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00:00 [Musique]
00:11 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver ce soir sur Beingsport pour votre salon VIP
00:16 avec un invité, il vient de décrocher une troisième étoile.
00:20 Au guide Michelin pour son restaurant Le Gabriel, situé dans l'hôtel La Réserve à Paris,
00:25 Jérôme Bantel, le chef triplement étoilé, est avec nous ce soir.
00:30 - Bonsoir. - Bonsoir, ravi de vous recevoir.
00:32 - Merci. - Et Clara Pabon va nous rejoindre également.
00:35 - On est ravis de vous avoir et ravis de vous voir avec... - Bonsoir Chef, bonsoir Claire, bonsoir.
00:38 - Bonsoir Clara, pardon. - Eh oui.
00:39 - On est ravis de vous voir avec cette belle veste. - Oui.
00:43 - C'est classe, hein ? - La classe.
00:44 - Vous en avez eu combien ? - De veste ?
00:46 - On a combien, ouais ? - Là, j'en ai fait faire cinq.
00:49 - Ah ça va ? - Oui, on va commencer doucement.
00:52 On va parler évidemment de cette troisième étoile, de votre cuisine, de ce qu'on peut manger
00:57 quand on vient dans votre restaurant, mais avant, les dates marquantes de votre carrière avec Clara.
01:03 [Musique]
01:07 Jérôme, 1971, c'est votre année de naissance et un son qu'on a adoré cette année-là.
01:13 [Musique]
01:17 Un petit slow.
01:20 En 1991, vous débutez votre formation culinaire aux côtés du chef René Michel K. Révert à Angers-les-Bains.
01:27 En 2006, vous êtes courtisé par les meilleurs chefs et vous choisissez le Lucas Carton pour en être le chef exécutif.
01:33 En 2016, ça fait un an que vous régalez les clients de l'hôtel La Réserve, vous raflez deux étoiles cette année-là.
01:39 Et ensuite, on est là le 18 mars 2024, la consécration tant attendue.
01:45 Depuis le temps que vous étiez dans les favoris, vous voilà triplement étoilé au restaurant Le Gabriel de l'hôtel La Réserve Paris.
01:52 - Ça fait. - Enfin.
01:54 On va parler de cette étoile, évidemment, dans la seconde partie de cette émission, mais vous êtes un grand mordu de sport.
01:59 Alors, les petites infos du jour, je voulais vous parler de la fin de la 38e édition du Marathon des Sables au cœur du Sahara sud-marocain.
02:06 Édition remportée par Rachid El Morabiti après la sixième étape et 20h42'19,
02:13 soit 25 secondes de mieux que son frère.
02:15 Johan Stuck, le premier Français, a fini cinquième, 2h17 après le vainqueur.
02:19 Chez les dames, la marocaine Aziza Amrani s'impose, la française Radja Amdawa termine quatrième.
02:25 Est-ce qu'un marathon comme ça, ça pourrait vous tenter ?
02:28 - Ouh là, c'est trop long pour moi. - C'est aussi long qu'avoir une troisième étoile.
02:32 - Oui, mais je peux faire un sprint que... - Vous êtes bon à l'épreuve de la patience, quand même, je trouve.
02:37 - Oui, c'est sûr. - L'escalade.
02:40 Le sœur fait le skate en valeur dans un documentaire, ça s'appelle "The Last Step" et c'est dispo sur Red Bull TV.
02:47 Un doc qui raconte l'histoire de trois athlètes, Oriane Berton, Kaoli Vast et Vincent Materon,
02:52 en route pour les Jeux 2024. Un documentaire qui a été réalisé par Evan Raveau.
02:57 Et puis, il y a une belle fête attendue pour le centenaire du stade Chaban d'Almas,
03:02 le 14 mai à 20h, se tiendra un match des légendes,
03:05 qui se jouera donc au profit de la Fondation Abbé Pierre et du Secours Populaire.
03:10 Michel Deniso sera aux commentaires.
03:13 Le sport, j'adore.
03:14 Jérôme, est-ce qu'aujourd'hui, on peut vous qualifier de sportif ?
03:22 - Peut-être en regardant la télé, mais un peu moins en faisant du sport.
03:28 - C'est quoi votre routine sportive aujourd'hui ?
03:30 Est-ce que vous faites du sport un peu tous les jours ? - Oui, le dimanche, j'en fais.
03:34 J'essaye de prendre soin de moi un petit peu, sur la course, la marche, et puis un peu de muscu.
03:39 - Parce que dans votre métier, on est beaucoup debout, on piscitine pas mal.
03:43 Donc, il faut quand même avoir derrière une... Et puis, j'imagine qu'on goûte beaucoup.
03:47 - Tout à fait. Voilà. Donc, on essaye de prendre du temps le week-end
03:51 pour pouvoir aussi s'oxygéner, puis aussi prendre soin de soi.
03:55 Et puis, en même temps, c'est vrai qu'on goûte à chaque moment.
03:58 Donc, il faut de temps en temps reposer l'estomac aussi.
04:02 - On a souvent l'habitude de dire que le chef d'un resto, c'est un peu comme le coach d'une équipe.
04:07 Vous l'appréhendez vraiment comme ça, votre travail de chef ?
04:11 - On a une équipe en face de soi. On doit, comme un entraîneur,
04:15 positionner un peu tout le monde pour que ça se passe bien, donner le tempo,
04:20 pour que tout sorte en même temps au moment de l'annonce du plat.
04:25 Donc, oui, c'est une organisation qui se fait comme un entraînement, avec une mise en place le matin.
04:32 - Vous avez une causerie ? - Tout à fait, on a un briefing...
04:35 - Tous les jours ? - Tous les jours, à chaque service.
04:37 - Ils sont faciles à remotiver ? - Ils écoutent.
04:41 - Déjà pas mal ! - Non, il n'y a pas de souci.
04:45 Ils savent pourquoi ils sont là, ils sont dans l'excellence, donc ils marchent avec le chef.
04:51 On est là avec eux depuis le matin, de 8h jusqu'à l'heure du service du midi.
04:57 - C'est quoi, c'est deux matchs par jour, du coup ? - Deux matchs par jour, oui.
05:01 - Vous avez fait du foot à un bon niveau ?
05:04 - Je voulais faire sport et études, j'avais 13 ans, j'étais au Stade Rennais,
05:09 j'étais parti pour faire ça, et bon, ça n'a pas été pour...
05:15 J'ai choisi une autre option après, mais mes parents trouvaient que ce n'était pas totalement un vrai métier.
05:22 - Vous avez même été sur le plateau de téléfoot pour recevoir une coupe ?
05:26 - Tout à fait, on a été... - Vous aviez quel âge ?
05:29 - J'avais 10-11 ans.
05:31 - C'est l'époque où téléfoot invitait tous les petits gamins ?
05:34 - On avait fini la 3e meilleure attaque de France, c'est un super souvenir.
05:39 - Vous êtes breton ? - Oui.
05:41 - Quelle est votre équipe de cœur ? - Rennes.
05:44 Rennes, voilà, toutes ces années, où ils ont gagné en 71 la Coupe de France,
05:51 et puis après, beaucoup Rennes, et puis un petit peu aussi notre club,
05:57 mais beaucoup plus dans le sud, qui est Marseille.
05:59 - Vous avez raison. - Ça, c'est le commentaire de Clara, totalement directif.
06:04 - Mais maintenant, Paris, parce que ma fille est supporter de Paris,
06:08 donc je vais voir tous les matchs aussi de Paris.
06:10 - Alors, comment vous vous avez basculé sur l'OM, déjà ?
06:13 Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous a donné envie ?
06:16 Est-ce que c'est le sacro 93, les années tapis, tout ça, qui vous a donné envie ?
06:21 - Oui, tout à fait. Et puis Jean-Pierre Papin, que j'aimais beaucoup.
06:26 - Et Paris, c'est parce que votre fille, comme elle est parisienne...
06:29 - Oui, elle est parisienne, et puis j'ai pas le droit de supporter d'autre équipe que Paris, maintenant.
06:34 - Ah bah, ça va, elle est... - Vous êtes gentille.
06:36 - Elle est ouverte. - Elle est très ouverte.
06:38 - Et vous allez voir les matchs ? - Oui.
06:41 - Vous êtes abonné ? - Non, je suis pas abonné,
06:43 mais j'y déplace régulièrement, donc je vais voir Lyon, Lyon-Paris, enfin Paris-Lyon.
06:48 - Donc vous avez vibré en 93, mais c'est aussi l'année de votre pire souvenir.
06:52 On est le 17 novembre 93, la France perd 2-1 contre la Bulgarie,
06:56 et elle rate les qualifications à cause de cette défaite.
06:59 Vous étiez où pour ce match-là ?
07:01 - Je l'ai vu devant la télé, j'étais comme un fou. - C'est vrai ?
07:04 - Ah bah oui, c'est pas normal, pas normal.
07:08 On a loupé ce match-là, mais surtout dans les dernières minutes, on s'est relâchés, puis voilà.
07:15 C'est comme un service, voilà, il faut rester toujours concentré, c'est la même chose.
07:20 - Le Paris-Saint-Germain est en demi-finale de la Ligue des champions.
07:24 Comment vous, vous le sentez ?
07:26 - Je sens que c'est la bonne année, c'est comme moi. - C'est vrai ?
07:29 - Je pense que c'est l'année de l'étoile. - C'est la bonne année, c'est l'année de l'étoile.
07:32 - Et pour Marseille en Ligue Europa ? - Aussi.
07:34 - Aussi ? Vous pensez que ça va bien se passer ? - Oui, oui, je pense que c'est la bonne année.
07:37 Je pense que je vais porter chance.
07:39 - Dans vos idoles de foot, on retrouve Zinedine Zidane, et aussi Zlatan Ibrahimović.
07:44 On est sur deux styles assez différents.
07:46 J'ai bien aimé l'arrivée des Qataris avec Ibra sur Paris.
07:53 J'aime bien sa personnalité, j'aime bien son style.
07:56 Et puis après, l'artiste Zidane, il n'y a pas d'équivalence sur le balle au pied.
08:01 J'aime bien ces deux styles complètement différents, mais qui sont deux professionnels.
08:06 - Vous travaillez dans un très bel endroit qui s'appelle La Réserve.
08:09 C'est un bel hôtel à Paris, le restaurant Le Gabriel.
08:12 On y croise du beau monde.
08:14 Est-ce que vous avez déjà nourri de belles légendes de foot ou de belles légendes du sport ?
08:20 - Quelqu'un qui a joué au Paris Saint-Germain, qui est bien assez régulièrement chez nous, qui est BKM.
08:25 - Je crois qu'avec Clara, on l'a croisé la seule fois où je suis allée à La Réserve.
08:29 - Je vous croise assez régulièrement. - David BKM.
08:32 - Il passe même en cuisine nous voir.
08:34 - Il passe assez incognito. - Vous avez vu son documentaire ?
08:37 En fait, il adore cuisiner.
08:39 Vous lui donnez un peu des tips ?
08:41 - Non, il nous fait confiance là-dessus.
08:46 - Non, lui, pour qu'il cuisine à la fin. - Il ne nous a pas encore demandé.
08:49 J'ai aussi eu la chance de cuisiner à Coz d'Estournel,
08:53 où il avait fait une réception avec Gordon Ramsay, qui est un autre chef de cuisine.
08:57 C'est un ami à lui. Et là, on avait cuisiné tous ensemble.
09:00 Donc, très intéressant.
09:02 - Eric Cantona, Tony Parker, que vous avez croisé, ils sont venus manger aussi.
09:05 - Tony Parker est aussi un partenaire dans le groupe Michel Ribier.
09:09 Donc, il s'occupe des vins.
09:11 - Vous avez son vin, la carte ? - Oui, obligatoire.
09:14 Et puis, donc il vient souvent.
09:16 - Eric Cantona, j'ai eu la chance de l'avoir. - Il est bon, son vin ?
09:18 - Oui, il est bon. - Oui, bien sûr.
09:20 - J'ai goûté, il est très bon.
09:22 - Eric Cantona, il est venu manger chez nous, au Gabriel.
09:25 Et c'était un super moment.
09:27 - Dans vos idoles, on retrouve Jean-Pierre Papin, Michel Platini, Rudy Volleur.
09:32 Qu'est-ce qu'ils vous ont procuré, tous ces joueurs-là ?
09:36 - C'est des joueurs qui ont marqué leur époque.
09:40 Papin, Platini, dans les années beaucoup plus avant, au niveau des Coupes du Monde 86,
09:48 où on était devant la télé pour regarder ces matchs.
09:52 Et puis Rudy Volleur, c'est un peu le Marseille, avec le renard de surface,
09:58 qui à n'importe quel moment peut marquer un but.
10:00 Et voilà, c'est des moments qui...
10:02 - Si on vous parle de légende absolue dans le foot, vous choisissez qui ?
10:05 Vous choisissez Pelé, vous choisissez Platini, vous choisissez Zidane ou un autre ?
10:09 - Je prendrais Zidane, quand même. - Zidane ?
10:11 - Ouais. - OK.
10:12 - Vous ne l'avez jamais croisé ? - Non, je n'ai pas eu la chance.
10:15 Pas encore dans mes cuisines, j'espère que l'avenir.
10:17 - On va faire un petit appel. - Ouais, faut qu'il vienne manger.
10:19 - Il peut venir déguster la cuisine 3 étoiles. - C'est ça.
10:21 - Lui aussi, il veut passer en cuisine. - Il peut passer en cuisine.
10:23 - Ouais, il peut, il peut, il n'y a pas de problème.
10:25 - Est-ce que vous trouvez que vous avez choisi un métier qui se rapproche, finalement,
10:28 de ce que les sportifs peuvent nous procurer de l'émotion ?
10:32 - Totalement. Nous, c'est notre quotidien.
10:35 On passe en salle, on doit, à travers une assiette, à travers un produit, à travers des goûts,
10:40 on doit donner le plaisir aux personnes qui sont venues s'asseoir à notre restaurant,
10:45 soit pour un événement, soit pour un quotidien.
10:49 À chaque moment, on se remet en question, à chaque moment, on passe en salle,
10:54 on essaye d'avoir, de leur donner le maximum de plaisir.
10:58 - Ça se voit sur les visages ? Vous arrivez à le décrypter ?
11:01 - On voit les deux, ouais. On voit quand ça se passe bien, on voit des fois que...
11:06 - Ça arrive que ça se passe mal ? - Ah, bien sûr.
11:08 - Ah bon ? - On ne peut pas plaire à tout le monde.
11:10 La cuisine, c'est singulière, donc c'est singulier, donc des fois, il y a des goûts qui ne passent pas,
11:15 mais on essaie de rectifier, et puis le service aussi aide beaucoup, la gentillesse, l'être présent,
11:22 s'il y a des choses à modifier, on peut le modifier.
11:24 - À chaque service, vous sortez, vous allez saluer tout le monde ?
11:27 - En fin de service, tout le temps. Soit en début, pour accueillir certaines personnes,
11:31 et puis d'autres pour avoir des ressentis sur comment s'est passé le service.
11:36 - Vous voulez nos ressentis, à nous ? - Je vois bien, oui.
11:39 - Eh ben, on va venir. Vous avez vu comme...
11:42 - Oui, on se fait inviter. - Marseille.
11:44 - Parfait. Pas de souci.
11:47 - Replongeons dans vos souvenirs, il y en a un qui est marquant,
11:49 c'est celui de votre première communion. - Oui.
11:51 - C'était le même jour que l'exploit de Yannick Noir.
11:53 - C'est ça. Et c'était l'après-midi de ce moment-là, on était tous devant la télé,
11:59 la communion, on les passait derrière, et c'était l'exploit qui est toujours encore un exploit,
12:04 parce qu'on n'a jamais pu... - Vous avez le temps de passer à Roland-Garros ?
12:08 - J'y passe, oui. J'ai déjà des invitations, je vais y aller, oui.
12:11 - Vous y allez tous les ans ? - Oui, je vais tout le temps.
12:13 Pour la finale aussi.
12:15 - Vous avez... - Un joli relationnel.
12:18 - Oui, vous avez... - Je sais pas, les chefs de cuisine,
12:20 on arrive à avoir des moments... On nous invite, donc on y va.
12:24 - Votre chouchou tennis ?
12:27 - J'aurais dit des moments comme Agassi, Connors, John McEnroe.
12:34 - Et aujourd'hui ? - Aujourd'hui, mon fils, j'aime bien,
12:39 et puis Federer. - Ah ouais.
12:43 - Malheureusement, il va falloir trouver... - Des nouveaux.
12:48 - Un peu pour les deux, des petits nouveaux.
12:51 Pas fan d'Ivan Landel ? - Non.
12:54 - Pas votre truc ? - Non, pas du tout.
12:56 - Pas votre truc non plus, Lance Armstrong ? J'imagine que c'est des tricheurs que vous n'aimez pas.
12:59 - Ouais, ouais, tout à fait. - Est-ce qu'on peut tricher en cuisine ?
13:03 - On peut tricher en cuisine. - C'est vrai ?
13:05 - Ouais. - Moi, j'aimerais bien savoir comment tricher,
13:07 parce que je pars d'assez loin. - On peut tricher.
13:11 - Il va falloir me donner deux, trois triches. - On peut tricher.
13:15 - Pour bluffer sans trop d'efforts. Vous serez où pendant les JO ?
13:19 - Au travail. - Du coup, vous êtes à Paris.
13:22 - Qu'est-ce qu'ils annoncent, l'hôtel complet déjà ou pas ?
13:25 - Déjà complet, oui. - Déjà complet.
13:27 - L'hôtel qui se situe vraiment en bas des Champs-Élysées.
13:31 - En bas, à 42. - Près de Concorde,
13:33 enfin entre Concorde et le début des Champs-Élysées.
13:35 - Ave du Gabriel. - Il y a déjà tout qui est bouclé et tout,
13:39 donc comment... - Non, non, tout n'est pas encore bouclé,
13:42 mais on essaye de prendre toutes les infos, parce qu'il y a aussi
13:46 la livraison des marchandises qu'il va falloir gérer,
13:50 comment faire venir nos clients. - Menu spécial pour les jeux ?
13:55 - On va essayer de faire ça, on ne va pas faire comme d'habitude,
13:59 parce qu'on ne pourra peut-être pas le faire avec...
14:02 Comme on va rester ouverts pendant tous les jeux, tous les jours,
14:05 donc ça va être un peu plus compliqué, donc on va essayer de faire un menu
14:09 un peu sur mesure pour ce moment-là. - Donc là, sur cet événement-là,
14:13 vous ne pourrez pas passer sur des épreuves ?
14:16 - On peut, mais ce n'est pas prévu en tout cas.
14:18 - C'est prévu de mettre une télé quand même en cuisine ou pas du tout ?
14:21 - Il y en aura toujours une, peut-être pas dans la cuisine,
14:24 mais dans le petit réfectoire où tout le monde se retrouve.
14:27 - Vous l'avez déjà, la télé, vous suivez des matchs ?
14:29 - Toujours. - Oh, quelle chance !
14:31 - On n'a pas le temps de... - Vous mettez juste le son ?
14:33 - Voilà, on ne regarde pas, on n'a pas le temps.
14:36 - Avant ça, il y a l'Euro de foot en Allemagne,
14:38 est-ce que vous le sentez bien pour l'équipe de France ?
14:41 - Euh... - Il y a le dernier match, pour le PSG,
14:44 et pour Marseille. - Je ne suis pas dessus,
14:47 j'attends déjà de passer la Champions League,
14:50 et puis après on verra, on se mettra sur l'équipe de France.
14:52 - Pourtant, vous adorez Didier Deschamps, vous êtes fan de son travail.
14:56 - Oui, totalement. Ce qu'il a fait, c'est magnifique en tant que joueur
15:00 et en tant qu'entraîneur, que ce soit en club ou en sélectionneur.
15:04 C'est quelqu'un qui a un peu la même façon que moi,
15:09 c'est-à-dire que ça se fait sûrement en interne,
15:12 mais rien ne ressort de sa façon de gérer ses entraînements,
15:16 de gérer ses équipes, donc je trouve ça très bien.
15:19 - Pour faire plaisir à Clara, je vais vous demander votre chouchou de rugby.
15:22 - Ah... - Vous rêvez.
15:26 - Il y a... que j'aime bien, comment il s'appelle ?
15:30 - Non, en club, pardon. - En club ?
15:33 - Je me suis mal exprimée. - Ah, le club, oui.
15:35 C'est tout long. - Oui, je vous comprends.
15:38 Encore une fois. Ça vous fait beaucoup de points communs, quand même.
15:41 - Oui. Je vais venir manger deux fois.
15:44 - Oh, caramba !
15:47 - On est à G-93, avant le début des Jeux 2024.
15:50 Notre coach, salon VIP, Vincent Parisi, met à l'épreuve le tiktoker Izik
15:55 et notre consultant Patrick Guilloux sur du goalball
15:59 avec l'équipe de France Paralympique.
16:01 Voici les Jeux de Vincent Parisi.
16:04 - Salut les amis, mes invités aujourd'hui, Patrick Guilloux,
16:21 notre consultant fouet et Izik, le casse-la-machine !
16:27 - Le goalball, tu connais ?
16:30 - Zéro... - Tiens, prends ta coquille.
16:33 - Prends ta coquille ! C'est parti, je vous présente l'équipe de France, go !
16:37 - Voici l'équipe de France de goalball pour les Jeux Paralympiques de 2024.
16:42 Harris, Elias, Arnaud, Samba et le coach Vivien Fournier.
16:46 - Donc le goalball, c'est un sport collectif pour personnes déficientes de visuel.
16:49 C'est un sport qui est paralympique.
16:51 C'est un sport qui se joue 3 contre 3 sur le terrain.
16:54 C'est un sport de ballon, avec un gros lot à l'intérieur
16:58 qui permet justement aux joueurs de se repérer dans l'espace.
17:01 Et le but du jeu, c'est de marquer le plus possible dans la cage adverse
17:05 et de défendre sa propre cage.
17:07 Ce que je vais vous proposer, c'est que je vais vous échauffer de la même manière
17:10 que je vais échauffer l'équipe de France tout à l'heure.
17:12 Mettez votre masque à part. Je vous laisse vous placer,
17:14 je vous laisse le temps pour vous placer.
17:16 - Ok. Ouais, c'est un truc de fou.
17:18 - Non, mais comment ? Attends.
17:20 - Et je te lance là.
17:22 Attention.
17:24 Le visage, le visage, le visage. Voilà, surtout ça.
17:27 Vas-y, un peu plus sur ta droite.
17:30 Non, eh non, eh non !
17:34 C'est quoi cette défense "protège ton visage" ?
17:38 Super. Mission 1, 2.
17:41 Oh ! Aïe, aïe, aïe. Ça va passer à l'île de but.
17:44 - Oh !
17:46 - Tu vois que les gars, ils sont autonomes. Ils se lèvent sans problème.
17:49 - Parce que c'est leur salon. - Ils vont tout de suite dans la bonne position.
17:52 - C'est leur salon, ici. - Franchement, c'est énorme.
17:54 - Il croit que je le vois pas, lui.
18:00 - Comme on sait qu'on va prendre une boîte et qu'on va perdre,
18:04 on va faire notre cri de guerre.
18:06 Bien vu ! Bien vu !
18:08 - Engagement pour l'équipe. - Dans ta bulle.
18:12 - Et Binsport, centre.
18:15 - Ha ha ha !
18:17 - Oh !
18:38 - Allez !
18:40 - Ouais ! OK !
18:47 - Allez, venez, messieurs, venez.
18:51 Aujourd'hui, les amis, on va écrire avec EZ Club, Patrick Guilhou,
18:54 et l'équipe de France Paralympiques, de Goalball et le club de Marseille.
18:58 Merci !
19:00 - Ouais !
19:05 - Le 5 à 7 cuisine avec Lara.
19:08 - Le 5 à 7 de Jérôme Bantet, c'est un 5 à 7 cuisine bretonne,
19:15 puisque vous êtes originaire de Rennes, en Ile-et-Vilaine.
19:18 Est-ce que vous pouvez nous donner la vraie recette des crêpes ?
19:21 - La vraie recette des crêpes ? - Oui.
19:23 - Chacun a sa recette. - Ah, et la vôtre, c'est quoi ?
19:26 Moi, personnellement, la mienne est excellente.
19:28 Vous voudrez comparer avec la vôtre ?
19:30 - Oui, ça va être 250 g de farine, avec 4 œufs, 1/2 litre de lait.
19:34 Et puis après, moi, j'aime bien mettre un peu de beurre noisette au dernier moment dedans.
19:38 - Moi, je mets 2 œufs de plus. - Ah !
19:40 - 2 œufs de plus ? - Oui.
19:41 - Oui, mais elles sont excellentes. - C'est vrai.
19:43 - C'est mon préféré. - Comme la troisième fois où on ira manger,
19:45 on les goûtera.
19:47 - Je vais me faire fâcher !
19:49 - Le cidre, on doit le boire doux, brut ou demi-sec ?
19:52 Frais, très frais en tout cas.
19:54 - Frais et puis sec. - Ouais, moi aussi, je préfère.
19:57 Pourquoi les fraises de Plougastel sont-elles si bonnes ?
20:00 - Parce que c'est la plus belle région, donc c'est là.
20:03 - Ah, c'est là ? Ah, si.
20:05 - C'est les premières. - C'est les premières.
20:07 - C'est les premières, c'est vrai.
20:09 - Et elles commencent là, tout juste, et on en met à partir de la semaine prochaine.
20:12 - Est-ce que la Cotriade est vraiment meilleure que la Bouillabaisse ?
20:16 - Elle est moins connue. - Oui.
20:18 - Moi, je ne sais pas ce que c'est, la Cotriade.
20:19 - C'est la même chose, mais avec des poissons bleus de Bretagne.
20:22 C'est un peu le macro.
20:24 - Voilà, quelques poissons. - Du lieu jaune, tout ça ?
20:27 - Oui, tout à fait.
20:28 Avec du vin blanc, il n'y a pas de tomate.
20:31 - Il n'y a pas de vin blanc dans la Bouillabaisse.
20:33 - Voilà.
20:34 - C'est toujours ces bretons, ça reste un peu bizarre.
20:36 - Voilà, il y a de la pomme de terre pareille, mais voilà, et moins connue.
20:39 - Elle est aussi très, très bonne ? - Elle est très bonne, oui.
20:41 - Vous faites une version chez vous ? - Pas du tout.
20:43 - Revisitez, pas du tout. OK.
20:45 Est-ce que vous avez un secret pour arrêter la pluie en Bretagne ?
20:49 - Est-ce qu'il pleut ?
20:51 - Il paraît.
20:52 Il ne pleut pas en Bretagne ?
20:54 - Enfin, moins rarement quand j'y vais.
20:56 - Mais vous avez la baraka, monsieur. - Oui, j'ai de la chance.
20:59 - Il faudra vous caler sur les dates de Jérôme la prochaine fois que là.
21:02 - Oui, la prochaine fois que j'y vais, c'est nouveau.
21:04 - Les biscuits.
21:05 - Le biscuit, c'est 2.0 pour avoir une bouche saine.
21:08 Petite question, est-ce que vous mettez beaucoup d'ail dans votre cuisine ?
21:12 - Non. - Non ? Ah.
21:13 Bon, alors vous êtes sauvé, mais quand même...
21:15 - Et des oignons ? - Ah, l'oignon, oui.
21:17 - Ah, ben ça va. - Un oignon de Roscoff.
21:19 - Ceci vous concerne.
21:20 On modifie légèrement sa routine dentaire.
21:23 Devant nous, là, il y a un kit classique, la brosse à dents,
21:26 le tube de dentifrice, et ça, j'adore.
21:28 - Alors, les brossettes, indispensables si vous voulez s'en servir.
21:31 - J'adore, j'adore, j'adore, j'adore.
21:33 Si vous avez un déplacement, si vous voulez respecter vos collègues de travail
21:37 sans encombrer le bureau, il y a ceci.
21:40 Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur ?
21:41 Il y a des petites pastilles.
21:42 Hop.
21:43 Je vais pas vous en donner une parce qu'en fait, il faut cracher.
21:45 Je vous laisse pas trop.
21:46 Mais vous prenez cette petite pastille, ça équivaut à un brossage.
21:49 Vous l'avalez, vous croquez, vous brossez vos dents, vous crachez,
21:54 et vous avez vos dents qui sont brossées et une haleine très fraîche.
21:57 Alors, je l'ai fait.
21:58 J'ai croqué la pastille, je l'ai crachée, mais j'avais pas de brosse à dents.
22:02 Et je vous assure, j'avais la haleine très fraîche.
22:04 - C'est ça, oui, oui.
22:05 - Ce que j'ai de toute façon tout le temps, quoi qu'il arrive.
22:06 - C'est ça, oui, oui.
22:07 - Évidemment.
22:08 - Merci beaucoup, Madame.
22:09 - Voilà, vous pouvez l'enlever partout.
22:10 - La transition n'est pas facile, mais je vais quand même la faire.
22:13 Dans un instant, la suite de Salon VIP, on est avec le chef triplement étoilé,
22:18 Jérôme Banctal.
22:19 Il nous dira ce que c'est le secret pour avoir une troisième étoile,
22:22 parce que déjà une, deux, on sait pas, mais alors trois, on sait encore moins.
22:27 Il y aura les Olympiades également, et puis la petite présentation des livres.
22:31 On aura aussi le kit pour faire de l'escalade avec Clara.
22:34 Restez avec nous.
22:35 À tout de suite.
22:49 - C'est la suite de votre Salon VIP, votre émission Culture et Sport,
22:52 et nous sommes avec le chef triplement étoilé, Jérôme Banctal.
22:56 J'ai fait une sélection de livres.
22:58 Il y aura quelques livres de cuisine.
23:00 Vous me direz ce que vous en pensez, mais tout d'abord,
23:02 "Tout le monde l'appelait Johnny", de Patrick Roussel,
23:04 le chauffeur et garde du corps de la star.
23:06 Il raconte ses 17 ans de service auprès de celui qu'il appelait patron.
23:10 "Je vous ai tant aimé", de Benjamin Castaldi.
23:12 "Mon temps est signoré", un couple dans l'histoire.
23:15 Benjamin Castaldi se souvient de sa grand-mère
23:17 et de mon temps, le père adoptif de sa mère,
23:19 dont il fut très proche, et il imagine leur rencontre et leur amour.
23:23 On parle d'amour.
23:24 Bertrand Dical et son dictionnaire amoureux de la chanson française.
23:26 On y retrouve entre autres Brassens, Guinsbourg, Souchon,
23:29 Piaf, Barbara, Bachung, De Lerme.
23:32 Vous mettez un peu de musique quand vous travaillez ou pas du tout ?
23:34 Non, et on reste concentré du côté du Gabriel.
23:38 Petite sélection de cuisine, donc la cuisine des animés
23:41 de l'aîné Koutsen avec les illustrations de Kelly Keiko.
23:45 60 recettes issues des plus grands animés japonais.
23:48 Alors, ça se présente un petit peu comme ça à l'intérieur.
23:51 Et par exemple, on peut retrouver le yakisoba pan de Naruto.
23:55 Là, moi, ça me parle vraiment japonais, c'est le cas de le dire.
23:59 Mais est-ce que ça peut être sympa, ça ?
24:01 Ça peut être sympa à lire, oui.
24:02 Ça peut être sympa à lire.
24:04 Cuisine végétale de Shénez Kacham.
24:08 80 recettes de l'Asie à Lorient.
24:10 Le végétal, est-ce que c'est vraiment la cuisine de demain, Jérôme ?
24:13 Il faut en avoir, il faut avoir des plats, oui.
24:15 C'est obligatoire.
24:17 C'est dur de cuisiner les légumes, quand même, non ?
24:19 Non, c'est un plaisir.
24:20 C'est facile ?
24:22 Ah ouais, bon, ben voilà.
24:24 Voilà son niveau, Jérôme.
24:28 Et puis, tea time à...
24:30 Ah, attendez, Clara, Donthon Abbey.
24:32 Tea time à Donthon Abbey.
24:34 Scones, muffins, autres douceurs pour faire un petit goûter à l'anglaise.
24:38 Je ne sais pas si vous avez vu la série, Jérôme.
24:40 Il y avait une sacrée brigade aussi.
24:42 Regardez comme c'est joli, ça.
24:44 Vous faites le goûter aussi au resto ?
24:46 Oui, mais pas le tea time.
24:48 Le goûter français.
24:50 On mange quoi au goûter ?
24:52 Des cakes, mais pas de scones.
24:54 Des cakes, des madeleines chaudes.
24:56 Pas au chocolat ?
24:58 Pas au chocolat, on peut en avoir, mais c'est plutôt des brioches, à ce moment-là.
25:01 Il a dit pas au chocolat.
25:03 Oui, pourquoi ?
25:04 Je suis d'une région pas au chocolat, on ne va pas se discuter malgré ma thyroïde.
25:09 Jérôme, vous avez récemment obtenu votre troisième étoile au Michelin pour votre restaurant Le Gabriel, situé dans l'hôtel La Réserve à Paris.
25:16 Qu'est-ce que ça change d'avoir une troisième étoile ?
25:18 C'est comme si on gagnait la Ligue des champions.
25:21 Ça change tout.
25:23 Combien de réservations vous avez eues depuis que vous avez eu la troisième étoile ?
25:28 Il parait que c'était le 18 mars que vous l'avez obtenue.
25:31 On est complet jusqu'à...
25:33 Deux ans ?
25:34 Deux ans, jusqu'à fin juillet, parce qu'on avait bloqué pour les JO, on avait bloqué les réservations parce qu'on ne savait pas comment ça allait être.
25:41 Et puis voilà, on a eu les réservations, on a une liste d'attente quotidienne de 20 personnes.
25:47 Tous les jours ?
25:48 Il y a des heureux quand même dans cette liste d'attente ?
25:50 Oui, on essaie de faire...
25:53 On a 10 services par semaine à faire, on arrive à faire plaisir.
25:57 Vous poussez les murs un peu pour mettre un peu plus de place ?
26:00 Vous n'avez pas le droit, il faut avoir l'espace entre chacun.
26:02 Non, oui, c'est ça, et puis on a 8 tables et on reste sur 8 tables.
26:05 Du coup, vous avez obtenu un an après l'ouverture du restaurant, deux étoiles d'un coup, comme ça c'était fait.
26:12 La troisième a mis du temps à venir.
26:14 Ça a été quoi la différence entre...
26:16 Qu'est-ce que vous avez changé entre le moment où vous avez eu deux étoiles et le moment où vous avez obtenu cette troisième étoile ?
26:22 Qu'est-ce qui a fait que vous avez pu l'obtenir ?
26:24 Il y a le Covid qui est passé par là.
26:27 Il y a eu cette interruption de deux ans, la réflexion s'est faite autour de l'assiette et de la table.
26:34 On a tout revu.
26:36 On faisait une cuisine deux étoiles, qui était très bien, mais pour aller chercher le Graal, il fallait rectifier certaines choses.
26:44 Ça nous a permis de nous reconcentrer sur l'assiette, de nous reconcentrer un petit peu sur l'art de la table,
26:49 de mettre en place le service avec les bonnes personnes et de leur expliquer l'histoire de ce qu'on veut raconter au Gabriel.
26:58 On a fait à ce moment-là aussi deux menus.
27:01 Un qui s'appelle "Virée", qui est ma Bretagne.
27:05 Donc c'est mes 17 années en Bretagne, avec mes souvenirs, avec mes grands-parents, des produits, des goûts, des influences.
27:13 Donc on a un menu en sept ou neuf temps, tout autour de la Bretagne.
27:16 Et ensuite, un menu qui s'appelle "Périple", qui est mon arrivée à Paris, mes 20 ans derrière des grands chefs et mes voyages au Japon, en Turquie, un peu partout,
27:27 où j'ai ramené des idées.
27:29 Et voilà.
27:30 Je pense que tout ça, sortie de Covid, on a vraiment fait un forcing là-dessus.
27:35 On a raconté une histoire autour de tout ça.
27:37 Et puis, je pense qu'aujourd'hui, on est en place.
27:40 - Vous imaginez dans votre tête un mélange d'épices qui pourrait aller avec une viande ou des légumes, peu importe ?
27:48 Ça vous vient dans... ?
27:50 - En cuisinant le matin.
27:51 - Ah, en cuisinant.
27:52 - Oui.
27:53 - Vous n'en faites pas en 10 ans ?
27:54 - Non, je ne suis pas cuisinier comme ça, non.
27:56 J'ai beaucoup lu avant des recettes.
27:59 Maintenant, c'est vraiment au quotidien, le produit qui donne envie de faire quelque chose.
28:04 Et puis après, on a des techniques.
28:05 Moi, j'utilise la chaud.
28:07 La chaud vive, je suis le seul à le faire.
28:10 Pour travailler le...
28:11 Vous voyez, là, devant, c'est un chou-fleur.
28:14 C'est un chou-fleur qu'on va faire tremper dans de la chaud, qu'on utilise dans le bâtiment,
28:18 pour aller mettre tout à l'heure de travaux.
28:21 Et ensuite, on va le cuisiner au four.
28:24 Et ça va lui donner une texture, un goût complètement différent que si on l'avait cuit à l'anglaise,
28:32 c'est-à-dire à l'eau ou à la poêle.
28:35 - Comment vous pourriez définir votre cuisine ?
28:38 - Elle est technique.
28:40 Moi, j'ai fait beaucoup de...
28:41 Là, quand on regarde, on voit un peu le voyage au Japon.
28:44 Donc, elle a beaucoup d'influence un peu japonaise dans les goûts, dans les textures,
28:48 dans la présentation qui est très simple.
28:50 - Et c'est épuré.
28:51 - C'est très épuré.
28:52 Mais je pense que c'est aussi les années qui font que j'ai enlevé tout de superflu avant,
28:55 j'en mettais trop.
28:57 Et bon, ça s'agit, on essaye de trouver juste ce qu'il faut dans l'assiette pour...
29:01 - Est-ce que c'est une question de mode de monter une assiette ?
29:05 Est-ce que parce qu'il y a quelques années, on mettait des girgules, il y avait des sauces, des machins...
29:08 - Non, après, c'est son style.
29:10 Moi, j'aime tout ce qui est central.
29:12 J'aime bien quand on met un coup de cuillère, qu'on ait tous les parfums,
29:15 qu'on aille pas chercher un peu dans tous les coins de l'assiette.
29:18 C'est pas moi, donc...
29:19 Voilà, on ne ment pas.
29:21 C'est un cèpe, on dit que c'est un cèpe.
29:24 On ne ment pas sur le produit, on essaie d'être le plus juste.
29:27 Et puis après, on amène toujours un peu d'acidité, un peu de piment.
29:31 Et puis, quelque chose qui change de l'ordinaire.
29:35 Moi, je travaille... Toutes mes sauces sont sans beurre, sans crème.
29:38 - Ah, vous travaillez quoi ? C'est génial !
29:41 - Oui, on travaille... - Ça veut dire que quand on vient manger chez vous, on ne grossit pas ?
29:44 - On ne prend pas de beurre, pas de crème. Voilà.
29:46 - Pas mal ! - Oui, c'est déjà pas mal.
29:48 Il n'y a pas de beurre, pas de crème.
29:50 - Huile d'olive ?
29:52 - Il peut y avoir un peu d'huile d'olive.
29:54 Mais juste en soutien.
29:56 - Donc, en fait, c'est uniquement le goût du produit ?
29:58 - C'est ça. Et puis après, c'est des jus que je vais travailler,
30:01 que je vais travailler avec du tapioca.
30:04 Et on va émulsionner pour donner cette gourmandise.
30:08 Mais pas de beurre, pas de crème.
30:10 - Il n'y a rien de plus dur que les sauces, moi, je trouve.
30:12 - Oui, mais c'est la cuisine, les sauces.
30:14 C'est tout ce qui nous caractérise,
30:16 qui nous fait des signatures différentes entre chefs.
30:19 La sauce, c'est ce qui est le plus important.
30:21 - Du coup, c'est quoi, votre plat signature ?
30:23 - C'est un végétal qui s'appelle la carotte.
30:27 Donc, je travaille la carotte à la chaud.
30:29 Il faut vraiment venir la goûter.
30:31 C'est celle-ci, là, parce qu'elle a une texture complètement différente.
30:35 - Et le goût ?
30:37 - Et le goût, ben...
30:39 - Qu'est-ce que ça apporte, la chaud ? Ça change quoi au goût de la carotte ?
30:41 - La texture de la carotte. C'est-à-dire que l'intérieur, vous la voyez comme ça.
30:43 À l'intérieur, tout est confit.
30:45 Tout est éclaté. Le bois est complètement...
30:47 Le bois de la carotte est complètement éclaté.
30:49 Et ensuite, c'est une sauce qui est uniquement à base de jus de carotte et de vinaigre de gingembre.
30:55 - Est-ce qu'il y a encore des plats que vous ratez ?
30:58 - Les miens, non.
31:00 Mais ceux qu'on tente, oui, on a toujours...
31:03 Tous les jours, on fait des essais.
31:05 - Des fois, quand vous faites un essai, vous faites "Oh, ça, non".
31:07 - Oui, oui, oui. Même...
31:09 Au restaurant, c'est plus facile de réussir, parce qu'il y a toute l'équipe qui est là, qui me donne un peu tout.
31:14 C'est vrai que quand je suis chez moi ou chez les autres pour essayer de faire quelque chose,
31:19 des fois, il y a un peu de sueur, parce que, bon, bah...
31:22 On connaît pas la cuisine, on n'a pas tous les éléments, et voilà, on se...
31:26 - Votre équipe, elle mange quoi, le midi ?
31:29 - Elle choisit. On a un système où, par message, ils peuvent choisir un petit peu ce qu'ils veulent manger.
31:36 - Et qui fait à manger ?
31:38 - On a une équipe pour ça.
31:40 - Ouais ? - Ouais.
31:42 - Il faut bien se nourrir pour bien faire à manger.
31:45 Donc, si on n'est pas capable de bien faire à manger pour ses collègues,
31:48 on pourra pas le faire correctement pour nos clients. Donc, on part du même principe.
31:52 - On parle beaucoup des plats et des menus, mais il y a quelque chose qui est important pour vous,
31:56 c'est l'accord "mais" et "vin", qui est important pour nous aussi, avec modération toujours, mais...
32:01 - Bien sûr. Tout à fait.
32:03 - Quand même, c'est quelque chose... - C'est indispensable.
32:06 - ... qui est indispensable. - Ouais.
32:08 - Vous faites le choix de tous les vins qui se présentent avec votre sommelier, j'imagine ?
32:11 - Absolument. J'ai Gaëtan qui gère ça, ouais.
32:14 Moi, je fais goûter le plat, et il me donne une idée de ce qu'il veut mettre dessus.
32:17 On fait un essai.
32:19 Et puis, voilà. Et puis, des fois, il a des idées qui sont...
32:22 pas celles que j'aurais voulues, mais qui sont pertinentes.
32:25 Donc, on les prend avec grand plaisir.
32:27 - C'est vous qui avez le code final sur l'accord "mais" et "vin" ?
32:30 - Je fais confiance entièrement à Gaëtan.
32:33 - Combien de bouteilles il goûte par an ?
32:36 - C'est du quotidien.
32:38 - Il est jamais démoli ?
32:40 - Non, non, non. On goûte.
32:42 On peut même... On recrache. Voilà.
32:44 - Quel gâchis !
32:46 - Certains, on crache pas.
32:48 - Dans votre restaurant, on retrouve un très joli décor, une pénombre,
32:51 qui rend le lieu quand même très intime.
32:54 Est-ce que c'est aussi quelque chose dont vous aviez envie ?
32:58 Ou est-ce que vous accordez un peu les menus à l'ambiance du restaurant ?
33:03 - Le décor, il a été choisi par mon propriétaire, Michel Rébillet,
33:07 par le décorateur Jacques Garcia.
33:09 Et moi, j'ai juste... J'ai laissé tout ce qui est autour, je l'ai laissé.
33:13 Et je me suis... J'ai pris la table pour moi.
33:16 J'ai placé, si vous voyez, un ménhir, pour rappeler la Bretagne,
33:21 qui est fait avec des coquilles d'huître et d'ormeaux,
33:25 et par une artiste qui est à Rennes.
33:28 Voilà, donc j'ai pris possession de la table.
33:30 - On le voit sur la photo.
33:32 - J'ai laissé le reste à l'hôtel, et puis moi, je me suis...
33:37 - C'est votre signature. - Voilà, tout à fait.
33:39 Et j'ai pris possession de la table, et voilà, c'est aussi là qu'on m'attend.
33:46 - Alors, quand on vient au restaurant, on a, vous le disiez, des menus...
33:50 - Des menus. - ... qu'on peut choisir,
33:52 avec 7 temps ou 9 temps, selon si on a vraiment envie de tout goûter ou pas.
33:57 Est-ce que vous avez déjà eu des demandes très particulières ?
34:01 - On en a tous les jours, avec des intolérances... - Tous les jours.
34:04 - Oui, mais... - Des caprices, je pense que tu voulais parler de caprices.
34:07 - Oui, des caprices, pas trop au Gabriel, mais pour l'hôtel, oui, toujours.
34:11 - Vous êtes au fourneau tous les jours encore.
34:14 Comment est née votre passion de la cuisine ? D'où elle vous vient ?
34:18 - Elle me vient un petit peu de ma grand-mère qui cuisinait,
34:23 et puis, comme tout début de carrière, ça dépend avec qui vous la faites,
34:27 et comme j'ai commencé avec quelqu'un qui s'appelle Michel Kériver,
34:30 qui m'a donné le goût dès le début,
34:32 je connais d'autres personnes qui ont été plus ou moins dégoûtées
34:35 par leurs premières expériences, et puis qui lâchent,
34:37 et moi, tout de suite, il m'a donné l'envie d'aller chercher des étoiles,
34:41 l'envie d'être dans l'excellence,
34:43 et la première fois que j'ai mis le pied dans cette cuisine-là,
34:46 depuis, j'ai dit "je veux trois étoiles".
34:48 - Ah, vous vous étiez dit "je veux trois étoiles" ?
34:50 - Oui, je veux trois étoiles.
34:51 - OK, donc les trois étoiles, vous les avez,
34:53 on va voir des images de vous quand vous l'avez obtenue, cette troisième étape,
34:56 c'était vraiment très chouette de voir toute votre équipe
34:59 se communier autour de vous.
35:02 C'était important pour vous de mettre en place aussi cet esprit d'équipe ?
35:07 - On n'y arrive pas tout seul, c'est un peu comme...
35:10 On est sur un club, mais on ne peut pas y arriver tout seul,
35:12 donc chaque personne est importante,
35:14 que ce soit en salle, dans les arrières,
35:17 même ceux qui sont avec nous à la plonge,
35:20 et qui nous aident au quotidien,
35:22 les petites mains, ceux qui pensent aux recettes,
35:24 ceux qui exécutent, tout le monde est important,
35:27 c'est la réussite d'une équipe, totalement.
35:30 - Quelle est la principale qualité pour être un bon chef ?
35:35 - Il faut être passionné,
35:40 il ne faut pas lâcher,
35:43 il faut être au quotidien, se remettre en question,
35:46 midi et soir, jusqu'à obtenir la consécration,
35:50 et puis quand on l'a, ce n'est pas la perte,
35:52 donc il faut continuer,
35:54 il faut persévérer, croire en soi, en son équipe,
35:57 en ses recettes.
35:59 - Vous ne bossez pas, vous partez en vacances,
36:01 c'est quand même vous qui cuisinez ?
36:03 - Non.
36:05 - Un relâche total.
36:07 - Total, même, pas possible.
36:10 - Maintenant que vous avez trois étoiles,
36:12 c'est quoi la prochaine étape ?
36:14 - Les garder.
36:16 Il n'y en a pas quatre.
36:18 - C'est difficile de les garder, les étoiles ?
36:20 - Je ne sais pas, je viens juste de les avoir.
36:23 - Vous êtes un peu mousillé.
36:25 - Non, et puis continuer de prendre du plaisir encore,
36:28 et puis peut-être penser à faire autre chose,
36:31 un petit peu à côté.
36:33 - Vous pensez à écrire des livres ?
36:35 - Je n'en ai fait qu'un aujourd'hui.
36:37 - Faire des produits dérivés aussi ?
36:39 - Non, pas du tout.
36:41 Un livre, oui, sur la chauve, sur ce que j'ai mis en place,
36:44 et les sauces sans beurre sans crème.
36:46 Ça, ça peut être pas mal.
36:48 Ça sera pour 2025, 2024, on va profiter.
36:51 - Jérôme, on a envie de savoir qui est l'homme qui se gâche derrière le chef.
36:54 Voici les dossiers de Clara.
36:56 Jérôme, je résume brièvement vos souvenirs d'enfance.
37:03 Vos grands-parents possèdent une ferme bretonne,
37:05 vous goûtez les galettes en rentrant de l'école,
37:07 les châtaignes grillées à la cheminée l'automne,
37:09 vous ramassez les oeufs le matin, les coquillages lorsque c'est marée basse,
37:12 vous apprenez la pêche avec votre grand-père,
37:14 le poisson est cuisiné instantanément,
37:16 tout comme le cochon lorsque c'est le moment de le tuer.
37:19 Avant les dégustations de repas familiaux,
37:21 vous observez, vous apprenez déjà comment cuisiner les produits locaux.
37:25 La vocation de devenir cuisinier agrandit à votre rythme,
37:28 avec votre caractère breton, un peu teigneux,
37:31 mais d'un investissement sans limite.
37:33 Après de belles classes, vous arrivez à la réserve Paris,
37:35 décidez à ne rien laisser au hasard pour arriver au plus haut.
37:38 Physiquement, vous êtes la personne la plus disponible.
37:40 Vous avez résidé un an à l'hôtel, on pourrait dire "Waouh, quelle chance !"
37:44 Mais lorsque les clients appellent en pleine nuit pour manger,
37:47 boire ou faire des caprices, c'est vous qui gérez.
37:49 Vous êtes un lefto et un couche-tard,
37:51 alors pourquoi pas un réveil nocturne en prime ?
37:53 Vous concoctez les demandes version gastro,
37:55 et ça va vite, un an plus tard, deux étoiles.
37:58 La course à la troisième étoile sera longue et acharnée,
38:01 vous faites le tour des restaurants de la réserve du monde.
38:03 À celui de Zurich, vous apprenez qu'un canard blanc sur un lac est un signe.
38:08 Vous ne le saviez pas.
38:10 Comment c'est possible que vous ayez eu ce trou ?
38:15 Vous ne voulez pas raconter ?
38:17 C'était un jour un peu...
38:19 Fatigué.
38:20 Oui, je me suis fait fatiguer.
38:21 Vous avez de la fatigue.
38:23 Vous allez des dizaines de fois au Japon, notamment pour apprendre la fusion,
38:26 et ce n'est pas facile d'être attentif lorsque vous allez avec Eric Canino,
38:30 chef de la cuisine de la réserve Ramatuelle.
38:33 C'est l'apprentissage du barbecue de poulet à la sauce teriyaki.
38:38 Ça commence par le démarrage du barbecue,
38:40 et vous posez une question, hop, tout s'arrête,
38:42 le chef recommence dès le début et rallume le barbecue.
38:45 Comment découper le poulet façon japonaise ?
38:48 Non, ce n'est pas le moment, le chef reprend dès le début et rallume le barbecue.
38:52 Donc vous êtes rentré sans connaître la recette,
38:54 mais en vous disant que finalement, le breton n'est pas si têtu que ça.
38:58 Les mouchards vous annoncent la troisième étoile, vous y croyez un petit peu.
39:02 Le samedi, lorsque vous arrivez à Tours, vous êtes encore serein.
39:05 Le dimanche, personne ne vous appelle, là vous commencez à stresser,
39:07 mais personne du guide n'appelle pour prévenir les élus.
39:11 Le lundi, c'est déjeuner Michelin avec tous les chefs,
39:13 la remise des prix débute, les premières étoiles,
39:16 puis les deuxièmes étoiles, avant de lancer les troisièmes,
39:20 le présentateur fait un break et là c'est trop pour vous.
39:22 Vous éclatez en sanglots.
39:24 Et puis ça reprend, le suspense s'arrête, vous l'avez, la troisième étoile.
39:28 Alors pour la garder, continuez à être le seul de votre cuisine à toucher la truffe,
39:32 elle vous porte bonheur, et surtout,
39:34 ne refaites plus jamais la sauce bolognaise revisitée, c'est temps de vous rater.
39:38 Vous l'avez, désolé, vous l'avez oublié, vous l'aviez noyée d'épices.
39:42 Et ça, ça rassure Claire, parce que oui, même les meilleurs chefs du monde
39:46 ont fait un jour un gloubi-boulga.
39:48 - Putain, du coup je suis peut-être un futur chef en puissance, Jérôme.
39:53 - C'est très bien.
39:55 - J'ai été bien renseignée. - Oui, oui.
39:57 - Les records du jour avec Guillaume Palacios,
39:59 on a du tatoué qui a un talent inattendu,
40:03 la plus longue chaussette cousue main et la plus longue chevelure du monde,
40:06 Guillaume Palacios et les records.
40:08 Un corps sculpté, des tatouages de partout,
40:12 et un talent caché, le tricot.
40:15 Avouez-le, vous ne vous y attendiez pas à celle-là,
40:17 et pourtant, Dan Sorry a trouvé l'apaisement qu'il cherchait toutes ces années.
40:21 - Le tatouage, c'est un peu ma thérapie.
40:25 Je suis un peu stressé, j'ai beaucoup de stress,
40:30 c'est comme un nœud dans mon ventre que je ne peux pas dégager.
40:34 Mais quand je tatoue, c'est comme si je n'étais pas là.
40:37 C'est l'une des raisons pour lesquelles je tatoue beaucoup.
40:40 Alors le Britannique a décidé de relever un défi
40:43 pour récolter des fonds pour deux associations caritatives,
40:46 et acheter le plus de couvertures en 24 heures, mais sans aiguilles,
40:49 juste avec les mains.
40:51 Au bout d'un moment, oui, le dos et les mains souffrent,
40:54 mais Dan ne lâche rien,
40:56 et achète ses 24 heures de tricot avec 19 couvertures extra-larges,
40:59 un beau diplôme et de sacrées courbatures.
41:02 Bravo champion !
41:03 Autre genre de tricot, la chaussette cousue main la plus longue du monde,
41:07 5,69 mètres de long.
41:09 Et bizarrement, l'Américain Hachan Fernando n'a pas pensé à en faire une paire.
41:12 Pas comprendre.
41:13 Dans le genre grande taille, voici la barbe de Joël Strasser.
41:16 Après les baguettes pour manger, les tis de golf ou encore les cure-dents,
41:19 l'Américain a ajouté un 15e record à sa collection,
41:22 loin d'être barbante,
41:23 600 brochettes insérées dans son duvet,
41:26 sans les morceaux de barbac, évidemment.
41:28 Éloge de la précision, d'une cuillère en bois tout à fait normale,
41:31 l'Indien Shashikant Prajapatil a travaillé, retaillé,
41:34 pour en faire une d'1,6 millimètre,
41:36 à peine de quoi y mettre son grain de sel.
41:38 Littéralement.
41:40 De l'infiniment petit, on termine par l'infiniment long.
41:43 C'est en Ukraine que se trouve la nouvelle détentrice du record
41:46 de la plus longue chevelure du monde.
41:48 Alia Nassirova a beau faire 1,65m, une taille tout à fait normale,
41:52 ses cheveux font quasiment 1m de plus, 2m57 de long.
41:57 Et là vous allez me dire, quel enfer pour l'entretien.
41:59 Bah pas tant que ça.
42:00 Un shampoing hebdomadaire de 30 minutes,
42:02 mais 2h de plus si elle applique un masque.
42:04 Comment les filles ? Parce qu'elle le vaut bien ?
42:06 Très drôle.
42:09 Place aux Olympiades.
42:11 On fait un classement de nos invités Jérôme.
42:16 Du tout, on a Elie Semoun, Mathieu Larteau et Ahmed Silar
42:22 en tête de ce classement.
42:24 Faut être très très bon sur la première épreuve
42:26 qui est en face de vous, c'est le Djenga.
42:28 Alors je vous sens très cool, très calme.
42:31 Je vais vous dire, il faut s'énerver un petit peu quand même,
42:33 parce que vous avez seulement 30 secondes
42:35 pour en enlever un maximum de petites bûchettes
42:37 sans faire tomber la tour et sans toucher la ligne du haut.
42:40 Clara peut vous donner un petit coup de main,
42:42 parce qu'elle est quand même très forte.
42:44 Quand vous êtes prêts, vous me dire si...
42:46 - Vous avez poussé là. - Évidemment qu'il ne faut pas enlever les 3 dessus.
42:49 Alors attendez, on va remettre le compteur à zéro s'il vous plaît les amis.
42:52 Là, attendez, bon.
42:54 Calmons-nous.
42:56 On n'a rien enlevé en plus.
42:57 Jérôme est en train d'étudier la tour.
43:01 Il est devant la pièce de bœuf.
43:02 Jérôme, êtes-vous prêt ?
43:03 Oui.
43:04 Allez, c'est parti.
43:05 Il ne faut pas enlever, mais vous pouvez vous aider des deux mains.
43:07 Oui, allez-y. En revanche, Jérôme, il faut aller vite.
43:10 Déjà ?
43:11 La troisième seconde, elle fout la pâte.
43:12 Il reste 5 secondes.
43:13 Allez, Jérôme, on y va.
43:15 Allez, on ne perd pas de temps.
43:18 Je ne sais pas si je peux...
43:22 Allez, Clara, aidez-le parce que là, il y a 15 secondes quand même.
43:24 Voilà.
43:25 Il n'y a pas beaucoup de bûchettes parties.
43:27 Il reste 8 secondes.
43:30 Non !
43:31 On va la remettre.
43:32 Allez, 5, 4, 3, 2...
43:34 Et voilà.
43:35 Alors, comment faire ?
43:39 Du coup...
43:40 Clara, elle tient encore un peu.
43:43 On peut la faire tenir.
43:45 Combien ?
43:46 Clara, on remet des bûches.
43:48 Combien il y en a ?
43:50 Ça fait combien ?
43:52 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, c'est bien ?
43:56 15.
43:57 Mais peut-être, je peux peut-être mettre la 15e peut-être là.
44:00 Ça ne tiendra pas.
44:03 Voilà.
44:04 Bon.
44:06 Combien il en reste ?
44:07 On va s'arrêter peut-être...
44:08 Ce n'est pas fini, Yannick.
44:09 Peut-être à 14, 15. Je vais voir.
44:12 Regardez en face de vous.
44:15 Vous allez devoir trouver qui est ce joueur de foot,
44:18 qui est un joueur du PSG aujourd'hui, qui est passé par le Barça,
44:22 qui est un joueur de l'équipe de France...
44:24 Cagoua Rennes.
44:25 Cagoua Rennes.
44:26 Tête baillée ?
44:28 Oui.
44:29 Bravo.
44:30 Allez, 2 points.
44:32 Vous avez des canettes juste ici.
44:35 Il faut toutes les mettre là, parce que vous aimez la propreté.
44:39 En revanche, attention, les canettes sont très légères.
44:41 Inspirez-vous de Tony Tartt.
44:46 Pas mal.
44:47 Ça fait 2 qui touchent.
44:49 3 qui touchent.
44:50 On va en mettre une quand même.
44:52 4 qui touchent.
44:54 Je mets 1 point, mais voilà.
44:58 Qui a dit ?
44:59 Qui a dit ?
45:00 Le PSG me fait penser au Marseille de mon époque.
45:03 Nous avions gagné la première Ligue des Champions
45:05 quand plus personne ne s'y attendait.
45:07 Il y avait eu une vraie baisse de qualité en termes de joueurs
45:09 et soudain, on l'a fait.
45:11 Est-ce que c'est Marcel Desailly ?
45:12 Est-ce que c'est Jean-Pierre Papin ?
45:13 Est-ce que c'est Chewbacca ?
45:14 C'est Desailly.
45:16 C'est Desailly.
45:17 Allez, hop, 2 points.
45:18 Il y avait un piège.
45:19 Il y avait un petit piège.
45:20 Du coup, vous allez vous lever.
45:22 Oui, voilà.
45:23 Alors, vous allez faire et du mime et du dessin.
45:25 Donc, c'est pas un choix.
45:27 Vous allez devoir aller face au petit tableau.
45:29 Clara et moi, on va vous guider.
45:31 Il faut que vous montriez ce qui est à l'intérieur de l'enveloppe à la caméra.
45:34 Quand c'est fait, vous nous le dites.
45:35 On ne veut pas voir ce qu'il y a dedans.
45:36 Nous, on joue.
45:37 On gagne.
45:38 Clara gagne d'une manière assez inattendue.
45:40 Elle devine des choses que personne ne devine.
45:44 Dites-nous quand c'est OK.
45:46 Pour le dessin, c'est OK.
45:48 Alors, on y va.
45:49 Vous allez montrer à la caméra.
45:50 C'est bon ?
45:52 Allez, super.
45:57 Allez, c'est parti.
46:03 Plus je devine vite, plus je comprends.
46:05 Je me rapproche un peu.
46:06 C'est une assiette.
46:08 C'est pas une assiette.
46:10 C'est une marmite.
46:11 C'est un soleil.
46:12 C'est une tarte au pâté.
46:15 C'est une tarte au pâté.
46:16 C'est une tarte au pâté.
46:17 C'est une tarte au pâté.
46:18 C'est une tarte aux pommes.
46:20 C'est une tarte.
46:21 C'est une tarte.
46:22 La tarte, c'est moi qui l'ai, Clara.
46:24 On est d'accord.
46:25 Du coup, je vais me mettre deux pointes.
46:26 Il me semblait que j'ai créé beaucoup de bouffoirs tarte aux pommes.
46:30 C'était pas aux pommes.
46:31 C'est du mime, ça.
46:34 On y va ?
46:35 Oui.
46:36 Vous l'avez montré à la caméra.
46:37 Est-ce que vous êtes prêts ?
46:39 C'est drôle, visiblement.
46:46 On va avoir à mettre le bruit ou pas ?
46:48 Vous voulez mettre un petit bruit, oui.
46:50 Ouais.
46:51 Je ne savais pas comment ça se fait.
46:52 C'est un roulement de tambour ?
46:53 Déboucher une bouteille ?
46:56 Non, non, c'est…
46:57 Non, non, pas tout.
46:58 C'est…
46:59 C'est un pigeon.
47:01 Non, c'est…
47:02 C'est un roucoul.
47:03 Déjà, c'est un…
47:04 C'est un dindon.
47:05 C'est un dindon ?
47:06 Ouais.
47:07 Enorme.
47:08 J'ai envie de mettre quand même plus de points que prévu.
47:10 Incroyable.
47:11 J'en mets trois.
47:12 Du coup, ça vous fait 24.
47:13 Là, c'était bien joué.
47:14 C'est un dindon.
47:15 Un dindon.
47:16 Ce n'était pas facile.
47:17 24, pas mal.
47:19 Dans un instant, il y aura Victime de la mode avec Clara qui va nous présenter des chaussures,
47:25 mais des chaussures pour faire de l'alpinisme et de l'escalade.
47:28 Juste avant, découvrez la Love Room.
47:30 On a beaucoup rigolé avec Amine Radhi, l'humoriste qui était avec nous hier.
47:34 Amine Radhi, bienvenue dans la Love Room.
47:40 Merci.
47:41 Célibataire ou en couple ?
47:42 Ça dépend qui demande.
47:44 Et si moi je demande, célibataire ou en couple ?
47:46 Célibataire.
47:47 Pour ou contre le mariage ?
47:49 Pour le mariage.
47:50 Pour ou contre avoir des enfants ?
47:51 Pour avoir des enfants.
47:53 Si vous avez une belle-mère en ce moment, ce qui est toujours un peu mystérieux…
47:56 Contre, contre, contre, belle-mère, contre, contre, contre.
47:59 Amine, vous êtes dragueur ou dragué ?
48:01 Je suis séducteur.
48:03 Est-ce que vous vous êtes déjà fait draguer par une star ?
48:05 Ouais.
48:07 Qu'on connaît ?
48:08 Non.
48:10 Allez.
48:12 Est-ce que vous êtes capable de mentir pour conclure ?
48:14 Jamais.
48:15 Êtes-vous fidèle ?
48:16 Oui.
48:17 Qu'est-ce qui vous fait craquer ?
48:18 La bouffe.
48:19 Quel est le pire cadeau que vous ayez offert ?
48:22 Surtout avec une fille quand j'étais jeune, j'ai offert un coquillage.
48:25 C'est mignon ça.
48:26 Oui c'est mignon, mais va lui dire, elle était vénère, un coquillage.
48:31 Quel est le dernier texto d'amour que vous avez envoyé ?
48:33 J'ai dit "bonne journée chérie".
48:34 Vous êtes sexto ou pas ?
48:35 Non.
48:37 On est dans la vraie vie nous.
48:39 Est-ce que vous vous avez déjà rompu par SMS ou ghosté ?
48:42 Euh...
48:43 Oui et non.
48:45 Est-ce que vous vous êtes déjà servi de votre notoriété pour conclure ?
48:48 Non.
48:50 Que Dieu me pardonne.
48:52 Est-ce que vous faites partie des gens qui espionnent leurs ex sur les réseaux sociaux ?
48:57 Non non, je n'espionne personne.
48:58 J'ai des espionneurs, c'est eux là, ils m'envoient les espions.
49:02 Est-ce que vous êtes fétichiste des pieds ?
49:04 Non, je suis fétichiste des mains.
49:06 Femme qui rit, ça marche ?
49:10 Femme qui rit...
49:11 Après avec nous les humoristes ça marche pas parce que tout le monde rit.
49:15 Amine, si je vous dis que je suis célibataire et milliardaire, est-ce que vous quittez tout pour moi ?
49:20 Pourquoi célibataire et milliardaire ? Tu me dis juste "je suis là, moi je suis avec toi".
49:24 T'as donné trop de détails !
49:27 J'ai pas d'argent de toute façon.
49:31 Voilà, on est ensemble, t'inquiète pas, la misère est la misère.
49:34 Négatif et négatif, ça donne positif.
49:36 Voilà, je t'en prie de fleur.
49:38 Merci.
49:40 C'est un de mes premiers "oui"s.
49:41 C'est votre premier "oui" ?
49:42 Je suis un peu émue du coup.
49:43 Ouais, je comprends.
49:44 Après trois ans.
49:45 Allez, allons faire de l'escalade et de l'alpinisme dans Victime de la mode.
49:50 Alors cette discipline connaît de plus en plus de succès, de nombreuses salles possèdent des murs d'escalade pour apprendre.
50:01 Et je vais vous présenter un équipement progressif.
50:04 Regarde.
50:05 Lorsqu'on débute, Milet a créé ces chaussons, ils sont parfaits, ils sont polycottons et mâches à la fois pour le confort et pour évacuer la transpiration.
50:13 Le pied est bien maintenu grâce au velcro.
50:16 Je vous l'essaye ?
50:17 Je vous l'essaye.
50:18 Je suis très conscient.
50:19 A la semelle en gomme, elle est assez épaisse.
50:22 La semelle a quatre points grip, à vous les parois verticales, out et indoor.
50:26 Ensuite, on considère qu'on a progressé, on part se chausser chez Black Diamond.
50:32 On grimpe avec classe, la marque a fabriqué ces chaussures avec des produits recyclés, tout en gardant la qualité.
50:39 La gomme a reçu un label, amorti, stabilité et très bonne accroche.
50:44 La chaussure se rabat, elle s'enfile comme en chausson.
50:48 Ah, pratique.
50:49 On attaque sur du haut de gamme, donc là il faut avoir un peu de l'ambition sur les parois.
50:54 Donc là c'est indoor/outdoor aussi ?
50:58 Oui, alors là vraiment, c'est une fois que vous avez atteint un niveau où vous avez un petit peu d'aisance.
51:03 Non, comme la cuisine, vous restez sur chausson clair.
51:05 Vous pouvez escalader en famille, la marque Loa a créé la chaussure alpinisme et escalade enfant.
51:14 Les bouts sont renforcés pour éviter les douleurs dues au choc de parois et de cailloux.
51:21 Le lassage est rapide, pour les enfants c'est pratique.
51:24 Une semelle intercalaire a été mise là, au milieu, pour protéger les ligaments de vos enfants qui sont quand même plus fragiles que ceux des adultes.
51:33 Mais n'hésitez pas, allez faire l'escalade de l'alpinisme en famille.
51:37 Vous aimez ça ou pas ?
51:38 Non.
51:39 Non, ok, merci.
51:40 Vous avez déjà testé ?
51:41 Oui.
51:42 Ah ouais ? Moi j'avais vachement envie de tester, c'est hyper à la mode à Paris en ce moment.
51:46 Eh ben, face à cet engouement, je ne sais pas si tu veux y aller.
51:50 En revanche, ce que je voudrais bien Jérôme, c'est la recette facile pour bluffer les gens.
51:56 Pour les débutants, vraiment très débutants, mauvais, les gens mauvais, voilà, qui n'aiment pas cuisiner du coup.
52:01 Dans quel style ?
52:03 Dans quel style ? Le style facile.
52:04 Claire, vous l'avez devant vous.
52:06 Avec un minimum dans le frigo ou rien du tout dans le frigo ?
52:09 Si, il y a des légumes.
52:11 Il y a des légumes.
52:12 Il y a des oeufs, allez faites nous rêver avec des oeufs de dingue.
52:18 Oui, c'est pas mal.
52:20 Non, les oeufs, c'est pas...
52:21 Non mais après les légumes, c'est quoi ? C'est une carotte, c'est une tomate ?
52:24 Oui, il n'y en a pas de chaud chez elle.
52:26 J'ai un primeur.
52:27 Il faut cuisiner le légume mais...
52:30 Qu'est-ce que je fais avec ?
52:31 Déjà l'éplucher, ça dépend.
52:33 Ça parle vraiment de Jérôme.
52:34 Ça dépend, c'est pas mal, ça peut être taillé en deux.
52:36 Après, il faut faire une partie centrifugée où on passe pour récupérer le jus.
52:40 Qu'est-ce que c'est que ça ?
52:41 On passe dans ce centrifuge pour récupérer le jus d'une carotte et on va cuisiner la carotte dans son jus.
52:48 Pour déjà lui redonner du goût.
52:50 Ensuite, on va rajouter une petite goutte d'huile d'olive au dernier moment pour lier la sauce.
52:55 Après, on rajoute des baies roses si on aime les épices, le curry.
52:59 Pas mal.
53:00 Et puis, on peut faire ça sur un fond de pâte.
53:03 Si on a une fond de pâte feuilletée.
53:06 Pâtes gnocchées ?
53:07 Non, des pâtes feuilletées.
53:08 Voilà, juste qu'on l'a bien piqué, on pose les carottes dessus, le jus de carotte dessus, puis on fait cuire.
53:14 Je suis pas obligée de la faire moi-même, la pâte feuilletée ?
53:16 Ah non, faut la jeter. C'est trop long.
53:18 Vous avez bien compris.
53:20 C'est trop long. La pâte feuilletée c'est dur à faire.
53:22 Les autres ça va, mais la feuilletée...
53:25 Ouais, faut du temps.
53:27 Ouais, faut du temps. Ou alors on vient manger chez vous peut-être ?
53:29 Aussi, faut venir.
53:31 La troisième fois qu'on le dit.
53:32 Mille fois.
53:33 Ça va nous arriver.
53:34 Merci beaucoup Jérôme d'avoir été avec nous.
53:37 Félicitations pour ces trois étoiles qui ont été...
53:40 La troisième a été un petit peu longue à obtenir, mais on espère que vous allez la garder longtemps.
53:45 C'est ça.
53:46 On va aller se reposer un petit peu, comme ça je retrouve un petit peu mes esprits pour la semaine prochaine dans Salon VIP.
53:52 On sera bien accompagnés puisqu'on sera dès mardi avec Guy Lagache.
53:56 On va parler d'écologie puisqu'il a été enquêté au Congo sur la déforestation.
54:01 Et puis Stéphane Fresse va venir nous parler d'une pièce fabuleuse, Le Cercle des Poètes Disparus.
54:06 Alors oui, on a vu le film, mais la pièce c'est juste dingue.
54:09 Soyez au rendez-vous la semaine prochaine. Merci encore Jérôme, merci Clara.
54:12 Passez une belle soirée et à lundi. Ciao!
54:15 *musique*