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Aurélien Le Coq, député LFI du Nord : «Le fait de ne pas censurer signifie laisser monsieur Retailleau continuer ses provocations et ses insultes pendant des semaines».

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Transcription
00:00De quoi on parle quand même, derrière ?
00:02Derrière, on parle de la vie de gens.
00:05De gens qui vont mourir avant d'avoir le temps de prendre leur retraite.
00:08De gens qui bossent dans des boulots difficiles, qui n'en peuvent plus.
00:11Des gens qui sont incapables aujourd'hui de continuer à travailler jusqu'à 64 ans.
00:15Donc oui, ça suffit de voir des gens qui ont été élus sur un programme
00:19et qui décident de se comporter d'une manière différente.
00:22C'est absolument insupportable.
00:24Et puis, à un moment, on fait de la politique pour défendre les gens.
00:27Et il y a des urgences aujourd'hui qui sont absolues.
00:33Le fait de ne pas censurer jeudi, ça veut dire laisser M. Retailleau
00:36continuer ses provocations et ses insultes pendant encore plusieurs semaines.
00:40Ça veut dire laisser Mme Borne continuer à saccager l'éducation nationale.
00:44Ça veut dire laisser M. Valls raconter tout et n'importe quoi sur les Outre-mer
00:48et vouloir remettre en cause le droit du sol.
00:51Nous n'avons plus le temps.
00:52Il y a urgence que la situation change pour les Françaises et les Français.
00:55Les Françaises et les Français ont fait un choix clair dans les élections.
00:58Ça suffit de permettre à M. Macron de gagner du temps.
01:01Et donc, je comprends la colère contre les socialistes qu'a exprimé Thomas Porte.

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