La cinquième édition du Dakar organisée en Arabie Saoudite se profile comme la plus exigeante pour les hommes comme pour les machines. Plus d'informations :
https://www.dakar.com
https://www.facebook.com/Dakar
https://www.twitter.com/Dakar
https://www.instagram.com/DakarRally
#Dakar2024
© Amaury Sport Organisation - https://www.aso.fr
https://www.dakar.com
https://www.facebook.com/Dakar
https://www.twitter.com/Dakar
https://www.instagram.com/DakarRally
#Dakar2024
© Amaury Sport Organisation - https://www.aso.fr
Category
🥇
SportTranscription
00:00 [Musique]
00:04 Dakar 1988, c'était mon premier Dakar.
00:07 [Musique]
00:12 Déjà c'était un rêve d'y participer.
00:15 Donc j'en rêvais depuis des années en voyant juste les belles images à la télévision,
00:19 les belles images de bataille entre Hubert Auriol, Cyril Neuvel,
00:22 mais surtout au milieu des magnifiques décors.
00:25 Ça, ça me faisait rêver.
00:26 [Musique]
00:37 88, je fais mon premier Dakar.
00:39 Je suis avec Yamaha France, donc directement dans une équipe d'usine.
00:45 Et ça a été un vrai choc émotionnel, ça c'est sûr,
00:51 parce que j'ai pris conscience de la difficulté de l'épreuve.
00:54 Vraiment la difficulté de l'épreuve, de la réalité de l'épreuve.
00:57 [Musique]
01:02 Cette année-là, j'étais avec un coéquipier chez Yamaha
01:06 qui était un multiple champion du monde de motocross
01:09 et qui a eu un accident au bout de trois jours et s'est retrouvé tétrapégique.
01:13 Donc tout de suite, tu sais que ce n'est pas du play-back,
01:17 que c'est une course où tu risques ta vie.
01:19 [Musique]
01:22 Mais d'un autre côté, j'étais au bout.
01:23 On a réussi à aller au bout avec mes autres coéquipiers.
01:28 Je n'ai pas terminé bien placé, mais j'ai au moins gagné une étape.
01:31 Mais c'est à ce moment-là que j'ai encore plus adoré.
01:35 [Musique]
01:38 Je suis 7e au provisoire et puis j'ai eu 1h50 de retard.
01:43 Ça, ce n'est pas dû à la moto, c'est ma faute.
01:45 Je me suis perdu un petit peu, mais enfin, ça va.
01:48 Dans l'ensemble, c'est bon.
01:49 [Musique]
01:51 J'ai pris conscience du danger, c'est sûr.
01:53 Mais j'ai pris aussi conscience de la complexité de cette course-là,
01:58 qu'il fallait être vite, mais qu'il fallait savoir gérer la mécanique,
02:01 qu'il fallait surtout savoir naviguer.
02:03 Et il fallait être surtout endurant,
02:05 parce qu'à l'époque, ce n'était pas 15 jours, ce n'était pas 12 jours,
02:07 c'était 3 semaines.
02:08 Donc, oui, ça a été vraiment un choc, surtout quand on n'a que 23 ans.
02:13 [Bruit de moteur]
02:16 [Musique]