Mort de Matisse à Châteauroux : des insultes à l'origine du drame ?

Sud Radio

Avec Pierre Gentillet, avocat.  Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498 ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4  ##CA_BALANCE-2024-04-30##

Transcript

00:00SUD RADIO ANDRÉ BERKOFF

00:02Ça balance pas mal

00:04Berkoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio

00:08C'est les blancs, pendez les blancs !

00:10Nick Conrad, Nick Conrad, le rappeur Nick Conrad

00:12ça avait fait beaucoup de pénémique en son temps mais

00:14je sais pas si c'est pendez les blancs

00:16si c'est les tabasser

00:18si c'est les assassiner

00:20d'ailleurs il n'y a pas que les blancs hein

00:22on ne fait pas

00:24on ne fait pas effectivement

00:26chez les intégristes, chez les fanatiques

00:28chez les voyous, chez la racaille

00:30on ne fait pas de différence hein

00:32on fait une différence mais enfin

00:34ce qui compte chez eux c'est la violence

00:36c'est la violence la plus aveugle qui soit

00:38on va parler

00:40effectivement avec Pierre Gentillet

00:42avec l'avocat Maître Pierre Gentillet

00:44de ce qui s'est passé

00:46bonjour Pierre Gentillet, de ce qui s'est passé

00:48Mathis à Châteauroux

00:50on en a déjà parlé hier un peu

00:52et puis tout le monde

00:54vous savez cette

00:56bagarre entre adolescents

00:58je rappelle très très rapidement Mathis

01:00poignardé samedi

01:0227 avril à Châteauroux

01:04altercation

01:06bagarre, rap

01:08on a commencé par dire oui

01:10ce n'était pas

01:12c'est que Mathis avait

01:14dit des propos

01:16racistes et c'est pour ça que l'autre

01:18a répliqué

01:20avec un couteau par exemple

01:22et qu'il a carrément massacré

01:24alors voilà

01:26l'enquête est ouverte pour tentative d'homicide volontaire

01:28ils avaient fait

01:30une battle de rap freestyle

01:32Mathis avait pris l'avantage

01:34l'autre s'en est

01:36effectivement vexé

01:38et il est allé chercher son couteau

01:40et puis il a cherché sa mère

01:42ils sont mis en examen aujourd'hui

01:44en tout cas arrêtés

01:46mais le plus grave quand même

01:48ce sont les conséquences

01:50on essaye de dire mais non c'est une rixe

01:52encore une fois c'est un fait divin

01:54ça revient tout de suite

01:56ça revient et

01:58bien gentil avant de vous interroger

02:00vous connaissez bien Châteauroux

02:02et vous connaissez bien Bélabre

02:04je voudrais vous faire écouter deux choses

02:06deux choses, la première

02:08c'est

02:10Gilles Aveyroux

02:12qui est le maire de Châteauroux

02:14qui a effectivement

02:16répondu et commenté

02:18suite à toute cette affaire

02:20rapporté ce que pensait

02:22la famille

02:24écoutez

02:25J'ai eu ces parents hier, je les ai vus encore ce matin

02:27vous imaginez qu'ils sont effondrés

02:29ce qu'ils souhaitent c'est qu'il n'y ait pas de

02:31récupération politique de cette affaire

02:33ils veulent être laissés tranquilles

02:35dans leur douleur

02:37ils apprécient les mots de soutien qu'ils ont

02:39c'est ce qu'ils attendent, ils veulent se relever

02:41repartir plus fort derrière en la mémoire

02:43de Mathis, je crois que le message à faire passer

02:45c'est celui-ci, c'est qu'il faut être positif

02:47il faut penser à Mathis, il faut penser aux parents

02:49et peut-être laisser

02:51à plus tard les commentaires qu'on peut entendre

02:53d'ici ou là. Les parents de Mathis

02:55ne souhaitent pas qu'on porte ce sujet sur la place publique

02:57et ils ne souhaitent pas qu'on évoque

02:59qu'on parle d'immigration, qu'on parle

03:01de la nationalité

03:03Voilà, ne parle pas d'immigration, ne parle pas

03:05de nationalité, ne parle pas de problème

03:07il faut être positif, il faut penser à Mathis

03:09tout le reste, n'écoutez pas de commentaires

03:11ainsi que du voilà voilà, la famille souhaite ça

03:13donc la famille souhaite ça, donc

03:15pas de problème, non non mais de quoi vous parlez ?

03:17C'était un jeune afghan et ben

03:19pas de problème. Ah bon

03:21pas de problème mais c'était intéressant

03:23parce que le même Gilles Averrous

03:25le même Gilles Averrous dans les grandes

03:27gueules de RMC

03:29en 2021, donc il y a

03:31trois ans, voici ce que

03:33disait Gilles Averrous

03:35exactement sur une arrivée de

03:37migrants dans sa bonne ville de Châteauroux

03:39écoutez. Alors oui, ils sont

03:41arrivés samedi

03:43en milieu de journée, vers midi

03:45ça a été annoncé la veille au soir

03:47vers 21h, voilà, on m'a dit demain

03:49il va y avoir, je reprends

03:51le terme exact, utiliser un décerment

03:53du campement qui a lieu devant

03:55la préfecture d'Ile-de-France

03:57et 15 des personnes présentes

03:59seront nées à Châteauroux. On appelle ça une opération

04:01de décerment du côté de la préfecture

04:03C'est ça, c'est le terme qui a été utilisé

04:05Et vous savez à qui vous avez

04:07affaire ? Vous savez comment vous allez les prendre en charge

04:09ou pas ? Alors

04:11vendredi soir on n'a pas pu me dire parce que

04:13on ne savait pas encore quel serait

04:15le profil des 15 qui allaient monter dans le bus

04:17et si les 15 même

04:19arriveraient jusqu'à Châteauroux ou pas

04:21au final ils sont bien arrivés

04:23le profil on commence aujourd'hui

04:25à le connaître un peu mieux, sur les 15

04:27il y a 5 afghans en situation

04:29régulière, ce ne sont que des célibataires

04:31moi j'avais l'inquiétude par rapport aux familles

04:33aux enfants et aux besoins de scolarisation

04:35et voilà, sur la méthode je trouve que

04:37c'est quand même pas une manière de faire

04:39Mais ils ont demandé eux

04:41à venir à Châteauroux ?

04:43Pas du tout, je pense que quand ils ont monté dans le bus

04:45je ne sais même pas si on leur a dit si le bus allait à Châteauroux

04:47et clairement il n'y a pas eu de suivi individuel

04:49avant. On est vraiment dans

04:51une gestion

04:53pardon mais on ne gère pas des humains, on gère des marchandises

04:55on en prend 15, on se dit on va les mettre à Châteauroux

04:57et voilà quoi

04:59C'est exactement le ressenti qu'on a

05:01Voilà, voilà ce que le même

05:03Gilles Aveyroux, Pierre Gentillet

05:05disait effectivement

05:07regardez, on ne sait pas des manières de faire

05:09ils arrivent

05:11on les place, il faut bien les placer

05:13enfin voilà, ils ne savaient pas où ils étaient etc

05:15et le même Gilles Aveyroux qui dit

05:17non non mais écoutez, pas de commentaire

05:19pas d'histoire etc, il faut penser à Matisse

05:21il faut respecter la douleur des parents

05:23et ils ne veulent surtout pas qu'il y ait de récupération

05:25surtout pas qu'on parle de politique ou d'immigration

05:27intéressant non ?

05:29Pierre Gentillet. Alors oui c'est intéressant

05:31deux choses, déjà premièrement il faudrait rappeler

05:33et je pense que personne ne l'a fait et je vais le faire

05:35le maire

05:37le maire n'est pas le porte-parole des parents

05:39que je sache les parents

05:41n'ont pas publié de communiqué

05:43la seule chose que les parents ont publié

05:45c'est sur le site

05:47de la page Facebook de leur restaurant

05:49c'est de dire que leur restaurant

05:51a été fermé pour un mois, c'est tout

05:53donc le maire

05:55n'est pas le porte-parole des parents

05:57premièrement

05:59deuxièmement quand le maire parle de récupération politique

06:01il faut comprendre ce que veut dire

06:03le mot récupération politique aujourd'hui

06:05les mêmes qui d'ailleurs

06:07sur d'autres sujets

06:09alors peut-être pas ce maire là

06:11mais quand on a un fait divers

06:13comme on l'appelle de manière assez maladroite

06:15je ne me souviens pas

06:17que sur l'affaire Théo

06:19on a eu les mêmes

06:21précautions

06:23dans un certain camp politique situé évidemment

06:25à gauche de l'échiquier et même au centre

06:27pour dire attention

06:29pas de récupération

06:31en réalité qu'est-ce que ça veut dire

06:33traduire aujourd'hui le mot récupération

06:35pas de récupération, ça veut simplement dire

06:37circulez, il n'y a rien à voir

06:39ne parlez pas

06:41des responsabilités politiques

06:43et n'évoquez pas les solutions

06:45pour éviter que ce drame

06:47ne se reproduise

06:49attendez le prochain drame

06:51c'est ça ce que ça veut dire aujourd'hui

06:53parce qu'en réalité qu'est-ce qu'on voit, c'est toujours la même chose

06:55c'est aujourd'hui

06:57un drame, demain

06:59on le commente, c'est aujourd'hui

07:01les pistes, on a les censeurs professionnels

07:03qui arrivent, étape 3

07:05inversion accusatoire

07:07on a essayé de dire, rappelez-vous

07:09c'est lui qui a eu provoqué

07:11c'est intéressant, on a essayé de salir

07:13ce jeune homme en disant

07:15qu'il avait eu des propos

07:17racistes

07:19à l'égard de l'auteur

07:21des coups dont un mortel au coeur

07:23le communiqué du parquet

07:25contrairement à ce qu'une partie

07:27de la presse a affirmé

07:29on ne reprend pas

07:31ces affirmations sur des propos racistes

07:33mais tout ça c'est fait pour quoi ?

07:35c'est fait pour brouiller en réalité

07:37c'est fait pour nous dire, c'est plus compliqué

07:39circulez, rien à voir, finalement c'est presque une rixte

07:41ça c'est l'étape 3, on va nous noyer

07:43sous de la complexité

07:45l'étape 4 on va oublier

07:47et l'étape 5 ça va recommencer

07:49donc à un moment

07:51il va falloir que ça change, je vais vous dire une chose

07:53on dit souvent les gens s'habituent à l'hyper-violence

07:55et c'est vrai, on s'est habitué à l'hyper-violence

07:57on s'est habitué à ce que notre pays

07:59devienne de plus en plus, t'en déplaise à monsieur

08:01Dupont-Moretti, un coupe-gorge

08:03mais je note, et c'est ça

08:05il y a une chose à laquelle on ne s'est jamais habitué

08:07et à laquelle on ne s'habituera jamais

08:09c'est la mort d'un enfant

08:11la mort d'un enfant qui aurait pu être évité

08:13la mort d'un enfant qui aurait pu être évité

08:15si cette personne

08:17et ses parents, et sa mère qui a participé

08:19semble-t-il, selon le communiqué

08:21du parquet, à l'agression

08:23si ces gens n'étaient pas venus en France

08:25de nationalité afghane

08:27si vous voulez, la première réaction que j'ai eue c'est

08:29que font ces gens

08:31ici ?

08:33comment se fait-il que ces gens sont entrés là ?

08:35on nous dit des troubles psychiatriques

08:37on nous dit c'est la guerre en Afghanistan

08:39non mais attendez, déjà c'est faux, il n'y a pas de guerre en Afghanistan

08:41c'est faux, il y a un changement de régime politique

08:43pour un gouvernement

08:45qui aujourd'hui est sur des positions talibans

08:47je crois savoir que

08:49sur un sondage du Pew Research Center

08:51qui est un institut de sondage américain

08:53absolument incontesté

08:55dans les années 2000, 90%

08:57vous m'entendez ?

08:5990% des afghans étaient favorables à la charia

09:01donc je ne pense pas que le régime taliban

09:03effraye particulièrement les afghans

09:05c'est intéressant, juste, Pierre Gentillet, par rapport à ça

09:07j'ai appris, justement, avec

09:09Esteban Ranier qui préparait l'émission

09:11que les afghans sont les

09:13premiers demandeurs d'asile en France

09:15ce sont les premiers demandeurs d'asile

09:17ça représente de mémoire 15 à 20 000

09:19demandes chaque année

09:21dont une bonne partie est déboutée

09:23mais en réalité ils restent sur le sol français

09:25donc c'est ça qu'il faut bien comprendre

09:27c'est-à-dire que

09:29dans toutes les réactions politiques

09:31qu'il s'agisse des réactions gouvernementales

09:33qu'il s'agisse de la réaction du maire de Châteauroux

09:35on veut, ou alors, je vais en parler ici

09:37du député de l'Indre

09:39François Jolivet, avec qui j'ai eu mal

09:41à partir sur les réseaux sociaux

09:43à aucun moment ces gens-là

09:45n'évoquent le sujet de fond

09:47qui est le sujet migratoire

09:49il ramène ça à des pures questions

09:51de gestion, mais en réalité le fond du sujet

09:53il est là, nous n'avons jamais eu

09:55autant d'immigration, 330 000

09:57c'est le nombre de titres de séjour

09:59donc l'égo accordé

10:01aujourd'hui, parce que je vous rappelle que cette personne-là

10:03était sur notre sol, elle est entrée de manière

10:05légale, et pourtant

10:07on n'a jamais accordé autant de titres de séjour

10:09et le paradoxe c'est qu'on n'a jamais eu

10:11ces 10-15 dernières années

10:13autant de crimes, autant de délits

10:15impliquant des personnes de nationalité

10:17étrangère, donc c'est pour ça que je ne veux

10:19surtout pas qu'on élude

10:21la question des responsabilités

10:23politiques, ceux qui nous dirigent depuis 7 ans sont

10:25directement responsables, sur le plan

10:27de la politique pénale

10:29je vous rappelle que l'ordonnance des mineurs, elle a été

10:31revue en 2021, ce qui fait qu'on ne peut

10:33plus incarcérer un mineur, ce qu'on

10:35pouvait faire avant, en 15 jours, même si j'admets

10:37qu'en pratique les magistrats ne le faisaient pas, mais en théorie

10:39on pouvait le faire, et sur cette question

10:41migratoire, où aujourd'hui nous sommes

10:43dans une incurie totale

10:45il faut absolument faire demi-tour

10:47et au cas particulier dans cet endroit

10:49que je connais bien de l'Inde, l'Inde

10:51c'est mon département

10:53c'est là où j'ai toutes mes attaches, c'est là où j'ai ma famille

10:55et je connais Châteauroux, mon père

10:57est né à Châteauroux, et j'ai vu ce que cette ville

10:59est devenue, et

11:01personnellement

11:03je ne sais pas si je peux en parler ici, mais

11:05je vous ai parlé un petit peu la dernière fois

11:07de ce petit village dans l'Inde, à Bélabre

11:09un village de 900 habitants

11:11où le maire veut installer un centre

11:13d'une trentaine, 30-40

11:15migrants, mais pardonnez-moi

11:17monsieur le maire, les gens n'ont pas envie

11:19de jouer au dé avec la vie de leurs

11:21enfants, vous voyez, c'est à 30 kilomètres

11:2330-40 kilomètres

11:25de Châteauroux, le petit village dont je vous parle

11:27et vous avez pendant un an des gens qui manifestent

11:29en disant, des habitants dans ce village de

11:31900 âmes, qui manifestent pour dire

11:33non, nous on veut pas, on veut pas

11:35jouer au dé, on veut pas que nos enfants, ils courent

11:37ce genre de risque, c'est comme ça, excusez-nous

11:39voilà, c'est ce qu'on a envie

11:41c'est ce qu'on a envie pour nos enfants, c'est la raison pour laquelle, je le dis

11:43l'Union Bélabresse, donc l'association

11:45villageois, qui est apolitique

11:47en tout cas, apartisane, éloignée des partis politiques

11:49organisera, non pas samedi, mais le samedi prochain

11:51place du village à 10h, une manifestation

11:53encore pour se faire entendre

11:55contre l'installation de ce centre.

11:57C'est très bien, on l'a noté, Pierre Gentillet

11:59on va, juste après cette petite pause

12:01on va parler effectivement de

12:03ce qu'il y a lieu de faire. Et puis juste pour préciser

12:05pour dire que le père de Mathis

12:07s'est exprimé chez nos confrères de RTL et il a dit

12:09qu'il ne souhaitait pas de récupération politique

12:11des dirigeants politiques actuels.

12:13On va se retrouver dans un instant, à tout de suite sur Sud Radio.

12:39...

12:41Pierre Gentillet

12:43justement, à propos

12:45de ce dont vous avez parlé

12:47il faut quand même faire attention aussi, de ne pas dire

12:49tous les migrants ne sont pas des assassins

12:51potentiels, c'est pas ce que vous dites

12:53mais je crois que c'est important de dire que

12:55il n'y a pas, il y a incontestablement

12:57quelque chose qui est là, du point de vue

12:59de l'immigration, en tout cas

13:01sans contrôle, les immigrations sont incontrôlées

13:03mais cette espèce d'open bar

13:05et de maison absolument

13:07où tous les vents peuvent souffler

13:09et effectivement

13:11ne pas faire la connexion

13:13généralisée, généralise ce qu'on fait.

13:15Pierre-André Bercov, je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites

13:17et je n'ai jamais dit à un seul moment que 100% des afghans

13:19qui viennent ici sont terroristes. Par contre ce que je dis

13:21ce que je maintiens, ce que j'affirme ici à votre micro

13:23c'est que si sur 100

13:25migrants afghans

13:27qui viennent en France

13:29si j'ai la connaissance

13:31qu'il y en a ne serait-ce qu'un seul

13:33un seul

13:35qui peut tuer un seul qui est terroriste

13:37je suis prêt à refuser les 100.

13:39Voyez ? Je ne veux pas jouer au dé.

13:41Personne ne veut jouer au dé

13:43avec la vie de ses enfants

13:45avec la vie de ses proches. C'est ça ce qu'on dit.

13:47Et par ailleurs je vous rappelle une chose, c'est que l'Afghanistan

13:49c'est à des milliers de kilomètres d'ici

13:51est-ce que, c'est quand même quelque chose de typiquement

13:53français et typiquement européen

13:55pardonnez-moi, et c'est un travers

13:57sommes-nous obligés systématiquement

13:59d'accueillir les réfugiés du monde

14:01entier ? Moi je pense

14:03la solidarité sur le niveau régional

14:05la solidarité

14:07vis-à-vis des réfugiés, oui

14:09mais des réfugiés européens

14:11de gens qui appartiennent à notre civilisation

14:13qui appartiennent à notre espace. Vous savez très bien

14:15qu'il y a une convention internationale qui dit que

14:17quand un pays est en guerre, c'est pas le cas

14:19de l'Afghanistan aujourd'hui, c'est clair

14:21mais voilà, on peut dire, rappelez-vous

14:23ça s'est même passé pour les ukrainiens

14:25nous avons accueilli évidemment les ukrainiens

14:27rappelez-vous que ça s'est passé

14:29effectivement pour le Vietnam

14:31pour les people et compagnie

14:33bon, c'est une autre histoire. Aujourd'hui

14:35comment il se fait

14:37bien gentil quand même, qu'il ne se passe

14:39pas un jour aujourd'hui pratiquement

14:41où il n'y a pas harcèlement, ou tabassage

14:43ou viol, etc. Alors on me dit

14:45oui mais ça a toujours existé, non

14:47ça n'a pas existé à ce niveau. Non, non, c'est faux, je vais vous donner

14:49quelques chiffres pour le démontrer

14:51parce qu'effectivement il y a un petit discours ambiant

14:53qui est un discours de relativisme. Nous avions une vingtaine

14:55d'années

14:57une vingtrentaine d'années

14:59sans agressions gratuites

15:01c'est-à-dire sans motifs crapuleux

15:03par jour

15:05aujourd'hui on est

15:07à plus de 1200

15:09par jour

15:11donc on a un certain nombre

15:13de chiffres qui montrent

15:15qu'on a une évolution, qu'on a

15:17ce que Laurent Alberton appelait il y a une dizaine d'années

15:19et il s'est fait insulter et brocardiser

15:21pour ça. La France orange mécanique

15:23une France orange mécanique

15:25tout à fait

15:27la seule chose qui baisse dans ce pays

15:29si vraiment vous voulez qu'on parle des chiffres c'est les cambriolages

15:31et c'est la seule chose dont le gouvernement est laid

15:33les délits routiers

15:35c'est pas ça ce qui nous intéresse

15:37ce qui nous intéresse c'est la hausse des incivilités

15:39ce qui nous intéresse c'est la hausse des trafics

15:41ce qui nous intéresse c'est

15:43la hausse des atteintes aux personnes

15:45et ça

15:47malheureusement ça ne baisse pas

15:49et le grand non-dit qu'on a là-dessus

15:51c'est la place de l'immigration

15:53posez-vous la question ceux qui nous écoutez

15:55qu'est-ce qui a changé dans votre pays en 20-30 ans

15:57ceux qui ont connu ce pays

15:59il y a 20 ans et qui le voient aujourd'hui

16:01voient très bien

16:03que notre rapport aux autres

16:05notre rapport à la sécurité

16:07je vous donne une anecdote personnelle très courte

16:09parce que j'ai eu ma mère

16:11après ce drame

16:13au téléphone

16:15mes parents connaissent très bien Chateauroux

16:17mon père y est né et ma mère me dit

16:19tu vois il y a quelque chose qui a changé

16:21parce que

16:23j'ai grandi dans un petit village

16:25et je me dis

16:27je fermais à peine la porte à clé

16:29et je ne fermais pas les fenêtres

16:31aujourd'hui je ferme tout et je vérifie tout

16:33y compris de jour

16:35ça prouve bien

16:37qu'il y a quelque chose qui a changé

16:39en 20-30 ans

16:41interrogez-vous

16:43sur ce qui a changé

16:45on a reçu hier Jean-Michel Lavoisard

16:47qui est quelqu'un qui vit en Afrique

16:49qui vient faire le chemin de Saint-Jacques de Compostelle

16:51il a traversé la France

16:53il a dit exactement la même chose

16:55il a dit j'ai traversé les villes, les villages etc

16:57et il y a ça qui est là

16:59donc il y a

17:01pour terminer juste

17:03il y a un déni de réalité

17:05chez un certain nombre de princes qui nous gouvernent

17:07à droite comme à gauche comme au centre

17:09il y a incontestablement le déni

17:11le déni majeur

17:13sur la réalité de l'ensauvagement de ce pays

17:15et qui touche encore

17:17la macronie, toute une partie de la gauche

17:19mais il y a aussi une petite partie de la droite disons-le

17:21c'est la question migratoire

17:23je pose des questions simples

17:25comment se fait-il qu'il y ait, chiffre du ministère de l'intérieur

17:2725% des détenus en France

17:29qui soient de nationalité étrangère

17:31pas d'origine, on peut s'amuser

17:33malheureusement on n'a pas les chiffres

17:35mais de nationalité étrangère

17:37comment se fait-il qu'à Paris

17:39nous ayons pratiquement

17:41un fait de délinquance

17:43sur deux qui soit commis

17:45par un étranger, même chiffre à Marseille

17:47je pose une question

17:49simple maintenant en dehors des chiffres

17:51et je termine là-dessus

17:53c'est Matisse qui a été tué d'un coup de couteau

17:55c'est Timothée qui a été tué d'un coup de couteau

17:57par un afghan en 2019

17:59c'est Thomas

18:01à Crépole qui a été tué

18:03par des coups de couteau

18:05c'est Enzo qui a été poignardé à mort

18:0715 ans

18:09qui poignarde ?

18:11est-ce que ce sont les Timothée

18:13qui poignardent ?

18:15c'est pas les Kevin et les Enzo

18:17quels sont les profils

18:19des gens qui se promènent

18:21avec un couteau

18:23quels sont les profils des gens

18:25qui poignardent ? Ouvrez les yeux

18:27c'est vrai et il faut dire aussi

18:29simplement Pierre Gentillet

18:31qu'il y a eu deux Algériens qui ont été égorgés

18:33parce qu'ils buvaient du vin rosé

18:35par un afghan d'ailleurs, je crois que c'est pas un afghan

18:37il y a eu un Shams Eddin

18:39il n'y a pas que les...

18:41je ne vous interroge pas sur le profil des victimes

18:43je vous interroge sur le profil des agresseurs

18:45invariablement

18:47et j'aimerais qu'on m'apporte des contre-exemples

18:49j'aimerais bien qu'on m'explique ici à quel moment on a vu un Timothée

18:51ou un Matisse se promener avec un couteau

18:53et égorger son semblable

18:55ou son voisin

18:57démontrez-le moi, prouvez-le moi

18:59et c'est vrai qu'en tout cas

19:01on peut sortir les chiffres à ce moment-là

19:03merci Pierre Gentillet

19:05et c'était important effectivement

19:07de parler de cela et de parler

19:09de tout ce qu'on essaie, des échappatoires

19:11qu'on essaie d'avoir autour de Matisse

19:13et tous ces gens qui disent non non non non non

19:15tout ça est absolument individuel

19:17il n'y a pas de problème, vous savez

19:19l'avoglement et de passer sous la moquette

19:21n'a jamais rien arrangé

19:23l'autruche, la position de l'autruche

19:25non plus

19:27merci d'avoir été avec nous Pierre Gentillet

19:29on va marquer une courte pause sur Sud Radio

19:31on se retrouve après les informations de 13h

19:33on va parler avec Annick Pérez

19:35qui sera l'invité d'André Bercoff dans la face à face

19:37à tout de suite sur Sud Radio

19:39Sud Radio Bercoff dans tous ses états

19:41midi 14h

19:43André Bercoff

Category

Transcript

Recommandée