Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 Dans ce livre, tu te confies énormément.
00:02 - Ouais, j'étais un peu loin peut-être, mais bon...
00:04 - Pourquoi un peu loin ?
00:05 - Il y a certaines choses, je n'avais pas prévu de les dire quand même.
00:07 - Tu as toujours rêvé d'être une célébrité, tu dis.
00:09 - C'est vrai que c'est suite à...
00:12 C'est suite à un harcèlement, enfin qu'il y a un moment où...
00:14 - Quand tu dis "à quoi tu sers", à qui tu penses ?
00:16 - Parce qu'on me disait ça tout le temps, Cyril, quand j'étais petit.
00:18 On me demandait "mais à quoi tu sers, Jordan ?"
00:20 On jeûnait tout le temps à l'école.
00:21 Alors c'était des trucs de fous, parce que c'était les cartables,
00:23 compte casque, voilà, il y avait pas mal de choses. Je me souviens, à un moment,
00:29 j'étais obligé de donner des desserts, parce que vous savez,
00:30 quand on va à l'école, on a un dessert, un plat, et puis...
00:32 Et donc du coup, pour me faire des amis, parce que personne ne voulait manger avec moi,
00:35 je donnais un dessert. Et donc du coup, leur jeu, c'était de se barrer
00:37 le plus vite possible après avoir bouffé le dessert.
00:39 Et je me suis senti tellement... Je ne sais pas, manger avec ça, vous voyez,
00:44 quand on est tellement désaimé par les gens, on a envie d'être aimé.
00:47 Et quand vous n'avez pas cet amour, que vous regardez tout le temps votre monde,
00:50 vous vous dites "mais il est quelle heure ?"
00:51 Et puis, effectivement, que ça sonne, quoi. Et il y a un moment, ça va tellement loin
00:54 dans cette... Excusez-moi, parce que du coup, c'est peut-être la première fois
00:57 que j'en parle sur un plateau de ce truc-là. C'est-à-dire qu'il y a un moment
01:01 où ça va tellement loin, vous vous dites "mais vraiment, à quoi je sers ?"
01:04 Et le jour où ça va mal, et c'est vrai, c'est pour tous les enfants
01:06 qui regardent peut-être ce moment-là actuellement à la télé,
01:08 il y a un moment où vous vous posez la question vraiment, et vous dites
01:11 "ils ont raison, à quoi je sers ?" Parce que tous les jours, vous allez à l'école,
01:14 et puis on vous dit "mais tu sers à quoi, espèce de merde ? Tu sers à quoi ?
01:17 À quoi tu sers, toi ? Vous voyez, c'est du matraquage, c'est tous les jours,
01:21 et c'est savamment bien fait, parce que tous les jours, vous avez des élèves différents
01:24 qui viennent, et il y a un moment, vous voyez, vous vous posez la question,
01:27 et c'est vrai que ça a été dur, ça, parce qu'il y a un moment où vous vous dites
01:30 "mais vraiment, à quoi je sers ?" Et quand vous vous posez cette question,
01:33 c'est pas bien, parce que vous vous dites "mais est-ce que je sers à quelque chose ?"
01:39 Et là, vous vous dites "en fait, je sers à rien, vous avez envie de vous foutre en l'air."
01:43 Et c'est pour ça qu'on parle beaucoup des enfants qui se tuent,
01:47 qui se foutent en l'air, qui passent, qui font le geste.
01:50 Et moi, j'ai du respect pour ces gens-là, parce qu'il faut énormément de courage pour faire ça,
01:54 pour partir, non mais pour se foutre en l'air, sincèrement, il en faut.
01:58 Et quelque part, moi, à un moment, c'était vraiment pas loin,
02:02 et c'est la télé qui m'a aidé, parce que je me suis dit "là-dedans, je vais réussir à..."
02:07 Et ça me faisait envie, je me suis dit "c'est la télé qui peut m'ouvrir cet espace,
02:11 où je vais rencontrer ces gens que j'aime et que je regarde à la télé."
02:14 - Oui, Laurent. - Non, juste une question.
02:16 On se moquait de toi quand t'étais enfant pour ta sexualité et tes choix sexuels, par exemple,
02:20 ou parce que t'avais un physique frêle ? C'était quoi les motifs ?
02:23 Qu'est-ce qui faisait qu'on te tombait dessus tout le temps ?
02:25 - C'était le physique frêle, c'était que je voulais m'habiller bien classe tout le temps,
02:28 parce que je voulais faire... - Ah, t'étais déjà...
02:30 - Ouais, ma mère, elle aimait bien me mettre une petite veste, tout ça,
02:32 parce que c'était la mode des baguilles, donc forcément, moi, j'étais...
02:35 - Faites tes coquettes. - La brutie de service qui vient
02:37 avec son petit costume de pièce, voilà, j'adorais faire ça, donc je sais pas.
02:40 Et puis, il y avait un côté, c'est vrai que je suis assez efféminé,
02:43 on me le dit, j'ai la voix qui part assez dans les aigus, donc ça allait assez vite,
02:46 et donc au fur et à mesure du temps, vous le faites.
02:49 Mais c'est impressionnant, parce que ça vous suit toute votre vie.
02:52 C'est ça que je veux expliquer dans le bouquin, et c'est pour ça que je dis "mais à quoi tu sers ?"
02:55 parce que je sais même pas encore aujourd'hui, je dis à la fin "à quoi je sers ?"
02:58 Quand je vois les gens qui viennent me voir dans la rue,
03:00 si vous saviez à quel point ça me fait plaisir, et là, me retrouver en face de vous,
03:03 c'est fou, c'est fou pour moi, sincèrement.
03:06 - Comment t'as percé, toi, mon Jordan ? Raconte-moi un peu.
03:09 - Ça s'est fait très simplement, parce que ce qui s'est passé, c'est qu'il y avait une émission de radio,
03:13 ça s'appelait "C'est quoi ce bordel ?" - C'est où, ça ?
03:15 - C'est sur Europe 1, et en fait, un jour... - Europe 1 ?
03:18 - Ouais, Europe 1, et donc du coup, je vois sur Internet qu'il y a une petite annonce,
03:22 on peut y participer, donc j'y participe, et donc il y avait un lot à gagner,
03:26 donc un téléphone, donc j'appelle pour gagner le téléphone,
03:29 et à ce moment-là, c'est le moment de faire le jeu,
03:32 donc il fallait chanter pendant une demi-heure, c'est un truc pas possible,
03:35 et puis je perds le jeu, et Laurent Bafi me fait à la fin de l'émission,
03:38 "Jordan, c'est perdu", et là, je me dis, c'est pas vrai, j'ai perdu le jeu,
03:41 en plus, je voyais tous ces problèmes à l'école, et je me dis, mais il faut...
03:44 C'était ma porte d'entrée, quoi, et je dis à Bafi, "Ah bon ? T'es sûr, vraiment, que j'ai perdu ?"
03:48 Je lui fais "Oui". "Bah écoute, moi, Bafi, je veux pas, je veux pas perdre ce jeu, donc c'est simple,
03:52 soit tu me donnes le téléphone, ou soit je viens à Paris faire la chronique,
03:55 une chronique dans ton émission", et il me dit "Ah ouais ? C'est vrai ?
03:58 Bah t'as qu'à venir la semaine prochaine, petit enculé", qu'il me dit au téléphone.
04:01 - On va aller bien l'heure au Laurent Bafi.
04:04 - Il y a sa place. - Je descends, voir ma mère,
04:07 parce que j'étais au premier étage, je dis à ma mère, "Je vais chez Laurent Bafi la semaine prochaine",
04:10 "Ah bon, mais il est fou", enfin bref, donc du coup, je prends mon billet et tout,
04:13 et je me souviens, j'arrive à Europe 1, donc une foule pas possible,
04:16 et vous savez, les gens qui adorent Laurent Bafi, ils sont là, ils attendent le Messie.
04:20 - Un vrai gentil Laurent Bafi. - Très très gentil. Et je le vois arriver.
04:23 Et donc là, moi, comme un con, je me dis "Il va me reconnaître,
04:26 c'est moi qu'il a vu", sauf qu'il en tourne tellement des émissions.
04:29 Je vais voir Laurent, et je m'approche, je lui fais "Bonjour Laurent, c'est Jordan,
04:32 on s'est vus la semaine dernière au téléphone", et puis il me regarde et il me fait
04:35 "Vous êtes très bien, mais je m'en fous en fait".
04:38 Et là, je me dis "Mais c'est la catastrophe quoi, j'ai fait Paris-Rennes,
04:41 enfin moi c'était un truc de fou de venir à Paris moi tout seul".
04:44 Et donc du coup, je me dis "Bon, bah tant pis", et là un mec qui vient me voir,
04:47 il me répond "Venez, ne vous inquiétez pas, Lolo, c'est un super mec,
04:50 j'avais préparé une petite chronique au cas où sur Julie Leclerc, Julie d'Europe".
04:53 Et on fait l'émission, et en plein milieu de l'émission,
04:57 il y avait Jeannette de Fontenay, les frères Bogdanoff,
05:00 et au milieu de l'émission, Bafi fait "Eh au fait, il y a un petit enculé
05:03 qui m'a appelé la semaine dernière".
05:06 Je lui dis "C'est moi le petit enculé, j'étais tellement content
05:10 de me faire insulter pour une fois, j'étais heureux".
05:13 Et là il me fait rentrer, et je fais ma petite chronique,
05:17 et à la fin de la chronique, je vais le voir, et puis je lui dis "Ca a été, Laurent".
05:21 Il me fait "C'était nul à chier".
05:24 Je fais "Bon bah c'est pas grave, je suis content quand même,
05:26 j'étais trop content, j'étais passé, il y avait de Fontenay, il y avait voilà".
05:29 Et il me fait "Tu vas faire quelque chose dans la télé plus tard,
05:33 t'inquiète pas, tu verras".
05:36 Et il me fait après "Il y a la pute au chapeau qui veut te parler là-bas".
05:39 Je lui dis "Ah bon, je vous jure, je vous le mens pas".
05:43 Et je lui dis "Et c'était Jeanne-Yanne Fontenay ?"
05:45 Je me suis dit "Je m'en avais compris".
05:48 Pas complètement con.
05:51 Jeanne-Yanne Fontenay me dit "Bon bah tu veux mon numéro,
05:56 je serais ta marraine, machin et tout".
05:59 Je lui dis "Ah oui", et elle me dit "Et je pourrais te faire rencontrer Cyril Hanouna".
06:03 Et je dis "C'est vrai, elle me le fait rencontrer Cyril Hanouna".
06:06 Je lui dis "Ah bon, bah oui, je veux bien votre numéro".
06:10 Elle me donne son numéro.
06:12 Après il y a une petite soirée, il s'est passé quelque chose de compliqué
06:15 avec cette soirée que j'explique dans le livre.
06:17 Notamment, on y reviendra tout à l'heure si vous voulez.
06:20 C'est la première émission à Paris.
06:22 Il y a quelque chose de compliqué, mais bon, on en parlera si vous voulez.
06:25 Et je suis arrivé en radio sur Voltage.
06:28 Et puis là j'ai été repéré sur plusieurs émissions,
06:31 à droite à gauche, je faisais le soir, j'invitais des personnalités.
06:34 Et puis tout a commencé ce jour où j'ai invité un monsieur qui s'appelle Pierre-Jean Chalençon.
06:38 Il me donne son salaire à l'antenne.
06:40 Il me dit "Voilà, je gagne 1500 euros, c'est des clopinettes pour cette émission
06:44 qui s'appelle "Affaire conclue".
06:46 Je lui dis "Mais il est fou de dire un truc pareil".
06:48 Et j'ai un copain qui est là, il me dit "Mais Jordan, tu sais, ça fera pas de buzz ce truc,
06:53 parce que ça sera parcu, c'était sur une petite radio".
06:56 Je lui dis "Ah bon, t'es sûr ?"
06:58 Il me dit "Bah non".
06:59 Il me dit "Envoie à la presse quand même".
07:00 Donc j'ai appelé Télévoisir, De Laissez-Le Jour, tout le monde.
07:03 Et j'ai pris l'extrait, je l'ai écrit, et j'ai dit "Regardez, Pierre-Jean Chalençon qui se plaindre,
07:09 c'est 1500 euros".
07:10 C'était assez drôle quand même, la scène était surréaliste.
07:12 Et le lendemain, une flopée d'articles partout, partout, partout.
07:16 Et j'ai commencé à envoyer à la presse.
07:18 Et la grande question, c'était ça, c'était l'argent, parce que c'est ça qui marchait.
07:24 C'était le sujet tabou.
07:25 Et j'ai envoyé les extraits à Cyril.
07:26 Je vous envoyais des petits textos, ça c'est Geneviève qui me donnait votre numéro de téléphone.
07:30 Je ne l'ai jamais dit, mais c'est elle qui m'avait donné votre numéro.
07:32 C'est pour ça que je vous envoyais tout le temps des messages.
07:33 - Vous aviez dit que vous étiez son neveu.
07:34 - Oui, je vous avais dit ça aussi.
07:35 C'était une idée.
07:38 - C'est vrai, elle m'a dit ça.
07:39 Je vous jure que c'est vrai, c'est un mytho.
07:41 - Ce qui est crédible.
07:42 - Mais parce qu'elle m'a dit ça, ça permettra de dire que c'est des plus faciles.
07:45 - C'est ce qu'il vous a dit, oui.
07:46 Alors moi je lui ai répondu "C'est ton neveu ?"
07:47 Elle m'a dit "Oui, oui, c'est mon neveu".
07:48 - Oui, oui, elle m'a dit "T'inquiète pas, je le connais, je vais dire ça".
07:51 - Vous ne savez pas du tout son neveu ?
07:52 - Non, pas du tout.
07:53 - Ah ouais ?
07:54 - Je suis son filleul, mais de télé quoi.
07:56 - Moi je le croyais encore.
07:57 - Ben si, ouais.
07:58 - Donc on fait tout ça.
07:59 À un moment, les invités se livraient, mais pas assez.
08:02 Donc du coup, je vais voir la direction.
08:04 J'espère que le patron ne va pas m'en vouloir.
08:06 Et puis je dis "Écoute, c'est vrai que je..."
08:08 - Tu dis qui ?
08:09 - Hein ?
08:10 - Direction de quoi ?
08:11 - La direction de la radio.
08:12 - Soltage.
08:13 - Voilà, c'est ça.
08:14 Et je dis "Mais on ne pourrait pas faire une petite enveloppe un peu boisson ?
08:15 Parce que j'ai l'impression que quand il picole un peu, il raconte plusieurs choses".
08:19 - Ah ouais ?
08:20 - Technique Ardisson.
08:21 - Tout à fait.
08:22 - Technique Ardisson.
08:23 - Et lors ?
08:24 - C'est la technique Ardisson.
08:25 - On a donc...
08:26 - Alors là, tiens, ça commence à partir parce qu'on a récupéré une enveloppe boisson.
08:31 Et donc du coup, le patron me dit "T'inquiète, on va gérer ça ensemble.
08:34 On va vous faire une petite enveloppe à côté.
08:36 Ce sera les frais alcool".
08:37 Et les premiers invités, je l'embrasse très fort, c'est Chantal Ladsou qui vient.
08:41 Et on lance cette histoire de boisson avec elle.
08:43 Et donc je dis à Chantal, je dis "Bon, on tourne à 22h".
08:46 Cette histoire est très drôle.
08:47 On tourne à 22h, Chantal, surtout faites attention, voilà, restez tranquilles.
08:52 On buvait un petit coup tranquille, on les met dans une pièce.
08:55 Et alors, c'est vrai qu'ils ont commencé un petit peu à sarsouiller avec son mari.
08:58 Et arrive 22h.
08:59 Et sauf qu'à 22h, les bouteilles vides à côté, tout le monde était complètement...
09:03 [Rires]
09:05 Et alors là, ça partait dans tous les sens.
09:06 On avait des révélations, combien elle avait gagné.
09:09 Enfin bon, ça pleurait, ça jouait, machin.
09:11 C'était incroyable.
09:12 Et la mission se termine.
09:13 Je me dis, j'ai plein de séquences.
09:14 Et là, il se passe un truc très drôle.
09:15 C'est que pour descendre à voltage, il y avait un ascenseur avec un code.
09:18 Et il fallait le code pour descendre.
09:19 Sauf que bon, comme tout le monde était pitanché,
09:22 il y avait un gros problème, c'est qu'il fallait mettre le code.
09:25 Je dis à Chantal, au revoir.
09:26 Ils étaient un petit tubet.
09:28 Mais bon, ils vont dans l'ascenseur.
09:29 Et là, on entend pendant 15 minutes, parce que moi j'étais au fond,
09:34 les gens me disent "Il y a des gens qui hurlent dans l'ascenseur".
09:36 En fait, ils n'avaient pas le code.
09:38 Et ils tapaient contre la vitre, partout.
09:41 Ça hurlait et tout.
09:43 Ils voulaient le code pour descendre.
09:44 Ils étaient coincés dans l'ascenseur.
09:45 Donc, vous imaginez la voix qu'a Chantal là-dessous dans l'ascenseur.
09:48 On lui donne le code et part.
09:50 Le lendemain matin, le patron m'appelle.
09:54 Il me dit "Jordan, il faut qu'on vous parle".
09:55 Je lui dis "Qu'est-ce qui se passe ?"
09:56 "Écoute Jordan, tu sais qu'il y a des voisins à la radio.
09:59 Apparemment, il y a des personnes en état d'ébriété
10:02 qui ont fait du tapage nocturne.
10:04 Et qui ont dégradé l'ascenseur."
10:07 Et donc du coup, les invités, je les emmenais sur tous les sujets qui marchent.
10:10 Et les sujets qui marchent, c'est l'alcool, les maladies.
10:14 - Je pense que la direction de C8 va te défoncer.
10:16 - Je vais me faire défoncer ?
10:17 - La direction de C8, je pense.
10:18 - Est-ce que vous pensez qu'il va être viré ?
10:19 - Oui, je pense.
10:20 - Ah non, non.
10:21 - Mais non, mais c'était pour...
10:23 - C'est pas grave.
10:24 - Non, non, mais c'était pour C8.
10:26 On n'a pas fait ça sur C8.
10:27 - Non, non, mais alors...
10:28 - Oui, trop tard.
10:29 - Mais l'émission est en danger pour septembre ?
10:30 - Oui.
10:31 Tout est en danger.
10:32 - Tout est en danger là, non ?
10:33 - Et donc, oui, et donc, et donc...
10:34 - Ah non, mais non, mais non, mais non.
10:37 - Mais non, vous inquiétez pas.
10:39 - Mais non, mais vous savez, moi, je me sens pas bien.
10:42 - Si l'abus d'alcool est dangereux pour la santé,
10:45 vous inquiétez pas, on le sait.
10:47 - Ah bon ? Alors on y va.
10:49 Et donc, du coup...
10:50 On va sur tous les extrêmes, un par un.
10:53 - Et c'est vrai que ce qui intéresse le plus, c'est...
10:56 - L'argent.
10:57 - L'argent, le couple avec qui Valérie Benhammé,
11:00 est-ce qu'elle a été trompée ?
11:02 Non, mais c'est un exemple.
11:04 - Un autre exemple, alors.
11:05 - Vous avez des infos ou quoi ?
11:07 - Valérie, c'était ma prof au SUDEC.
11:09 C'était tendu, Valérie.
11:11 - Ah oui, je voulais...
11:12 - Elle va te retrouver dans un instant, chérie.
11:14 Je vais lui demander son salaire, moi aussi, ça c'est sûr.
11:17 Il y a qu'un rolier de margéridon qui t'a découpé,
11:20 tu vas me parler dessus.
11:21 Et puis, on parlera de ton...
11:24 Ton noeud papillon.
11:25 - Ah bon ?
11:26 - Bah oui.
11:27 - Il est tout petit.
11:28 - Avec les yeux.
11:29 - Petit noeud.
11:30 - Et qu'est-ce qui se passe ?
11:31 Vous avez dit que Chantal Goya,
11:32 il y a un problème dans votre film ?
11:33 - Non, il y a eu un...
11:34 - On va en parler dans un instant.
11:36 Vous allez dire à Simon Nir...
11:37 - C'était pas moi.
11:38 - Tu vas voir, tu vas prendre un coup de boule.
11:40 Tu vas voir.
11:41 - C'est dans le gras.
11:42 - Tu vas voir que tu vas te retrouver
11:44 dans le costume de Bécassine Semacouline.
11:46 C'est pas le castor.
11:50 Dites-moi, juste pour savoir,
11:53 dans un instant, je vais vous demander combien vous gagnez.
11:55 Je vous le dis, vous avez intérêt à répondre,
11:57 vous faites chier tout le monde dans l'émission.
11:59 - Et je me suis battu pour votre noeud papillon.
12:02 - Alors c'est un truc de fou.
12:04 - C'est vrai.
12:05 Cet été, je suis en séminaire avec la chaîne.
12:10 Vrai ou pas ?
12:11 - Oui, c'est vrai.
12:12 Juste avant, c'est parce qu'en fait,
12:13 on voulait me l'enlever.
12:14 C'était ça l'histoire.
12:15 - Et je suis avec la chaîne.
12:17 Il y a Jordan Deluxe.
12:19 - On me dit...
12:20 - Jordan Deluxe, oui,
12:22 mais apparemment, ils veulent enlever le noeud papillon.
12:24 Mais qui est bon ?
12:26 C'était parce que tu étais avec Télé Loisirs à l'école.
12:28 - Exactement.
12:29 - Et les patrons de Télé Loisirs voulaient qu'ils l'enlèvent,
12:31 le noeud papillon, à l'antenne.
12:32 - Pour que ça reste plus smart, plus moderne.
12:34 - Exactement.
12:35 Alors là, je suis en plein été.
12:38 Les gars, je suis en plein...
12:39 - Moi vivant.
12:40 - Je suis en pleine brasse, comme ça.
12:42 Là, j'entends Franck Améthout.
12:43 Chéri, ils veulent enlever le noeud papillon !
12:47 Le Jordan !
12:50 Qu'est-ce que tu es en train de me dire, là, Franck ?
12:54 Je sors de la piscine, je suis en moule vite.
12:58 Je suis en moule burn...
12:59 Ils ont mule burnace, là, comme ça.
13:00 Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
13:01 Je suis comme ça.
13:02 Tu te tiens toujours comme ça, quand tu es en moule burn.
13:04 T'es toujours...
13:05 Les mecs qui ont des moules burn, ils se tiennent toujours comme ça.
13:07 Ça va ? Tu vas bien ?
13:08 - Tu goûtes un peu, Améthout.
13:09 - Ça va.
13:10 Là, ça goûtait un peu, là.
13:12 Là, il y avait les goutasses.
13:15 Là, il y avait les goutasses.
13:16 Les manitas del goutasse.
13:18 Donc là, je suis comme ça.
13:19 Et là, mon chéri, ils veulent enlever le noeud papillon de Jordan.
13:26 - Je sais que c'est histoire.
13:27 - Oui ou pas ?
13:28 - Oui, oui.
13:29 - Mais oui.
13:30 Mais oui.
13:31 Et donc, apparemment, vous avez fait tout un cirque.
13:33 Et ça a très bien marché.
13:34 - Tout un cirque ?
13:35 - Ah oui ?
13:36 - Non, mais un beau cirque.
13:37 - Tout un cirque.
13:38 - Hé, je me tue.
13:39 Je me tue comme lui.
13:40 - Tout un cirque.
13:41 - Mais vous m'avez défendu.
13:42 Vous avez été là pour moi.
13:43 - C'est pas vous à la clown, hein.
13:44 - Mais c'est vrai.
13:45 - Tu ne voulais pas le petit chou ?
13:46 - Ah, la beaucanique.
13:47 - Si on peut, si on peut.
13:48 - Je suis là.
13:49 - Laissez mon petit chouchou.
13:50 - Et donc, du coup, en fait, ça, c'est un des moments aussi les plus jolis de ma vie.
13:54 C'est que, bon, ben, t'attends toujours un appel d'une personnalité de Cyril.
13:58 Bon, forcément, tu envoies des messages.
13:59 Mais t'as un message sur Rodis, forcément, qui revient toujours avec Cyril.
14:02 Parce que...
14:03 Excusez-moi, je parle de vous comme si vous n'étiez pas là.
14:04 C'est plus simple.
14:05 - Mais Julien, c'est des jeux.
14:06 Ça ne se remet pas.
14:07 - C'est pas un moment comme si je t'ai décédé.
14:08 - Non.
14:09 - Et donc, il se passe cette histoire.
14:12 Je n'étais pas du tout au courant.
14:13 Et ça, c'était pas bien parce que, du coup, mon contrat allait quand même...
14:15 Enfin, ça allait s'arrêter parce que moi, j'ai dit si j'enlève le papillon, j'arrête.
14:17 - Et pourquoi ?
14:18 - Parce que c'était...
14:19 - Il a raison.
14:20 - C'est une ambiguité.
14:21 - Il a raison.
14:22 - Jean-Marc Mendy m'avait dit il faut que tu gardes le neupab.
14:23 Julien Defontenay m'avait dit garde ça, c'est bien, c'est comme mon chapeau.
14:26 C'est pareil, c'est noir.
14:27 Il faut garder ça.
14:28 Et un dimanche matin à 9 h, je m'en souviens encore, quoi, je vois Cyril à nouveau téléphone.
14:35 - À vous, là.
14:36 - Cyril à vous, là.
14:37 - Là.
14:38 - Là.
14:39 - Là.
14:40 - Oh là là.
14:41 - Je sais pas qui t'appelais, mais c'était pas moi, là.
14:44 - Cyril Hanouna, c'est pas moi, Cyril Hanouna.
14:47 - C'est pas Gauthier qui aurait fait cette blague.
14:49 - Merci, Laurent Deneuver.
14:50 - Donc, tu suis...
14:51 - C'est toi.
14:52 - Donc, tu es à Cyril Hanouna sur ton téléphone.
14:54 - Oui, vous êtes à Cyril Hanouna, nouveau téléphone.
14:56 - Est-ce que vous en changez toutes les 5 minutes ?
14:57 - Non, non.
14:58 - Non, c'est faux.
14:59 - Non, non, il change jamais.
15:00 - Moi, il change tout le temps.
15:01 - Comment il se permet ?
15:02 - J'ai le même depuis longtemps.
15:03 - Oui, ça va.
15:04 - Et vous changez de numéro tout le temps avec moi ?
15:05 - Oui, mais bientôt, vous allez changer de travail.
15:07 - Bon, et là, je vois, et vous m'appelez, et vous me dites
15:12 "ça va, mon chéri, je me souviens ?"
15:13 Et je dis "oui, bonjour Cyril", et il me répond
15:16 "t'as ton petit noeud papillon pour la rentrée, t'es prêt ?"
15:19 Et je lui dis "oui, en plus, mais qu'est-ce que c'est,
15:21 "le noeud papillon, je comprenais rien, en plus,
15:23 "je me disais que c'était 9h, c'était la buée, quoi."
15:25 Et il me fait "ah, très bien, Franck va t'appeler dans 5 minutes,
15:27 "tu vas venir nous voir, maintenant t'es dans la famille."
15:29 Et je lui dis "c'est vrai ?"
15:30 Il me fait "oui, t'inquiète pas, je me suis occupé de ça tout à l'heure,
15:33 "bisous, mon chéri, et à la rentrée, t'as ton émission."
15:35 - T'as ton noeud papillon, surtout, t'as ton noeud papillon.
15:37 - Je voulais ton noeud papillon, mon bébé.
15:41 - Oh, mon bébé.
15:45 Regarde comme c'est beau avec, en plus.
15:47 - C'est un amour de mec, il sait que je l'aime.
15:53 - Non, mais ça change une vie, quoi, c'est sûr.
15:55 - Il est dans les mêmes bureaux que moi, maintenant, on se voit.
15:57 - Alors oui, vous venez, mais vous venez rarement, quand même.
15:59 - Ouais, je sais.
16:00 - Alors quand vous venez, je le sais, parce que votre...
16:03 - J'ai mon ordinaire, quoi.
16:04 - Votre corps qui rôde.
16:05 - Ah oui ?
16:06 - Donc c'est un indice qu'on a, nous.
16:07 - Ouais.
16:08 - Et alors là, je peux vous dire que quand il arrive au bureau,
16:10 on range tout et tout.
16:12 C'est le but, c'est vraiment...
16:16 Et alors on se dit, c'est drôle, je vous raconte des histoires,
16:19 on se dit "où est-ce que vous êtes ?"
16:20 On se dit "il est dans la salle, il est avec Liodel Stade."
16:23 - Mais non, c'est vrai.
16:24 - Ah ouais ?
16:25 - Parce qu'on travaille...
16:26 - Bah oui, elle est là aussi.
16:27 - Vous êtes strictes ?
16:28 - Mais non, c'est pas ça, c'est que...
16:29 - Non, mais il y a une présence, il y a un truc qui se passe.
16:31 - En fait, il est là, quoi.
16:32 - C'est électrique, vous voulez dire.
16:33 - Ah oui, c'est électrique, ça.
16:34 - Vous voulez dire qu'il met des coups de pression ?
16:36 - Non, pas du tout, non.
16:37 - Pas du tout, non, mais c'est juste...
16:38 Mais vous, vous voulez me foutre dans la merde, vous.
16:40 - Ah !
16:41 - Vous voulez pas venir à mon émission pour pas donner votre salaire ?
16:44 - Je vous ai demandé.
16:45 - Jordan Deluxe, combien vous gagnez sur ces huit ?
16:48 - Pas trop de choses.
16:49 - Une fourchette.
16:50 - Ah, vous commencez...
16:51 Ah oui, une fourchette.
16:52 - Attendez, vous faites chier tout le monde avec ça.
16:54 - C'est brut ou net ?
16:55 - Non, non, attendez, on parle en brut.
16:57 - En net.
16:58 - On parle en brut.
16:59 - Ah bah, entre...
17:00 Je sais pas, quatre et...
17:01 Quatre et six.
17:02 - Donc c'est six.
17:03 - Bravo, Gauthier.
17:04 Donc c'est six.
17:05 Donc 6 000 euros.
17:06 - Environ, ouais, ça dépend.
17:07 Ouais, je suis...
17:08 Je vais être à peu près ça, maintenant.
17:09 - Pour la quotidienne ?
17:10 - Ouais, pour la quotidienne, ouais.
17:11 - 6 000 euros ?
17:12 - Ouais, par mois.
17:13 - Par mois, bien sûr.
17:14 C'est bien, c'est pas par jour.
17:15 Je le saurais.
17:16 - Eh oui, vous êtes au courant de tout.
17:17 J'ai un vrai sens de face à mon patron.
17:18 C'est très facile.
17:19 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
17:20 - Pour le reste, Jordan ?
17:21 - Pardon ?
17:22 - Le total.
17:23 - Pour le reste.
17:24 - Le total, quoi.
17:25 - Le total, c'est ce que vous gagnez.
17:26 Après, vous produisez.
17:27 Vous avez une société avec trois personnes.
17:28 Bah, me regardez pas comme ça.
17:29 C'est horrible.
17:30 - Non, non, non, non.
17:31 - C'est pas ça, c'est pas ça.
17:32 - C'est pas ça.
17:33 - C'est pas ça, c'est ce que vous gagnez.
17:34 Après, vous produisez.
17:35 - Vous avez une société avec trois personnes.
17:36 Bah, me regardez pas comme ça.
17:37 C'est horrible.
17:38 - Ah non.
17:39 - Voilà.
17:40 - Tu m'as gaflé.
17:41 - Je pense que vous allez avoir des problèmes avec Cyril.
17:42 - Non, pas du tout.
17:43 - Ah, bah absolument.
17:44 - Allez-y.
17:45 - Mais non, non, non, pas du tout.
17:46 Oui, oui, non, non, on produit le programme.
17:47 - Oui, non, non, pas du tout.
17:48 Combien vous gagnez ?
17:49 - Non, non, non, non.
17:50 - 5 700, connard !
17:51 - Non.
17:52 - Ah, si.
17:53 Non, mais...
17:54 C'est ça, c'est 6 000 euros.
17:56 - Non, mais on verra, Gilles, à peu près,
17:57 dans les 6 000 euros, maintenant, on va dire...
17:58 Oui, oui, c'est à peu près ça.
17:59 En fait, c'est un progrès.
18:00 - C'est un progrès, parce que dans le livre, c'est 4 000.
18:01 Vous êtes passé à 6 000 dans quelques jours.
18:02 Bravo.
18:03 - Oui, mais on avance.
18:04 Je fais des progrès comme vous.
18:05 - Oui.
18:06 - Tu peux lui demander combien il est payé, lui, aussi.
18:07 - Ah, bah alors, lui, je sais à peu près.
18:08 Je crois que c'est dans les 25 000 euros par mois.
18:09 - Oui, beaucoup plus.
18:10 Tu peux doubler.
18:11 50 000.
18:12 - C'est pas compliqué, Gilles, parce que vous êtes fait...
18:13 Au moins, vous faites dans les 1 000 euros par émission.
18:25 Vous en faites 5 par semaine.
18:26 - Mauvais salaire.
18:27 - Oui, il en fait 7, maintenant, par semaine.
18:28 - 7 ?
18:29 - 7 !
18:30 - Oui, il y a des salaires, là.
18:31 - C'est combien, ça ?
18:32 - Oui.
18:33 - Retravaillez vos fils, vous n'avez pas le bon salaire.
18:34 - C'est pour ça que je viens pas chez vous.
18:35 C'est trop approximatif.
18:36 - C'est pour ça que je viens pas chez vous.
18:37 C'est trop approximatif.
18:37 (Applaudissements)
18:38 [Musique]