Ils s'entraînent à l'Insep pour concourir aux Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Vincennes, en collaboration avec l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance, vous propose d'aller à la rencontre de ces champions qui connaissent bien Vincennes et de partager leur entraînement et leur quotidien !
Champion du monde par équipes de slalom en 2023
Vice-Champion du monde de slalom en 2023
Trois fois vainqueur de manches de la coupe du monde en 2022
Nicolas, natif de la Bretagne, a grandi au cœur de la culture du canoë-kayak dès son plus jeune âge.
Pour lui, rien ne serait plus gratifiant que de représenter la France aux Jeux Olympiques, et surtout de rapporter une qualification olympique à son village natal, à Quimperlé !
Suivez son parcours et montrez-lui votre soutien !
Champion du monde par équipes de slalom en 2023
Vice-Champion du monde de slalom en 2023
Trois fois vainqueur de manches de la coupe du monde en 2022
Nicolas, natif de la Bretagne, a grandi au cœur de la culture du canoë-kayak dès son plus jeune âge.
Pour lui, rien ne serait plus gratifiant que de représenter la France aux Jeux Olympiques, et surtout de rapporter une qualification olympique à son village natal, à Quimperlé !
Suivez son parcours et montrez-lui votre soutien !
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SportTranscription
00:00 Tous les Français sont debout.
00:02 C'est historique pour le sport français.
00:04 C'est historique !
00:05 Maintenant c'est champion de l'Olympique !
00:07 C'est une Française qui devient championne de ces Jeux Mondiaux.
00:10 Retenez bien son nom.
00:12 Je m'appelle Nicolas Gestin, j'ai 24 ans,
00:25 je viens de Quimperlé et je fais du canoë seul homme.
00:27 J'ai mis les fesses dans un canoë la première fois,
00:30 dans le garage de ma nourrice.
00:31 Ses trois enfants et son mari étaient au club de kayak à Quimperlé.
00:34 J'ai grandi dans le berceau du canoë kayak breton,
00:36 au roche du diable, sur un bassin naturel.
00:38 Forcément il y a une grosse accroche à ma région natale encore aujourd'hui.
00:43 Le canoë seul homme, ce qui est très spécifique,
00:53 c'est peut-être la position déjà.
00:54 On est à genoux dans notre bateau,
00:56 on a une pagaie simple.
00:57 Tout l'enjeu est d'avoir le bon équilibre, au bon moment,
01:00 par rapport au mouvement d'eau, par rapport au port qu'on a à franchir.
01:03 Même le bruit, l'ambiance, ça joue vachement sur une course de seul homme
01:07 parce que c'est 1 minute 30 super intense.
01:09 C'est à nous de la construire, c'est 1 minute 30,
01:11 donc tous les éléments sont à prendre en compte.
01:13 Après on aménage l'entraînement entre des séances sur le stade d'eau vive,
01:17 des séances en eau calme.
01:19 Moi j'aime bien aussi aller courir beaucoup,
01:21 donc je vais pas mal courir et un peu de musculation,
01:24 il faut y passer aussi.
01:25 Je suis externe à l'INSEP,
01:31 donc je peux bénéficier des infrastructures quand je veux déjà,
01:34 donc c'est un gros plus.
01:35 C'est un énorme centre de recherche,
01:36 donc c'est-à-dire que si un jour je suis un peu à court d'idées
01:39 dans ma préparation, en allant toquer à des portes là-bas,
01:42 ça va peut-être débloquer des idées
01:43 et ça va me permettre de tout simplement continuer à être dans l'exploration,
01:46 dans la recherche et à me développer sur l'eau.
01:49 Je pense que mon canoë, franchement, c'est presque le prologement de notre corps.
01:52 C'est souvent quand je ressens le bout de mes pantalons que je me sens bien sur l'eau.
01:55 L'an dernier, je me suis dit, il faut à tout prix que j'aille visiter l'usine
01:57 qui fabrique mes bateaux, pour comprendre aussi comment ces gens travaillent
02:01 et qu'est-ce qu'ils peuvent m'apporter,
02:03 que ce soit sur les matériaux, sur la forme du bateau, etc.
02:05 C'est forcément une chance et un avantage, je pense, pour nous
02:11 de pouvoir faire des choses comme ça.
02:14 C'est forcément une chance et un avantage, je pense, pour nous
02:17 de s'entraîner sur le site qui va accueillir les Jeux.
02:19 C'est sûr que ça peut représenter un bel avantage.
02:21 Attention après à ne pas tomber dans trop l'automatisme
02:24 et ça peut aussi devenir un piège parfois.
02:26 On va essayer de combiner au mieux et on verra,
02:28 on va en tirer le meilleur parti, j'espère.
02:30 J'ai vécu les Olympiades d'Estanguet à la télé
02:36 et ça m'a toujours fait rêver.
02:38 C'était vraiment un rêve, c'est devenu un objectif, je pense, il y a 4-5 ans.
02:41 Pour moi, c'est une fierté parce que de réussir à ramener
02:44 une sélection olympique dans mon petit club à Quimperlé,
02:46 c'est la première fois qu'on a un athlète qui va au Jeux.
02:48 Maintenant, j'espère les faire vibrer, mettre le feu sur l'eau
02:51 et vraiment, tout simplement, mettre le sourire à tout le monde au bord.
02:54 C'est sûr que les drapeaux bretons sont de sortie,
02:56 ça va en embêter quelques-uns, mais c'est le Jeux,
02:58 on est trop fiers de notre Bretagne, je crois.
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