Didier Georges, proviseur d’un lycée à Paris et élu national du SNPDEN, au sujet des comptes «fisha» : «Il faudrait un enseignement aux risques numériques beaucoup plus tôt et sans doute déjà sur le cycle élémentaire. Peut-être CM1-CM2».
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00:00 Alors, on fait déjà un certain nombre d'enseignements aujourd'hui au numérique et à la prudence,
00:11 à la vérification des sources, à faire attention à ce qu'on publie, à ne pas mettre son visage,
00:15 il y a plein de choses qui sont déjà faites, qui sont enseignées dans les cours de technologie
00:19 au collège, qui sont enseignées aussi dans d'autres disciplines.
00:24 On le fait dans le cadre aussi des comités éducation, santé, citoyenneté.
00:27 On met en place des mesures de prévention, on travaille avec des structures associatives spécialisées dans ce domaine.
00:33 A priori, j'ai envie de vous dire que ça ne suffit pas et je suis assez d'accord avec l'idée
00:38 qu'il faudrait sans doute un enseignement au risque numérique beaucoup plus tôt
00:44 et sans doute déjà sur le cycle élémentaire, peut-être CM1, CM2, parce qu'on sait aussi,
00:53 et tous les experts en sciences de l'éducation vous disent que plus on inculque tôt un certain nombre de données,
01:00 de valeurs et d'informations aux élèves et mieux elles sont répercutées après dans leur vie d'adolescents et d'adultes.
01:06 Donc sans doute que la solution passe par un renforcement de la formation,
01:10 peut-être des modules d'enseignement spécifiques qui seraient tout à fait importants à mettre en place
01:17 et puis peut-être se poser aussi la question de l'accès à certains réseaux sociaux par des élèves qui sont tous mineurs,
01:23 tous ceux dont on parle là sont pour 90% d'entre eux mineurs et il y a peut-être quelque chose à faire,
01:30 cette fois-ci ça se discutera plutôt au niveau de l'État.
01:33 [Musique]
01:37 Merci à tous !