• il y a 8 mois
Laura est à peine à 8 mois de grossesse et elle déborde... baudruche style. Si on lui fait une pichenette, elle éclate !

Retrouvez Laura n'a pas compris dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/chronique-de-laura-domenge

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😹
Amusant
Transcription
00:00 *Voici venir l'aura devant !*
00:06 *Ça va lalalala bando ! C'est nécessito una poca de gracia !*
00:11 Je suis d'humeur chantante, je suis d'humeur chantante, j'ai décidé de ne faire que du feel good désormais.
00:15 Je laisse la déprime au podcast.
00:17 Aujourd'hui nous recevons Clémentine, femme cis qui a subi des violences inécologiques alors qu'elle venait pour un monde incarné.
00:23 Salut Clémentine !
00:25 J'adore ce genre de podcast. Place à la bonne humeur ! C'est pourquoi je vais vous parler ce matin de cette avocate qui a fait une crise d'épilepsie en perdant les os en pleine audience.
00:35 Y'a de la joie ! Bonjour bonjour les hirondelles !
00:38 L'avocate était enceinte de 8 mois et demi. Donc à ce stade ça s'appelle plus enceinte.
00:45 Mes systèmes sont d'all be surround pour Stade de France.
00:48 Moi je vois je suis à peine à 8 je déborde.
00:51 Baudruche, stade, tu me fais une piche nette j'éclate. Quand je marche, enfin plutôt quand je roule à contre sens des couloirs du métro, écartez-vous sinon c'est le strike.
00:59 Alors je vais vous dire, 8 mois et demi pour aller plaider, on se dit…
01:06 Courage !
01:07 Objection ! Ce que l'avocate a fait. Elle a demandé un report et non pas un rapport car ça elle en avait a priori eu un 8 mois avant.
01:15 Excellent ! Report refusé parce que selon les magistrats, son confrère aurait pu plaider à sa place.
01:23 Ce magistrat Splenning ! J'ai envie de dire c'est magistral !
01:27 Franchement, lorsque ton travail c'est d'assurer la défense de quelqu'un que tu suis depuis un an, c'est évident que tu délègues easy le fruit de cette année de labeur décisive pour le prévenu.
01:37 Eh ben madame ne voulait pas ! Les femmes, en plus de nous emmerder avec cette espèce de mode de porter des… tu sais comment ça… non pas des sacs à main, plus cher et moins pratique, des bébés !
01:47 Eh ben elles voudraient en plus faire bien leur travail ! Non mais qu'est-ce qu'elles sont capricieuses !
01:54 Résultat, Samu, pompier, grosse frayeur et gros danger, ce qui méritait une objection votre honneur est devenu un gros doigt d'honneur à la profession et plus généralement aux femmes enceintes.
02:04 Alors moi, j'ai été prise sur un tournage de série. Vous m'avez vu récemment à la télé ? Non ? Ben non, parce que quand la prod a appris que j'étais en cloque, me suis fait dégager sans sommation.
02:13 Et oui, vous comprenez, une femme enceinte sur un tournage c'est galère. Mais oui, mais spoiler alert, la vie c'est galère !
02:20 Alors on a essayé de me consoler en me disant "oh mais c'est pas grave, tu attends un heureux événement". Certes, mais c'est pas pour ça que je dois en perdre d'autres.
02:27 Ben voilà, moi j'ai envie d'avoir le beurre, l'argent du beurre, la crémière et le lait maternel. Et d'ailleurs, c'est à moi de décider ce qui est grave ou non.
02:35 Parce que déjà, j'adore bosser. Et en plus, faut bien payer les poussettes, les doudous, les cododos. Tout ce qui se rapporte au bébé, c'est que des noms niais où il faut doubler les syllabes.
02:43 "Il a fait caca dans la coucou, c'est un rototoïo-dodo". Tout ça, ça coûte un bras et un utérus, c'est dire si c'est chez Cher.
02:51 Et dans les professions libérales, le congé mat, c'est environ 50 euros par jour. Rappelons que 50 euros, c'est le prix d'un ticket de métro pendant les JO.
03:02 On va donc pas aller bien loin avec ça. Ben si, au moins jusqu'au terminus. Excellent !
03:07 Donc, dans certains métiers, on pousse les femmes à bosser jusqu'au terme. Moi, chez France Inter, on m'a vraiment mis à l'aise.
03:14 "Mais tu t'arrêtes quand tu veux, Laura. Vraiment, vraiment quand tu veux. Vraiment, mais vraiment, même aujourd'hui si tu veux. Allez, arrête-toi."
03:22 Du coup, je ne sais pas ce qui est le mieux, tu vois. Non, j'ai aucune envie de m'arrêter, mais ce matin, j'ai eu l'impression d'avoir couru le marathon alors que j'avais juste fait mes lacets.
03:32 Je pense donc qu'il est temps pour moi de vous chanter "C'était ma dernière chronique et le micro sur l'écran est tombé".
03:41 Mais déjà, ça ne veut rien dire. Et en plus, la chanson m'a perdue quand elle a dit "Bye bye les chocolats glacés". Non, non, certainement pas "Bye bye".
03:50 Bref, merci tout le monde. Merci toute la bande. Et la prochaine fois qu'on se verra, je serai maman !
03:56 C'était Lolo ! C'était la console ! C'était Lolo, c'était Laura. C'est vrai la notion de doubler toutes les syllabes quand on parle d'enfant ?
04:08 Oui, toujours. Et de doubler les factures quand il s'agit d'acheter des produits pour enfants.
04:13 Exactement.
04:14 Ça c'est un univers que tu vas découvrir.
04:15 Tellement plus cher, tellement plus cher, tu vas t'éclater.

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