Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour le meilleur de l'info.
00:04On est ensemble pendant une heure pour revoir toutes les séquences de la journée.
00:08Séquences qui vont se concentrer énormément, en tout cas dans la première demi-heure,
00:13sur l'Assemblée nationale et le grand orale de François Bayrou.
00:17Projet qu'il a nommé la promesse française.
00:20Une heure trente de discours qui a démarré sur une pointe d'humour.
00:2584% des Français jugent, paraît-il, que le gouvernement ne passera pas l'année.
00:32Et il m'arrive même de me demander où les 16% restants trouvent la source de leur optimisme.
00:42Eh bien, au risque de vous surprendre, je crois que cette situation est un atout.
00:54Parce que quand tout va bien, on s'endort sur ses lauriers et quand tout paraît aller mal,
01:02on est contraint au courage.
01:04Alors, dans les petits moments amusants, cette séquence de cafouillage,
01:09au milieu de la partie anti-impérialiste Elon Musk, Donald Trump.
01:15Ces grandes puissances, c'est à nous de leur signifier qui nous sommes.
01:20Et si nous ne sommes pas capables d'exprimer notre détermination,
01:25elles l'oublieront et le négligeront.
01:39Je suis là.
01:48Il y a eu un peu de mélange dans mes pages.
01:59Dans ce nouveau monde, c'est parce que je suis un néophyte
02:05et donc je suis bien obligé d'apprendre ce métier.
02:10Voilà, c'était un peu mi-figue, mi-raison.
02:12On ne sait pas bien entre les rires et puis les moqueries.
02:14En tout cas, ce n'était pas habituel, commentaire dans l'heure des pros.
02:19En tout cas, c'est inhabituel dans ce cadre-là.
02:22Un Premier ministre qui réagit de cette manière-là.
02:25Mais c'est la vie, vous n'avez rien vu.
02:27Mais je n'ai pas critiqué.
02:29Comme ça peut arriver à Pascal.
02:30Mais exactement.
02:31Pascal va un peu plus vite pour s'y retrouver parce qu'il ne fait pas d'élus.
02:34Il n'y a pas de doute.
02:37Bien sûr que ça arrive.
02:39Je dis simplement que c'est surprenant.
02:41Et surtout, j'ai trouvé que ça apportait à l'ensemble du discours
02:45une forme d'étrange décontraction.
02:48Voilà, étrange décontraction.
02:50En tout cas, François Bayrou a fait un long discours fourre-tout
02:53de la politique énergétique en passant par la déburocratisation de la France,
02:57la guerre en Ukraine, les femmes afghanes.
02:59Mathieu Bocoté, comme l'a dit Christine Kelly,
03:02j'ai eu le courage de te suivre.
03:05Va-t-on enfin sauver la France?
03:07Vous avez raison de le référer au courage.
03:09Imaginez une journée où vous savez que vous avez un rendez-vous chez le dentiste
03:13pour vous extraire une molaire à froid
03:15parce qu'il est impossible de vous piquer pour diminuer la douleur.
03:18J'ai vécu ma journée ainsi sachant que j'avais un discours de politique général à écouter.
03:22Évidemment, c'est l'équivalent de deux molaires.
03:25Vous êtes dur, vous êtes dur.
03:27Pas du tout, je suis généreux.
03:28J'aurais pu dire bien pire.
03:29Je me retiens.
03:32Ce qu'on entend, c'est qu'on commence à avoir l'habitude de ces discours ennuyants.
03:35On commence à avoir l'habitude de ces discours qui, d'un côté,
03:38veulent avoir une forme de dimension un peu épique.
03:41Chacun veut laisser sa marque.
03:42Chacun veut laisser sa trace.
03:43Chacun veut nous faire comprendre qu'avec lui, tout va changer.
03:46Et au même moment, c'est la même écriture ennuyante, la même écriture plate.
03:51Écriture plate, mais quand même, il y a eu quelques punchlines.
03:53C'est lui qui écrit lui-même ses discours.
03:55Il y a eu quelques punchlines entre deux gros paragraphes un peu étouffes chrétiens.
03:59Regardez.
04:00Les enfants ne sont pas comme les poireaux.
04:02Ils ne poussent pas tous à la même vitesse.
04:05Nous sommes, nous Français, des géants de la recherche informatique,
04:09algorithmique et automatique.
04:12Ne nous laissons pas devenir des nains.
04:15Je crois qu'aujourd'hui, il y a Paris, les grandes métropoles et le désert français.
04:19Avec un groupe, avec un gouffre à chaque étape.
04:24L'intelligence artificielle, dont je ne sais si elle est intelligente
04:28ou si elle est artificielle, mais dont je sais qu'elle est un changement d'être.
04:33Si nous nous trompons, nous nous corrigerons.
04:37Mais le risque, c'est la vie.
04:40Pierre Mendès France, pour la citation.
04:41Les réactions au plateau, ça aussi y est.
04:43Comme les marins du Vendée Globe.
04:46L'exercice là où il n'était pas simple pour François Bayrou,
04:48c'est qu'il n'est pas à la tête d'une majorité absolue.
04:50Vous ne pouvez pas annoncer, demain je ferai 6 à ceux-là,
04:53parce que tout le monde lui rirait.
04:54Vous avez raison.
04:55Vous êtes contraints à l'exercice d'un discours faible, objectivement.
04:58François, discours faible, je vous trouve extrêmement sévère.
05:01Je trouve que c'est un discours de politique générale
05:03dans la tradition de ce qu'a être un discours de politique générale,
05:06c'est-à-dire des formules, des grandes lignes.
05:09Il en a rêvé ce discours depuis longtemps.
05:11C'est sa vision de la France.
05:12Oui, oui.
05:13Ça fait 40 ans qu'il l'a été.
05:14Voilà, ça fait 40 ans qu'il l'a réfléchi.
05:16Alors ce qu'on attendait, c'était le chapitre des retraites.
05:19Il n'y aura pas de réforme, mais une rediscussion
05:21sous forme d'un conclave de 3 mois.
05:25Sans aucun totem, sans aucun tabou,
05:27sur le départ à 64 ans.
05:28Et là, on a eu droit au professeur Bayrou,
05:31qui a expliqué pourquoi notre financement des retraites
05:34était tellement mauvais.
05:36Notre système de retraite
05:40verse chaque année
05:42quelques 380 milliards d'euros de pension.
05:47Le système par répartition que nous affichons
05:50voudrait, dans son principe,
05:53que chaque année, les actifs assument
05:56le versement de ces pensions.
05:58Or, les employeurs et les salariés privés et publics,
06:03sur ces 380 milliards,
06:05versent à peu près 325 milliards par an.
06:10380 milliards moins 325 milliards
06:14restent 55 milliards
06:17versés par le budget des collectivités publiques
06:20et au premier chef, le budget de l'Etat,
06:22à hauteur de quelques 40 ou 45 milliards.
06:26Or, ces 40 ou 45 milliards annuels,
06:31nous n'en avons pas le premier centime.
06:35Chaque année, cette somme, notre pays l'emprunte.
06:39Ça en fait beaucoup, des milliards.
06:42Et ces milliards-là comptent aujourd'hui
06:45pour 50% de la dette abyssale de la France.
06:49Pour comprendre pourquoi notre système de répartition
06:52ne fonctionne pas, il faut se retourner
06:54vers les chiffres des naissances.
06:56Vous allez les découvrir.
06:58Le nombre de naissances en France en 2024,
07:00663 000 bébés, soit une baisse de 2,2%
07:04par rapport à l'an passé.
07:06Or, la grande idée française,
07:08et vous le savez sur les retraites,
07:10c'est que les actifs paient pour ceux qui sont retraités.
07:13Quand il y a moins d'actifs que de retraités,
07:15déjà, ça ne fonctionne plus.
07:17Et quand il n'y a plus d'enfants,
07:19alors là, ça ne fonctionne plus du tout.
07:21Comme l'a dit Yohann Usaï face à Frédéric Durand,
07:23c'était dans 180 minutes info.
07:25On a battu un record.
07:272024 a été l'année depuis 1945
07:29où on a fait le moins d'enfants en France.
07:31Et alors qu'on fait de moins en moins d'enfants,
07:33on est en train de se demander
07:35si on ne devrait pas travailler moins, finalement.
07:37668 000 bébés en 2024.
07:39Il y a une majorité de Français
07:41qui ont fait cette retraite.
07:43C'est mathématique, à un moment.
07:45D'abord, je voudrais vous dire
07:47que si nous n'avons jamais fait
07:49aussi peu d'enfants depuis 1945,
07:51il y a une question qui se pose.
07:53C'est qui, dans 20 ans, va payer les retraites ?
07:55Parce que si, dans 20 ans,
07:57il y a trois fois moins d'actifs
07:59que de retraités,
08:01qui est-ce qui va payer les retraites ?
08:03On ne fait plus d'enfants aujourd'hui.
08:05Parce que chaque fois qu'on regarde ça,
08:07on regarde le vieillissement de la population,
08:09le temps qu'on reste à la retraite.
08:11Ou pas, on ne regarde jamais les taux de productivité.
08:13Arrêtez, on ne va pas compenser
08:15avec la productivité à la française.
08:17On peut compenser pour partie
08:19avec la productivité.
08:21On va vous montrer à présent
08:23une séquence au Sénat,
08:25puisqu'au moment où François Bayrou
08:27disait son discours à l'Assemblée,
08:29c'est Elisabeth Borne qui le lisait au sénateur.
08:31Elle est allée plus vite que lui,
08:33pour la petite histoire.
08:35C'est vrai, c'est quelque chose d'un peu cocasse
08:37de voir Elisabeth Borne annoncer
08:39la remise en chantier de sa propre réforme,
08:42comme chacun sait au Forceps, avec un 49.3.
08:44La réforme des retraites
08:46est vitale pour notre pays
08:48et notre modèle social.
08:50Bien des gouvernements successifs
08:52s'y sont engagés,
08:54depuis Michel Rocard
08:56jusqu'aux efforts courageux
08:58du gouvernement d'Elisabeth Borne.
09:02Nombre des participants
09:04aux discussions
09:06ont affirmé qu'il existait
09:08des voies de progrès,
09:10et qu'ils voulaient finir le même résultat
09:12par une réforme plus juste.
09:14Je choisis donc de remettre
09:16ce sujet en chantier
09:18avec les partenaires sociaux
09:20pour un temps bref
09:22et dans des conditions transparentes.
09:24On va donc repartir pour des discussions
09:26pendant trois mois avec les syndicats.
09:28François Bayrou parle de conclave.
09:30Chez LFI, on répond que des gens vont mourir
09:32avant de prendre leur retraite à 64 ans.
09:34Toujours dans la modération,
09:36Aurélien Coq était en direct dans 180 minutes.
09:38Si la Macronie mourante devait avoir
09:40un visage, ce serait celui
09:42de François Bayrou aujourd'hui.
09:44Il y a eu une annonce absolument fracassante
09:46aujourd'hui, une mission flash de la Cour des comptes.
09:48Non, écoutez, je pense qu'il faut être sérieux.
09:50Les Françaises et les Français
09:52en ont assez qu'on les prenne pour des imbéciles.
09:54Ils en ont assez qu'on les méprise.
09:56Cette réforme des retraites aujourd'hui,
09:58les Français, ils savent bien ce que ça veut dire.
10:00Ça veut dire deux ans de plus à galérer.
10:02Ça veut dire des gens qui vont mourir
10:04avant de pouvoir prendre leur retraite.
10:06Ça veut dire des gens qui ont des métiers pénibles,
10:08qui doivent monter sur des toits pour les réparer,
10:10qui doivent faire le ménage,
10:12qui bossent jusqu'à un âge à lequel
10:14ils ne sont plus en capacité de bosser.
10:16C'est une violence sociale absolument inouïe.
10:18Et qu'est-ce qu'on nous dit là ?
10:20On nous dit qu'on va réfléchir,
10:22qu'on va faire une mission flash,
10:24qu'on va demander un énième rapport.
10:26Mais ça, les Français s'en fichent.
10:28Les Français veulent une seule chose,
10:30c'est que cette réforme des retraites soit rayée
10:32d'un trait de plume, qu'elle soit abrogée.
10:34C'est un sujet tiré de l'ordre des pros 2
10:36entre Olivier d'Artigolle et Elisabeth Lévy.
10:40Vous ne connaissez rien à la réforme des retraites.
10:42Vous connaissez des sujets,
10:44mais la réforme des retraites, vous n'y connaissez rien.
10:46C'est tout à fait vrai.
10:48Vous pensez qu'on ne peut jouer que sur la mesure d'âge.
10:50C'est-à-dire le fait de repousser
10:52l'âge légal de départ.
10:54Sauf que vous avez beaucoup d'autres curseurs
10:56sur lesquels vous pouvez agir.
10:58Si vous augmentez les cotisations sociales,
11:00salariales ou patronales de 0,15,
11:02vous aurez des retraites pendant 15 ans.
11:04Je ne suis pas favorable à ça.
11:06On va parler de retraite pendant combien de temps dans ce pays ?
11:08J'en ai marre de parler de retraite.
11:10Mais on va sortir de l'histoire.
11:12Un pays qui ne s'intéresse qu'à sa retraite.
11:14Mais on est dingue.
11:16Cette affaire de retraite,
11:18cette question de rediscussion de retraite,
11:20c'était vraiment un cassus-belli
11:22entre le PS et François Bayrou.
11:24Est-ce que ce conclat
11:26va empêcher les socialistes
11:28de censurer le gouvernement ?
11:30C'était ce soir dans Le 20h.
11:32Le compte n'y est pas.
11:34Sur la question essentielle,
11:36celle des retraites,
11:38le Premier ministre a entrouvert la porte.
11:40Et c'est vrai que c'est un acquis.
11:42Pour la première fois, on a un Premier ministre
11:44qui dit qu'on peut y compris mettre en débat
11:46la question de l'âge légal,
11:48soit 74 ans.
11:50Ça, c'est l'acquis.
11:52Moi, ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas dire
11:54s'il n'y a pas accord,
11:56il y aura retour à la réforme Borne.
11:58C'est pour ça que nous nous battons depuis le début.
12:00C'est pour faire justement changer la loi.
12:02Moi, ce que je demande au Premier ministre,
12:04c'est qu'il soit clair et qu'il dise
12:06qu'il y ait accord ou pas accord,
12:08le Parlement sera saisi
12:10de la question des retraites
12:12sur la base des propositions qui ont été faites
12:14par les uns et par les autres.
12:16J'attends la réponse du Premier ministre.
12:18J'attends qu'il nous dise
12:20ce qu'il entend faire.
12:22À ce stade, je vous dis que nous ne nous censurons
12:24sauf si nous avons une réponse claire.
12:26On va écouter
12:28un autre député PS,
12:30Arthur Delaporte, député du Calvados,
12:32qui estime, lui, que les Français
12:34sont les grands perdants de ce discours
12:36et que François Bayrou va tomber.
12:38Pour l'instant, j'ai l'impression
12:40que ceux qui perdent, c'est les Françaises et les Français
12:42parce qu'ils n'ont pas de gouvernement stable
12:44à force que tout le monde soit figé
12:46dans ses propres conceptions.
12:48Donc, oui, on peut évidemment se dépasser
12:50mais il faut que tout le monde puisse y gagner.
12:52Et aujourd'hui, quand j'ai entendu François Bayrou,
12:54je me suis dit que c'est le camp des Françaises et des Français
12:56ce qui est, pour moi, le principal des camps.
12:58Et pour l'instant, c'est Bayrou 1,
13:00les Français 0 et ça risque bientôt
13:02de faire 0-0 parce que Bayrou perdra.
13:04Voilà, en tout cas,
13:06la censure, il y en a un qui avait prévenu
13:08et je vais me décaler pour que vous le voyez.
13:10Le bilan du PS aura été
13:12de mettre à terre le NFP, de diviser
13:14les syndicats. Tous ceux qui ne votent pas la censure
13:16sortent de l'accord du NFP.
13:18Donc, on met des options
13:20sur leur circonscription.
13:22Voilà, quant aux concessions
13:24accordées aux socialistes,
13:26ajoute Jean-Luc Mélenchon,
13:28elles sont tellement grotesques,
13:30on leur laissera le plaisir de vous expliquer
13:32en quoi ça consiste.
13:34Et maintenant, pour le PS,
13:36il y a des élections qui arrivent
13:38et que va-t-il se passer ?
13:40Je laisse Gautier Lebret vous expliquer.
13:42C'est quand même terrible pour le PS
13:44parce qu'après des semaines
13:46de tractation, d'abord avec le président de la République,
13:48ensuite donc avec le nouveau Premier ministre,
13:50ils vont très gentiment
13:52rentrer, je ne vais pas utiliser
13:54un terme qui leur est trop
13:56défavorable à la niche, vous le dites,
13:58sous le joug de la France insoumise.
14:00En se faisant insulter
14:02par la France insoumise en plus.
14:04Les discours des socialistes ont été hués
14:06par la France insoumise tout à l'heure.
14:08Et il y a un tweet de Thomas Porte qu'il a supprimé depuis
14:10où il dit, comme à chaque fois,
14:12les socialistes vont collaborer.
14:14Il a traité
14:16les socialistes de collabos
14:18et donc il fait un parallèle
14:20entre François Bayrou
14:22et le nazisme puisque
14:24c'est la collaboration. Je rappelle que
14:26Fabien Roussel avait été comparé à Doriot
14:28par Sofia Chikirou,
14:30ça n'avait pas empêché Fabien Roussel
14:32d'accepter à nouveau l'accord du nouveau Front Populaire.
14:34Voilà, collabore,
14:36c'est violent, collabore. Alors il y a une
14:38députée socialiste qui a répondu,
14:40Diana Badiob, accoutumée des faits,
14:42se porte, mêle,
14:44immondie ses désinformations
14:46assimilant le Parti Socialiste et la participation
14:48à la collaboration avec un régime nazi.
14:50Il déshonneure ceux
14:52qui l'ont élue et sa fonction.
14:54Elle est assez seule
14:56à répondre de cette manière,
14:58je trouve, Madame Diop.
15:00Vous allez entendre, c'était sur le
15:02plateau ce soir, de 100% politique.
15:04Le député Eskenazi,
15:06face à
15:08Gautier Lebrecht, qui l'interrogeait là-dessus,
15:10était beaucoup plus modéré.
15:12Moi, ce qui m'importe, c'est les Françaises
15:14et les Français. Et nous, ce qu'on a fait depuis plusieurs semaines,
15:16c'est non pas collaborer, on ne rentre pas
15:18dans le gouvernement, on reste dans l'opposition,
15:20c'est négocier avec le gouvernement. Il y a trois blocs,
15:22personne de la majorité.
15:24Ce n'est pas que ça ne me choque pas plus que ça,
15:26c'est que très franchement, moi, ce qui m'importe, c'est les Françaises et les Français
15:28et les avancées qu'on pourrait obtenir pour le pays
15:30et pas
15:32les députés qui tweetent et qui manquent de respect.
15:34Je pense que ma collègue Diop
15:36a parfaitement répondu à ça.
15:38Je suis quand même un peu désolé de voir
15:40que le Parti Socialiste, finalement,
15:42l'ensemble de la classe politique, en réalité,
15:44vous êtes particulièrement visé, et le Parti Socialiste
15:46s'est accommodé de ça.
15:48Être traité de collabo aujourd'hui par un député de la France insoumise,
15:50c'est quelque chose de tout à fait banal.
15:52C'est banal dans le sens où ça arrive régulièrement,
15:54mais sembler si habitué,
15:56finalement, de ne pas répondre
15:58à ces insultes qui n'ont
16:00évidemment pas leur place dans la vie politique,
16:02bon, ça me semble être problématique.
16:06En cas de nouvelle censure,
16:08vous savez, ça sera jeudi,
16:10on saura si, oui ou non,
16:12François Bayrou sera censuré,
16:14eh bien, les Français sont majoritairement,
16:16vous savez, 56% favorables
16:18à ce qu'Emmanuel Macron s'en aille.
16:20Souhaitez-vous qu'Emmanuel Macron démissionne
16:22en cas de censure du gouvernement Bayrou ?
16:24Oui, à 58%.
16:26Pourtant, pour Stéphane Vojeta,
16:28qui est député en Cent pour la République,
16:30des Français de l'étranger,
16:32ce ne serait pas souhaitable,
16:34et notamment, dit-il, pour des raisons logistiques.
16:36Les grands choix
16:38que la France fait,
16:40et on va devoir faire des grands choix,
16:42bientôt, sur les retraites,
16:44sur l'immigration et sur d'autres sujets sociétaux,
16:46ce sont des grands choix qui doivent être tranchés
16:48au moment des élections présidentielles
16:50qui ont lieu à l'issue
16:52d'une campagne présidentielle
16:54non structurée où les partis et les candidats
16:56peuvent décliner leurs propositions.
16:58Si Emmanuel Macron démissionne demain,
17:00dans trois semaines, on a le premier tour.
17:02On aura à peine le temps de choisir des candidats
17:04et, clairement, on va rester sur les caricatures.
17:06Ce n'est pas pour une crise de régime,
17:08c'est pour de la logistique que vous ne voulez pas qu'il démissionne.
17:10Il n'y aurait pas de programme.
17:12Il n'y aurait pas de débat.
17:14A retenir encore, l'éducation
17:16est une priorité, évidemment, pour François Barguerot,
17:18ancien ministre de l'éducation.
17:20Moins d'écran pour la jeunesse,
17:22promouvoir la lecture, a-t-il dit,
17:24certains ont hurlé aussi.
17:26En entendant le retour d'une idée formidable
17:28que vous connaissez, c'est les cahiers de doléances.
17:30Nous devrons reprendre
17:32l'étude des cahiers de doléances
17:34qui ont été présentés
17:36par les gilets jaunes,
17:38de manière
17:40que s'exprime
17:42dans notre société,
17:44de manière que s'exprime
17:46j'imaginais
17:48que vous pouviez adhérer à cette idée,
17:50de manière que s'exprime
17:52dans notre société,
17:54les attentes,
17:56souvent les plus inexprimées,
17:58qui sont celles
18:00qui sont celles des milieux sociaux
18:02exclus du pouvoir.
18:04On nous a refait le coup des cahiers de doléances
18:06qui ont été promis par Emmanuel Macron
18:08et que l'on n'a jamais vu.
18:10Vous allez sur un marché,
18:12vous n'avez pas besoin des cahiers de doléances.
18:14Yohann nous a dit...
18:16Quel mépris pour les gens
18:18qui ont participé,
18:20qui ont écrit
18:22des tranches de vie. Moi j'ai lu des cahiers de doléances
18:24de peau, mais il y avait des pages
18:26très émouvantes. Il n'y a eu aucune synthèse.
18:28Ça dort dans les archives des préfectures.
18:30Et aussi des trucs vraiment sans intérêt.
18:32C'est d'un genre d'épreuve.
18:34Je ne sais pas de quoi on parle.
18:36Je n'ai aucun...
18:38Non mais réellement,
18:40je n'ai aucun mépris,
18:42aucune aversion pour M.Berroux
18:44qui a cru devoir accepter
18:46cette charge. C'est une mission
18:48impossible. Le seul constat
18:50qu'on peut faire, c'est
18:52l'état de dérélection
18:54de ce pays et de ses systèmes
18:56politiques. Donc il est
18:58obligé de présenter un comité
19:00déodule, de nous ressortir
19:02des choses qui dorment dans les archives
19:04puisqu'il est dans une impuissance
19:06dont il n'est pas le responsable
19:08alors qu'il a accepté d'être le premier.
19:10Franchement, tout le reste c'est du bruit.
19:12Sur les chantiers politiques,
19:14la proportionnelle et le
19:16retour du cumul des mandats. Là c'est
19:18l'homme de peau qui parle.
19:20Mon opinion est que
19:22le mode de scrutin doit être enraciné dans les
19:24territoires et il faut
19:26que ne se créent pas plusieurs catégories
19:28des citoyens avec des droits différents.
19:30Cette
19:32adoption du principe
19:34proportionnel pour la représentation
19:36du peuple dans nos
19:38assemblées s'accompagnera
19:40probablement, comme l'a dit le président
19:42du Sénat, nous obligera
19:44à reposer en même temps la question
19:46de l'exercice simultané d'une
19:48responsabilité locale et nationale.
19:50A qui ça va servir ?
19:52Aux socialistes ? Même pas.
19:54Selon Henri Guaino, gaulliste et ancien
19:56conseiller de Nicolas Sarkozy qui était ce soir dans Punchline.
19:58La proportionnelle, c'est une idée catastrophique.
20:00C'est l'enterrement
20:02de la République.
20:04Les socialistes en ont besoin.
20:06S'ils font 5% au niveau national,
20:08ça ne va pas arranger leurs affaires.
20:10Ils ne vont plus avoir personne au Parlement.
20:12La proportionnelle à 5%, je pense que
20:14ce sera zéro.
20:16Une autre position aussi radicale
20:18que je vous signale, celle de Laurent
20:20qui a distribué aujourd'hui
20:22les bons points et les mauvais points à tous les ministres
20:24mais qui a été vent debout contre
20:26cette réforme, contre cette idée.
20:28Qui peut croire
20:30que l'instauration de la proportionnelle soit une priorité ?
20:32Sérieusement.
20:34En 1958, le général de Gaulle
20:36a mis fin à l'instabilité de la
20:384ème République.
20:40Notre responsabilité à tous est
20:42tout simplement de protéger notre pays
20:44contre l'image pitoyable qu'offre
20:46aujourd'hui trop souvent la scène
20:48de cet hémicycle.
20:50La proportionnelle sera la garantie
20:52que le désordre politique exceptionnel
20:54que nous connaissons aujourd'hui
20:56deviendra la règle.
20:58La proportionnelle, monsieur le Premier ministre,
21:00ancrerait au cœur de nos institutions
21:02l'instabilité politique
21:04et la primauté des intérêts partisans
21:06sur l'intérêt général.
21:08Nous nous y opposerons et la droite républicaine
21:10assumera ses responsabilités.
21:12Laurent Wauquiez, très ferme, qui était très en forme cet après-midi.
21:14Très ferme aussi contre LFI,
21:16contre la France insoumise.
21:18Vous jouez assez bien le rôle des brutus.
21:20Ceux qui sont incapables
21:22de respecter la démocratie.
21:24Ceux qui sont incapables de protéger
21:26la République.
21:28Ceux qui s'amusent sur les bancs et font les pitres
21:30pendant que les Français sont inquiets de votre comportement.
21:32Ceux qui voient
21:34la médiocrité de la France insoumise
21:36dans cet hémicycle.
21:38Ceux qui voient toutes les trahisons auxquelles vous êtes prêts
21:40en votant avec le Rassemblement national
21:42pour faire tomber les gouvernements.
21:44Voilà l'image que vous apportez.
21:46Celle de la médiocrité d'une époque
21:48que vous avez choisi de soutenir.
21:50Voilà ce qu'est votre vérité.
21:52Voilà, là c'était la version Wauquiez
21:54ferme. Vous allez entendre maintenant
21:56la version plus policée. François Bayrou
21:58mais qui doit, il faut le dire, retrouver
22:00ses marques dans une assemblée
22:02turbulente, c'est le moins qu'on puisse dire.
22:04Je sais bien
22:06que ça n'est pas l'habitude mais
22:08je voudrais vous conseiller qu'il est inutile
22:10de créer parce que les micros
22:12sont coupés et qu'on ne vous entend pas.
22:14Et donc...
22:24Voilà, c'était un chahut absolument fou.
22:26C'est vrai que pour être allé dans les rangs réservés
22:28aux journalistes dans l'hémicycle, vous n'entendez
22:30mais rien, absolument rien. Il n'y a que des cris.
22:32Chahut invraisemblable. Elisabeth Lévy.
22:34J'avais l'impression d'un adulte
22:36qui parlait à des adultes.
22:38Ce n'était pas forcément marrant ni flamboyant
22:40et il y avait les enfants qui criaient.
22:42Et à un moment on se disait
22:44mais bon sang, pourquoi on laisse les enfants
22:46entrer à l'Assemblée Nationale ?
22:48C'est pénible !
22:50Vous avez parfaitement raison mais ils le font exprès.
22:52Pour que je m'énerve.
22:54Non, ils le font exprès pour...
22:56Les enfants dissipés et grossiers.
22:58Les enfants mal élevés.
23:00Ils sont incapables d'écouter
23:02un discours
23:04et ils veulent effectivement
23:06le chahuter pour
23:08le casser, l'énerver et l'indisposer.
23:12Enfin dans son discours, François Bayrou a parlé
23:14des deux otages français du Hamas,
23:16soit déoffert à ce que n'avait même pas fait
23:18Emmanuel Macron lors de ses voeux.
23:20C'est un moment que tout le monde ou presque
23:22a applaudi, sauf
23:24l'homme du drapeau palestinien,
23:26le député El-Effi de l'Augu.
23:28C'est à ce moment l'occasion
23:30d'évoquer le sort de nos otages
23:32retenus par le Hamas
23:34ainsi que celui de tous nos otages
23:36dont nous exigeons la libération.
23:46Voilà, alors vous l'avez vu,
23:48cercle est de rouge, on parle bien de Sébastien
23:50de l'Augu, celui qui avait réalisé un clip
23:52publié sur les réseaux dans lequel apparaissait
23:54Mehrabib suivi de l'image d'une pizza
23:56surgelée avec écrit « four à pizza »,
23:58évidemment en référence au four cremoïta.
24:00Ceux de l'Augu, là,
24:02on a rappelé ses positions
24:04aux très limites dans « 100% politique ».
24:06Moi, ce qui me surprend
24:08toujours, c'est qu'on ne pose pas le fond du débat.
24:10Souvent, on va dire « oui, mais c'est
24:12pour des raisons électorales ». Oui, parce qu'en fait,
24:14il y a un électorat. Il y a des gens
24:16aujourd'hui, des Français qui peuvent aller voter,
24:18pas des étrangers, pas des
24:20Palestiniens, des Français qui peuvent voter et qui
24:22vont voter pour Sébastien de l'Augu et lui
24:24permettre d'être élu au premier tour. Il mène
24:26cette stratégie aussi parce qu'il veut être
24:28certainement candidat à la mairie
24:30de Marseille et oui, donc, ça veut dire qu'aussi
24:32si Sébastien de l'Augu pose
24:34problème aujourd'hui, si ça pose problème pour la
24:36République, une partie de
24:38son électorat aussi, qui est un électorat aussi
24:40qui pour certains vont faire partie d'une
24:42frange de l'islam radical,
24:44cet électorat-là aussi pose problème.
24:46Mais en règle générale, on n'ose pas poser
24:48cette question et ce débat.
24:52Vous restez avec nous parce qu'on va marquer une pause
24:54dans un instant. On parlera d'une
24:56vidéo qu'a montrée Christine Kelly avec
24:58le député Antoine Léaument
25:00qui vole des tours sur le voile et puis on
25:02reverra ces images alors de voile, de vrai
25:06avec ce record du monde absolu
25:08qui a été réalisé par ce marin
25:10exceptionnel, exceptionnel
25:12dans le Vendée Globe.
25:14Donc vous restez avec nous.
25:16Charlie Dalin, à tout de suite.
25:22La suite du Meilleur de l'Info, on a encore beaucoup
25:24de séquences à vous montrer de cette
25:26journée et d'abord cette vidéo
25:28qui a été dévoilée par Christine Kelly
25:30où l'on voit le député LFI
25:32Antoine Léaument défendre
25:34le voile à l'université. Vous savez que
25:36Bruno Rotailleau vient l'interdire, notamment à l'université
25:38et vous allez assister à la fin
25:40de cette vidéo, une sorte de tour de passe-passe
25:42où M. Léaument
25:44nous dit que interdire le voile
25:46en France, c'est se comporter
25:48comme les talibans en Afghanistan.
25:52Vous demandez à une femme de se dévoiler
25:54pour continuer ses études
25:56ou bien de rester voilée
25:58et de les arrêter. Autrement dit,
26:00si je reviens
26:02sur d'autres
26:04forces politiques qui font ça,
26:06si jamais vous demandez à une femme
26:08d'arrêter ses études si elle veut
26:10conserver son voile sur la tête,
26:12vous n'êtes pas très différent finalement
26:14de ceux que nous critiquons
26:16par exemple en Afghanistan, les talibans.
26:18Les talibans qu'il faut combattre
26:20parce qu'ils enferment les petites filles,
26:22ils empêchent de chanter,
26:24ils empêchent même de sortir des maisons.
26:26Mais quelle comparaison, ça va faire
26:28beaucoup parler dans les prochaines heures, je vous assure.
26:30Gabrielle Cluzel en a fait son édito ce soir dans FAI.
26:32On pourrait se dire
26:34c'est tellement
26:36grotesque que ce n'est pas grave
26:38mais en réalité, c'est extrêmement
26:40grave pour trois raisons.
26:42D'abord, c'est grave parce que c'est insultant
26:44parce qu'on voit très bien qui il a visé.
26:46Il a visé Bruno Tayot, évidemment,
26:48le ministre de l'Intérieur. On a un député qui traite
26:50le ministre de l'Intérieur
26:52de talibans, c'est quand même pas neutre.
26:54Il banalise les talibans.
26:56On se dit, si un taliban, c'est juste Bruno
26:58Tayot, ça doit aller là-bas en Afghanistan.
27:00Et puis,
27:02il minimise les souffrances des femmes là-bas.
27:04C'est incroyable quand même.
27:06C'est des gens qui veulent se montrer féministes
27:08et qui disent que finalement,
27:10si ce n'est pas plus grave que ce qui se passe en France,
27:12mon Dieu, ça ne doit pas être dramatique.
27:14Pour Antoine Léaument, puisque les talibans
27:16édictent un règlement
27:18vestimentaire, que lui aussi,
27:20Bruno Tayot, entend édicter
27:22une interdiction vestimentaire,
27:24Bruno Tayot
27:26est un taliban.
27:28Antoine Léaument, convenons-en, n'est pas
27:30un aigle.
27:32On va revenir
27:34à l'Assemblée nationale,
27:36au discours de politique général de François Bayrou,
27:38et on va
27:40parler du chapitre de l'immigration.
27:42Parce que M. Bayrou veut agir
27:44sans tabou, là aussi.
27:46Cette immigration,
27:48qui se développe aujourd'hui
27:50sous toutes les latitudes de la planète,
27:52est d'abord une question
27:54de proportion.
27:56L'installation d'une famille étrangère
27:58dans un village
28:00pyrénéen ou sévenol,
28:02c'est un mouvement de générosité
28:04qui est suscité et qui se déploie.
28:06Des enfants fêtés
28:08et entourés à l'école, des parents qui reçoivent
28:10tous les signes de l'entraide.
28:12Mais que 30 familles s'installent
28:14et le village
28:16se sent menacé et des vagues
28:18de rejets se déploient.
28:20À Mayotte,
28:22la présence
28:24des illégaux, en nombre,
28:26dans des bidonvilles,
28:28au nombre de 80.000
28:30sur 300.000, c'est exactement
28:32comme s'il y avait à Paris,
28:34Intramuros, 500.000 illégaux
28:36en bidonville. Mais comment
28:38faire alors que 93%
28:40des obligations
28:42de quitter le territoire français
28:44ne sont pas exécutées ?
28:46Cette politique que doivent mener fermement
28:48le ministère de l'Intérieur et le
28:50ministère de la Justice suppose aussi
28:52l'action de tous les autres ministères.
28:54C'est pourquoi
28:56je réactiverai
28:58le comité interministériel de contrôle
29:00de l'immigration.
29:02François Behérouve veut réactiver
29:04le comité interministériel
29:06de contrôle de l'immigration.
29:08C'est quoi ce truc-là ? Commentaire dans l'heure des pros.
29:10Là, pareil, ils sont constants.
29:12Moi, je le partage, tout le monde le partage.
29:14Le comité interministériel de l'immigration,
29:16c'est fort quand même.
29:18Ça, il fallait le sortir.
29:20Vous avez préféré le ministère
29:22de l'identité nationale.
29:24Au moins, ça envoie un message.
29:26Là, ça envoie quel message ?
29:28Oui, on préférait.
29:30Oui, je sais.
29:32Ça ne donne pas l'impression de quelqu'un
29:34qui est aux manettes.
29:36C'est-à-dire, c'est le ministre.
29:38T'as pas l'impression qu'il incarne
29:40vraiment le projet.
29:42On va donner la conclusion à Mathieu Boccoté
29:44pour la synthèse de ce grand oral
29:46de François Behérouve.
29:48Entre au pleuil, selon lui,
29:50et c'était dans Face à l'info.
29:52Que retenir de cela ?
29:54D'abord et avant tout, le grand écart
29:56dans ce discours
29:58entre la mission concrète qui lui est assignée,
30:00globalement, être capable de faire adopter un budget.
30:02C'est de cela seulement
30:04dont nous parlons pour ce gouvernement.
30:06Et de l'autre côté,
30:08c'est l'occasion pour François Behérouve
30:10de faire une forme d'éditorial
30:12tout sur tout par mois.
30:14C'était l'occasion pour lui
30:16de nous dire sa vision de la France.
30:18Il s'est préparé toute sa vie
30:20à nous expliquer
30:22en grand format comment il voyait la France.
30:24Et c'était l'occasion de le faire.
30:26C'est comme s'il était au pouvoir pour 5 ans.
30:28C'est comme s'il était installé aux manettes
30:30pour être capable de réorienter le pays,
30:32de le transformer selon sa vision.
30:34Alors qu'on sait qu'il n'y a rien de tout cela
30:36concrètement, budget,
30:38et c'est tout.
30:40Dans le reste de l'actualité,
30:42je voulais qu'on revienne sur la colère
30:44d'un préfet, Hugues Moutou,
30:46préfet des Alpes-Maritimes, pour qui son département
30:48est aujourd'hui, et les mots sont forts,
30:50narco-dépendant.
30:52C'est exactement ce qu'il a dit ce matin
30:54dans la matinale d'Orvin des Arbres.
30:56Une année de plus
30:58vers l'ensauvagement
31:00de notre société, malheureusement,
31:02avec la multiplication
31:04d'actes de sauvagerie, des agressions
31:06contre des policiers et des gendarmes,
31:08et un narcotrafic
31:10qui prospère plus que jamais.
31:12Le ministre de l'Intérieur, hier,
31:14a été au Havre, où il a annoncé
31:16qu'en 2024, 47 tonnes
31:18de cocaïne
31:20avaient été saisies.
31:22Dans le département des Alpes-Maritimes,
31:24on est à 300 kilos
31:26saisis en 2024 de cocaïne.
31:28On est à plus 130%
31:30par rapport à
31:322023. Je ne sais pas si vous
31:34le réalisez. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire tout simplement
31:36qu'en 2024,
31:38la société française est devenue un peu plus
31:40narco-dépendante qu'elle ne l'était auparavant.
31:42Alors,
31:44on multiplie les opérations, on se démène,
31:46on est déterminé.
31:48On nous demande, d'ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Bruno
31:50Retailleau, une tolérance zéro. On a mené
31:52en 2024, dans les Alpes-Maritimes,
31:54plus de 1600 opérations
31:56contre les narcotrafiquants. On a placé
31:582000 personnes en garde à vue.
32:00Le travail est énorme.
32:02Il parle même de toute la France qui est devenue
32:04narco-dépendante. Alors, sans doute qu'on l'a
32:06dit mille fois, c'est l'effondrement dans ce pays
32:08de l'autorité, dans tous les domaines.
32:10A quand un champ d'autorité ?
32:12Sur ce sujet, chez Jean-Marc Morandini,
32:14c'était surtout le choc des mots entre
32:16l'ancienne
32:18eurodéputée de la majorité et le journaliste Didier Maistre.
32:20A l'époque, on disait
32:22respecter l'enseignant.
32:24Qu'est-ce qui s'est passé quand la gauche a été au pouvoir ?
32:26On a enlevé les estrades, il fallait tutoyer
32:28les profs. Pardon, mais c'est des bases
32:30d'un effondrement de l'autorité.
32:32La politique du chiffre de M. Sarkozy
32:34a conduit à l'effondrement
32:36de la police. Il y a des problèmes avec la
32:38contradiction. A l'époque, on disait
32:40justement, respecte les policiers, on en
32:42avait peur. Et effectivement, à partir du
32:44moment où on remet en cause non-stop les
32:46policiers, et ça a été le début de notre propos,
32:48on permet aux jeunes, justement,
32:50de manquer de respect aux policiers.
32:52Quand ils doivent être mis en cause,
32:54il y a des problèmes.
32:56C'est la police, en fait, M. Maisto, c'est là où vous trompez.
32:58Mais moi, je ne fais pas de débat. Mais oui, mais c'est vous qui parlez
33:00de la responsabilité des policiers depuis tout à l'heure.
33:02Vous êtes trois contre moins à dire
33:04qu'il faut, l'esprit de système,
33:06il faut défendre les policiers
33:08à tout prix. Il faut défendre les
33:10policiers, je suis le premier à le faire.
33:12Quand il faut les défendre, et quand ils éborgnent
33:14des gilets jaunes, ça me chante.
33:16Mais il y a des lois pour ça.
33:18On va parler d'une
33:20carte de vœux qui fait
33:22beaucoup parler également. C'est la carte de vœux
33:24du syndicat de la magistrature.
33:26C'est un syndicat qui est très politisé, qui est en
33:28guerre contre l'ORN, et qui visiblement
33:30met dans les fléaux
33:32de la balance de la justice
33:34Bruno Rotailleau et
33:36Gérald Darmanin, l'or des pros.
33:38Je voulais qu'on voit juste
33:40comment le syndicat de la magistrature
33:42envoie ses vœux
33:44aux magistrats et sur les
33:46réseaux sociaux à communiquer.
33:48Parce que, vraiment, je ne sais pas
33:50ce que vous en pensez. Regardez, voilà.
33:52Syndicat de la magistrature, bonne année 2025.
33:54Vous avez le plateau de la balance
33:56avec Gérald Darmanin
33:58et Bruno Rotailleau, et vous avez
34:00quatre magistrats, dont ce
34:02procureur général
34:04a le bras gauche levé.
34:06Quand même. A le bras gauche
34:08levé, en signe, je pense,
34:10d'une forme d'hostilité. C'est en tout cas
34:12comme ça que je l'interprète.
34:14En fait, c'est son bras droit.
34:16Non, c'est son bras gauche.
34:18C'est son bras gauche.
34:20Non, mais c'est vrai
34:22qu'entre la gauche et la droite,
34:24je sais que vous avez un souci,
34:26cher... Bon, parce que
34:28vous avez longtemps... Et puis après, comme vous glissez
34:30un peu vers la droite, votre gauche
34:32est devenue un peu votre poitron.
34:34Voilà, on va régler ce problème.
34:36Ici, c'est bien le bras gauche.
34:38C'est celui-là. Deux commentaires
34:40de deux hommes de loi. Gilles William
34:42Golnadel et Philippe Bilger, anciens magistrats,
34:44toujours dans l'ordre des pro-2.
34:46J'y vois un grand signe
34:48de modération.
34:50Le syndicat de la magistrature
34:52a publié une brochure
34:54pour aider les délinquants
34:56et il y avait la tête d'un policier
34:58en cochon.
35:00Le policier
35:02avait une tête de cochon.
35:04Donc ça ne sert rien pour le syndicat de la magistrature.
35:06Mais ça, qu'est-ce que vous en pensez,
35:08Philippe Bilger ?
35:10Moi, je rejoins
35:12en grande partie Gilles William
35:14par rapport aux prestations
35:16syndicales, notamment
35:18à la fête de l'Huma ou ce que vous évoquez.
35:20On dirait que ça,
35:22c'est une ignominie tiède.
35:26François Bayrou a parlé dans son discours
35:28de cet homme-là que tout le monde connaît,
35:30Elon Musk, qui incarne, selon lui,
35:32le désordre politique.
35:34En un message, Musk serait capable
35:36de renverser une élection, de renverser un gouvernement.
35:38Un tweet, une ingérence.
35:40Philippe Bilger.
35:42Il cherche
35:44à destabiliser un Premier ministre anglais.
35:46Vous avez entendu le témoignage de la victime ?
35:48Il a passé le week-end dernier
35:50à discuter avec la leader de l'AFD
35:52dont même Marine Le Pen
35:54ne veut plus discuter,
35:56dont elle s'est séparée
35:58au Parlement européen
36:00et qui est dans une radicalité de droite extrême.
36:02Et donc,
36:04on peut dire quelque chose sur Elon Musk,
36:06surtout que c'est sans précédent ce qui se passe avec Musk.
36:08Il y a un mélange de pouvoir
36:10économique, dans le spatial notamment,
36:12avec du pouvoir culturel ou idéologique
36:14via un réseau social
36:16qui est quand même très important,
36:18mélangé à du pouvoir politique
36:20puisqu'il va être ministre
36:22de Donald Trump.
36:24Ça, il n'y a aucun influenceur.
36:26Ce n'est pas le premier à faire des ingérences,
36:28mais c'est le premier à avoir autant de cumul de pouvoir.
36:30C'est quoi cette ingérence ?
36:32C'est simplement Elon Musk qui rééquilibre la balance.
36:34Mais l'ingérence d'avant où, pour le coup,
36:36on essayait de faire en sorte de taire certaines opinions,
36:38ça évidemment, personne n'en parlera.
36:40C'est pas juste par dire qu'en attendant,
36:42Elon Musk, d'ailleurs, sur la France, ne se positionne pas du tout.
36:44Il ne répond pas aux attaques.
36:46Il n'y a pas d'élection, mais ça va venir.
36:48Trop de pouvoir pour un seul homme,
36:50une machine à désinformer, estiment les autres.
36:52C'est le cas notamment de Sandrine Rousseau
36:54qui a dit qu'elle allait quitter X.
36:56Pour l'instant, je crois qu'elle ne l'a toujours pas fait.
36:58D'autres ont promis de le faire.
37:00Tartuffe, répondait ce matin Pascal Praud.
37:02Les mêmes qui souhaitaient
37:04l'interdiction de CNews,
37:06les mêmes qui applaudissent
37:08la suppression de C8,
37:10les mêmes réclament aujourd'hui
37:12la disparition de X.
37:14Feu Twitter.
37:16Elles s'appellent Tondelier, Rousseau, Binet.
37:18Elles ont exprimé ces dernières heures
37:20leur volonté d'oublier
37:22X. Feu Twitter.
37:24X n'a plus la cote auprès
37:26de la bien-pensance et du politiquement correct
37:28réuni. J'observe
37:30qu'en ancienne direction,
37:32décida unilatéralement
37:34d'exclure Donald Trump
37:36Sur les réseaux sociaux, aucune voix
37:38parmi ces chantres
37:40de la liberté ne s'éleva
37:42pour protester contre cette intolérance.
37:44Est-ce que X,
37:46anciennement Twitter, a tant d'influence que ça ?
37:48La question se pose, tout comme
37:50l'absence de médiateurs
37:52dans ce qui est un torrent de haine
37:54sur les réseaux sociaux, en particulier
37:56sur celui-là de réseaux sociaux.
37:58Tous ceux qui sont passés
38:00sur le plateau de CNews le savent.
38:02Ils sont à un moment donné des cibles.
38:04Charlotte Dornelas.
38:06Franchement, ça fait quelques années que je ne vais plus
38:08moi-même sur Twitter.
38:10Et je peux vous assurer que dans les conversations
38:12avec les personnes, dans ma famille, avec mes amis,
38:14les polémiques Twitter, comme on dit,
38:16dont on parle beaucoup nous, n'existent pas
38:18dans la vie de beaucoup, beaucoup,
38:20beaucoup de gens. Déjà, ce n'est pas si structurant
38:22que ça. En revanche,
38:24c'est structurant dans les
38:26décisions politiques. Parce que s'il y a bien
38:28un rôle immense joué par les médias,
38:30c'est le pouvoir de contrôle,
38:32entre guillemets, de la vie politique.
38:34C'est-à-dire qui déclenchera une polémique
38:36ou pas. Et les politiques
38:38qui intègrent ce qui peut être déclenché
38:40ou non dans la presse et qui agissent en fonction de ça.
38:44Une petite parenthèse littéraire
38:46avec Bernard-Henri Lévy,
38:48dont le nouveau livre
38:50vient de sortir.
38:52Il était ce matin
38:54dans l'heure des prôles. Voilà son livre.
38:56Ça s'appelle Nuit blanche parce que Bernard-Henri Lévy
38:58est totalement un psionniac.
39:00Donc à 2h30,
39:02toc, vous vous prenez. Donc à 3h,
39:04vous dormez. Et là,
39:06vous êtes réveillé à quelle heure ?
39:08À 6h. 3h de sommeil.
39:104h peut-être. Et pas de sieste
39:12jamais. Ni micro-sieste.
39:14Contre la sieste.
39:16Contre la sieste, contre les montres,
39:18contre les parapluies, contre les valises à roulettes.
39:20Contre les parapluies aussi, j'ai vu.
39:22Et contre les valises à roulettes.
39:24Les valises à roulettes, oui. Pourquoi ?
39:26C'est trop se faciliter la vie.
39:28Vous voyez ? Trop se faciliter la vie.
39:30La valise à roulettes, vous trouvez pas qu'il y a quelque chose ?
39:32Moi, j'aime bien.
39:34Un jour, je n'arriverai plus à porter mes valises
39:36qui sont bourrées de livres,
39:38qui pèsent assez lourd chacune.
39:40Ce jour-là, ça ira mal.
39:42Alors ça, c'est parce que vous allez en taxi
39:44ou parce que vous seriez...
39:46Pas du tout. À Orly ou à Roissy, il n'y a pas de taxi.
39:48Quand vous allez à Charles de Gaulle 1
39:50et que vous devez aller au bout du terminal
39:52avec une valise sans roulettes,
39:54pardonnez-moi, il n'y a pas de taxi.
39:56Si c'était trop, vous seriez bien content
39:58d'avoir une valise à roulettes.
40:00Oui, mais il m'arrive d'aller en RER.
40:02Ah ça, alors BHL en RER,
40:04je veux bien mettre une carte.
40:06BHL en RER. Très drôle, cette séquence.
40:08Mais sachez que Bernard-Henri Lévy
40:10est très drôle.
40:12Pourtant, que les gens ne se rendent pas compte,
40:14tous les gens qui vous connaissent disent
40:16mais BHL, c'est l'homme le plus drôle du monde dans des dîners.
40:18Mais effectivement, aller à l'antenne,
40:20vous n'êtes pas connu comme ça.
40:22Mais cette dimension-là...
40:24C'est pour ça que les livres...
40:26Je disais tout à l'heure que les livres sont plus intelligents
40:28que les écrivains,
40:30mais ils peuvent être plus drôles.
40:32Je suis d'accord avec vous,
40:34mais Sandrine Rousseau, elle n'est pas très drôle.
40:36Marine Tourlier, elle n'est pas très drôle.
40:38Ça, c'est quand même la frontière.
40:40Marine Le Pen, je vous assure,
40:42elle est plus drôle, si vous me permettez.
40:44Oui, je ne la connais pas.
40:46Un ennemi, c'est quelqu'un avec qui on n'a pas déjeuné,
40:48je ne sais plus qui.
40:50Mais je trouve que le rire,
40:52c'est un bon paramètre.
40:54Il y a des gens avec qui on peut rire
40:56et des gens avec qui on ne peut pas rire.
40:58Et les gens avec qui on ne peut pas rire, c'est compliqué.
41:00Alors, cette journée a été très politique,
41:02évidemment, mais il ne faudrait pas oublier
41:04aujourd'hui l'exploit de Charlie Dalin
41:06qui réalise le tour du monde,
41:08non pas en 80 jours, en 64 jours.
41:10Bravo Charlie. Vous avez suivi son arrivée
41:12au sable d'Olonne en direct sur CNews
41:14dès la grande interview de Sonia Mabrouk.
41:18On va aller du côté des sables d'Olonne
41:20pour voir l'arrivée, le final.
41:22C'est évidemment magnifique
41:24parce qu'on voit le levé de soleil.
41:26Et Charlie Dalin
41:28qui est en train d'arriver
41:30sans faute,
41:32le skipper qui est en tête
41:34depuis très longtemps.
41:36À l'instant où je vous parle,
41:38Charlie Dalin est considéré comme vainqueur.
41:40Le directeur de la course
41:42va vérifier les différents plombs
41:44sur le bateau,
41:46les plombs de l'encre,
41:48les plombs du moteur
41:50pour vérifier que Charlie Dalin n'a pas triché.
41:52Il y a peu de doute là-dessus.
41:54Il devrait rentrer dans le chenal
41:56et dans le port des sables d'Olonne
41:58aux alentours de 14h.
42:04Les sables d'Olonne sont en effervescence.
42:06Charlie Dalin vient d'arriver
42:08il y a quelques instants, quelques secondes
42:10tout juste au ponton avec ses équipes
42:12et évidemment des dizaines de caméras
42:14qui l'attendent avec des dizaines
42:16de spectateurs qui sont là pour l'accueillir.
42:18Figurez-vous, 64 jours
42:20passés en mer seul
42:22et il se retrouve là au milieu
42:24de dizaines de milliers de personnes
42:26pour l'acclamer. Une revanche
42:28quatre ans après, là aussi,
42:30sa première position. Il avait franchi la ligne d'arrivée
42:32mais il avait dû laisser sa place de leader
42:34à l'un de ses concurrents qui s'était dérouté
42:36pour porter assistance à Kevin Escoffier.
42:38Charlie Dalin
42:40qui dans quelques instants, vous allez le voir,
42:42sabré le champagne et
42:44traditionnellement, arroser ses équipes
42:46et lui-même et peut-être même un peu
42:48les journalistes pour célébrer
42:50cette victoire d'ici quelques instants.
43:02Marc Menand a parlé ce soir
43:04de la meilleure des navigateurs du Vendée Globe avec ce message
43:06la vie, ce n'est pas
43:08de s'avachir.
43:10Charlie Dalin a demandé
43:12au moment où il va entrer
43:14vers les sables de l'aune
43:16les haut-parleurs
43:18diffusent cette musique
43:20cette musique qui lui montre qu'il retrouve
43:22la terre ferme, qu'il retrouve
43:24sa famille, qu'il retrouve
43:26ceux qu'il a fait vibrer pendant
43:28des mois, ceux qui peut-être, grâce
43:30à lui et à tous ceux qui sont derrière
43:32se sont réveillés
43:34il leur a donné, non pas
43:36une leçon de courage et d'audace
43:38mais simplement le sens
43:40de la vie, la vie ce n'est pas
43:42de s'avachir, la vie c'est de
43:44savoir se lever, la vie c'est
43:46le désir d'entreprendre, la vie
43:48c'est de courir après ses lèvres
43:50après ses rêves
43:52voilà exactement ce que nous enseignent
43:54ces gens qui sont
43:56partis et pour certains qui
43:58n'arriveront que dans un mois, un mois
44:02En fait c'est un coach de vie parfois Marc Menand
44:04On va terminer en vous disant que
44:06CNews va bientôt changer de numérotation
44:08de chaîne, nous gagnons deux places
44:10mais on sait que vous saurez nous retrouver
44:12quoi qu'il arrive
44:14CNews là vous êtes sur la 16, nous serons
44:16sur la 14 à partir du mois de juin
44:18les chaînes info ont été regroupées
44:20je crois que nos camarades de BFM
44:22sont sur la chaîne 13
44:24visiblement ils ne sont pas contents
44:26moi je pense que ça ne changera rien
44:28je pense que les gens s'ils ont envie
44:30de nous regarder, ils nous regardent sur n'importe quelle chaîne
44:32ou alors si
44:34l'audience est en fonction
44:36de la numérotation
44:38franchement ça va avoir un mépris
44:40pour le téléspectateur que je n'ai pas
44:42Il y a peut-être des paresseux qui ne veulent pas zapper trop longtemps
44:44donc être 14 plutôt que 16 c'est peut-être mieux
44:46Non mais vous vous rendez compte
44:48vous êtes normalien pour dire une bêtise pareille
44:50c'est à dire qu'il y a un type
44:52qui avec sa télécommande
44:54ou une femme d'ailleurs
44:56dans son canapé il est paresseux
44:58pour changer de chaîne
45:00chaîne 14 et moi je voudrais avoir une pensée pour tous les enfants
45:02qui d'habitude regardent France 4
45:04qui regardent les pyjamasques
45:06et vont tomber sur vous
45:08bonjour les petits enfants
45:10c'est la nouvelle politique éditoriale
45:12bonjour bonjour
45:14ça vous découvrirez
45:16s'il y a une nouvelle politique éditoriale
45:18pour CNews bientôt
45:20c'est la fin de cette émission, je vous remercie
45:22je remercie surtout Maëva Lamy, Ladislas Giscard d'Estaing
45:24et Adrien Fontenot qui m'ont aidé à préparer
45:26cette émission qui était pleine
45:28de nombreuses séquences
45:30politiques en tout cas
45:32maintenant vous allez revoir l'actualité politique
45:34et le reste de l'actu grâce à Maureen Vidal
45:36pour l'édition de la nuit
45:38bye bye et à demain