Noham Huclin "La télé a un intérêt, c’est un plus pour un média"

  • il y a 5 mois
Avec Noham Huclin, directeur délégué de 20 minutes Tv

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-04-29##

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Transcript
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Exper, Gilles Anzmann
00:05 Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle semaine qui commence avec beaucoup d'entre
00:09 vous je pense qui vont faire des ponts.
00:12 Voilà, une semaine où on sera là mercredi soir avec des staffs.
00:16 Je vous amènerai du MIGUES si vous voulez.
00:18 Ah bah oui j'attends.
00:19 Lundi 29 avril, notre invité aujourd'hui Noam Ucklin.
00:23 Bonjour, vous êtes le directeur délégué de la télé de 20 minutes, de 20 minutes TV,
00:28 la télé du journal 20 minutes, donc on va peut-être vous la faire découvrir à vous
00:32 éditeur de Sud Radio, on connaît le journal, le quotidien évidemment, on la retrouve sur
00:37 les box, Free, Orange, Bouygues et puis sur la TNT également, SFR évidemment, et donc
00:44 vous allez nous raconter un petit peu ce qu'est cette télé dans 20 minutes.
00:48 C'est IDF, c'est ça que vous...
00:49 Qui a été racheté par un gros groupe de presse régionale.
00:52 Exactement, c'est ça, qui a été racheté par le groupe Rocelle il y a maintenant deux
00:56 ans et on s'est attelés à transformer IDF1 et à créer donc 20 minutes TV, qui va bientôt
01:02 fêter ses un an puisqu'on va fêter notre premier anniversaire le 30 mai là, dans un
01:06 mois tout ça.
01:07 Et vous, vous avez des mesures d'audience, vous savez ?
01:09 Oui, on a eu par deux fois déjà les mesures d'audience Médiamétrie, on a eu les dernières
01:14 là au mois de février qui ont mesuré la période septembre à décembre 2023 et qui
01:19 nous ont placé donc deuxième chaîne locale d'Île-de-France avec BFM devant nous et Figaro
01:26 TV qui s'est lancé un peu plus loin avant nous.
01:30 C'est incroyable maintenant qu'on se dise que les journaux ont des chaînes télé de
01:35 Figaro TV pour en parler de ce phénomène.
01:38 Donc ça veut dire qu'il n'y a plus d'idées voyantes ?
01:39 Ah ah ah !
01:40 Il y a toujours la voyance ?
01:41 Il y a toujours la voyance la nuit, vous pouvez consulter les voyantes la nuit si vous vous
01:50 ennuyez cette nuit par exemple.
01:51 On va en reparler dans un instant avec vous, donc cette chaîne de télévision 20 minutes
01:59 TV, Gilles on va passer au zapping.
02:00 J'appellerai pour votre avenir.
02:01 Oui.
02:02 Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:06 Les médias, les chaînes d'info Valérie ce week-end ont évidemment traité de l'occupation
02:10 des locaux de Sciences Po.
02:11 Vendredi dans C'est à vous, Elisabeth Bain-Tinter était défaitiste.
02:15 Pour elle, c'était très violent ce qu'elle a dit, pour elle il n'y a plus rien à faire
02:19 pour cette génération.
02:20 Il n'y a plus de débat, plus personne n'est capable de débattre calmement, il n'y a plus
02:25 de débat.
02:26 C'est la condamnation à mort d'Israël, le génocide.
02:32 On ne sait même pas ce que les mots veulent dire dans cette génération, ce que c'est
02:38 qu'un génocide.
02:39 C'est ça qui est le plus tragique, c'est que je ne vois pas du tout comment le débat
02:47 pourrait se reconstruire dans cette génération-là.
02:51 Bien sûr les politiques finiront par négocier, mais je trouve ça stupéfiant ce qui se passe
02:57 chez les jeunes gens, stupéfiant.
03:00 Vous traitez l'actualité internationale sur 20 minutes TV ?
03:03 Très peu, on s'attache vraiment à la France médiane.
03:06 C'est vraiment la division de proximité.
03:07 Mais oui, vous traitez l'actualité comme celle-là, comme celle de Sciences Po, ce qui
03:10 s'est passé à Sciences Po ?
03:11 Évidemment oui, on a nos journalistes qui vont sur le terrain et qui rencontrent les
03:15 étudiants notamment, puisqu'on a un JT tous les soirs et tous les midis, à 12h30 en direct.
03:20 Donc c'est important qu'on montre ce qui se passe sur le territoire, évidemment.
03:24 Mini polémique Valérie, dans quelle époque Ouléa Salamé a voulu faire un trait d'humour
03:28 sur les confidences du comédien Artus ?
03:30 Ah vous l'avez vu ?
03:31 Non.
03:32 Ah bon, vous me dites oui.
03:33 Si si, j'ai entendu.
03:34 Ah bon, les réseaux l'ont très mal pris.
03:35 Si si, j'ai vu.
03:36 C'est quoi votre petit truc en plus pour vous blinder contre les angoisses ? Parce que
03:42 vous dites que vous êtes un très très gros angoissé.
03:44 Oui, alors j'ai fait plein de petits trucs en plus et ça va beaucoup mieux.
03:47 J'ai arrêté de boire, j'ai arrêté de fumer.
03:49 Ah vous êtes devenu chiant.
03:50 Non mais je veux dire, vous êtes plus angoissé mais vous êtes chiant.
03:55 Oui, c'est très français ça.
03:56 C'est marrant parce que dès qu'on dit qu'on arrête de boire, on devient chiant.
03:59 Alors que putain c'est bien de ne pas boire de l'alcool forcément.
04:02 Oh là là, dis donc.
04:03 Mais quoi, je vous emmerde ? Mais c'est quoi ce truc là ? Si j'avais dit j'ai arrêté
04:09 la coke, tout le monde m'aurait dit putain bravo.
04:10 Ah bravo, c'est bon t'as arrêté la coke ?
04:13 C'est vrai.
04:14 En France tu dis t'arrêtes de boire.
04:15 C'est vrai, il y a des médecins qui ont dit, le service public qui à une heure, dans une
04:22 émission comme celle-là, fait passer le message que quand on ne boit pas et qu'on ne fume
04:26 pas ce n'est pas convivial, c'est lamentable.
04:27 Oui, on avait du périllé, la fête est plus folle avec Mister Cocktail.
04:31 Mais c'était de l'humour qu'elle faisait.
04:33 Non, ça vous a choqué, ça vous choque ?
04:35 Non.
04:36 Et vous, non ?
04:37 Non.
04:38 Alors, Quotidien est revenu aussi sur la proposition de la ministre de la Ville, vous savez, qui
04:43 veut qu'on puisse fouiller les téléphones de son enfant.
04:47 Moi j'adorerais fouiller le vôtre.
04:49 Oui.
04:50 Il y a plein de stars, plein de postes.
04:53 Evidemment, les journalistes de Quotidien ont fait un micro-trottoir chez les concernés,
04:58 vous allez voir c'est plutôt drôle, sortis d'un collège et d'un lycée.
05:02 Je pense que ça relève de l'adolescence de faire des conneries et d'apprendre de ça.
05:06 J'ai des amis qui ne sont pas très sages comme enfants et je comprendrais que leurs
05:09 parents s'inquiètent pour eux, donc ils vérifieraient leur téléphone et tout ce
05:12 qui va avec.
05:13 Moi je ne viens pas fouiller dans les affaires de ma mère, donc je ne viens pas fouiller
05:14 dans les miennes.
05:15 C'est comme quand on était plus jeunes, on mettait parfois dans des journaux intimes.
05:18 Maintenant, c'est notre téléphone, notre journal intime.
05:21 Ça relève presque de la dystopie.
05:23 C'est n'importe quoi.
05:25 Ça casse toute relation de confiance entre parents et enfants.
05:30 Je pense aux personnes qui ont peur que des parents découvrent par exemple qu'ils sont
05:34 homosexuels et que la personne vive avec des parents qui n'acceptent pas forcément ça.
05:37 Elle ne serait pas sereine que son père ou sa mère ou quelqu'un de sa famille découvre
05:42 ça parce qu'il n'a pas forcément envie d'en parler.
05:43 Dans Télé Matins Valéry sur France 2, Renaud Capuçon qui était invité, en a profité
05:50 de son passage, vous allez voir, pour tacler le service public.
05:53 Jacques Martin, c'était une époque assez bénie de la télévision pour la musique.
05:57 Il ne faut pas oublier que Jacques Martin faisait beaucoup pour la musique classique.
06:00 Jacques Chancel et plein d'autres.
06:01 Il y a eu Alain Duhaut, Evro Géré.
06:03 Et si je peux me permettre, je trouve que la place de la musique classique sur France
06:08 Télévisions pourrait être un peu plus présente.
06:10 Quand on se souvient, ils font des choses, bien sûr.
06:12 Mais je trouve que, voilà, puisqu'on parle de cette époque, et ça a rien à voir avec
06:20 ma personne, je pense qu'il pourrait y avoir beaucoup plus.
06:22 La musique classique, c'est quand même top ici.
06:24 C'est vrai que, mis à part les Victoires de la musique classique, où le Prime à Orange
06:30 présentait...
06:31 Il y a quelques émissions événementielles aussi.
06:34 Il y avait avec Alain Sinclair.
06:35 Il y a Arte qui fait régulièrement des concerts.
06:38 C'est vrai qu'on peut aussi un peu parler de prodiges, mais la musique classique a totalement
06:44 disparu des antennes du service public.
06:46 Il n'y a pas de magazine.
06:47 Pas d'émission régulière.
06:48 Voilà, de magazine ou pour présenter les artistes.
06:51 Après, oui, c'est la mission du service public, mais c'est vrai que les audiences
06:54 sont souvent assez catastrophiques.
06:55 20 minutes TV, ils ont Dorothée, j'imagine.
06:57 Et bien même pas.
06:58 On n'a pas Dorothée.
06:59 On a Jacquie, mais on n'a pas Dorothée.
07:01 Le Zeppel Musique.
07:02 On a des programmes musicaux.
07:03 Le Sacre-Coeur, en télé.
07:04 On a des programmes musicaux, mais pas de musique classique encore.
07:07 On a une émission musicale qui s'appelle What's in ? Tous les jours, qui fait le récap
07:15 de l'actualité musicale en ce moment.
07:17 On a Jacquie, évidemment, qui nous fait découvrir de jeunes talents.
07:20 Et puis, on a Nathalie d'Artois qui nous fait chaque semaine découvrir un artiste qui
07:25 se produit sur scène.
07:26 Alors, ça peut être un chanteur comme du théâtre, un comédien.
07:30 On a toute cette partie-là également sur 20 minutes TV.
07:33 Alors, ne paniquez pas, Valérie.
07:35 Je vais vous passer un candidat de The Voice.
07:38 On est lundi.
07:39 Qui dit lundi dit The Voice.
07:41 Alors, il n'a que 17 ans.
07:42 Vous auriez pu passer à Alain Chanfort qui était samedi dans ses Lepdos.
07:46 Et oui, on ne regarde pas les mêmes choses.
07:50 Non, mais il a choisi de chanter du Robert Charlebois.
07:53 Ah, ça change la donne.
07:55 Ça va être un massacre.
07:56 Non, mais vous voyez comment vous êtes.
07:57 Parce que les Moody Blues, il y a 15 jours, c'était une horreur.
08:00 Absolue.
08:01 Il a 17 ans.
08:02 Oui, mais il ne chante pas, s'il ne sait pas chanter.
08:03 Je ne sais pas, je ne connais pas.
08:05 Ce n'est pas une excuse.
08:06 Il a 17 ans.
08:07 Si on chante mal, on chante mal.
08:08 Il s'appelle Alphonse.
08:09 Ah bon.
08:10 Je suis un gars bien ordinaire.
08:15 Des fois, j'ai plus le goût de rien faire.
08:23 Je fumerai une clope, je boirai de la bière.
08:29 Je ferai de la musique avec le gros Pierre.
08:35 Mais il faut que je pense à ma mère.
08:39 Mais ce qu'il fout, c'est qu'il a la voix qu'il a, pas du tout une voix de quelqu'un
08:43 de 17 ans.
08:44 Vous taperez pendant la pub Alphonse The Voice, vous verrez, il ressemble à Jacques Brel.
08:49 Et il a le timbre de Jacques Brel.
08:51 Mais il dit je fumerai une clope, alors que dans la chanson, c'est je fumerai du pot.
08:55 Ah, qui est le cannabis.
08:57 Vous croyez que Stéphane l'a changé ?
08:59 Je ne sais pas, mais en tout cas, oui.
09:01 C'est vrai ?
09:02 Oui, ce n'est pas la chanson.
09:03 Ah oui, le pot, c'est la façon dont on appelle le cannabis à Montréal.
09:08 Bon, Stéphane, il n'aime pas du tout.
09:10 Voilà.
09:11 Allez, on se retrouve dans un instant avec vous.
09:15 Franchement, il n'a pas du tout la voix de 17 ans.
09:19 Je n'ai pas regardé The Voice.
09:20 On se retrouve dans un instant pour parler de la télé de 20 minutes.
09:24 20 minutes, vous connaissez le quotidien.
09:26 Il y a désormais depuis un an, une télévision à découvrir pour ceux qui ne la connaîtraient pas.
09:30 Ah oui, le bon anniversaire.
09:31 Est-ce qu'on marche sur la tête dans la préparation des JO de Paris ?
09:45 La répétition de la cérémonie d'ouverture est reportée à cause de la crue de la Seine.
09:50 Parce que le niveau du fleuve est trop haut pour assurer normalement le passage des ponts.
09:54 Après la baisse de moitié de la jauge des spectateurs et beaucoup de remise en cause,
09:59 on ne peut pas dire qu'on marche sur l'eau pour la préparation de ces JO de Paris.
10:04 Sud Radio, parlons vrai.
10:06 Carrefour, quand vous me dites "ronde, ferme, brillante et charnue", ça vous fait penser à ?
10:11 Eh bien, je vous réponds que les tomates grappes origines France sont au prix le plus bas de 1,99€ le kilo seulement.
10:18 Alors ? Ah oui, aussi.
10:20 Et si vous trouvez moins cher ailleurs ?
10:21 On vous rembourse 10 fois la différence et c'est jusqu'à jeudi chez Carrefour, Carrefour Market et leur Drive.
10:26 Carrefour, partenaire fruits et légumes de Paris 2024, catégorie 1, détail sur carrefour.fr.
10:32 Quand il y a autant d'enjeux, que l'erreur n'est plus une option,
10:36 quand son destin se joue en deux matchs, qu'il ne reste plus que quelques marches à gravir pour atteindre le sommet de l'Europe,
10:42 le football devient encore plus intense.
10:46 Retrouvez les demi-finales de l'UEFA Champions League avec Payern, Real Madrid demain à 21h sur Canal+ Foot
10:52 et Dortmund, Paris SG mercredi à 21h sur Canal+ et Canal+ Foot.
10:56 Rendez-vous sur boutique.canal+.com
11:01 Renault Scenic E-Tec 100% électrique, élu voiture de l'année 2024 par 58 journalistes venant de 22 pays et parmi 28 modèles de marques prestigieuses.
11:11 C'est la 7e fois que Renault remporte ce prix, la 2e fois avec Scenic et c'est une 1re mondiale pour une voiture électrique assemblée en France.
11:18 Ça fait beaucoup de chiffres, mais le principal c'est que Renault Scenic E-Tec 100% électrique allant jusqu'à 625 km d'autonomie, soit numéro 1.
11:26 Selon normes WLTP, plus d'informations sur Renault.fr. Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
11:31 A tous ceux qui quand on leur demande "je te resserre" répondent "oh non merci, là je peux plus rien avaler".
11:35 A ceux qui disent "ah non non non, pas de fromage non plus".
11:38 Et aux mêmes qui vont quand même se jeter sur la dernière Danette.
11:41 Oui donc ça passe quand ça t'arrange en fait.
11:43 Dès mardi chez Intermarché, pour l'achat de 2 packs de crème dessert à la vanille Danette à 1,46€ l'unité, le 3e est offert.
11:50 Et c'est aussi au drive et en livraison.
11:51 Intermarché, tous unis contre la vie chère.
11:54 Jusqu'au 12 mai, 3 fois 500 grammes, soit 1,95€ le kilo au lot, transformé en France.
11:58 Autres saveurs disponibles, modalité sur intermarché.com.
12:00 Pour votre santé, évitez de grignoter.
12:06 Notre premier invité du jour c'est Noam Ucklain, directeur délégué de 20 minutes TV, la télé du journal 20 minutes.
12:13 Encore une fois c'est un journal distribué, gratuit, un quotidien gratuit qui existe depuis combien de temps maintenant ?
12:20 Alors honnêtement je n'ai pas la date exacte mais ça fait plusieurs dizaines d'années.
12:24 C'est plus de 20 ans.
12:25 Oui oui.
12:26 Ça fait plus de 20 ans et plus de 20 millions d'abonnés.
12:27 Et 20 minutes TV fait ces 1 an avec une volonté d'être une télévision francilienne qui traite, racontez-nous un petit peu quel a été le projet et la démarche qui a été celle de vos actionnaires ?
12:41 Alors le projet est très simple, c'est qu'au niveau du groupe, on essaie d'avoir une télé ou en tout cas une télé ou une web TV partout où on a des journaux.
12:51 Il faut savoir, on peut le citer Valérie, le propriétaire c'est Rossel France qui possède le Télégramme, Sud Ouest, Hébra, La Montagne et la Nouvelle République.
13:01 Et donc dans toutes ces régions-là vous avez aussi des chaînes de télé régionales ?
13:05 Il y a des chaînes de télé ou des web TV qui se mettent en place effectivement.
13:08 C'est une volonté du groupe d'aller sur le marché de la télé.
13:10 Aujourd'hui on ne peut pas se passer de la vidéo, vous-même vous le voyez bien au quotidien, on ne peut pas se passer de la vidéo.
13:16 Bien sûr.
13:17 Et 20 minutes avait déjà un pôle vidéo très fort puisqu'ils ont 16 millions de visiteurs uniques par mois sur leur site internet, c'est 2 millions de vues de vidéos par jour.
13:26 Donc il y a un pôle vidéo qui est très fort mais il n'y avait pas de chaîne de télévision en Ile-de-France.
13:32 Et donc il y a eu l'opportunité de racheter IDF1 il y a deux ans maintenant.
13:38 En même temps il y a la convention d'IDF1 avec l'Arcom qui est arrivée à son terme.
13:44 Donc on a candidaté pour récupérer le canal IDF1, le canal 32 sur l'Ile-de-France.
13:51 Nous n'étions pas les seuls, il y avait un candidat devant nous et puis l'Arcom a retenu notre projet.
13:57 Et voilà comment on a lancé finalement 20 minutes de télé.
14:01 20 minutes de télé avec un budget évidemment beaucoup moindre que celui d'autres chaînes et de chaînes d'info.
14:08 Donc comment on fait quand on doit se débrouiller avec un petit budget pour faire de l'info parce que l'info ça coûte cher ?
14:15 Exactement, on a un petit budget, on n'a pas de problème avec l'argent.
14:18 Notre budget est à peu près de 2 millions d'euros.
14:20 Il y a eu un investissement du groupe évidemment.
14:23 Au quotidien il faut être malin, il faut être malin tous les jours, il faut être malin avec l'équipe,
14:28 il faut être malin dans la grille des programmes, dans la façon de tourner les choses également,
14:32 dans la convergence avec 1 minute.
14:33 Vous tournez avec des portables ?
14:34 On tourne avec des portables, des portables et des boîtiers essentiellement.
14:37 Ça nous permet d'être plus réactifs, de monter les choses beaucoup plus facilement,
14:41 de distribuer les images très rapidement et puis aussi d'enchaîner sur le terrain.
14:48 Quand on est avec son portable c'est beaucoup plus facile que de voir des rushs avec la caméra etc.
14:52 Et puis dans la convergence avec 20 minutes également, puisqu'il y a la rédaction 20 minutes avec laquelle on travaille tous les jours,
14:59 c'est pareil, c'est des synergies qui sont mises en place pour aller vite,
15:06 pour traiter de manière cohérente et surtout en lien avec notre cible l'actu.
15:11 Et c'est comme ça qu'on fait au quotidien.
15:13 On trouve des solutions pour avoir quasiment 2 heures fraîches d'antennes par jour, dont 1 heure de direct.
15:20 Et ça c'est plutôt pas mal.
15:23 L'idée c'est d'être évidemment sur tous les écrans, avec des formats adaptés.
15:27 Exactement.
15:29 Tout ce qu'on fait.
15:31 On est sur les tablettes, on est sur les téléphones, on est sur la télé.
15:35 On va même aller un petit peu plus loin prochainement, je ne vais pas vous en dire plus.
15:39 Je vais peut-être en parler, mais non, je ne peux pas en dire plus pour l'instant.
15:42 Dans quel sens, YouTube ?
15:44 Alors on est sur YouTube également, et vous pourrez peut-être bientôt nous voir encore autrement.
15:50 Mais vous voyez j'ai le sens du teasing, je fais de la télé.
15:53 Alors pourquoi il faut regarder 20 minutes TV ?
15:56 Et racontez-nous où on peut voir cette...
15:58 Dans les grandes villes de France, où c'est uniquement...
16:02 Ah c'est sur toutes les boxes ?
16:04 Exactement. Sur l'île de France, on est sur le canal 32 de la TNT.
16:07 Vous dites que c'est une télévision de proximité, donc proximité ça veut dire...
16:10 Ça traite de l'info d'île de France.
16:12 Avec une porte ouverte également sur ce qui se passe en dehors de l'île de France.
16:17 Oui, j'acquis, il est regardable par toute la France.
16:20 Et puis il y a les infos nationales qui concernent les franciliens.
16:24 Et puis il y a des choses qui se passent en île de France qui peuvent concerner aussi le reste de la France.
16:29 Que ce soit les pièces de théâtre, la culture, ou les regrets de la RATP ?
16:33 En île de France, il y a une grande partie des habitants qui provient d'ailleurs en France.
16:39 Des gens qui viennent travailler en île de France.
16:42 Et donc c'est pour ça que c'est important aussi d'avoir une porte ouverte sur ce qui se passe à l'extérieur.
16:46 Et 20 minutes est un peu partout en France.
16:49 Donc on a cette matière là.
16:51 Avec le groupe, on a la chance aussi d'avoir des vidéos d'un peu partout.
16:55 Donc on peut se servir de toute cette matière.
16:57 Alors évidemment, la majorité de nos programmes, c'est d'île de France.
17:01 C'est important, on est une télé de proximité.
17:03 L'idée c'est qu'on apporte une information utile tous les jours.
17:08 On va dire même chaque minute aux habitants d'île de France.
17:12 Mais évidemment, on va traiter de sujets nationaux.
17:16 Tout à l'heure dans le journal, il y avait Science Po.
17:18 Évidemment que Science Po, ça concerne également les franciliens.
17:21 Donc on en parle et le ménage général des Français.
17:23 Vous avez lancé un magazine olympique.
17:25 Parce que pour le coup, les Jeux Olympiques, c'est Paris et l'île de France.
17:29 Et alors on est juste à côté.
17:30 Oui, vous enregistrez, vous êtes au plus gros stade de Sainte-Denis.
17:34 Donc juste à côté.
17:35 Qu'est-ce que vous allez faire durant les Jeux Olympiques ?
17:38 Et là, vous avez lancé un magazine, c'est ça ?
17:40 Oui, on a commencé une émission, ce sera la troisième ce mercredi.
17:45 A J-100, on a lancé Vos J.O. de rêve.
17:48 C'est une émission 100% J.O. où chaque semaine, on reçoit un athlète
17:52 qui vient d'être qualifié pour les J.O.
17:55 Et pendant une petite demi-heure, on discute avec lui.
17:57 Il y a des jeux.
17:58 C'est une émission assez sympa, un peu au code de réseaux sociaux.
18:04 Tout à l'heure, vous parliez justement...
18:05 Beaucoup plus clippé.
18:06 Voilà, exactement.
18:07 On essaie de s'écarter un peu des émissions télé classiques
18:10 pour faire un peu plus de réseaux.
18:13 Ça, c'est les J.O. et ça, c'est une émission Webzoo
18:15 qu'on va renforcer pendant les J.O.
18:17 évidemment, parce que ça deviendra une émission quotidienne.
18:19 Est-ce qu'il y a vraiment un intérêt ?
18:21 Parce qu'en fait, les chaînes régionales ont été créées au moment de la TNT.
18:25 Il n'y avait pas toutes les box et tout ce qui existait.
18:28 Est-ce qu'il y a un vrai intérêt à avoir maintenant une chaîne en TNT
18:32 et avoir une chaîne régionale ?
18:34 Je complète avec la question d'un auditeur.
18:36 C'est quoi le modèle pour faire de l'argent avec du gratuit ?
18:39 Très bonne question.
18:42 La télé a un intérêt, oui, évidemment.
18:46 Parce que c'est un plus.
18:48 C'est un plus pour un média de pouvoir offrir
18:51 finalement toute une panoplie de supports possibles
18:53 pour diffuser des messages.
18:55 Je rappelle que nous, du coup, on a le print, le web, le digital, la télé.
18:59 Oui, moi je parle de la chaîne de télé. Il y a France 3, il y a...
19:01 Il y a France 3, mais on ne fait pas la même chose.
19:03 Vous pourriez me dire, il y a BFM, Île-de-France, Paris-Île-de-France aussi.
19:07 Nous, on n'est pas une chaîne d'info.
19:09 Nous, on est vraiment une télé de proximité
19:12 qui apporte une information tout au long de la journée,
19:15 mais sur ce qui se passe au plus proche de mon domicile.
19:19 C'est-à-dire que je peux habiter Sergi,
19:22 comme je peux habiter dans le Quatrième,
19:24 comme à Thoiry ou au fin fond de l'Essone.
19:28 Nous, on va être capable d'aller chercher l'info
19:30 et de montrer ce qui se passe là-bas.
19:32 C'est-à-dire que mon fromager a augmenté les mortes d'âge ?
19:35 Oui, mais clairement.
19:37 On a rencontré pas mal d'élus depuis qu'on est arrivés,
19:40 depuis un an, enfin un peu plus d'un an maintenant.
19:42 Et en fait, certains nous ont dit,
19:45 c'est vrai, on a France 3, c'est vrai, on a BFM,
19:47 ils font très bien leur travail.
19:49 Mais vous, vous êtes dans une ultra proximité.
19:51 On est dans une ultra proximité, voilà.
19:53 Et certains nous ont dit, chez nous,
19:55 on ne voit jamais un journaliste d'une autre chaîne
19:58 venir à la rencontre des habitants.
19:59 Et bien nous, ça, on le fait.
20:01 On le fait notamment avec l'émission "Viens, je t'emmène"
20:03 présentée par Nathalie.
20:05 Un chiffre à vous donner,
20:07 entre juin et décembre 2023,
20:09 on a tourné 90 émissions "Viens, je t'emmène".
20:11 C'est des pastilles de 6 minutes,
20:13 Nathalie va à la rencontre des habitants.
20:15 Et ça, je pense que personne d'autre le fait.
20:18 Personne d'autre peut le faire.
20:19 Exactement.
20:20 Ce qui se passe chez moi, au plus proche de chez moi,
20:22 que ce soit en politique,
20:25 que ce soit dans le divertissement,
20:27 que ce soit en les mobilités, l'éducation,
20:30 c'est vraiment ce qui se passe chez moi.
20:32 Et on voit que ça, ça fonctionne,
20:34 parce que nos vidéos fonctionnent.
20:37 Et c'est le cas avec la chaîne du Sud-Ouest, par exemple ?
20:40 Alors, j'ai pas les chiffres du Sud-Ouest.
20:43 Ah, vous vous échangez pas les programmes ?
20:45 On s'échange certains programmes,
20:47 mais très peu.
20:49 Et ça, je vous invite à inviter les personnes concernant.
20:55 Alors, Mickaël, un auditeur, nous dit
20:57 "Ce matin, j'ai vu l'interview de Christian Legal sur 20 minutes TV".
21:00 Je ne sais pas qui est Christian Legal.
21:02 C'est un imitateur ?
21:03 Alors, on a des imitateurs, on a des humoristes,
21:05 on a des artistes.
21:06 Humoristes, imitateurs.
21:07 Exactement.
21:08 On a eu Elodie Poux dernièrement,
21:10 on a eu Elie Semoun, on a eu Kavana.
21:12 Enfin, tous ces artistes-là viennent facilement, bien sûr.
21:15 Alors, évidemment, les premières semaines,
21:18 il fallait mettre les choses en place,
21:19 il fallait mettre le programme en place.
21:21 Ça n'a pas été simple.
21:22 Il faut que les gens nous fassent confiance,
21:23 il faut que les artistes nous fassent confiance.
21:24 Et aujourd'hui, on a les attachés de presse qui nous appellent,
21:26 qui veulent que les artistes participent à ces émissions.
21:29 Et là, on se dit qu'on a gagné quelque chose.
21:31 Vous avez gagné quelque chose.
21:32 Comment Jean-Luc Azoulay s'en est chan...
21:33 Juste, par rapport à la question du financement.
21:36 Alors, le financement, on a la régie de 20 minutes.
21:39 Donc, il y a de la publicité.
21:40 Il y a de la publicité, évidemment.
21:42 On a la régie de 20 minutes qui commercialise pour nous.
21:45 On a la régie nationale 3 et 6 qui commercialise également.
21:48 Et puis, on va chercher des budgets aussi,
21:50 à droite, à gauche, les collectivités,
21:53 notamment sur des actions ponctuelles,
21:56 qui financent certaines choses.
21:58 Il y a des pubs régionales, comme on voyait à l'époque.
22:00 Et aussi, à la cacaillerie farty,
22:03 vous retrouverez des clous, des marteaux et des normes.
22:06 C'est ça qui fait la force de la télé régionale.
22:08 C'est que ça donne aussi, finalement, une vitrine
22:11 à tous ces annonceurs régionaux
22:13 qui n'ont peut-être pas les moyens
22:15 d'aller sur une télé nationale.
22:17 Nous, on peut leur proposer ça.
22:18 Parce qu'on a des dispositifs qui sont quasiment à la portée de...
22:22 Et vous les produisez vous-même ?
22:24 Alors, on en produit certaines nous-mêmes.
22:26 Parce que dans le groupe, on a aussi une agence
22:28 qui permet de produire des spots pubs.
22:30 Donc, on en produit nous-mêmes.
22:32 Certains annonceurs ont déjà leur spot.
22:34 Et Jean-Luc Azoulay, ça implique comment dans cette chaîne ?
22:37 Il est à 20% ?
22:38 Il est même un peu plus que ça.
22:40 Il est à 34%, Jean-Luc Azoulay.
22:42 Alors déjà, on est dans ses locaux.
22:44 On est dans les anciens locaux d'IDF1.
22:46 Donc, on est en contact au quotidien avec ses équipes.
22:50 Si vous avez regardé un petit peu 20 Minutes TV,
22:53 vous avez vu qu'on a cassé.
22:55 Voilà, il y a le mystère de l'amour.
22:57 Donc, ça, c'est un produit de Jean-Luc Azoulay.
23:00 Et Jean-Luc est là au quotidien en soutien.
23:04 On est dans la réflexion au quotidien,
23:06 que ce soit avec 20 Minutes,
23:07 que ce soit avec Jean-Luc,
23:10 avec le groupe Rossel, évidemment,
23:12 sur la grille des programmes, sur ce qu'on y met,
23:14 sur comment on innove.
23:15 Tout le monde participe à ça
23:17 et à la réussite de 20 Minutes.
23:19 Comment grandir ?
23:20 Oui.
23:21 Alors, si j'avais la recette,
23:24 je pourrais vous la donner.
23:26 Nous, on a pris le tournant du digital.
23:29 C'est-à-dire qu'on a la télévision, c'est vrai,
23:32 mais on voit de plus en plus la télévision
23:34 comme une extension de notre catalogue vidéo
23:37 et tout ce qu'on fait aujourd'hui,
23:39 ou en tout cas quasiment...
23:40 Aujourd'hui, avec le quotidien.
23:41 Exactement.
23:42 On le fait en format réseau sociaux.
23:44 D'ailleurs, ça vous a peut-être interpellé,
23:47 choqué ou plu,
23:48 mais on a de plus en plus de sujets JT
23:51 qui sont tournés en vertical.
23:53 Et ça, c'est innovant.
23:54 Ça, ça nous permet d'être tout de suite sur les réseaux
23:56 et ensuite de mettre dans notre JT
23:59 qui finalement devient, ce que je disais à l'instant,
24:01 une extension de notre catalogue vidéo.
24:03 Et je pense que c'est par ces réseaux sociaux,
24:06 c'est par le digital qu'on va grandir.
24:08 Mais il faut penser pas que la chaîne,
24:09 ça suffirait à avoir un canal YouTube
24:12 ou un canal...
24:13 C'est ça l'intérêt d'être diffusé sur les box ?
24:15 Que ce soit TNT ou sur les box.
24:17 Alors l'intérêt, c'est d'être...
24:18 Ça coûte cher.
24:19 Ça coûte cher,
24:20 mais ça rapporte aussi de l'argent.
24:22 Parce qu'on a des annonceurs qui viennent sur l'antenne.
24:25 Vous pourriez toucher autant avec YouTube et Dailymotion ?
24:27 Non, c'est pas la même chose.
24:28 C'est pas les mêmes tarifs.
24:29 Non, non.
24:30 Je pense que la télévision a des tarifs différents.
24:33 C'est complètement ça,
24:34 ces grilles tarifaires qui sont complètement différentes.
24:36 Aujourd'hui, il y a un intérêt à être à la télé.
24:38 Alors peut-être pas dans 15 ans.
24:40 Peut-être que dans 15 ans,
24:41 je vous dirai complètement l'inverse.
24:43 Mais en tout cas, aujourd'hui,
24:44 il y a toujours cet intérêt.
24:45 Et ça n'empêche pas d'aller sur YouTube,
24:49 d'aller sur Twitch,
24:50 puisqu'on est également sur Twitch.
24:52 Et on va développer Twitch dans les semaines à venir, notamment.
24:55 On va mettre nos programmes en direct sur Twitch également.
24:58 C'est ça l'annonce ?
24:59 Alors pas du tout.
25:00 J'avais une question pour Valérie.
25:04 Est-ce qu'il y a de la cuisine ?
25:07 Ah oui, évidemment qu'il y a de la cuisine.
25:09 On a un programme qui s'appelle "En vrai c'est bon".
25:11 13 minutes que vous retrouvez deux ou trois fois par semaine.
25:15 Et chaque semaine, vous avez des recettes différentes.
25:18 C'est animé par notre amie Maxime,
25:21 qui va à la rencontre de chefs.
25:23 Et il cuisine avec les chefs.
25:26 Et on a de super petits plats.
25:28 Vous appliquez ce que vous disiez sur LCI.
25:31 C'est ce qu'elle faisait sur LCI.
25:33 Allez, passez nous voir.
25:34 On dégustera ensemble.
25:35 On viendra vous voir, effectivement.
25:37 Donc 20 minutes TV.
25:39 On la retrouve sur toutes les boxes.
25:41 Free, c'est 910.
25:43 C'est loin.
25:44 Sur le Canal 30, sur toutes les boxes,
25:46 on peut descendre.
25:48 Orange 349, Bouygues 300, SFR 461.
25:53 Sur les réseaux sociaux,
25:57 sur la TNT, c'est le Canal 32 en Ile-de-France.
26:01 Et on est diffusé sur le site 20minutes.fr en live.
26:04 Et le site 20minutes.tv également.
26:06 Absolument.
26:07 On se retrouve dans un instant.
26:08 Merci d'avoir été avec nous, Noam Ucklin,
26:11 directeur délégué de 20 minutes TV.
26:14 La télé du journal 20 minutes.
26:16 Merci à vous.
26:17 On se retrouve tout de suite avec Gilles.
26:19 Quand un gamin casse une voiture
26:30 et qu'une demi-heure après,
26:31 les policiers sont obligés de les laisser ressortir
26:33 parce qu'il n'y a pas lieu de poursuivre,
26:35 soi-disant, forcément, le surlendemain,
26:37 ils les retrouvent dans la rue
26:39 pour recommencer la même opération.
26:41 Plus on laisse faire
26:42 et plus on s'autorise des choses.
26:44 Si on commence à autoriser les enfants
26:46 à laisser leur papier par terre,
26:47 le lendemain, on va les autoriser
26:49 à cracher sur leurs voisins
26:50 et le surlendemain, à leur mettre une baffe
26:52 et le sur-surlendemain, à prendre une barre de fer
26:54 pour leur taper sur la figure.
26:55 Le supplément médias,
27:02 on a décidé de vous faire ce matin avec Gilles
27:04 un petit point des dernières informations médias,
27:07 celles auxquelles vous avez peut-être échappé
27:10 et celles qui vont peut-être changer
27:13 un certain nombre de choses.
27:14 Alors, il y a eu déjà
27:16 "Danse avec les stars" samedi soir.
27:18 Oh la polémique !
27:20 Et c'est vrai que d'un seul coup,
27:22 Inès Regg a encore disparu.
27:24 Non, il y a eu une polémique.
27:26 En fait, Inès Regg a été éliminée en première partie
27:28 parce qu'il y avait deux éliminations.
27:30 Donc c'était trois,
27:31 et puis ils sont passés à deux
27:32 pour faire une finale.
27:34 Et Inès Regg a pris le micro
27:36 et à un moment, il y a un plan large.
27:38 Au moment où elle va parler,
27:40 et d'un seul coup, on retrouve un autre plan
27:43 où elle est complètement à l'opposé,
27:45 où il y a d'autres personnes sur scène.
27:46 Donc on se dit qu'il y a eu
27:48 une coupe qui a été faite.
27:51 Et donc, Télé Loisirs et Le Parisien
27:54 se sont renseignés sur cette coupe.
27:57 Il s'avère qu'apparemment, c'est un bug
28:00 et qu'il n'y a pas eu de coupe.
28:01 Et moi, je peux vous apporter une autre information.
28:03 On va avoir le producteur de Massinger
28:06 qui va venir vendredi nous voir.
28:09 Et le producteur de Massinger, c'est lui
28:11 qui a amené... En fait, à la coupe en pub,
28:13 il y a eu une des peluches,
28:15 enfin, j'appelle ça les peluches,
28:17 avec un des personnages, l'hippopotame,
28:19 qui est venu.
28:20 Et donc, il est eu au téléphone
28:22 pour sa venue de vendredi.
28:24 Et il m'a dit "Mais moi, j'étais sur le plateau,
28:26 je peux t'assurer que ça a été diffusé comme tel,
28:29 c'est ce que disent les techniciens.
28:31 Donc il s'agirait simplement d'un bug.
28:33 Je vous propose quand même d'écouter
28:34 le petit discours d'Inès Reg.
28:36 Ah, non, sans plus.
28:38 "Je suis seulement pas un produit TF1.
28:40 Et les gars, j'ai pas triché.
28:42 J'ai perdu la tête haute."
28:44 Pourquoi elle dit "je suis pas un produit TF1" ?
28:47 Parce que beaucoup de gens disaient
28:49 qu'elle restait parce que...
28:51 En fait, donc, elle va être dans Massinger,
28:52 on en parlera aussi vendredi avec le producteur.
28:54 Il y a un projet de fiction également, j'ai vu.
28:56 Oui, ça c'est signé. Il y a une fiction
28:58 qui va avoir lieu sur TF1
29:00 et son spectacle va être sur TMC.
29:02 Donc, si on dit qu'elle n'est pas un produit sur TF1,
29:04 il faut vraiment avoir des paillettes dans les yeux
29:06 pour ne pas voir que c'est un produit TF1
29:09 et pour penser qu'elle n'est pas TF1.
29:11 Mais à un moment, oui, qu'est-ce que vous voulez ?
29:13 Vous avez des choses sur Twitter
29:15 où les gens disent "de toute façon, elle a avantageé".
29:17 Mais tout se trouve un peu comme ça.
29:19 Il y a Nico Capone qui va avoir aussi une fiction.
29:22 Voilà, c'est un peu compliqué.
29:26 En tout cas, on peut saluer Natacha Saint-Pierre
29:28 qui a gagné avec son dossier.
29:30 Il était complètement perdu.
29:32 Il y avait l'air aïrie, sonné.
29:34 Et Anthony Colette, complètement perclus.
29:37 Mais il était émouvant, en larmes, perclus.
29:40 Perclus de douleur.
29:42 C'est un verbe... C'est rare que je vous apprenne des choses.
29:45 Non, vous ne m'apprenez pas, mais perclus tout seul, ça n'existe pas.
29:49 Non, il était perclus de douleur.
29:51 Parce que ça a été très douloureux pour lui.
29:53 Il était en larmes.
29:55 Donc l'info, c'est qu'il n'y a pas eu de coupure
29:57 pour des raisons censures.
30:01 Il n'y en a eu aucun.
30:03 On dit qu'il y a eu un passage où Marguerite Guedon
30:06 serait intervenue.
30:09 Mais voilà, en tout cas, moi, par rapport aux infos que j'ai,
30:15 après, c'est plutôt le Parisien et Télé Loisirs qui ont enquêté.
30:19 Il abandonne Slam.
30:23 C'est Cyril Féraud qui a décidé de rejoindre France 2
30:28 et de remplacer Jarry.
30:30 Et alors, ils se sont parlé sur Twitter.
30:32 C'était très intéressant.
30:34 Je vous le dis tout de suite.
30:36 Jarry a écrit "Bravo Cyril, je suis heureux pour toi.
30:40 À vite pour dîner ensemble et refaire le monde."
30:42 Cyril lui a répondu "Bravo et surtout merci à toi Jarry.
30:46 La table est déjà réservée et sans gluten."
30:48 Vous voyez, c'est un dialogue passionnant qu'il y a eu.
30:52 Moi, je trouve ça très bien que Cyril Féraud arrive.
30:55 Le bébé dit "tout le monde veut prendre sa place".
30:58 - Et qui va le remplacer dans Slam ? - Je ne sais pas.
31:00 - Vous vous êtes proposé ? - Non, mais pourquoi pas ?
31:03 - Vous feriez plus d'audience que sur M6 ? - Je vous remercie.
31:06 - Je ne suis pas sûre. - Ce n'est pas mal ce que vous avez fait.
31:12 Vendredi, ça monte, ça s'installe.
31:14 - Je suis une petite fourmi. - Oui, j'ai dit vendredi, samedi.
31:18 Mais vous verriez présenter Slam, les mots croisés ?
31:21 - Non. - Les mots fléchés.
31:23 Vous savez qu'elle est la première série qui cartonne sur Netflix ?
31:30 - Le Petit Reine. - Incroyable.
31:32 - Vous l'avez regardé ? - Non, je ne l'ai pas regardé.
31:34 - C'est assez incroyable. - Une mini-série inspirée d'une histoire vraie.
31:37 C'est l'histoire d'un comédien, c'est ça qui va être assourdi ?
31:40 C'est un comédien un peu raté, barman.
31:43 Il y a une femme qui rentre dans son café,
31:46 qui avait qu'il se lit d'amitié et qui est une espèce de folle harceleuse.
31:55 Et en même temps, lui, il y a tous les dessous du métier de comédien,
31:58 où il se retrouve dans une situation comme celle dans laquelle s'est retrouvé Jordan Deluxe,
32:02 où il va chez un producteur.
32:04 C'est très bien fait. Franchement, j'ai adoré cette série.
32:07 - C'est la série qui cartonne sur Netflix et qui est première.
32:11 Je ne voulais pas passer dans mon Z, mais dans quelle époque ?
32:13 Ça va nous rappeler quelque chose, parce qu'on peut se dire qu'avec Juliette,
32:17 qui travaille avec nous, et puis vous, au moment du remaniement,
32:20 on s'échangeait plein de SMS en se disant "Qui va être Premier ministre ?
32:24 Qui va être ministre de la Culture ?"
32:26 Et à un moment, Juliette nous a dit "Je crois que c'est Claire Chazal".
32:29 Et vous, vous nous avez écrit "Oui, mais je ne suis pas sûre, il y a un tel, il y a un tel".
32:33 - Non, je vous ai dit non. - Et vous nous avez dit non.
32:35 Et bien, Claire Chazal a bien failli être ministre de la Culture.
32:39 Elle en a parlé dans quelle époque ?
32:41 Je pense que mon nom a circulé vraiment.
32:43 Bon, voilà, je ne vais pas faire semblant.
32:46 - Vraiment, je ne pouvais pas. - C'est peut-être chosi.
32:48 Et moi, j'ai toujours dit que ça m'intéressait beaucoup.
32:51 Et que donc, vraiment, c'est ce que j'aurais aimé.
32:54 J'aurais aimé le faire.
32:55 Ah, vous l'avez dit, vous avez candidaté.
32:57 Non, mais je l'ai dit dans des conversations avec des gens qui étaient censés décider.
33:02 Et puis après, je n'ai plus jamais candidaté.
33:04 Mais simplement, ils savaient, je pense, que moi, j'étais prête à y aller,
33:09 parce que ça me passionne, je sais que c'est très difficile.
33:12 Je ne sais pas si j'aurais été capable.
33:14 Je n'ai pas le sens politique.
33:15 - Mais vous aviez envie. - Mais j'avais envie.
33:17 Bon, c'est un petit peu différent de votre lancement.
33:19 Je veux dire, elle n'a pas failli du tout.
33:21 - Elle avait envie... - Non, son nom a circulé.
33:23 Ben oui, mais elle n'a pas failli.
33:25 Personne ne l'a appelée. Personne ne l'a appelée, personne ne lui a proposé.
33:28 - Si son nom a circulé, c'est clair. - Elle a dit que son nom avait circulé,
33:31 comme nous, dans la rédaction.
33:33 Mais je crois qu'il n'en a jamais été question.
33:35 De ce que je sais, de ce que je vous avais dit à l'époque,
33:38 il n'en a jamais été question pour les gens.
33:40 - Ça fait un peu mousser, vous pensez ? - Non, mais elle le dit clairement.
33:44 Elle dit qu'elle aurait aimé, qu'effectivement, on a entendu son nom,
33:47 mais je pense que ça n'a pas été envisagé, de ce que j'ai pu savoir.
33:51 Elle aurait peut-être fait une très bonne ministre de la culture.
33:54 Le 11 mai prochain, Jennifer sera de retour dans The Voice.
33:59 Elle occupera le poste de super coach dans les Supercross Battles.
34:04 - Ça a été annoncé... - Non, rien.
34:06 - En télé...
34:08 Je vous brieferai, Rantel.
34:13 - On m'expliquerait tout. - Ça a été annoncé.
34:15 - Les Supercross et les Superbattles. - Mais pourquoi ça ne vous plaît pas, The Voice ?
34:18 - Je ne sais pas. Pourquoi vous ne regardez pas certaines choses ?
34:22 Chacun ses goûts. - Chacun ses goûts.
34:24 Alors, le 14 mai, on pourrait demander à Patrick Roger,
34:27 parce qu'on n'a pas de chance de ne pas travailler à France Télé,
34:31 parce que tout France Télé est à Cannes.
34:33 Alors là, ils embarquent tout le monde.
34:35 Évidemment, ça fait râler, parce que c'est l'argent du service public.
34:38 Mais le dispositif a été présenté.
34:40 Alors, ils vont être à la cérémonie d'ouverture, le mercredi 14 mai,
34:43 en direct à 19h sur France 2.
34:46 Ensuite, il y aura aussi la cérémonie de clôture.
34:49 Il y aura les soirées.
34:50 Alors, tous les soirs, à partir de 19h, il y aura Cannes Festival,
34:53 animé par Daphné Burki, de Pékin, suivi de films et de documentaires.
34:58 Télé matin, c'est à vous.
35:00 La Grande Librairie, beau geste, c'est ce soir.
35:04 Quelle époque !
35:05 Tout le monde est à Cannes.
35:06 - Et tout ça avec notre argent !
35:09 - Oui, c'est pour ça, je pense qu'on pourrait y aller aussi.
35:12 Sur France 2, France 3.
35:14 - C'est quand même dingue, non ?
35:16 - Ah bah, j'ai pas fini.
35:17 On en parle après.
35:18 Sur France 2, France 3, France 3 Provençal, Côte d'Azur,
35:21 20h30 le dimanche, le journal de 20h, le journal de 13h,
35:25 La Montée des Marches, tout son contraire de France Info sera aussi là-bas.
35:31 Une programmation spéciale de films de Cannes,
35:34 bon ça c'est normal, sur les chaînes du groupe,
35:36 ainsi que des documentaires.
35:37 Et sur France TV, on pourra retrouver sur france.tv.fr
35:42 une collection de longs-métrages qui ont eu la palme.
35:45 Mais vous imaginez le nombre d'émissions qui descendent.
35:48 - Incroyable !
35:49 - C'est-à-dire que, quand une émission descend, c'est aussi donc...
35:52 - Ah bah, des équipes !
35:54 - Des équipes, des maquillages, des techniciens...
35:57 Bon après, on peut avoir une même caméra pour les différentes émissions.
36:02 - Vous êtes méchante, vous allez dire !
36:04 - Non, je suis pas méchante !
36:05 - C'est la réalité !
36:06 - C'est la réalité, on a été à France 3 tous les deux !
36:08 - C'est la réalité, les moyens du service public sont largement supérieurs
36:14 à ceux des télévisions privées.
36:16 - Ça va bronzer !
36:17 - Oui.
36:18 - Ils vont revenir tous bronzer, je suis jaloux moi !
36:20 Vous voulez pas qu'on aille faire des émissions médias à Cannes ?
36:22 - Bah si, on peut !
36:23 - On peut demander à Patrick Roger de pouvoir...
36:26 - On va délocaliser Sud Radio après tout, Sud Radio Sud.
36:29 - Mais exactement !
36:30 - Faut qu'on aille au Festival de Cannes, mais c'est vrai que c'est quand même
36:32 beaucoup, beaucoup, beaucoup !
36:34 - Une dernière info, parce qu'il n'y a pas que Cyril Hanouna
36:37 qui est mis en garde par l'Arkom.
36:39 Alors je sais pas si vous avez vu cette info,
36:42 l'Arkom a mis en garde, c'est à vous, alors c'est super compliqué
36:46 parce qu'ils ont reçu Xavier Niel, qui est venu parler...
36:49 - Ah non, ça j'avais pas vu !
36:50 - Alors ils ont reçu Xavier Niel, or Xavier Niel est actionnaire de Media One,
36:54 c'est-à-dire la société de production, qui est une des plus grosses sociétés
36:58 de production en France, qui produit beaucoup de fictions, d'émissions,
37:01 et ils produisent, c'est à vous, pour Paris 1ère depuis le début.
37:05 - Pour Paris 1ère, pour France 5.
37:07 - Ah pardon, pour France 5, parce qu'ils produisent aussi pas mal d'émissions
37:10 pour Paris 1ère.
37:11 Et donc du coup l'Arkom a mis en garde à France 5 de faire attention
37:16 à que ce soit pas de la publicité clandestine.
37:18 - Incroyable !
37:20 Donc voilà, voilà pour les petites news.
37:23 - C'était des news...
37:24 - Et le petit blog, on l'a fait vite, c'était pas mal !
37:26 - Oui, oui, non mais c'était très intéressant, c'était essentiel,
37:29 et non, non, mais c'est intéressant.
37:31 Stéphane dit "mais on peut pas recevoir son patron, je ne comprends pas",
37:35 c'est-à-dire que c'est un peu différent, peut-être que les précautions d'usage
37:39 n'ont pas été... Vous savez, dans les journaux, parfois, on vous écrit
37:42 "propriété du groupe", "blabla", peut-être que ce n'était pas assez clair.
37:45 - Non, c'est parce que...
37:46 - Mais il s'est venu parler de quoi ?
37:47 - Euh...
37:48 - Vous ne savez pas.
37:49 - C'est la pub.
37:50 - Bah allez, on se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité.
37:54 - Sur la télé...
37:56 - A suivre sur Sud Radio, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
38:00 Ça, c'est passé sur Sud Radio.
38:02 - Les résultats de l'école de 40 ans de politique égalitaire,
38:05 et bien ceux de pédagogie bienveillante, c'est plus d'inégalité,
38:09 moins de connaissances, moins d'exigence et plus de violence.
38:12 C'est la génération "j'ai le droit, je viens comme je suis",
38:15 les résultats, vous le connaissez.
38:17 Quand j'étais gauche, le privé, c'était pour les nuls,
38:19 aujourd'hui, c'est pour les meilleurs.
38:21 Les Français sont plutôt placides, mais leur soumission n'ira sans doute pas
38:24 jusqu'à accepter de sacrifier leurs enfants.
38:27 Sud Radio, parlons vrai.

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