Regardez Le journal RTL avec Agnès Bonfillon du 18 avril 2024
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00:00 Le 12h, Agnès Bonfillon, Éric Brunet.
00:03 Bienvenue, bienvenue à toutes, bienvenue à tous dans ce RTL midi.
00:07 On est ensemble jusqu'à 14h30.
00:09 Les auditeurs ont la parole, ce sera dès 13h.
00:13 Donc vous pouvez déjà chauffer vos index, le droit ou le gauche,
00:16 pour composer le 30/10.
00:18 Le standard est ouvert, mais en attendant c'est l'info.
00:21 Place à l'info avec vous, Agnès Bonfillon. Bonjour.
00:24 Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:25 A la une, je veux que ces drames cessent, restaurer les autorités,
00:30 faire évoluer les peines, les sanctions, mais aussi tendre la main.
00:33 Gabriel Attal appelle, vous le disiez, à la mobilisation générale de la nation
00:38 pour renouer avec ses adolescents, juguler la violence.
00:41 Nous allons y revenir évidemment durant cette tranche d'informations.
00:45 Et c'est alors que plusieurs drames ont eu lieu ces derniers jours.
00:48 À Grande-Synthe, deux jeunes de 14 et 15 ans sont toujours en garde à vue
00:53 pour la mort d'un garçon de 22 ans.
00:55 Prendre un avion Boeing, est-ce devenu trop dangereux ?
00:59 Quatre lanceurs d'alerte d'anciens employés du groupe prennent la parole et dénoncent.
01:05 À suivre également le patron de Michelin qui s'engage à verser un salaire
01:08 décent à tous ses employés.
01:11 Un salaire qui permet d'avoir un certain niveau de vie selon la région dans laquelle on habite.
01:16 Peut-être une question dont vous parlerez avec les auditeurs à partir de 13h. Éric ?
01:20 Bien sûr, il dit que le SMIC est un revenu indécent.
01:24 C'est rare des patrons qui s'expriment comme cela.
01:26 Donc oui, nous en parlerons, mesdames, messieurs.
01:29 Vous nous appelez au 3210.
01:30 Est-ce que le SMIC est un revenu qu'on peut qualifier d'indécent en France ?
01:36 La météo, c'est avec vous Claire Delorme. Bonjour Claire.
01:39 Bonjour Agnès, bonjour à tous.
01:40 Quelle tendance !
01:42 Alors autant, on aura de belles éclaircies au nord,
01:44 mais ça sera beaucoup plus instable au sud et toujours frais
01:46 pour la saison 13 degrés en moyenne à l'échelle du pays.
01:49 Merci Claire.
01:53 Chemsedine, Zacharia ou encore Philippe,
01:56 ce sont les dernières victimes de l'ultra-violence en France.
01:59 Une ultra-violence des jeunes dont le gouvernement s'empare.
02:03 C'est depuis Vérichâtillon en Essonne,
02:06 là où Chemsedine, 15 ans, a été lynchée le 4 avril dernier,
02:10 que Gabriel Attal prononce un discours en ce moment même sur l'autorité.
02:15 Le Premier ministre se dit déterminé et fait des annonces en ce sens.
02:20 Comment accepter cette spirale, ce déferlement, cette addiction
02:23 d'une partie de nos adolescents à la violence ?
02:25 Ceux qui veulent faire leur loi et qui pourrissent parfois la vie de leurs voisins,
02:28 ils sont quelques-uns, quelques dizaines parfois,
02:30 tout au plus dans un quartier ou dans une ville.
02:33 C'est cela que nous devons regarder, accompagner, rattraper
02:36 et enfin malheureusement et sans jamais trembler que nous devons sanctionner.
02:40 Nous lutterons contre l'oisiveté par tous les moyens
02:42 et nous veillerons à ce que les enfants puissent être accueillis à l'école,
02:45 en continu, toute la journée.
02:46 Tous les collégiens seront scolarisés tous les jours de la semaine,
02:49 entre 8h et 18h à commencer par les quartiers prioritaires
02:52 et les réseaux d'éducation prioritaires.
02:55 À 12 ans ou 13 ans, on n'a rien à faire dans la rue la journée.
03:00 La place est à l'école, à travailler et à apprendre.
03:03 Propos recueillis par Arthur Bélier à Viry-Châtillon pour RTL.
03:08 Un travail collectif de 8 semaines,
03:10 voilà ce qu'annonce le Premier ministre Gabriel Attal.
03:13 Est-ce que ces semaines seront suffisantes pour un sursaut de l'autorité ?
03:18 On y revient en détail avec nos invités à midi 40.
03:21 Ce discours intervient, on le disait au lendemain, d'un nouveau drame.
03:24 Un jeune de 22 ans a été battu à mort à Grande-Synthe, près de Dunkerque.
03:27 Ce sont là aussi des individus très jeunes qui ont été interpellés.
03:31 Frank Ronson, deux mineurs de 14 et 15 ans sont toujours en garde à vue.
03:36 Oui, ces deux jeunes suspects sont toujours interrogés
03:38 par les enquêteurs de la PJ de Lille, originaire du Dunkerquois,
03:42 a priori pas issus de familles connues, confie un policier.
03:46 Selon la procureure, le mobile de cette agression très violente reste à éclaircir.
03:50 Philippe, ancien animateur social, revenait de chez un ami ce soir-là.
03:54 Il était au téléphone quand plusieurs personnes se sont acharnées contre lui.
03:58 L'autopsie devrait permettre de confirmer si des armes ont été utilisées.
04:02 Pour la famille et ses proches, cette attaque reste incompréhensible.
04:06 Yannis, l'un de ses amis.
04:07 Il était juste là au mauvais endroit, au mauvais moment.
04:09 Philippe, tout le monde le connaît plus ou moins ici, dans le Grande-Synthe.
04:12 Très serviable.
04:14 Tout le monde est sous le choc.
04:14 Personne n'aurait pu lui en vouloir.
04:16 C'est de la barbarie, c'est inimaginable.
04:17 On attend que l'enquête avance.
04:19 Forcément que c'est inquiétant pour nous, pour moi, ma famille.
04:21 Ce qui s'est passé, ça aurait pu arriver à n'importe qui.
04:24 Il est rentré chez lui et puis voilà, il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'ils ont fait.
04:27 Sur les lieux du drame, un parking derrière un petit supermarché de Grande-Synthe,
04:31 des fleurs sont déposées par des habitants toujours émus.
04:34 C'est ici que la marche blanche se terminera demain.
04:37 Pour le grand frère de Philippe, l'heure est au recueillement.
04:40 Pas envie, dit-il, de mettre de l'huile sur le feu.
04:42 Franck Rondeson à Grande-Synthe pour RTL.
04:45 Et puis doit-on désormais choisir ses vols en fonction de l'avion,
04:49 de l'appareil dans lequel on embarque ?
04:51 On a plutôt envie de le faire quand on entend quatre lanceurs d'alerte
04:56 sur la sécurité dans les Boeing.
04:58 Un ingénieur, mais aussi d'anciens salariés du groupe aéronautique
05:02 ont témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain hier.
05:06 Ça fait peur, on va le dire comme ça.
05:08 Au-delà des problèmes techniques, Nathan Bocart,
05:10 c'est tout un système qui est remis en cause.
05:12 Oui, un système de négligence dans les usines Boeing.
05:15 Des normes bafouées, des pratiques dangereuses.
05:17 Les conséquences, le monde les connaît désormais.
05:19 Deux crashes de 737 MAX à cause de défaillances techniques,
05:22 près de 350 morts et plus récemment une porte qui s'arrache en plein vol.
05:27 Or, dans un témoignage glaçant face au sénateur Ed Pearson,
05:30 qui a travaillé sur cet avion alerte,
05:32 ces drames n'ont rien changé aux pratiques de Boeing.
05:35 Le MAX est toujours dangereux,
05:37 car rien n'a changé après les crashes.
05:38 Des centaines de personnes sont mortes,
05:40 mais il n'y a eu aucune justice.
05:42 Si rien n'est fait, si les dirigeants ne sont pas tenus responsables,
05:45 chaque personne qui monte dans un Boeing est en danger.
05:47 Les lanceurs d'alerte dénoncent aussi une culture du silence,
05:50 de l'omerta dans l'entreprise.
05:52 Sam Salepour est ingénieur chez Boeing.
05:54 Il a plusieurs fois tenté de prévenir la direction
05:56 deux autres modèles de long courrier,
05:58 présente des défauts de fabrication.
06:00 J'ai alerté sur ces problèmes pendant trois ans.
06:04 On m'a ignoré, on m'a dit de ne pas causer de retard,
06:06 on m'a dit franchement de la fermer.
06:09 L'ingénieur évoque même des menaces physiques sur sa personne.
06:12 Les accusations démenties par la direction
06:14 qu'il assure les représailles sont interdites chez Boeing.
06:17 Nathan Bocart pour RTL.
06:19 Une belle soirée en perspective sur M6 et en fil rouge sur RTL.
06:23 L'OM va tenter de s'offrir un ticket pour les demi-finales
06:26 de la Ligue Europe en recevant Benfica.
06:29 On rappelle qu'à l'allée, les Marseillais se sont inclinés.
06:31 En Portugal, deux à un.
06:33 Autre rencontre, autre ticket pour peut-être une autre demi-finale,
06:38 c'est celle que visent les Dogues Lillois,
06:40 demi-finale de la Ligue Europe Conférence.
06:42 Pour cela, le LOSC doit aussi se dépasser
06:45 après sa défaite à Austin Villa la semaine dernière.
06:49 - Justement, vous parliez de l'OM de Marseille,
06:52 tout à l'heure on pourrait aussi citer Aubagne,
06:55 le massif du Gard-la-Banque et les collines avoisinantes.
06:59 - Marcel Pagnol a su comme personne décrire la beauté
07:07 des paysages provençaux.
07:08 Cela fait 50 ans, jour pour jour, que l'homme de lettres,
07:12 de théâtre mais aussi de cinéma est mort.
07:15 Ce matin, hommage dans l'ancien village de la Treille,
07:18 désormais quartier de la cité phocéenne.
07:20 Et l'occasion pour nous de vous proposer un entretien
07:23 réalisé pour RTL en 1966 au micro de Paul Giannoli.
07:28 Entretien à retrouver en intégralité sur le site et l'appli RTL
07:32 avec des moments très émouvants, très instructifs
07:35 mais aussi très drôles, comme quand on demande à Pagnol,
07:39 s'il arrive aux Marseillais, de mentir selon lui.
07:43 - Le Marseillais ne ment jamais.
07:44 Il exagère mais il ne ment pas.
07:46 Le mensonge du Marseillais c'est de dire
07:48 "je suis allé à cette manifestation, on était 2 millions".
07:51 Ça veut dire qu'on était 3 000 ou 5 000.
07:54 Et l'interlocuteur le sait, n'est-ce pas ?
07:56 C'est une façon d'agrandir les choses démesurément.
07:59 C'est jamais un mensonge.
08:03 Puisque c'est Pagnol qui vous le dit, c'est jamais un mensonge.
08:06 Et c'était peut-être pas une sardine qui bouchait le vieux port
08:09 mais ça y ressemblait.
08:10 Entretien en intégralité à retrouver sur le site et l'appli RTL.