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NewsTranscription
00:00 La chance ce matin de recevoir David Hallyday !
00:03 Au-delà de nos différences
00:09 Des coups de cas, des coups de sang
00:13 À force d'échanger
00:15 Nous
00:16 Au silence
00:18 Bonjour David !
00:19 Bonjour à tous !
00:20 Merci beaucoup d'être avec nous ce matin !
00:21 Toujours ce moment de flottement !
00:23 Il en faut, il en faut !
00:25 C'est vrai qu'on se permet quand même de chanter devant David Hallyday !
00:27 Oui, c'est lamentable !
00:29 Mais la voix de Johnny Mellé à la vôtre sur cette chanson mythique
00:33 qui a 25 ans cette année, c'est très réussi !
00:36 Vous l'aviez déjà faite sur scène de nombreuses fois ensemble
00:39 mais vous ne l'aviez jamais enregistrée en studio cette chanson ?
00:41 Non, c'est la première fois qu'il y a un duo, on va dire, phonographique
00:45 entre nous, c'est vrai qu'on l'a chantée plein de fois.
00:48 Donc là, pour moi, on va dire qu'il y a un fort bagage émotionnel forcément
00:55 dans cette nouvelle version.
00:57 Comment vous avez fait pour l'enregistrement du coup ?
00:59 Ça s'est passé comment ?
01:00 En fait, je l'avais enregistrée déjà il y a un an
01:03 parce que ma démarche de refaire tous ces titres,
01:08 enfin toutes ces titres, une petite partie de ces titres
01:11 et une grande partie des miens aussi, ça date d'il y a trois ans
01:17 et je l'avais enregistrée seule cette chanson en fait.
01:20 Et quand j'ai décidé, je me suis dit "Tiens, on l'a tellement faite ensemble
01:22 et finalement il y a un truc assez normal dans le fait que ce soit un duo".
01:26 Donc j'ai pris sa voix des masters de l'original
01:31 et j'avais laissé ma voix, mais je trouvais que ça ne collait pas en fait.
01:35 Donc je me suis dit "Non, il faut que je réinterprète ce titre vraiment".
01:38 Donc vous l'avez mis dans le casque, vous aviez Johnny dans l'oreille, c'est ça ?
01:41 Et vous chantiez en même temps ?
01:43 Oui, parce qu'on l'interprète, forcément je l'interprète.
01:45 Maintenant, quand j'écoute les deux, c'est pas la même chose
01:48 et sur ce titre-là, je l'ai fait comme ça.
01:51 On va l'écouter en entier tout à l'heure
01:53 et vous pourrez constater que ça a été entièrement aussi réorchestré
01:56 et modernisé avec un son plus électropop, qui est très réussi.
02:00 Je trouve qu'il y a un petit côté un peu Kavinsky dans l'esprit.
02:03 Je ne sais pas si vous êtes inspiré de Drive, mais on est un peu dans cet esprit-là.
02:07 Pas vraiment, mais peut-être dans le son des rythmiques un peu.
02:10 Le côté Nycoles, c'est très réussi.
02:12 Et puis dans le clip, à l'époque, on vous voyait jouer au billard avec votre père.
02:17 Dans celui que vous venez de dévoiler, vous jouez avec votre fils Cameron.
02:21 Vous êtes un père très différent d'ailleurs du père qui était Johnny.
02:25 D'un certain côté, oui.
02:28 Puis sûrement, j'ai dû choper des trucs.
02:31 On ressemble toujours aux deux de toute manière.
02:34 Vous êtes peut-être plus présent.
02:36 Dans certains domaines, oui.
02:37 On est une génération différente aussi.
02:39 Donc il y a forcément des traits générationnels qui dominent.
02:44 Mais on se ressemble aussi dans d'autres domaines.
02:47 Dans la vie, on fait ce qu'on peut.
02:49 Exactement, c'est vrai.
02:51 Est-ce que c'est vrai que Johnny, au départ, n'était pas fan de l'idée de chanter cette chanson ?
02:56 Ça le gênait un peu ?
02:57 100%, la thématique, je lui avais expliqué d'une façon assez rapide.
03:01 Je lui disais que je voudrais que tu chantes un peu tes absences.
03:04 De dire que ce n'est pas grave.
03:06 Je trouvais que c'était important qu'il chante.
03:09 Parce qu'il se le reprochait d'ailleurs, lui, souvent.
03:12 Dans ses moments un petit peu seuls.
03:16 De ne pas être assez présent à vos côtés.
03:18 Oui, et puis il y a des choses qu'il regrettait.
03:21 Et d'autres choses sans doute.
03:23 Donc au départ, il était un peu réticent.
03:25 Et quand je lui ai expliqué un petit peu que c'était ma volonté qu'il le chante.
03:29 Mais je me suis inspiré dans la thématique du texte de Kipling.
03:33 Qui se termine, comme on le sait, "Un jour tu deviendras un homme, mon fils".
03:36 "Tu seras un homme, mon fils".
03:38 Et je me suis inspiré de cette thématique-là.
03:40 Je lui ai dit, il faut que tu le chantes.
03:42 Parce que ça fait quand même partie de toi.
03:44 Et c'est quelque chose de fort chez toi.
03:46 Il m'a rien expliqué, il m'a dit "Ok, c'est bon".
03:48 Puis parce que c'est un texte universel aussi.
03:50 Absolument, oui, bien sûr.
03:52 Dans toutes les familles, évidemment.
03:54 C'est un thème universel.
03:56 Et c'est Johnny qui vous avait proposé de lui faire un album.
03:58 À l'époque, quand vous habitiez encore aux Etats-Unis.
04:00 Vous n'aviez pas trop compris, je crois, sa demande.
04:02 Parce qu'il avait le choix parmi très nombreux compositeurs.
04:05 Et pourquoi il s'adressait à vous particulièrement ?
04:07 Non mais j'avais compris, j'avais compris sa demande.
04:10 Et moi, c'est vrai que je ne voulais pas être pris d'un...
04:14 Je ne voulais pas faire un délit d'enthousiasme, on va dire.
04:18 Je voulais que ce soit réfléchi.
04:20 Je me suis dit "Ouh là là".
04:22 Je ne savais pas si déjà je pouvais performer.
04:24 Et puis, moi j'étais retourné vivre aux Etats-Unis.
04:27 Puis j'étais dans mon groupe là-bas.
04:29 J'avais un petit peu perdu la connexion avec la musique française à cette époque-là.
04:32 Et je n'étais pas sûr de moi, en fait.
04:34 Je n'étais pas sûr de pouvoir faire quelque chose de bien pour lui.
04:39 Donc c'était un questionnement que j'avais.
04:42 Et il m'a dit "Ben non, écoutons, ça va nous permettre de passer un moment ensemble".
04:48 C'est clairement ça.
04:50 Et cet album, au-delà du succès commercial de cet album,
04:54 pour moi c'est vraiment cette symbolique-là qui me reste.
04:58 C'est les six mois qu'on a passé ensemble à parler de tout, de rien, de musique,
05:01 à lui proposer des trucs...
05:03 Vous n'aviez jamais passé six mois ensemble comme ça ?
05:05 Non.
05:06 Même petit quoi ?
05:07 Ben je n'ai pas le souvenir de ça en fait.
05:09 Parce qu'il partait beaucoup en tournée, et que par la force des choses c'était comme ça.
05:13 Mais ouais, c'était un moment génial.
05:16 Et qui a été en plus couronné de succès,
05:18 parce que l'arrivée de l'album 100%, ça s'est vendu à deux millions d'exemplaires.
05:23 Je crois que c'est le plus grand succès commercial de Johnny Hallyday à ce jour.
05:26 C'est quand même génial que ce soit reparti grâce à vous.
05:29 Moi je suis très fier de ça, je sais qu'il l'était aussi.
05:32 Et justement, c'est toujours dingue de partir d'une idée,
05:38 d'arriver à concrétiser une idée,
05:40 et de faire en sorte que les gens aient aimé,
05:43 tant de gens aient aimé cet album.
05:45 C'est toujours quelque chose d'un peu magique en fait,
05:48 parce que rien n'est établi dans cette vie,
05:50 on ne sait pas en fait, on ne sait pas vers quoi on va.
05:54 Et donc c'était vraiment une très belle surprise.
05:57 Et ça reste encore des moments...
06:00 Et quand je rechante toutes ces chansons,
06:02 il y a plein de choses qui me reviennent et qui sont fortes.
06:06 Et ces chansons, on va les retrouver sur un album qui sortira le 21 juin,
06:09 jour de la fête de la musique,
06:11 qui mêlera 16 titres parmi vos chansons,
06:13 et celle de votre père,
06:15 qui s'appellera "Requiem pour un fou".
06:17 D'ailleurs c'est le premier titre issu de votre père,
06:20 que vous avez repris pour cet album.
06:22 "Requiem pour un fou".
06:24 Dans un instant, j'ai une très belle archive sonore européen à vous faire écouter.
06:28 On est le 15 août 1966,
06:31 au lendemain de votre naissance David.
06:33 A tout de suite sur Europe 1.