• il y a 8 mois
Les opposants à l'amendement s'interrogent sur la légitimité de permettre ou non à des groupes non qualifiés sur le plan médical d'avoir accès aux femmes qui envisagent un avortement, mais le gouvernement répond que cette mesure vise à mieux informer les patientes.

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00:00En Italie, le Sénat a adopté un amendement qui permet aux groupes de lutte contre l'avortement
00:06d'avoir accès aux femmes ayant recours à l'intervention volontaire de grossesse
00:09dans les cliniques publiques.
00:11Très vite, les opposants à cette loi ont mis en doute la légitimité de permettre
00:15à des groupes non qualifiés sur le plan médical d'intervenir auprès des patientes.
00:19Mais le gouvernement affirme que l'amendement répond à l'intention initiale de la loi
00:23de 1978 qui prévoit d'empêcher cette intervention.
00:27C'est déjà en train de se passer dans certaines régions, des personnes qui ne
00:32savent pas leur qualification, qui n'ont pas étudié, qui n'ont pas passé les
00:38compétences, pour aller parler avec les femmes sur des sujets pour lesquels l'administration
00:45est déjà très qualifiée pour les affronter.
00:57L'amendement d'avortement pour les groupes de vie n'a pour seul but que d'informer
01:00les femmes.
01:16En Italie, la législation autorise une femme à avorter sur demande au cours des 12 premières
01:21semaines de grossesse, ou plus tard, si sa santé ou sa vie est menacée.
01:25Mais l'accès à l'IVG n'est pas toujours garanti.
01:28La loi permet également aux personnels soignants de s'enregistrer comme objecteurs de conscience
01:33et de refuser de pratiquer l'intervention.

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