9.500 hectares doivent être arrachés dans le vignoble girondin. 57 millions d’euros de subventions ont été accordés par l’Etat et l’interprofession.
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00:00 La Chine elle consomme un tiers de ce qu'elle consommait en 2018.
00:26 Donc c'est une vraie, vraie perte.
00:28 Alors moi j'ai pas perdu de client, j'ai juste perdu des volumes, comme tout le monde.
00:32 Et le monde entier en fait est en déconsommation.
00:34 Le vin c'est pas un produit alimentaire de base, on peut s'en passer.
00:38 Et en fait les gens je pense qu'ils font les arbitrages, alors c'est vrai en France,
00:42 mais je pense que c'est vrai partout.
00:43 Et l'arrachage aujourd'hui c'est l'Italie, le Portugal, l'Espagne qui le demandent,
00:47 l'Afrique du Sud arrache, le Chili elle va arracher, la Chine arrache.
00:50 Les pays du monde arrachent parce qu'il faut réajuster le tiers.
00:54 C'est pas un parachute doré, on m'aide avec de l'argent qui ne couvre pas la moitié
01:15 de la valeur du vignoble.
01:17 C'est à dire que je parle pas du foncier, mais le pied de vigne, les fils de fer, les
01:20 piquets, en gros ça coûte 15 000 euros à l'état.
01:23 Donc là on me propose 6 000.
01:25 Là dessus je vais payer 1500 balles d'arrachage, plus un labour puisqu'on m'oblige de labourer
01:30 et on m'oblige d'enlever les racines.
01:31 Donc en fait au final il va me rester vraiment pas grand chose.
01:33 Donc c'est complètement en fait, je sais que c'est pas un bon calcul, mais c'est le
01:38 moins mauvais quoi.
01:39 J'ai dû choisir entre la peste et le choléra.
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