Valentin Belaud, pratique le pentathlon moderne.
Champion du monde seniors en 2016 et 2019
Champion du monde seniors par équipes en 2018 et 2022
Champion du monde seniors en relais en 2014 et 2018
Vice-Champion d'Europe seniors par équipes en 2016, 2019 et 2022
Champion de France en 2013, 2015, 2017 et 2019
Valentin a découvert sa passion pour la pentathlon grâce à son frère ainé. Son objectif est de monter sur un podium olympique lors des Jeux de Paris 2024 .
Suivez son parcours et manifestez votre soutien !
En collaboration avec l'INSEP.
#vincennesmaville #JeuxOlympiques #Paris2024 #TeamFrance #pentathlonmoderne #allezlesbleus
Champion du monde seniors en 2016 et 2019
Champion du monde seniors par équipes en 2018 et 2022
Champion du monde seniors en relais en 2014 et 2018
Vice-Champion d'Europe seniors par équipes en 2016, 2019 et 2022
Champion de France en 2013, 2015, 2017 et 2019
Valentin a découvert sa passion pour la pentathlon grâce à son frère ainé. Son objectif est de monter sur un podium olympique lors des Jeux de Paris 2024 .
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SportTranscription
00:00 Tous les Français sont debout.
00:02 C'est historique pour le sport français.
00:04 C'est historique !
00:05 L'enfant, c'est champion de l'Olympique !
00:07 C'est une Française qui devient championne de ces Jeux Mondiaux.
00:10 Retenez bien son nom.
00:12 Bonjour à tous, je m'appelle Valentin Bello, je pratique le pentathlon moderne
00:24 et je suis double champion du monde.
00:26 Moi j'ai grandi à la garde républicaine à Vincennes, quartier Carnot.
00:29 J'étais un gamin assez hyperactif, donc j'ai commencé par le judo à 7-8 ans.
00:33 Et assez vite, mon grand frère s'est mis au pentathlon.
00:35 Et je me suis dit "Ah ce sport, il me plaît beaucoup".
00:38 Je sais que passer d'une épreuve à une autre, ça me rassasiait.
00:40 J'étais assez heureux de cette pratique.
00:42 Et c'est comme ça que j'ai commencé le pentathlon à 8 ans.
00:45 Donc ça fait un moment maintenant.
00:47 Moi j'aime dire que l'esprit me permet de savoir si on va jouer un podium.
00:53 La natation, à moins d'être excellent nageur,
00:55 c'est une épreuve finalement pour les autres concurrents qui va lisser un peu le classement.
00:58 L'épreuve d'équitation, on part avec le maximum de points.
01:00 Et chaque faute nous fait reculer dans le classement, donc c'est un peu l'image.
01:03 Et combiné, c'est là qu'on sacre le champion.
01:05 Donc il faut arriver dans les meilleures conditions possibles sur le combiné.
01:08 C'est une épreuve que j'affectionne beaucoup.
01:10 On rencontre tous nos adversaires en une touche,
01:12 donc on a très peu de temps pour s'adapter.
01:14 Donc il faut assez vite être capable de cerner son adversaire.
01:16 En équitation, on tire au sorneau de cheval, on le connaît 20 minutes avant l'épreuve.
01:19 Et sur l'épreuve des combinés, on est en extérieur.
01:21 Donc des fois il y a du vent, des fois il y a du soleil, il peut y avoir de la pluie.
01:24 Donc tous ces contextes-là font que je pense que la qualité numéro une, c'est l'adaptation.
01:28 Et à la fois une disponibilité physique, mais aussi une disponibilité cognitive.
01:33 Le côté mental pour pouvoir se transcender le jour de l'épreuve est assez important.
01:36 À l'âge de 11 ou 12 ans, j'ai eu la chance de visiter l'INSEP.
01:45 J'avais dit à ma classe que je serais là plus tard.
01:47 Et moi l'INSEP, ce que j'aimais quand je suis rentré à 18 ans,
01:49 c'était d'arriver le matin et voir Teddy Riner s'entraîner à côté,
01:52 pouvoir échanger avec lui.
01:54 Et tout ça, c'est ça qui m'a permis de nourrir mon pentathlon.
01:57 Le château de Vincennes, je connais bien parce que comme j'ai grandi à la garde républicaine,
02:09 j'allais au collège à Vincennes-Indie dans le 12e.
02:12 Et du coup, à la fois le matin et le soir, je traversais le château.
02:15 Et celui m'a toujours inspiré parce qu'il est beau, c'est une belle construction.
02:18 Et ouais, passer de la garde, qui est déjà un très beau lieu, au château,
02:21 à chaque fois le matin, quand on arrive en cours,
02:24 on était déjà bien imprégné de l'histoire française.
02:27 Quand je n'avais pas fait les Jeux, le participement olympique, c'était un rêve.
02:33 Maintenant, une fois que j'ai fait deux fois les Jeux,
02:35 mon objectif, il est de monter sur un podium olympique,
02:38 à domicile, à Paris, avec une cérémonie d'ouverture qui va être extraordinaire,
02:41 le long de la Seine.
02:43 Ouais, on veut en être, on veut y être.
02:46 Je l'ai vu à Rio, quand j'ai tiré sur le Brésilien,
02:48 toute l'ambiance et tous les supporters qu'il y avait autour.
02:52 Moi, avoir le mur d'encouragement qui crie mon nom pendant la compétition,
02:57 forcément, ça va aider.
02:59 Et pour aller chercher les dernières ressources en soi, ça va être un plus.
03:02 [Musique]