Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 -Pour la commission, comment il est habillé ? Conseil mode un peu ?
00:02 -Alors moi, j'ai donné des conseils déjà.
00:06 -Oui, c'est vrai. -Je ne sais pas ce que je peux dire.
00:08 Non, mais moi, je pense qu'il faut être...
00:10 Ça ne va pas plaire à Cyril, les conseils que je vais lui donner.
00:12 Je pense qu'il faut être costume sobre, profil bas.
00:15 -Profil bas, Cyril ? Hier, c'était bien, vous étiez bien habillé.
00:18 -Non, mais j'ai dit ça à Lionel, Stan, le producteur.
00:19 Je lui dis, il faut que tu dises à Cyril qu'il fasse profil bas
00:22 et qu'il ne répond pas s'il y a des provocations.
00:24 Il a éclaté de rire. Il m'a dit, tu connais, Cyril.
00:29 Pardon, Lionel, je dévoile les discussions.
00:31 Mais voilà, non, je pense, oui, tu réponds aux questions.
00:33 -Vous allez regarder ? -Les commissions ?
00:35 -Oui. -Ouais, j'ai regardé des extraits.
00:37 Honnêtement, moi, j'adore Quentin Bataillon,
00:40 le député qui préside, et lui, il est vraiment génial.
00:42 Il y avait des députés qui étaient là.
00:44 C'était la police de la pensée.
00:46 Qu'est-ce que vous pensez de tel truc ?
00:47 Et en fonction, on va donner un avis.
00:49 Ce n'est pas ça, le but d'une commission parlementaire.
00:51 Donc je trouve que c'est un peu dévoyer le truc
00:53 et régler des comptes vis-à-vis de la chaîne, de l'émission.
00:56 Et puis, il y avait des trucs qui m'ont gênée,
00:58 que j'ai trouvé un peu condescendants, un peu sexistes,
01:00 vis-à-vis de Laurence Ferrari ou de la meuf.
01:02 C'est quand même des journalistes professionnels
01:05 qui interviennent avec les ministres depuis des années,
01:07 qui n'ont pas à faire leur preuve.
01:08 Et j'ai trouvé que leur parler, en leur donnant la leçon
01:11 sur ce que devait être le journalisme,
01:12 c'était extrêmement dérangeant.
01:14 -Alors, il y avait une question de Gilles Verdez.
01:15 -Oui, Marlène, donc, votre personnage politique préféré,
01:19 c'est M. Darmanin. Et qui détestez-vous le plus ?
01:21 -Je connais le gouvernement. J'aime beaucoup le président aussi.
01:24 -Qui détestez-vous le plus ?
01:26 -Non, mais c'est dur parce qu'en fait, honnêtement,
01:28 sincèrement, je n'ai pas de détestation.
01:29 Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.
01:31 Après, on se disait tout à l'heure que pour détester,
01:33 il faut connaître déjà, il faut savoir qui citer.
01:36 Et là, si je demande autour de la table "qui vous détestez ?",
01:38 on a déjà un moment pour se dire "attends, c'est qui déjà ?"
01:41 -Alors, pas au gouvernement, dans le monde politique.
01:45 -Moi, je n'ai pas d'affinité avec la maire de Paris.
01:48 -Anne Hidalgo ?
01:49 -Ah ! C'est bien fait !
01:51 -Il est content. -Merci.
01:55 -C'est la spécialité de Péret.
01:56 -C'est pas mon coup de coeur, on va dire, pour euphémiser.
01:59 Voilà, j'ai le droit de dire.
02:00 -Alors, si vous deviez partir... Alors là, c'est dur.
02:02 Vous devez partir en vacances... -A Tahiti ?
02:04 -Ouais, exactement.
02:05 -Oh ! -A Tahiti.
02:06 -Elle a des bonnes adresses, hein.
02:08 -A Tahiti, vous êtes obligés, vous devez faire vraiment...
02:11 La folie, c'est copines pendant... Vous êtes dans le même bungalow,
02:13 c'est pendant un mois.
02:14 Vous y allez avec Anne Hidalgo ou Mathilde Panot ?
02:16 -Oh !
02:18 -Oh, les choix ! -C'est impossible.
02:20 -La soeur de l'avion. -C'est dur.
02:22 -Prends pas la lune.
02:23 -La peste, c'est le choléra. -Ouais.
02:25 -Vous choisissez qui, vous ? -Moi ?
02:27 -Anne Hidalgo. -Franchement, Anne Hidalgo.
02:28 -Moi aussi. -T'es d'accord.
02:29 -En plus, c'est gratuit, Tahiti, avec elle, donc t'inquiète.
02:32 -Oh, non !
02:33 -M'affaire pas avec...
02:34 (Applaudissements)
02:36 -Avec une voiture, t'as le temps.
02:38 -Ah oui, quand même, quand même.
02:39 Non, non, je prends Anne Hidalgo, quand même.
02:41 Non, non, Mathilde Panot, c'est vraiment...
02:43 Mathilde Panot, et Jean-Maurice et Gilles Vernez,
02:45 ils iront avec elle.
02:46 Mathilde Panot, pour lui, c'est l'hori, hein.
02:48 Je t'explique. -C'est Rihanna.
02:51 -C'est Rihanna.
02:52 -Non, mais j'irai avec plaisir, qu'un jour, à Tahiti, avec elle.
02:54 -Avec Mathilde Panot ? -Avec plaisir.
02:56 -Allez.
02:57 (Rires)
02:58 -On enchaîne. -Non, mais on enchaîne.
03:00 "Quelles sont les questions à poser à Marlène avant qu'on parle
03:02 "de face à X menaces d'une guerre contre l'Aricide
03:04 "dont on s'inquiétait ?"
03:05 Il y a Sergei qui vient, qui va revenir.
03:07 Sergei Girnoff, ancien espion du KGB.
03:09 C'est l'espion qui parle le plus fréquemment.
03:12 (Rires)
03:15 -C'est l'espion qui garde le moins secret au monde.
03:18 C'est-à-dire au monde.
03:19 Tu lui dis "J'ai changé de chaussure", tu fermes ta gueule.
03:21 "Serge, il a changé de chaussure."
03:23 (Rires)
03:24 -Quand on est ministre, on a un bon salaire.
03:26 Quand on n'est plus ministre, comment on fait pour garder le même niveau de vie ?
03:29 -On a, en général, un meilleur salaire quand on n'est plus ministre
03:32 que dans le privé ministre. -Ah oui ?
03:34 -Ah oui, vous, vous avez réussi à rebondir, même financièrement, après.
03:37 -Oui, moi, je n'appellerais pas ça rebondir.
03:39 Je n'étais pas non plus à la rue. (Rires)
03:41 J'ai plusieurs propositions.
03:43 Donc, oui, voilà.
03:44 Moi, je travaillais avant d'être ministre.
03:46 Je n'ai pas fait Sciences Po, l'ENA.
03:47 Je n'étais pas parlementaire, ce que j'ai toujours refusé.
03:49 Je déteste l'idée d'être politique de carrière.
03:52 Les gens qui ont toujours fait que ça dans leur vie
03:54 et qui sautent d'une élection à l'autre pour absolument rester dans le truc
03:57 et être payés, finalement, de cette manière.
03:59 Moi, je préférais aller faire mes preuves avec mes projets.
04:03 -Oui.
04:04 Marlène, on a beaucoup glosé sur l'idée que peut-être vous alliez faire de la télévision.
04:08 -Mais non !
04:09 -Qui aurait pu dire ça ?
04:11 Est-ce que c'est toujours dans les projets
04:13 ou est-ce que vous avez abandonné complètement l'idée ?
04:15 -Non, d'abord, aujourd'hui, je suis associée d'un cabinet.
04:17 On fait du conseil en stratégie de communication
04:19 qui s'appelle Tildor et qui est hyper bien.
04:21 J'ai une super équipe et des projets vraiment très enthousiasmants.
04:24 J'ai aussi des projets en télé.
04:26 Cyril est au courant.
04:27 Notamment, on travaille sur des séries de documentaires.
04:29 J'ai une série politique que je suis en train d'écrire.
04:32 Et puis, évidemment, on avait parlé, je ne sais pas si je peux te dire ou pas,
04:35 mais on avait parlé à l'époque de projets.
04:37 Vous m'avez beaucoup conseillé, Valérie, avec beaucoup de gentillesse.
04:39 Je vous en remercie.
04:40 De projets radio ou télé, finalement, ça ne s'est pas fait.
04:43 Et peut-être que ça se fera un jour.
04:45 Il faut le bon moment, le bon canal, le bon concept.
04:48 -Le bon producteur.
04:49 -Le bon producteur.
04:50 -Cyril ?
04:51 -J'ai une question.
04:52 -Justement, une petite question.
04:53 -J'essaye de...
04:54 -Bonsoir.
04:55 -Bonsoir.
04:56 [Rires]
04:57 -Je suis comme Raymond aussi, je dors un peu.
04:58 -Bonsoir.
04:59 -Non, mais bonsoir.
05:00 -Ça va ?
05:01 Quelles ont été les répercussions, justement, suite à la couverture de Playboy ?
05:06 Parce que je sais que ça avait fait gloser énormément.
05:08 Et d'ailleurs, à la soirée, on y était, mais on ne vous a pas vus.
05:12 On a attendu.
05:13 -Soirée Playboy ?
05:14 -Oui.
05:15 -Ah, vous y étiez ?
05:16 -Oui, c'était chez Castel.
05:17 -Absolument.
05:18 -Très sympa.
05:19 -Et tu as aussi ?
05:20 -Je suis passée.
05:21 -Je suis passée ?
05:22 [Rires]
05:23 -J'ai passé une tête, ouais.
05:24 [Rires]
05:25 -Il n'y a que des ringards, j'ai marre.
05:27 -Il y avait même Afina, d'ailleurs.
05:28 -Non, ouais.
05:29 -C'est que j'étais invitée, moi.
05:30 Je ne me suis pas réveillée.
05:31 Je me suis endormie.
05:32 [Rires]
05:33 -On a pas le droit de vous dire.
05:34 -On a le droit de votre vie après, oui.
05:35 -Oui, mais justement, savoir quelles ont été les répercussions.
05:38 Ce soir-là, je me souviens, d'ailleurs, il y avait des manifs partout.
05:41 Des gens qui manifestaient, qui étaient avec les casseroles et qui vous attendaient.
05:44 -D'accord.
05:45 -Et finalement, vous n'êtes pas venue.
05:47 Comment se fait-il ?
05:48 -Non, mais j'ai toujours dit que je ne viendrais pas à cette soirée.
05:51 Je n'ai jamais fait croire que je viendrais.
05:52 -Tu ne viens plus aux soirées, toi, d'ailleurs.
05:53 [Rires]
05:54 -Non, mais j'étais au gouvernement.
05:56 J'avais déjà fait la une de Playboy.
05:57 Je ne vais pas, en plus, remettre une pièce dans le jukebox pour dire
06:00 "En plus, je suis à la soirée Playboy".
06:01 -Ouais, c'est ça.
06:02 -C'était la une, parler d'elle-même.
06:03 On en a vendu 150 000, quand même, exemplaires de Playboy.
06:06 Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui aimeraient attirer autant.
06:09 -Avec le recul, vous trouvez que c'était une bonne chose ou pas ?
06:12 -Oui, parce que moi, j'ai toujours dit, Maline, ça a toujours été,
06:14 et je vais te la rappeler tout à l'heure, Maline,
06:16 ça a toujours été de dire qu'il faut parler à tout le monde.
06:18 -Bien sûr.
06:19 -Moi, je suis allée parler dans Valeurs actuelles,
06:20 à la Convention de la France insoumise.
06:22 Je suis venue ici plein de fois, chez TPMP, chez Fassababa.
06:25 Et je pense qu'il faut aller parler aux gens, en fait, la politique.
06:28 Ce n'est pas que pour une petite élite qui écoute les podcasts
06:31 sur l'actualité politique, diplomatique.
06:33 Je pense que tout le monde doit avoir accès aux politiques.
06:35 -Marlène, j'étais avec Gad Elmaleh, la dernière fois, au téléphone.
06:38 Et justement, parce que maintenant que vous n'êtes plus ministre,
06:41 il me posait une question.
06:42 Il me disait "Est-ce que tu penses qu'avec leurs conseillers,
06:45 ils sont comme ça, ils font comme ça ?"
06:48 "Ouais, non, il y a Fassababa qui m'a demandé de faire l'émission."
06:51 Parce qu'il me dit, le nom est quand même...
06:53 Donc il me dit "Est-ce que tu penses que les ministres sont comme ça ?"
06:56 "Tu vas faire Fassababa."
06:59 -Il s'envoie des mails.
07:01 -En vrai, je vais vous dire, je ne sais pas si vous vous souvenez,
07:04 quand j'avais fait l'émission au moment des Gilets jaunes,
07:06 et on avait fait ensemble une hyper belle émission de démocratie,
07:09 de dialogue avec les Gilets jaunes, j'avais été huée au Sénat.
07:12 -C'est vrai.
07:13 -C'est hyper violent, vous avez 500 personnes qui ont l'âge d'être vos parents,
07:16 vos grands-parents, qui vous huent et vous crient des insultes.
07:19 -Maintenant, ils juent beaucoup moins au Sénat,
07:21 ils juent que dans les bureaux.
07:23 -C'est intéressant, c'est qu'après, ces mêmes personnes,
07:26 dans les 6-8 mois, les mêmes m'écrivaient genre
07:29 "Oui, alors moi, j'irais bien faire l'émission de Cyril Hanouna,
07:32 toi qui le connais, est-ce que tu peux me mettre en lien
07:34 avec le programmateur ?"
07:35 -C'est souvent comme ça.
07:36 -Il y a trois mois, vous m'avez insultée.
07:38 -Vous avez fait des phénomènes de valance sur TPMP, sur Cyril Hanouna,
07:40 au sein du gouvernement. C'est quoi vraiment le truc ?
07:42 -En fait, il y a une prise de risque, c'est-à-dire que tu viens là,
07:44 t'es assis, mais tu sais pas de quoi on va parler,
07:46 tu sais pas qui va faire une vanne sur quoi,
07:48 tu sais pas qui il y a autour de la table,
07:50 tu sais pas quelle question va être posée.
07:52 -C'est la peur de manquer de répartie, mais par exemple,
07:54 quand on va chez Bourdin, quand on va chez Pro, c'est la même chose.
07:56 Donc les politiques, ils y vont. Pourquoi ils ne viennent pas ici ?
07:59 -C'est pas que ça, Marlène.
08:00 -Pourquoi certains ont peur ? Il n'y a pas que ça.
08:01 -En vrai, c'est pas que ça, c'est beaucoup plus violent
08:03 que tu entends de le dire. C'est en clair pas Hanouna.
08:05 Pardon, mais moi, j'ai fait venir ici Christophe Castaner,
08:08 que t'as rencontré, Brune Poirson, qui est venu, mais ça a été...
08:11 -Non, mais t'as du snobisme aussi.
08:13 -15 jours de négo en mode... Parce qu'eux voulaient faire,
08:17 elle et lui voulaient faire, les conseillers disaient non.
08:20 Non, ouais, tu fais pas.
08:21 -Mais pourquoi ? En fait, pourquoi ? Parce que c'est trop populaire ?
08:23 -Moi, je pense qu'il y a, ce que dit Laurent,
08:25 il y a aussi un mépris de classe, on va pas se mentir.
08:27 -Mais c'est quoi, Laurent ?
08:29 -C'est l'émission... -C'est ça que je veux comprendre.
08:31 -On est dans quelle classe ? 4e de B ?
08:33 -On est dans quelle classe ?
08:34 -Il est trop populaire que c'est populaire.
08:37 -D'accord. -C'est l'émission populaire.
08:39 -C'est pas assez élitiste, rive gauche, café de fleurs, quoi.
08:42 -C'est exactement ça. -C'est ça, l'idée.
08:44 -Tout à fait. Et puis aussi, le fait qu'il y a pas de tabou ici,
08:47 on entend ce que disent les gens, même quand c'est politiquement incorrect,
08:50 même quand on n'est pas d'accord, il peut y avoir des dérapages,
08:53 et ils ont peur du dérapage, ils ont peur du truc imprévu
08:56 qui va les mettre bordeur de pas savoir quoi répondre,
08:58 du buzz négatif, et il y a aussi un truc, par exemple,
09:01 quand il y avait ce père qui était venu et qui avait dit
09:04 "Moi, en fait, j'ai envie de me faire justice moi-même", etc.
09:07 Moi, je disais "En fait, il faut entendre ce que disent les gens,
09:09 je dis pas que je suis d'accord avec lui, évidemment,
09:12 évidemment, il faut défendre l'état de droit, évidemment."
09:14 Et d'ailleurs, il avait été défendu sur le plateau
09:16 par cet ancien député Georges Fenech,
09:19 que j'adore, que j'admire beaucoup,
09:23 et il avait défendu l'état de droit, etc.
09:25 Mais ce débat, c'est le débat qui a lieu dans la rue,
09:27 dans les cafés, dans les marchés, à la sortie des écoles,
09:30 il faut l'entendre ce débat, on peut pas dire
09:32 "Je veux pas entendre, ça me plaît pas, donc je veux pas entendre."
09:34 On a l'impression qu'à Paris-Ci, je dis la vérité,
09:37 il y a des choses qu'on dit ici que les Français veulent entendre,
09:40 et c'est pour ça d'ailleurs, je vous le dis,
09:42 les émissions et mes émissions, je vous le dis,
09:44 n'ont jamais aussi bien marché depuis un mois,
09:46 c'est un truc de fou, tu peux le dire, Laurent, tu peux le dire.
09:48 - C'est depuis qu'on est là. - Voilà, c'est un truc de fou.
09:50 Non, je parle pas de vous, je parle également de TPMP,
09:53 qui n'ont jamais aussi bien marché, et c'est vrai que les gens me disent
09:55 dans la rue, on entend des choses qu'on entend pas ailleurs,
09:59 c'est-à-dire que les gens ne disent pas ailleurs.
10:01 - Et que les gens pensent surtout, aussi.
10:03 - C'est-à-dire qu'ils entendent ce qu'ils pensent.
10:05 - On dit ce que les gens pensent, en fait.
10:07 - D'ailleurs, ce qu'on dit là, c'était le fond des commissions,
10:09 et sera le fond de ce que t'auras toi la semaine prochaine,
10:11 enfin cette semaine, c'est qu'en vrai, la vraie question,
10:13 c'est est-ce qu'il peut y avoir des plateaux aujourd'hui,
10:15 sans qu'ils soient tracassés, où les gens peuvent juste exprimer,
10:17 et qu'il peut y avoir éventuellement quelques dérapages de temps en temps,
10:19 quand on fait des milliers d'heures, c'est une vraie question.
10:21 - Sans désordre direct.
10:23 - Et qui ne représentent pas grand-chose dans l'entière télépathe,
10:25 même très très peu d'autres choses.
10:27 - Bien sûr.
10:29 - Si vous n'aviez pas épousé la cause du féminisme,
10:31 quel aurait été votre second sujet de prédilection,
10:33 qu'est-ce qui vous tient à coeur, à part le féminisme ?
10:35 - Gilles Verdez, je pense.
10:37 - Non mais peut-être l'écologie.
10:39 - Non mais il y a plein de sujets, en fait, je me suis pas dit,
10:41 tiens, je vais prendre une cause, en fait,
10:43 je sais vraiment que c'est un sujet d'injustice pour moi,
10:45 et c'est pour ça que je vous ai écrit, quand vous avez partagé ce que vous aviez vécu,
10:47 parce que ça m'insupporte dans le débat en ce moment,
10:49 de dire, on soutient les femmes quand elles vivent des agressions,
10:51 mais d'abord on leur demande pour qui elles votent,
10:53 quelles sont leurs idées politiques,
10:55 et si c'est pas la même que nous, on les soutient pas.
10:57 Moi je suis pas ok avec ça, en fait.
10:59 Je veux que toutes les filles et toutes les femmes soient soutenues.
11:01 Moi je suis maman, j'ai deux filles qui sont ados,
11:03 et quand elles sortent, j'ai envie qu'elles soient en sécurité.
11:05 Donc voilà, c'est la question de l'injustice sociale,
11:07 elle est forte, moi j'ai grandi dans une cité, à Belleville,
11:09 on était une famille nombreuse,
11:11 comme plein de gens,
11:13 et je trouve que c'est important de se dire que
11:15 chaque citoyen mérite d'être considéré,
11:17 quel que soit l'endroit d'où il vient,
11:19 et quel que soit ce qu'il pense politiquement,
11:21 parce que la démocratie c'est ça, si on parle qu'avec des gens
11:23 qui sont d'accord avec nous sur tous les sujets,
11:25 on peut monologuer et se parler à soi-même, et s'approcher de soi.
11:27 Je trouve que la confrontation, elle est aussi intéressante.
11:29 – Eh ben vous voyez, je vous apprécie là,
11:31 depuis que vous avez dit que vous venez de Belleville.
11:33 – C'est vrai, j'ai bien pu venir, ça m'a saqué.
11:35 – C'est mon quartier d'enfance.
11:37 – C'est vrai, vous avez grandi où ?
11:39 – J'ai grandi rue de Lorillon.
11:41 – Moi j'étais à la crèche rue de Lorillon,
11:43 avenue de Maturamoro, la cité rouge.
11:45 – Allez-vous ce soir ?
11:47 – Non mais voilà, j'ai mis des calèches.
11:49 – Ok, non mais c'est bon, il n'y a que 40 ans qui voulaient partir par là.
11:51 – Non, non, je voulais illustrer ce que vous disiez,
11:53 par exemple, Mario Marachal, quand elle s'est fait jeter
11:55 une bière dessus au Salon de l'agriculture,
11:57 il y a des gens qui se sont réjouis du fait de Mario Marachal.
11:59 On se rend bien compte que ce n'est pas le cas de Sandrine Rousseau,
12:01 qui l'a soutenue.
12:03 – Moi j'ai fait un tweet pour la soutenir aussi,
12:05 je suis en désaccord sur quasiment tout, je pense,
12:07 avec Mario Marachal, mais je ne peux pas admettre,
12:09 et en plus, je vais aller plus loin si on a le temps,
12:11 mais on nous dit "oui c'est pareil que quand un homme politique
12:13 est violenté", non ce n'est pas pareil,
12:15 parce que quand on a une femme qui meurt sous les coups de son conjoint
12:17 tous les 3 jours et que dans la rue on est en insécurité,
12:19 voir la vidéo d'une femme qui est violentée
12:21 et se réjouir qu'elle soit violentée,
12:23 ça crée un imaginaire collectif
12:25 qui banalise les violences contre les femmes.
12:27 Donc que ce soit Mario Marachal, ou une autre femme,
12:29 ou Mathilde Panot, ou quelques femmes que ce soit,
12:31 je pense que "respecter les femmes"
12:33 c'est quand même un message de base
12:35 qui pourrait nous mettre tous et toutes d'accord.
12:37 – Bravo, bravo. – Marlène, non merci.
12:39 [Rires]
12:41 Marlène, il y a le cap sur 2027 là,
12:43 je suppose, voilà, on discute comme si on était,
12:45 voilà, on est tous les deux là.
12:47 – Il n'y a pas de caméra.
12:49 – On oublie, voilà, il n'y a pas de caméra.
12:51 – Moi je peux rester pour discuter politique ?
12:53 – Bien sûr, par contre, tu donnes ton téléphone.
12:55 [Rires]
12:57 – Combien ça te ferait contre 50 balles ?
12:59 – Il n'y a pas de caméra.
13:01 Non, non, je vous dis des personnalités,
13:03 vous me dites si vous les voyez aller loin ou pas,
13:05 ou peut-être se présenter.
13:07 – Alors, Anne Hidalgo, non.
13:09 – Non, Anne Hidalgo, pas.
13:11 De toute façon, après les JO,
13:13 je pense qu'elle sera dans la scène en canoë.
13:15 [Rires]
13:17 – Avec des rats, mais en sécurité.
13:19 – Avec des rats, mais en sécurité.
13:21 Il y aura des rats qui ne vont pas gailler.
13:23 – Anne Hidalgo, non.
13:25 Est-ce que vous croyez encore en Jean-Luc Mélenchon ?
13:27 – Pas du tout.
13:29 – Pas comme moi.
13:31 – Déjà, les militants LFI ne croient plus eux-mêmes en Jean-Luc Mélenchon.
13:33 Il y a un parti, 18 courants pour 19 personnes.
13:37 Ils sont tous fâchés entre eux, manifestement,
13:39 d'après ce qu'on lit dans la presse.
13:41 – Pas Gilles.
13:43 – Tu crois encore en Mélenchon ?
13:45 – Moi je vais vous dire, je crois plus en Gilles Verdes qu'en Jean-Luc Mélenchon.
13:47 [Rires]
13:49 – C'est ce qu'on disait.
13:51 – On le pense vraiment.
13:53 – On croit plus en Gilles Verdes qu'en Jean-Luc Mélenchon.
13:55 – Mais je pense que vous êtes plus populaire que Jean-Luc Mélenchon.
13:57 – Je vous donne une autre question.
13:59 Est-ce qu'on croit en François Hollande ?
14:01 Parce que François Hollande a dit cette semaine,
14:03 j'ai l'impression qu'il veut revenir François Hollande.
14:05 C'est Hibernatus.
14:07 Il dormait pendant 15 ans.
14:09 C'est Hibernatus.
14:11 Il s'est réveillé avec un paquet de croissants et il s'est dit
14:13 "Je veux re-être président".
14:15 – Il a même pu s'empêcher de tacler Emmanuel Macron cette semaine.
14:17 – Mais c'est ça.
14:19 – Il le déteste.
14:21 Il est une jalousie envers Emmanuel Macron.
14:23 Ça me rend fou.
14:25 – Il était donc reçu à l'Elysée pour parler de l'Ukraine.
14:27 Nicolas Sarkozy était reçu aussi après.
14:29 Vous remarquerez que Nicolas Sarkozy n'a pas pris la parole.
14:31 Il n'a pas répondu aux questions des journalistes.
14:33 Il est tout de suite parti.
14:35 François Hollande, bien sûr, il devait s'arrêter pour faire sa petite phrase,
14:37 pour faire le buzz.
14:39 Et donc il a taclé Emmanuel Macron en disant que lui,
14:41 quand il était président, ne disait jamais ce qu'il allait faire.
14:43 Donc il n'allait pas envoyer des troupes.
14:45 – C'est normal qu'il ne disait jamais ce qu'il allait faire.
14:47 – Et le pire, Cyril, c'est que c'est faux.
14:49 Il a juste fait un livre qui s'appelle "Un président ne devrait pas dire ça"
14:51 dans lequel il avoue avoir ordonné le…
14:53 – Non mais Gauthier…
14:55 – François Hollande, vous êtes malhonnête.
14:57 – Non, il n'est pas malhonnête.
14:59 – Parce que ce n'est pas ce qu'il a dit.
15:01 – Lui, dès qu'on parle de François Hollande, il se réveille.
15:03 Il a dû lui offrir un flan un jour.
15:05 [Rires]
15:07 Il a dû lui offrir un flan à la rose un jour.
15:09 Il est comme un fou.
15:11 – Il a fait le malhonnête parce que moi j'ai écouté les déclarations.
15:13 – Moi aussi j'ai écouté.
15:15 – François Hollande, juste pour revenir, sur François Hollande, on y croit ?
15:17 – Non.
15:19 – Je pense qu'il y a un principe de base en politique,
15:21 c'est que quand vous n'êtes plus dans les responsabilités politiques,
15:23 les gens vous aiment bien. Ils ont un peu une note algébre.
15:25 – C'est ça, à voir quelle marque elle est bonne.
15:27 – Bien sûr, ils choisissent les classements.
15:29 Plus vous êtes éloigné de l'action, plus les gens vous aiment bien.
15:31 Donc à un moment, il y a un principe de difficulté.
15:33 – Vous y croyez quand même ?
15:35 François Hollande, vous pensez qu'il peut être réélu ?
15:37 – Il a déjà essayé en 2022.
15:39 – Non, non, mais moi je pense que c'est important que les anciens présidents de la République
15:41 portent une voix dans le débat public, que ce soit François Hollande, Nicolas Sarkozy.
15:45 Je pense qu'on les écoute, ils ont une expérience qui est importante.
15:47 Il faut dialoguer avec eux, savoir ce qu'ils ont à dire.
15:49 Mais ça ne veut pas dire qu'on souhaite qu'ils soient de nouveaux candidats à l'Élysée.
15:53 – Ce que fait Macron depuis très longtemps avec Nicolas Sarkozy, dont il est très proche.
15:55 – C'est vrai, il parle beaucoup.
15:57 – Bien sûr.
15:59 – Exactement, il parle plus à Nicolas Sarkozy qu'à François Hollande.
16:01 François Hollande, le seul conseil qu'il lui a demandé, c'est "tu connais une boulangerie ?
16:03 Je dois acheter des croissants."
16:05 "La boulangerie est à côté de l'Élysée", c'est le seul truc qu'il lui a demandé.
16:07 Il a appelé juste pour ça.
16:09 "Ils font des macarons ? Ok, je regarde.
16:11 Merci François, je t'embrasse, salut."
16:13 "Non, la guerre en Ukraine ? Non, je vais appeler Nicolas, je t'embrasse."
16:15 "Je t'embrasse, je t'embrasse, allez, salut."
16:17 – Il faut dire qu'Emmanuel Macron a endormi François Hollande de la plus belle des manières.
16:21 Le faire croire qu'il montait en marche comme ça, il a fait ça pour le bien de la France.
16:25 – Mais on ne peut pas demander à Hollande d'avoir une dent contre Macron.
16:27 C'est comme vous et vos anciens chroniqueurs que vous avez lancés,
16:29 vous dites tout le temps qu'ils n'ont pas été reconnaissants envers vous.
16:31 – Ce n'est pas pareil.
16:33 – C'est pas vrai François Hollande ?
16:35 – Non mais dans la relation entre… – Je ne sais pas si c'est positif.
16:37 – Ce n'est pas pareil, ce n'est pas pareil.
16:39 Je ne suis pas d'accord, François Hollande…
16:41 – Mais Hollande a le sentiment d'avoir été trahi.
16:43 – Oui, mais c'est pour le bien de la France qu'il a fait ça Emmanuel Macron.
16:45 Il était dans les rois, il a vu la merguez que c'était.
16:48 – C'est un peu l'inverse, c'est-à-dire que François Hollande s'effondrait dans les sondages.
16:51 Souvenez-vous, il avait dit "je ne me représenterai pas si je ne m'inverse pas la courbe du chômage".
16:55 – Il ne l'a pas inversée.
16:56 – Il ne réussit pas à inverser la courbe du chômage.
16:58 Peu après il dit "je n'ai pas réussi à inverser la courbe du chômage, je ne me représente pas".
17:01 Et d'ailleurs Emmanuel Macron était le premier président de la République
17:04 à frôler le plein emploi, qui est un objectif aujourd'hui,
17:07 et à réduire le chômage considérablement.
17:09 Donc sur la question de l'emploi c'était finalement une bonne chose.
17:11 – Bruno Le Maire, vous pensez qu'il peut y aller ?
17:13 – Moi j'aime beaucoup Bruno Le Maire,
17:15 je trouve que c'est un très bon ministre de l'économie,
17:17 il a été présent pour faire un flot, il a une stature internationale,
17:20 il peut y aller, oui bien sûr.
17:21 – Il peut y aller.
17:22 – Mais vous dites ça parce que c'est vos amis, non ?
17:24 – Non, non, non, après je vais lui demander.
17:26 – Non, non, je ne suis pas intime ou proche de Bruno Le Maire.
17:29 Edouard Philippe peut être candidat, il a été Premier ministre.
17:31 – Il peut être président parce qu'être candidat tout le monde peut le faire.
17:34 Même ma mère peut être candidate demain, vous allez voir.
17:36 – Vous n'y croyez pas trop ?
17:37 – Non, je ne le crois pas, je le sens.
17:39 – En fait je pense qu'il y a une difficulté politique,
17:41 c'est-à-dire qu'aujourd'hui Edouard Philippe il est à la tête d'Horizon,
17:44 le parti majoritaire, du groupe majoritaire c'est plutôt Renaissance,
17:47 et donc ça me semble logique si on suit la vie politique,
17:50 que ce soit un candidat qui émerge du courant majoritaire de la majorité.
17:53 Je suis un peu technique.
17:54 – Parce qu'il n'a pas d'appareil, c'est ça ?
17:57 – Il a son propre appareil qui est Horizon,
17:59 mais ça veut dire qu'il faut qu'il aille persuader le courant majoritaire
18:02 de se rallier à lui, voilà, ce sera un défi pour lui en tout cas.
18:06 – C'est intéressant ce qu'elle dit.
18:08 – Mais il peut, il a la stature, il a l'expérience.
18:10 – Gabriel Attal ?
18:12 – Gabriel Attal peut être candidat, oui bien sûr.
18:14 – Entre Bruno Le Maire et Gabriel Attal.
18:16 – C'est hyper difficile parce qu'en fait c'est dans des années,
18:18 donc d'ici là il peut se passer plein de choses en politique,
18:21 c'est comme les années chiens, vous savez, un an ça vaut 7 ans.
18:24 – Aujourd'hui c'est Gabriel Attal.
18:25 – C'est le scénario Pompidou, c'est-à-dire Premier ministre
18:27 qui est mis en orbite et qui peut être soutenu pour fédérer,
18:30 mais peut-être qu'il n'aura pas envie, peut-être qu'il sera ailleurs,
18:32 il sera peut-être à la mairie de Paris d'ici là,
18:34 il y a peut-être d'autres candidats qui seront mieux positionnés.
18:37 – Il a l'air d'être quand même le candidat de la majorité.
18:39 – Il y a de la friture sur la ligne, comment ça va ?
18:41 Parait-il de la friture sur la ligne entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron ?
18:43 – C'est pas vrai.
18:44 – C'était sûr.
18:45 – Il y a une phrase prononcée par Gabriel Attal au Salon de l'agriculture
18:47 qui n'aurait pas du tout plu à l'entourage du Président de la République,
18:49 c'est quand il va au Salon de l'agriculture après le très bon accueil de Jordan Bardella
18:53 et après l'accueil très mouvementé d'Emmanuel Macron,
18:55 il s'invite le soir même et il dit "vous en avez marre ?
18:57 Je sais que le Salon de l'agriculture soit le lieu d'un cercle politique et médiatique".
19:01 Alors évidemment, officiellement ça ciblait Jordan Bardella,
19:04 mais Gabriel Attal il est fin politique aussi.
19:06 – Oh !
19:07 – Et en filigrane, je vous jure qu'il y a l'un de ses proches qui m'a écrit…
19:09 – Qui t'a écrit ça ? La vache qui rit ?
19:10 – Gautier.
19:11 – Gautier, tu connais très très bien la politique depuis longtemps j'imagine.
19:13 Est-ce que tu as déjà entendu une autre info qu'il y a de la friture sur la ligne
19:16 entre le Président ?
19:17 – Entre le Premier ministre et le Premier ministre.
19:19 – Tu as cité tous les Présidents.
19:20 Il n'y a que de la friture, j'ai cru que c'était ma mère qui était en cuisine.
19:22 – Exemple.
19:23 – C'est la nature même.
19:24 – Gabriel Attal est le Premier ministre type que Emmanuel Macron détestait,
19:27 c'est-à-dire quelqu'un de talentueux pour les populaires et qui lui fait de l'ombre.
19:30 – Non pas du tout.
19:31 – Gabriel Attal il est très loyauté, très plaisant.
19:33 – Je vous dis des infos que j'ai, je peux peut-être les mauvaises infos,
19:37 je ne sais pas qui, voilà.
19:38 Je pense qu'Emmanuel Macron va pousser Gabriel Attal, ça va être le candidat.
19:41 – En tout cas, Gabriel Attal il a une loyauté vis-à-vis du Président afrique,
19:44 extrêmement forte, et moi j'ai zéro doute sur la loyauté de Gabriel Attal
19:49 en public comme en privé pour le Président de la République.
19:51 – Parce que je sais à 100%, Matignon, l'entourage du Premier ministre,
19:54 a critiqué l'invitation des souhaivements de la terre au Salon de l'agriculture
19:59 et ils ont trouvé en gros que l'Élysée faisait n'importe quoi.
20:01 – Qui n'émanait pas du Président.
20:03 – Et un exemple, Jean Castex et Emmanuel Macron,
20:05 ça a été un long fleuve tranquille pendant deux ans.
20:07 – Parce qu'ils ne lui faisaient pas d'ombre.
20:09 – On adore Jean Castex, il ne fait pas de folle.
20:11 – Parce qu'il ne lui faisait pas d'ombre.
20:13 – Jean Castex je crois que c'est un magasin de micro-ondes.
20:15 – Quand Edouard Philippe est parti, on a tous dit,
20:17 "Il fait trop d'ombre à Emmanuel Macron, il est trop populaire."
20:20 – J'adore Jean Castex.
20:21 – Jean Castex est un technicien, ce sera plus simple.
20:23 – Jean Castex il est rond, et puis il n'avait pas de vénité
20:25 d'être Président de la République, Jean Castex.
20:27 – Et il pourrait, Jean Castex, on pourrait citer Jean Castex aussi dans les candidats.
20:31 – Bien sûr, pour l'instant il est dans le métro.
20:33 – Il vient aller à la RATP.
20:34 – Et bien déjà, moi-même dans le métro moi.
20:36 – Il est dans le métro en train de récupérer le portable de Gauthier Lobré.
20:38 Marine Le Pen, c'est son moment en 2027, c'est qu'elle peut y arriver ou pas ?
20:42 – Moi j'observe ce qui se passe dans la vie politique maintenant,
20:45 et je regarde que Jordan Bardella par exemple, je trouve que c'est un bon…
20:48 Moi j'ai fait un débat face à Marine Le Pen, ici d'ailleurs, sur ce plateau,
20:51 et je peux vous dire qu'elle est très habile,
20:53 elle a commencé le débat en me disant, "Marlène Schiappa, je veux saluer votre courage
20:57 sur différents enjeux, notamment sur la sécurité des femmes
20:59 et la protection des femmes, je veux saluer votre action."
21:01 Et une fois qu'elle a dit ça…
21:02 – Elle a baisé de la mort.
21:03 – En fait, soit je suis hostile vis-à-vis d'elle,
21:06 et je passe pour la personne agressive vis-à-vis des téléspectateurs
21:08 qui se disent qu'elle est victimisée, soit je lui dis,
21:11 "Ecoutez, merci, ça me fait très plaisir, on peut se retrouver."
21:13 – Et vous êtes fait chaud.
21:14 – Et ça devient exactement… – La complice.
21:16 – Je rallie Marine Le Pen, soit finalement je reste sur la réserve
21:19 et donc je perds le débat et elle prend la main, donc c'est hyper difficile.
21:22 Je pense qu'ils étudient un peu le profil psychologique des personnes
21:25 qui sont en face d'eux quand ils font un débat.
21:27 Jordan Bardella, il est très solide, moi ça fait des années que je dis,
21:30 "Méfiez-vous de Jordan Bardella."
21:31 – Il n'y aurait pas plus de chance d'ailleurs qu'elle.
21:33 – Oui mais c'est pas le propos, ils ont déjà décidé.
21:36 – Oui, je sais, tu ne comptes pas parler de ça.
21:38 – C'est une question qui ne sert à rien.
21:40 – Je suis toujours étonnée quand il dit, "Non, non, j'ai pas du tout envie
21:42 de prendre la main."
21:43 – Non, non, mais c'est pas du tout le cas.
21:44 – Oui mais les mecs, il y a des règles, c'est elle en un et lui en deux,
21:46 elle l'a dit, c'est fini, on arrête, c'est un débat qui ne sert à rien.
21:48 – Et en tout cas, je ne vois pas, vous vous souvenez,
21:50 moi j'ai 40 ans donc, 41 même, et quand j'étais ado,
21:54 il y avait des chansons contre Marine Le Pen, les artistes se mobilisaient,
21:58 ils faisaient des manifs.
21:59 Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il y a une résignation générale de,
22:02 "C'est pas tout, c'est pas si pire."
22:03 On voit que Marine Le Pen, les européennes, Jordan Bardelon,
22:05 est loin devant dans les sondages, personne ne se dit,
22:08 "Eh oh, il faudrait peut-être se réveiller."
22:10 Donc j'ai l'impression qu'il y a une forme d'acceptabilité de la société.
22:12 – Vous pensez que c'est possible ? C'est votre favorite ?
22:14 – C'est pas du tout ma favorite, je ne suis pas du tout rassemblée au National.
22:17 – Non mais je sais, mais vous pensez qu'elle peut gagner ?
22:19 – Je pense que c'est une probabilité, oui bien sûr.
22:21 – Et enfin, Chirag Darmanin ?
22:23 – Oui, je pense que ce serait un très bon candidat, oui.
22:26 – Ce serait le meilleur candidat en face de Marine Le Pen ?
22:28 Parce qu'on sait bien qu'il va rester une place.
22:30 Marine Le Pen, elle va se qualifier, elle va être au deuxième tour.
22:33 Il faut savoir qui va être en face de Marine Le Pen maintenant.
22:35 – Moi d'abord, Chirag Darmanin, il a une force de travail qui est incroyable.
22:38 Il a un énorme atout, c'est qu'il vient d'un milieu très populaire.
22:41 Il dit souvent, "Moi j'ai pas fait l'ENA, mon ENA c'est Tourcoing,
22:44 Samar était femme de ménage."
22:45 Il a vraiment la méritocratie vraiment ancrée en lui.
22:49 Après, il faudrait demander à toutes ces personnes,
22:51 lequel a envie d'être candidat, parce que c'est pas un petit sujet.
22:54 – Entre Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, je ne sais plus qui on a cité,
22:57 Gabriel Attal, Edouard Philippe, qui a vraiment envie d'y aller ?
23:00 Qui est prêt à se donner corps et âme pour y aller ?
23:02 – Sur ces quatre-là, il n'y en a qu'un qui faut qu'il y aille,
23:04 parce que sinon ça va être un bordel.
23:05 – Moi je suis proche de Gérald Darmanin.
23:06 – Non mais pour vous, ce serait le mieux, ce serait Gérald Darmanin ?
23:09 – Eu égard à ce qu'on vient de dire sur les questions du Rassemblement National,
23:12 je pense que la personne qui peut répondre sur les enjeux de sécurité,
23:15 sur toutes ces questions qui préoccupent de laïcité, Gérald Darmanin, un vrai bilan.
23:19 Après, je ne dénigre pas les autres, je pense que Bruno Le Maire est un excellent
23:22 ministre de l'économie et des finances, il a une stature internationale aussi,
23:25 je pense qu'on ne peut pas se passer de Bruno Le Maire non plus dans la vie politique.
23:29 Gabriel Attal, c'est une étoile montante, donc il faudra le protéger
23:32 pour qu'il reste cette étoile montante et qu'il continue.
23:35 Edouard Philippe, bien évidemment, on a besoin de lui aussi,
23:37 donc ils sont tous très légitimes, on a un problème de trop finalement.
23:40 – Je ne vais pas te fâcher avec personne, c'est très bien.
23:42 – Non mais elle a donné au secours.
23:43 – Elle a dit que je…
23:44 – Merci Marlène Schiappa d'avoir été avec nous, parce qu'elle doit y aller.
23:47 Vous voulez lui dire un dernier truc ?
23:49 – Juste un mot, la question qu'on pourrait se poser c'est,
23:51 qui a intérêt à y aller ? Parce que si Marine Le Pen est presque assurée
23:54 de gagner 80-90%…
23:56 – Non, elle ne sera jamais assurée.
23:58 – Elle sera au deuxième tour, c'est sûr.
24:03 – Si on se dit que Marine Le Pen va gagner, peut-être qu'il ne faut pas se cramer en 2027
24:07 et qu'il faut incarner l'opposition, c'est ultra cynique,
24:09 mais c'est un raisonnement qu'on entend dans les élus de plein de responsables.
24:12 – C'est exactement ce que j'allais dire, y compris pour protéger
24:14 l'éventuelle candidature, on l'oublie souvent, d'un garçon qu'on oublie dans le débat,
24:18 qui s'appelle Emmanuel Macron, et qui en 32 pourra redevenir président de la République.
24:22 Je le répète souvent, il y a des gens qui me disent "mais non, c'est fini, il n'a que deux mandats".
24:25 Non, deux mandats consécutifs.
24:27 – Est-ce que les Français auront envie surtout ?
24:29 – Est-ce que lui il aura envie ?
24:30 – On verra, il a 5 ans pour lui réfléchir.
24:32 – Merci Marlène Schiappa qu'on aime.
24:33 – Merci de m'avoir accueillie.
24:34 [Musique]
24:36 ♪ ♪ ♪