Le Premier ministre est arrivé ce jeudi matin à Viry-Châtillon, commune de l'Essonne où un adolescent est mort, après avoir été passé à tabac près de son collège. Il prononce un discours sur la violence des mineurs.
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00:00 Et donc il nous faut répondre à cette question, je l'ai déjà dit, comment en est-on arrivé là ?
00:04 Car oui, ce glissement, cet affaissement de l'autorité, c'est une conséquence.
00:09 Je l'ai dit avec fermeté, nous ne pouvons pas laisser l'image de tous nos jeunes se confondre
00:14 avec l'image que renvoie une infime minorité d'entre eux. Mais je le dis avec la même force,
00:19 nous ne pouvons pas passer ces jeunes, ces adolescents, par pertes et profits.
00:23 Non, nos adolescents, non, nos jeunes ne sont pas fichus, ils ne sont pas foutus.
00:28 Si la France ne comprend plus des pans entiers de nos adolescents et de nos jeunes,
00:31 je sais combien elle a aussi parfois le sentiment qu'elle n'arrive plus à l'embarquer,
00:35 à les embarquer dans un idéal commun.
00:36 Mais dans ce contexte, ma responsabilité en tant que Premier ministre, c'est bien de nommer les choses,
00:42 en rechercher les causes et surtout trouver des solutions.
00:46 Nommer les choses, je viens de le faire, la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse,
00:52 tant elle a le sentiment qu'elle se perd parfois.
00:55 En chercher les causes, c'est y avoir réfléchi, avoir écouté,
00:59 c'est reforger une conviction qui permette de répondre à cette question essentielle,
01:04 comment en est-on arrivé là ?