Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 -Quand il y a Chantal Goyal et Jean-Jacques Debout.
00:01 Alors, Jean-Jacques, grosse actualité, Jean-Jacques Debout,
00:03 puisque vous sortez votre biographie,
00:05 mais également un nouvel album produit par Chantal.
00:07 -Oui, oui.
00:08 -Eh oui, c'est ma Chantal qui a produit l'album,
00:11 dans lequel on retrouve le titre "Frida Kahlo".
00:13 On a un extrait, regardez.
00:15 (Musique)
00:20 -Toi, Frida Kahlo et Diego Rivera,
00:25 c'est à Mexico, ville de vos premiers pas,
00:31 qu'un jour le destin vous a réunis,
00:36 d'un immense amour jusqu'au bout de la vie.
00:41 (Musique)
00:44 -Jean-Jacques Debout, Frida Kahlo, c'est le nouvel album,
00:49 Jean-Jacques, produit par Chantal.
00:53 Merci, en tout cas, d'être avec nous.
00:54 Merci beaucoup à tous les deux. -Merci.
00:56 -Je vous adore, tous les deux, aussi.
00:58 Jean-Jacques, t'es motivé encore.
01:01 T'arrêtes pas.
01:03 -Je ne saurais rien faire d'autre. C'est ma vie.
01:06 -Combien de temps vous êtes ensemble, tous les deux, là ?
01:07 -On s'est mariés en 66.
01:09 J'avais dit, j'en aurais qu'un dans ma vie.
01:11 -Ah oui ? -Oui, mais c'est vrai.
01:13 -C'est le meilleur. -C'est vrai.
01:15 -Ah oui ? Ça fait quoi, 58 ans de mariage ?
01:17 -Oui. Vous, on ne les fête jamais, on oublie.
01:19 C'est le 25 février. -Ah oui ?
01:21 -Mais on a oublié.
01:22 -Non, mais même, je suis un peu comme eux,
01:24 que je n'aime pas les anniversaires.
01:25 -Ah oui ? -Moi non plus.
01:26 Moi non plus, comme ça, c'est régulier.
01:28 Non, mais c'est vrai que c'est incroyable.
01:29 -Vous vous êtes rencontrés à 17 ans.
01:31 Non, vous, vous avez rencontré Jean-Jacques à 17 ans.
01:34 -Oui. Moi, j'étais jeune, oui.
01:35 -Et vous avez confié une incroyable prédiction.
01:39 Vous avez dit que vous alliez vous marier ensemble.
01:41 -Oui. -Vous allez avoir deux enfants.
01:42 Vous serez célèbres à 30 ans et vous chanterez à l'opéra.
01:46 Vous avez dit tout ça.
01:47 (Rires)
01:49 (Applaudissements)
01:53 -Mais là...
01:54 -En déconne, eh !
01:55 -Oui, mais...
01:56 -Jean-Jacques, je pense que c'était vraiment un dragueur.
01:59 Jean-Jacques, je pense qu'il...
02:00 -Non, mais Elia a été chanté à l'opéra.
02:03 -Vous avez tout dit ? -Il m'a tout dit.
02:05 -Tout ce qu'il a dit, ça a été...
02:06 -Tout, tout, tout. Tout ce qu'il dit, ça arrive.
02:08 -C'est vrai.
02:09 J'ai l'impression qu'il le disait à beaucoup de filles qui passaient.
02:11 Mais bon...
02:12 (Rires)
02:13 Là, il est tombé sur la bonne.
02:15 -Oui, surtout qu'au début, quand je l'ai connu,
02:17 j'ai donné un mauvais numéro pour pas qu'il me revoie.
02:19 -Ah ouais ?
02:20 -Mais non, mais j'allais pas comme ça courir derrière lui.
02:21 -Et vous, quand est-ce que vous êtes tombé amoureuse de lui, alors ?
02:23 -Bah...
02:24 -Il est marrant, il a un truc.
02:25 -Sur le table, parce qu'au début, c'était pas ça du tout.
02:27 -Ah non, c'est pas vrai.
02:28 -Non, non, y a pas eu de coup de foudre.
02:29 Au début, je venais chez lui.
02:30 Il voulait que j'aille chez lui boire de Courcel.
02:33 Je rentrais, j'ouvrais la porte, je disais...
02:35 "Oh, mais il faut faire le ménage."
02:36 J'attrapais l'aspirateur, je l'étouffais.
02:38 Après, j'attrapais les chaussettes, je les lavais.
02:40 Et lui, il était amoureux.
02:42 Et puis, dès qu'il arrivait vers moi, je disais...
02:44 Comme ça, je voulais pas qu'il m'embrasse
02:46 et qu'il me touche même pas.
02:48 -Elle te laissait la jupe comme ça.
02:50 Alors, je lui disais, je suis quand même pas le satyre du Bois de Boulogne.
02:52 -Ah oui, oui.
02:53 (Rires)
02:58 -Et alors après, énervé...
03:00 On peut le raconter.
03:01 Énervé, tu m'avais mis dans un taxi.
03:03 Il m'avait donné à des points de 50 francs.
03:05 -Un taxi devant la Lorraine.
03:07 -Voilà.
03:08 Et puis là, je me suis dit, 50 francs, c'est tellement d'argent.
03:10 Parce que moi, je gardais des enfants à l'époque
03:12 pour avoir un petit peu de sous.
03:13 Et là, j'ai dit...
03:14 Jean-Jacques attendait le taxi.
03:15 Il a attendu, je regarde.
03:16 Ah ben, il est parti.
03:17 Je sors du taxi, j'ai pris le métro, j'ai gardé l'argent.
03:19 -Ah oui, ah oui.
03:20 (Rires)
03:24 -Vous avez vu ?
03:25 -Il vous l'a donné quand même.
03:26 -Il vous l'a donné.
03:27 -Il vous les redemande, là.
03:28 -Mais après, quelques-unes voix me disaient...
03:31 C'est peut-être dommage d'avoir perdu ce garçon
03:34 parce qu'il est tellement drôle, il a tellement un truc spécial
03:37 que je voyais pas chez les autres.
03:39 -C'est vrai qu'elle est belle, Chantal.
03:41 -Ah ben !
03:42 -Elle est formidable.
03:43 -Ah si, elle est magnifique.
03:44 -Ah oui.
03:45 -Je te le dis.
03:46 -C'est trop de compliments.
03:47 -Si je ne l'avais pas rencontrée, je peux vous garantir...
03:50 -Elle serait avec moi.
03:51 (Rires)
03:55 -Peut-être, peut-être.
03:56 -Ah ben, c'est gai.
03:57 -Si tu ne l'avais pas rencontrée...
03:58 -Mais il est sympa, il est gentil.
04:00 -Oui, très, moi, je l'adore.
04:01 -Jean-Jacques, si tu ne l'avais pas rencontrée...
04:03 -Je pense que je ne serais pas là aujourd'hui.
04:05 -Ah ben, ça fait peu de temps.
04:06 -C'est une belle déclaration.
04:07 -Il y a une dizaine d'années, elle m'a vraiment sauvé la vie.
04:10 J'ai eu un cancer, je le dis.
04:11 Et si elle n'avait pas été là, j'avais pas le moral pour le soigner.
04:14 Et elle a tout pris en main, tout pris.
04:17 Elle m'a emmené voir les professeurs.
04:19 -J'ai raconté une histoire incroyable.
04:21 (Applaudissements)
04:24 -Bravo, Chantal.
04:26 -Quand elle est arrivée à Pierre et Marie Curie,
04:28 déjà, les gens disaient "Ah, elle va à gauche, c'est les hommes.
04:31 "C'est pas elle qui va à droite.
04:33 "A droite, c'est les femmes qui ont un cancer, les hommes, c'est l'autre côté."
04:35 Moi, je vais à l'autre côté, puis j'en vais avec les hommes.
04:37 Ils étaient tous un peu coincés, forcément, parce que j'étais la seule nana.
04:40 Et puis après, c'est le tour de Jean-Jacques.
04:42 Alors, on lui fait les rayons, puis il me dit...
04:44 Je dis "Alors, c'est comment ?" Il me dit "Ah, j'en peux plus.
04:46 "On me met des disques dans l'oreille, c'est toujours la même chanson,
04:48 "la même chanson, la même chanson."
04:50 Et moi, pendant ce temps, je me dis "Mais il y a ton disque qui va sortir."
04:53 -Oui. -Oui, ben oui.
04:54 Alors, j'ai pris son disque dans mon sac, et puis j'ai dit
04:57 "Est-ce qu'on pourrait passer l'album de Jean-Jacques
05:00 "pour que tous les gens écoutent Jean-Jacques debout ?"
05:02 Mais c'est qu'après, ils m'ont tous demandé le disque,
05:04 mais moi, je l'avais dans mon sac, alors hop, je leur vendais le disque.
05:06 Et le soir, on allait manger.
05:08 Et le soir, on allait faire un bon repas.
05:10 On se disait "Ah, ça y est, on a un petit peu de sou, on va aller manger ensemble."
05:12 On prenait par le bras, puis on allait manger.
05:14 Mais tu vois, j'avais fait que cette histoire soit un petit peu...
05:17 Pas d'une rigolade, mais un truc de légère et de joyeux.
05:21 J'ai transformé mon cancer en cancer.
05:25 -Oh !
05:27 (Applaudissements)
05:31 -Jean-Jacques, vous êtes déjà séparés, tous les deux ?
05:35 -Séparés où ? -Séparés !
05:37 (Rires)
05:39 -Attention, on n'a pas une vie, on n'est pas collés comme le lierre à la gouttière.
05:42 -Vous avez fait de chambre à Paris, par exemple.
05:44 -Oui, oui, moi, je peux pas dormir. -Mais depuis le début.
05:46 -Ah non, mais attends. -Elle est dure.
05:48 -On se fait engueuler par une dame dans la rue.
05:50 -J'ai mon mari, je lui dis "Madame, je vous prête mon mari une nuit."
05:53 (Rires)
05:55 (Applaudissements)
05:59 -Et là, vous allez voir.
06:01 -C'est lui qui a tout composé ? -Toutes mes chansons.
06:04 Tu sais pas comment il est avec moi, je peux pas chanter devant lui.
06:07 -Ah ouais, pourquoi ? -Oh, la voix...
06:09 "Mais quelle voix elle a, elle sait pas chanter !"
06:11 Je dis "Je t'ai dit que je suis pas une chanteuse."
06:13 -Non, c'est vrai. -Je comprends rien à la mesure.
06:15 Je commence déjà avec l'orchestre, il a déjà fini.
06:17 -C'est ce qui a fait son charme. -Par contre, les gestes,
06:19 il fait "Panda", tout ça.
06:21 (Rires)
06:23 (Applaudissements)
06:25 -Ah bah oui.
06:27 (Applaudissements)
06:29 -C'est comme si je m'étais marié avec le mime Marceau.
06:32 -Ouais. -En 2018, vous avez été fortement endetté.
06:35 Vous étiez même interdit bancaire, vous avez obtenu un prêt de plus de 2 millions d'euros.
06:39 -Vous savez pourquoi ? -Pourquoi, dites-moi.
06:41 -Pour payer mes impôts. -Ah bah ouais.
06:43 -Faut le faire, hein. On doit être les seuls artistes
06:45 qui empruntent à une banque pour payer nos impôts.
06:47 -Ah bah oui. On a fait ça.
06:49 Et ça va bien, maintenant. -Ça va mieux, là ? Vous avez tout payé ?
06:51 -Bah j'ai pratiquement tout payé, mais en tout cas, on travaille pour ça.
06:54 Comme il n'y a pas de retraite, nous, non plus.
06:56 -Il paraît que dans une interview, vous avez raconté une anecdote, un jour.
06:59 Vous avez donné de l'argent à un jeune garçon.
07:01 Il n'avait plus les moyens de rentrer chez vous.
07:03 Vous lui avez donné 50 euros et vous n'aviez plus rien pour rentrer.
07:06 -Oui, j'ai vu devant Universal un monsieur qui disait
07:08 "Je ne peux pas manger, je ne peux pas dormir."
07:10 Oh là là, j'ai dit "Attendez."
07:12 Je lui ai donné mon sac de l'argent.
07:14 Bon, il m'a reconnu.
07:16 "Oh, Chantal Goya, ce matin, hein ?"
07:18 (Rires)
07:20 Je me disais "Il a dû être un enfant, un jour."
07:24 Puis il chantait "Le Lapin".
07:26 Ça me faisait mal au coeur.
07:28 Et puis après, j'ai dit "Bon, je vais rentrer."
07:30 "Oh bah merde, j'ai même pas de quoi prendre le taxi, ni le bus."
07:32 Rien, j'ai tout donné, je n'avais plus rien.
07:34 Je ne pouvais même pas appeler parce qu'il n'y avait plus de jus dans mon portable.
07:37 J'ai marché et je suis arrivé à la maison.
07:39 -Aujourd'hui, tout va mieux ? -Tout va bien.
07:41 C'est la vie pénale, vous savez.
07:43 Moi, je suis quelqu'un, quand il y a de l'argent, il y en a.
07:45 Quand il n'y en a pas...
07:47 -Vous êtes dépensée ? -Non, non, moi, pas du tout.
07:49 Moi, la salade de tomates, je suis ravie.
07:51 J'attends vite au mois de juin pour la faire bien.
07:53 La mozzarella, j'aime bien faire la cuisine.
07:55 Mais à la campagne, ce n'est pas pareil.
07:57 On n'a pas besoin de... On a un petit marché.
07:59 Je connais tout le monde et puis ça va, ils sont contents.
08:01 Et quand je fais le train, je fais des selfies avec tous les contrôleurs.
08:04 (Rires)
08:06 Limoges Paris...
08:08 -Vous faites beaucoup de galas, tout ça, dans les boîtes ?
08:10 -Les boîtes, c'est fini.
08:12 -Vous étiez une star.
08:14 -C'était affolant. -C'était affolant, je sais.
08:16 -Je me souviens des boîtes.
08:18 Un avec m'a dit qu'il y avait que des vaches.
08:21 Il dit que c'était la boîte de nuit.
08:23 J'ai compris. Il a dû vendre les vaches.
08:25 C'est devenu la boîte de nuit. J'avais raison.
08:28 "On a vendu les vaches, c'est la boîte de nuit."
08:30 Je dis "très bien."
08:32 (Rires)
08:34 Ensuite, il me dit "Où est votre femme ?"
08:36 "Vous ne voyez pas ma femme ? Elle est là-bas."
08:38 "Pourquoi elle clignote ?"
08:40 "Le premier mec qui vient, il faut que vous le mandale."
08:42 "Je vais la clignoter."
08:44 Pour être payée, on a dû attendre 7h du matin.
08:46 Il était bourré. Il m'a dit "Faites le chèque."
08:48 Je dis "Je ne fais pas les chèques."
08:50 "Je m'en fous." C'est ma vie.
08:52 -Chantal et Jean-Jacques.
08:54 -Ils le savent.
08:56 -Vous avez connu des moments incroyables.
08:58 Un succès.
09:00 -Oui, mais toujours. Vous savez où j'étais à Pâques ?
09:02 -Où ? -A Beyrouth.
09:04 J'ai fait 5 galas au Liban.
09:06 J'ai fait un chèque à chaque personne.
09:08 J'étais tellement fidèle à ce pays.
09:10 J'ai venu en 1991.
09:12 Il y avait encore tous nos otages qui étaient prisonniers.
09:14 À un moment, ils ont voulu faire les choses bien.
09:18 Je suis descendue de l'avion.
09:20 Il m'a dit "On vous met dans une voiture privée."
09:22 Je me suis dit "D'accord."
09:24 Une grosse Mercedes.
09:26 Je me suis dit "En anglais ?"
09:28 Le chauffeur parlait en anglais. Je ne parlais pas l'arabe.
09:30 Je me suis dit "C'est bizarre."
09:32 On traverse, on va vers les avions.
09:34 On ne va pas vers l'autre côté.
09:36 On va vers le salon d'honneur.
09:38 "Don't worry, don't worry."
09:40 On traverse ça.
09:42 Ils vont peut-être me mettre dans un avion.
09:44 Ils m'ont mis dans le salon d'honneur.
09:46 Ils l'ont ouvert exprès pour moi.
09:48 -Raconte-lui ton film en Allemagne.
09:50 (Rires)
09:52 -Ils m'ont demandé de venir tourner en Allemagne à Jean-Cici.
09:56 En costume et tout.
09:58 J'en avais bien dit.
10:00 Je vous le dis, je n'embrasse personne.
10:02 Je ne couche avec personne.
10:04 Je ne vais faire pareil que lui.
10:06 C'est clair et net.
10:08 Je lui ai dit que je n'avais pas le temps de venir.
10:10 Je suis enceinte.
10:12 Il m'a eu.
10:14 Il y a une fille formidable.
10:16 -Sylvie Warton.
10:18 -Non, ce n'est pas Sylvie Warton.
10:20 (Rires)
10:22 J'arrive à Munich.
10:24 Il y avait un magasin avec de belles tables.
10:26 J'avais vu une table rouge qui aurait été bien
10:28 pour la maison à Nozans-sur-Marne.
10:30 Je me suis dit qu'il fallait que je travaille
10:32 pour que j'aie de l'argent pour payer la table.
10:34 Dans mon costume, je lui ai dit qu'il n'y avait pas de fiancée.
10:36 Il m'a dit que je voulais arriver au fin fond de la forêt.
10:40 Une horreur.
10:42 Les cheveux à la Hitler et la moustache.
10:44 Je lui ai dit que ce n'était pas vrai.
10:46 Il ressemblait à Hitler.
10:48 Je ne tourne pas. Je m'en vais.
10:50 -Vous ne voulez pas embrasser Hitler ?
10:52 (Rires)
10:54 -Il n'y aurait pas d'argent.
10:56 Je lui ai dit que je ne m'en fous.
10:58 Je vais chercher la table rouge dans un magasin.
11:00 Je verrai après.
11:02 Je suis trop entière.
11:04 -Je voudrais dire l'album de Jean-Jacques.
11:06 C'est un génie.
11:08 -Il est très beau.
11:10 -C'est un des derniers génies.
11:12 Vous voyez que c'est des bons invités.
11:14 -C'est mon fils qui a fait tous les dessins.
11:16 Jean-Paul.
11:18 -Dedans, j'ai dédié une chanson
11:20 pour la sœur du Gaufret
11:22 avec qui j'ai fait un peu de théâtre
11:24 où j'étais la doublure de Jacques Charrier
11:26 dans le journal d'Anne Franck.
11:28 C'est en pensant à Pascal Audrec
11:30 que j'aimais beaucoup.
11:32 Avec qui je riais beaucoup.
11:34 En pensant à elle
11:36 et à cette pauvre petite Anne Franck,
11:38 j'ai fait cette chanson
11:40 qui s'appelle "À tout à l'heure".
11:42 -Vous êtes bien tous les deux.
11:44 -Merci.
11:46 -Vous voyez que ce sont des invités formidables.
11:48 -Je sais qu'ils sont formidables.
11:50 -Moi, je t'aime beaucoup.
11:52 Il n'y a pas de problème.
11:54 -Non, mais...
11:56 -C'est avec Jean-Jacques que ça a été...
11:58 -Non, mais j'ai oublié.
12:00 -Ah bon ? D'accord.
12:02 -Je n'ai mis un paragraphe.
12:04 -Je vais demander un truc à Jean-Jacques.
12:06 Je dis à la télé, je veux que tu n'aimes que moi.
12:08 Je dis ça.
12:10 C'est vrai ou pas, mon Jean-Jacques ?
12:12 Je te fais un bisou.
12:14 -Merci.
12:16 -Je vous remercie.
12:18 Jean-Jacques, je vous remercie.
12:20 Le Gaufret, qui était avec nous, merci.
12:22 -Je vous remercie.
12:24 -J'ai oublié d'amener le disque que je voulais te donner.
12:28 -On va se revoir.
12:30 -Ca s'appelle "L'intégrale".
12:32 Il y a 430 chansons.
12:34 -Oh là là !
12:36 -Ils ont enregistré chez Universal
12:38 tout ce que j'ai enregistré.
12:40 -T'as raison.
12:42 -On connaît 2 ou 3.
12:44 -Merci.
12:46 -Je reprends les concerts
12:48 à partir du mois de septembre.
12:50 Pour l'instant, je suis en train
12:52 de mettre de l'ordre dans ma vie.
12:54 -Très bien.
12:56 J'ai envie de voir.
12:58 -Oui, vous pouvez inviter.
13:00 -Ca me ferait kiffer.
13:02 -C'est un duo.
13:04 -Oui, bien sûr.
13:06 -Ce serait bien un duo.
13:08 -J'adore.
13:10 -Sur Santiago.
13:12 -Je reviens le 18 mai
13:14 au Palais des Congrès.
13:16 -Tu vas revenir me voir.
13:18 -Oui, évidemment.
13:20 -Tu seras peut-être plus là.
13:22 -Si je suis là, je crois quoi ?
13:24 Je bouge pas, je suis là.
13:26 Tu vas venir me voir.
13:28 On l'a promis au 18 mai.
13:30 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]