L'escroc des PMU : Un homme poursuivi après avoir profité du bonus de 974 comptes ouverts !

  • il y a 5 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

Category

📺
TV
Transcript
00:00 Un homme poursuivit après avoir profité du bonus de 974 comptes ouverts.
00:04 J'irais raconter cette histoire à nos téléspectateurs et à nos convives.
00:07 Le PMU s'est aperçu au bout d'un moment que les fameux comptes bonus,
00:13 c'est-à-dire que quand vous ouvrez un compte, vous recevez un bonus, par exemple,
00:16 de 100 euros sur le site du PMU.
00:18 Le PMU a eu des doutes parce qu'ils ont trouvé que des identités étaient bizarres.
00:23 Donc ils se sont mis à enquêter et ils ont trouvé qu'un homme,
00:26 qu'ils ont interpellé, avait ouvert énormément de comptes pendant la période 2022-2023.
00:33 Trois comptes par jour ! C'est énorme !
00:35 Et à chaque fois, il recevait des bonus.
00:37 Au total, 52 000 euros ont été retrouvés sur ses comptes.
00:41 Un permis de voiture volé et aussi des papiers d'identité
00:46 qui lui permettaient d'ouvrir des comptes comme ça sous de fausses identités.
00:48 Donc c'est un vrai escroc parce que c'est un préjudice énorme.
00:52 C'est un vrai système. Il y a 272 000 euros au total de préjudice qui ont été pour le PMU.
00:59 Donc voilà, le gars a été arrêté, mais c'est la première fois qu'il y a un tel système
01:03 absolument structuré pour escroquer le PMU.
01:05 – 1000 comptes en tout.
01:06 – D'accord. Il faut savoir, il a raison Gilles, que la plupart, on parle du PMU là,
01:10 mais la plupart des grands sites de jeux, poker, jeux en ligne, PMU, etc.,
01:14 il n'y a pas que le PMU, donnent de l'argent pour que vous vous inscriviez.
01:18 Et c'est généralement à peu près 240, 260 euros, donc c'est quand même un gros cadeau.
01:22 Donc quand vous chopez ça, ça vous fait beaucoup d'argent.
01:24 – 1000 identités différentes, 1000 identités différentes il avait.
01:27 – C'est fou.
01:28 [Rires]
01:29 – Vous avez déjà commis une escroquerie, vous, à part ici ?
01:31 – Ça m'en fout.
01:32 [Rires]
01:34 – Vous avez déjà fait des escroqueries ?
01:35 – Des escroqueries ?
01:36 – Si Gilles Verdez arrête, on le sait.
01:37 – Non, non, je vous avais dit à un moment, j'ai volé un peu.
01:41 – Allez, crash tabata.
01:42 – Non, non, j'ai volé un peu, mais ce n'est pas vraiment une escroquerie.
01:44 – Tu as volé quoi ?
01:45 – Des bandes dessinées.
01:46 – Non.
01:47 – Oh, c'est mignon, c'est mignon.
01:48 – Tu es un petit.
01:49 – Tu t'imagines ou pas ?
01:50 Il sera arrivé en prison, tu es là, pourquoi ?
01:51 J'ai volé deux tintins d'Astérix.
01:53 [Rires]
01:54 – Ah, c'était plus que deux, un vrai système.
01:57 – Ah ouais, tu t'es foutu d'un grand magasin.
01:58 – Ah ouais, c'est toi le...
01:59 – Le couleur de l'hibiscus.
02:00 – J'étais, j'étais, j'étais.
02:01 – Le gang des bidis, c'est toi ?
02:02 – J'étais guetteur.
02:03 – Mais t'étais mineur ?
02:04 – Le fameux gang des bidis, quoi.
02:06 – Non, j'étais jeune majeur.
02:07 – Ah ouais, jeune majeur.
02:08 – J'étais guetteur, c'est pas beau, c'était dans les escalators,
02:10 ça sonnait pas encore quand on les mettait dans des sacs.
02:13 – C'est pas vrai.
02:14 – Sauf si on les avait achetés à un autre étage et on sortait.
02:15 – Non, oh là là.
02:16 – Et vous les reveniez après ?
02:17 – Non, mais c'est...
02:18 Non, non, c'était pour consommation personnelle.
02:19 – Non, c'est pas vrai.
02:20 – Ah ouais.
02:21 [Rires]
02:22 – Il se fait couser à la bêtise, quoi.
02:26 – Vas-y, passe-moi le pire.
02:28 – Non, non.
02:29 – Passe-moi le pire où je suis pas bien.
02:31 – Vas-y, balance, balance Lucky Luke, là.
02:35 [Rires]
02:36 – Ah, j'en peux plus, ça.
02:38 – Toi, t'as déjà fait des escroqueries, toi ?
02:40 Bernard Montiel, arrête un peu.
02:42 – Moi ?
02:43 – Bah, euh...
02:44 – Alors, en réalité, voilà.
02:45 – Voilà.
02:46 – Mais c'est pas une escroquerie, c'est que quand j'étais petit,
02:48 j'étais jeune, je piquais des disques.
02:50 – Non.
02:51 – Je planquais les disques, bah oui, j'avais pas de sous.
02:53 Donc, comme j'étais fou de musique, j'allais piquer dans les supermarchés,
02:56 je l'avoue, j'ai été chopé deux fois, juste.
02:58 – Ouais, tu fais ça.
02:59 – Mais c'est quoi cette génération ? Ils vont dessiner.
03:01 – C'est pas des trucs de ouf.
03:02 – Ouais, mais c'était pas des 78 tours.
03:04 – Deux minutes, dans deux minutes, j'ai volé trois fresques à Gala.
03:06 [Rires]
03:07 – Tu vas au placard, c'est pas un George Bracens.
03:09 – Non, mais sans déconner.
03:10 – C'est pas vraiment des trucs de ouf.
03:11 – Qu'est-ce que t'as eu ? Bah non, je suis au placard.
03:12 J'ai volé un George Bracens, là, à 33 tours.
03:14 Je peux dire, j'ai pris huit pieds.
03:15 – Le problème, c'est quand tu te fais pas choper, tu recommences.
03:17 – Ah ouais, c'est un problème.
03:18 – Et je l'ai fait longtemps.
03:19 – C'est pas beau.
03:22 – Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?
03:23 Moi, j'ai un pote.
03:24 – Encore ?
03:25 [Rires]
03:26 – Jeune ami, alors ça, quoi, comment ?
03:28 – Non, j'ai un pote, il faisait des escroqueries aux millionnaires.
03:31 – Il s'appelle comment, ce pote ?
03:33 – Il s'appelle comment ?
03:34 – Il faisait comment ?
03:35 – Il s'appelle comment ?
03:36 – Il s'appelle comment ?
03:37 – Jean-Pédro.
03:38 [Rires]
03:39 – Non, sans rigoler, c'est vrai.
03:40 J'ai un pote, moi, je peux pas dire son nom,
03:41 parce que Pauv'il nous regarde certainement.
03:43 – Non, mais après, nous, on nous regarde de près.
03:45 – Non, mais après, nous, on nous regarde de près.
03:48 – C'est surtout les escroqueries, ce qu'il fait.
03:50 – Vous vous rappelez des billets de millionnaire ?
03:52 – Bien sûr.
03:53 – En fait, quand on grattait, t'avais trois télés.
03:55 Et j'avais un pote, moi, il allait à la sortie du métro,
03:57 et il avait fait des faux billets de millionnaire très, très bien faits.
04:01 Et donc, il y avait trois télés.
04:03 Il collait dans un télé, c'était très bien fait, etc.
04:05 Et il allait voir les gens, genre, à la sortie du métro,
04:07 il dit "ouais, j'ai vu ça, cette connerie-là, j'ai vu ça,
04:10 mais moi, j'ai trois télés, mais moi, je ne peux pas passer à la télé,
04:13 ça me fait chier, si vous voulez, je vous le vends à 300 balles tout de suite,
04:17 parce que moi, je ne vais pas y aller,
04:19 pareil, je ne sais pas comment on peut gagner,
04:21 je crois qu'on peut gagner jusqu'à un million, je ne sais pas quoi.
04:23 Donc, si vous voulez, je vous le vends à 300 balles tout de suite,
04:25 moi, je ne veux pas y aller, tout ça.
04:26 – Ça marchait ?
04:27 – Oui, ça marchait, on vend des plans.
04:28 – C'était quoi, le principe des télés ?
04:29 – Télés, trois télés, voilà la télé.
04:31 – Il a gagné beaucoup, comme ça ?
04:33 – Quoi ?
04:34 – Il a gagné beaucoup ?
04:35 – Aujourd'hui, il nous regarde certainement de fleurimérosus,
04:40 je l'embrasse en tout cas, mais là, il aurait été en train de gratter,
04:44 voilà, donc il gratte encore.
04:47 Vous n'avez jamais fait une escroquerie ?
04:50 – J'ai fait un peu comme Bernard, en mode chaussure,
04:52 quand j'étais gamin, je n'avais pas beaucoup de thunes dans la famille,
04:54 donc quand on voulait des baskets qui coûtaient cher,
04:56 on allait avec des vieilles chaussures pourries,
04:58 et ça marchait beaucoup plus facilement pour nous à l'époque,
05:00 il n'y avait pas les trucs, les contrôles, les machins.
05:02 – Quand tu changeais de basket ?
05:03 – Quand tu changeais de basket, directement dans le rayon,
05:05 tu partais avec les baskets toutes neuves, et tu t'es connu.
05:07 – Moi, je faisais la même chose avec mon slip.
05:09 [Rires]
05:11 – Mais moi, j'ai failli me faire arnaquer, il y a une semaine, Cérile,
05:14 tout le monde connaît cet arnaque, j'imagine,
05:16 je vais me marrer dans une boulangerie dans Paris,
05:18 et il y a un mec qui vient me voir et qui me dit "ça va, ta bagnole, c'est cool ?"
05:21 et tout, je dis "ouais", il me dit "tu ne me reconnais pas ?"
05:23 Je dis "non, je pense qu'il me reconnaît de la télé",
05:26 et là il me dit "attends, j'ai un truc pour toi",
05:28 il se tire, il va faire 50 mètres, il lance sa bagnole, il revient,
05:30 en fait, il arrive avec une espèce de caisse, mais comme ça,
05:32 il me dit "je travaille pour Top Chef, frère",
05:34 je dis "c'est quoi ?" "les couteaux",
05:36 et là il me dit "regarde",
05:38 et il me donne ce truc de couteau, il me dit "t'as des enfants ?"
05:41 Je dis "ouais, ils sont grands", il me dit "ouais, ils ont 25-30 ans",
05:44 il dit "attends, bouge pas", il me ressort deux trucs de couteau
05:46 comme pour Top Chef, et il me met tout ça,
05:48 je suis dans la bagnole, il me met tout ça sur les genoux,
05:50 et là je lui dis "mais ok", il me dit "franchement, tu ne les vends pas,
05:53 je te les file, pas de commerce",
05:55 et là je vois l'étiquette, 753 euros le truc,
05:58 et 222 euros chaque fourreau de costume,
06:01 et je lui dis "je ne te dois rien", il me dit "donne-moi un petit truc",
06:04 et là je regarde, il fait "non, putain, ça fait 20 ans que je ne le suis pas fait,
06:07 avec cet arnaque-là, tu viens de me faire perdre 10 minutes",
06:10 et en fait, il y a plein de mecs qui font ça, genre mode routine,
06:13 tu connais ça ? - J'ai un pote qui s'est fait avoir,
06:15 c'est vrai, un pote qui est de Montréal, qui travaille sur M6,
06:18 il m'a raconté l'histoire, c'était incroyable,
06:20 et le mec, exactement la même histoire que toi,
06:22 il lui a donné des couteaux, et après, lui, il lui a donné un billet,
06:25 le truc, c'est qu'il lui a donné un billet,
06:27 et là, il a été regarder sur Internet, le couteau, il est à 7,90.
06:30 - Mais c'est sûr !
06:32 - Mais t'as rien donné, hein ! - J'ai rien donné !
06:34 - J'ai regardé, je lui ai dit "putain, tu viens de me faire perdre 10 minutes
06:37 avec ton arnaque de couteau, tu comptes pas ?"
06:39 - J'ai un pote qui s'est fait vraiment arnaquer, il est hyper gentil,
06:41 c'est Fred, que j'embrasse d'ailleurs, mon ami,
06:43 et qui m'a raconté ça la dernière fois, il m'a fait mourir de rire,
06:45 il m'a raconté ça pendant un quart d'heure, et c'est vrai que le mec, ça doit être...
06:47 - Et l'autre arnaque, c'est "je repars en Italie, je suis routier,
06:50 j'ai des costards Boss ou des costards machin,
06:52 je les fais à 50 balles, 100 balles, machin, et tout."
06:55 - Ouais. - Pareil. - C'est dingue !
06:57 - Souvent tomber du camion. - Mais t'sais que moi, on a essayé de me le faire, ça.
07:00 - Non mais ça peut pas marcher sur vous !
07:02 - C'est lui qui a revendu les trucs ! - Je te jure que c'est vrai !
07:04 Y a un gars qui est venu, moi, à la voiture, il vient, il fait "eh, si, t'es..."
07:07 Il m'a pas reconnu, il me dit "ouais, si..." On connaissait pas, le gars.
07:12 "Si, j'ai des costumes, un truc, ouais, ouais, c'est ça."
07:16 Il me dit "ouais, vas-y, tu peux sortir et tout, je te montre les costumes."
07:18 Et le mec, c'est ça, il te montre les costumes, et après, en fait, y a rien dans le sac,
07:21 y a rien de la merde, je sais, ouais. C'est un truc de fou.
07:24 Non mais sérieux, ça, c'est les deux trucs... - Mais l'arnaque.
07:26 - Ça, c'est les deux trucs qui tournent actuellement.
07:28 - Vous sortez pas des voitures. - Cette veste, c'est pas un gars qui te la...
07:31 - Elle est à moi, c'est moi qui l'ai achetée.
07:33 - Elle est à toi, bien sûr, mon chéri, bravo.
07:35 Toi, Raymond, t'as fait ce recrit ?
07:37 - On a fait plein, mais la salle qui me revient, c'est au lycée, en fait.
07:40 On faisait exprès de bloquer la machine de distributeur,
07:43 où il y avait toutes les barres chocolatées et tout ça,
07:45 on l'a bloqué exprès, on mettait du plâtre et tout,
07:47 et on revendait, nous, des sneakers qu'on avait achetés.
07:49 - Ah ouais. - Et on les revendait plus chers.
07:51 - Quand la machine marche pas. - Quand la machine marche pas.
07:53 Mais elle marchait jamais, on faisait pareil avec les boissons, les sodas et tout.
07:55 - Je suis pas fier de vous. - Après, on est passé aux merguez, après.
07:58 On a acheté des merguez, on mettait des caddies à l'envers,
08:01 et avec les grilles des caddies, on faisait cuire des merguez
08:03 et on vendait des sandwich merguez dans la rue.
08:05 - Ah ouais ?
08:06 C'est mythique.
08:09 - On a fini en garde à vue, ça nous a calmé un peu.
08:11 - Allez, on va. - On s'est con.
08:13 - Et personne n'a fait des restos baskets ? - Des merguez au gazoline.
08:15 - Ah non. Moi, j'ai dit, il faut avoir du cran pour faire ça.
08:18 - J'ai fait avec mes enfants, moi, restos baskets.
08:20 Ils m'en parlent encore aujourd'hui.
08:22 - Moi, j'ai fait ça parce que la serveuse ne venait pas.
08:24 Si elle veut pas être payée, je pars. - Merci.
08:26 - C'est très, très drôle.
08:28 On arrive dans un restaurant et il y a de l'eau qui coule juste à nos pieds.
08:31 Il y avait une fuite en haut.
08:32 Je lui ai dit, vous pouvez pas nous changer de place ?
08:34 Parce que là, on va pas manger là avec de l'eau.
08:35 On a les pompes mouillées, on va attraper la crève.
08:37 Oui, on voit si on peut vous changer de place.
08:38 Ils nous changent pas de place.
08:39 On décide de manger comme ça, un plat.
08:41 Ils nous envoient les plats en décalé à chaque fois.
08:43 Donc, on n'a pas mangé en même temps du tout.
08:45 J'ai dit, mais c'est quoi ce bordel ?
08:47 Après, c'est une grande chaîne de restaurants populaires et tout.
08:49 On était content, on a mangé.
08:50 Après, je vais pour payer.
08:51 Et comme toi, la même histoire.
08:53 Je demande à la dame, elle me dit, c'est pas moi, c'est mon collègue qui va vous encaisser.
08:55 C'est pas moi, c'est mon collègue qui va vous encaisser.
08:57 Je me lève, je vais aller au comptoir pour payer au comptoir.
09:00 Personne ne me calcule.
09:01 Et là, j'ai dit à la mère de mes enfants, je dis, tiens, les clés de la voiture, va à la voiture.
09:05 Là, elle a compris.
09:06 Elle sort avec les enfants.
09:07 Moi, je sors, le mec nous appelle et je dis, courez !
09:10 - Courez !
09:11 - Courez !
09:12 [Rires]
09:16 - Alors, c'est pas bien.
09:17 Alors, c'est pas bien.
09:19 - Mon petit, il avait 5 ans.
09:21 Il croit, je veux pas aller en prison.
09:23 Il veut être coffré.
09:25 Coure, mon fils.
09:27 Et on a fait un resto-basket.
09:28 Et aujourd'hui, il a 19 ans, il m'en parle encore.
09:30 Il me dit, t'étais complètement taré.
09:32 T'as failli me foutre.
09:33 En plus, vous ne m'avez même pas attendu.
09:34 [Rires]
09:36 - Non, c'était mérité, là.
09:37 [Musique]

Recommandée