Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, il s'intéresse à la campagne de la majorité pour les élections européennes, du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella et au match entre Dortmund et le PSG.
Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2
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00:00 - La revue de presse d'Europe 1 sans journaux en ce 1er mai, en effet c'est le seul jour de l'année, Olivier Delagarde, où la presse ne paraît pas.
00:08 - Eh oui, mais il reste bien sûr les sites de vos quotidiens, réactualisés quand même assez mollement.
00:14 Un jour comme aujourd'hui, et pendant que nos confrères de presse écrivent Bacno dans les prés à la recherche de quelques brins de muguet,
00:21 le gouvernement, lui, fourbi ses armes, nous annonce le site du Parisien aujourd'hui en France.
00:27 Parce que hier soir au QG des macronistes avait lieu le premier comité politique de la campagne, raconte Pauline Téveniot.
00:34 Un grand moment de secouage de puces et de méthode couée.
00:38 Maintenant, on y va, on ne cède pas à l'esprit de défaite et on se bouge, c'est ce qu'a demandé le président à ses troupes.
00:45 Et normalement, on devrait voir dans les jours qui viennent du ministre dans l'ouest de la France,
00:50 parce que la Bretagne est devenue l'obsession d'Emmanuel Macron dans cette campagne.
00:55 Il est persuadé que pour son camp, le scrutin se joue là, en Bretagne.
01:01 Alors, ça se joue peut-être aussi un peu sur les axes d'attaque de la majorité.
01:05 C'est Gérald Darmanin qui a eu cette formule "Mélenchon dit Gaza, Gaza, Gaza, nous, Ukraine, Ukraine, Ukraine,
01:13 et Bardella, la France, la France, la France".
01:16 Pas idiot peut-être de parler aux gens de ce qui les intéresse le plus.
01:20 Mais celui qui est désormais très attendu, c'est Gabriel Attal.
01:24 Eh oui, parce que le Premier ministre va donc débattre avec Jordan Bardella.
01:28 "Seuls les idiots ne changent jamais d'avis", écrivent malicieusement Paul Cholet et Eric Mondonet sur le site de L'Express.
01:35 Mais journaliste qui rappelle qu'Attal ne voulait pas débattre avec le président du RAN,
01:39 sauf que c'est Emmanuel Macron qui le lui a ordonné.
01:42 C'est en tout cas ce que croit savoir le canard enchaîné.
01:45 "Un duel qui ne sera pas dénué d'ambiguïté stratégique", exprit L'Express.
01:49 La Macronie cherche à ramener le scrutin à un étage européen,
01:53 quand le Rassemblement National l'érige en référendum contre la politique gouvernementale.
01:59 Allez, on passe à un autre match européen.
02:01 Celui évidemment entre Dortmund et le PSG, c'est ce soir à 21h en Allemagne et sur son site.
02:07 L'équipe vous fait découvrir ce qui attend les Parisiens, le fameux Mur Jaune.
02:12 Le stade du Borussia Dortmund n'est pas seulement le plus grand d'Allemagne.
02:16 Avec ses 81 000 places, il possède surtout l'une des tribunes les plus connues du monde,
02:23 le Mur Jaune, la soude tribune, haute de 40 mètres et large de 100,
02:28 avec une inclinaison de 37 degrés.
02:30 Au lieu de la ferveur des supporters,
02:33 elle est réservée aux détenteurs d'une carte annuelle transmise de génération en génération,
02:38 toujours pleine à craquer.
02:40 Elle compte 25 000 spectateurs tous vêtus de jaune et noir,
02:43 ce qui fait d'elle la plus grande tribune debout d'Europe.
02:46 Alors ce soir, comme l'UEFA impose des sièges, ils ne seront que 16 000.
02:50 Mais avec ce soutien incroyable, nous pouvons battre n'importe qui,
02:53 prévient Emre Can, joueur du Borussia.
02:56 Nos adversaires sont à chaque fois impressionnés par cette ambiance,
03:00 certains en ont même peur.
03:02 - Alors voilà les Parisiens prévenus,
03:04 les joueurs du PSG qui de toute façon ont leur destin entre leurs mains.
03:08 - Et bien pas si sûr Dimitri.
03:10 Sommes-nous vraiment maîtres de nos choix ?
03:12 C'est le sujet d'un dossier passionnant à lire dans Science et Visme aussi.
03:16 Le libre arbitre, cette faculté qui nous permettrait de faire des choix en toute conscience,
03:21 agite les débats dans les neurosciences depuis 50 ans, explique Anne de Broyes.
03:25 Certains le remettent totalement en cause,
03:27 comme l'américain Robert Sobalski, lui, estime que nous n'avons aucune prise sur nos choix.
03:33 Selon lui, nos actions seraient le résultat de l'influence de nos émotions,
03:37 de notre état physiologique et de nos expériences.
03:40 Le chercheur en appelle même à une réforme de la justice,
03:44 car si l'humain n'est pas libre de ses choix,
03:46 il ne peut pas être tenu pour responsable de ses actes.
03:49 Et voilà donc l'excuse d'irresponsabilité.
03:52 - Au dassus, ouais.
03:53 - En fait, de nouvelles techniques d'imagerie et d'analyse battent tomberaient chez cette théorie.
03:56 Le libre arbitre existe bel et bien,
03:59 même si nos actes sont aussi conduits par notre inconscient.
04:02 Vous lirez donc tout ça dans Science et Vies,
04:05 ou pas, puisque c'est vous qui décidez.
04:08 Et en ce 1er mai, comme nous disait Gaspard,
04:11 vous pouvez aussi faire le choix de rester au lit,
04:14 idi, et d'y rester toute seule, mesdames.
04:17 C'est la nouvelle tendance du moment,
04:19 ça s'appelle le "sleep divorce",
04:21 nous apprend Marie Claire dans ce style inimitable,
04:24 propre au magazine féminin fait de franglais,
04:26 branchouilles, matinées d'écriture inclusive.
04:29 Le "sleep divorce", c'est tout simplement faire chambre à part.
04:32 C'est Cameron Diaz qui a découvert que c'était très bien
04:36 et qui l'a posté sur je ne sais quel réseau social.
04:38 Et du coup, toutes ces dames ont viré leur conjoint
04:41 de la couche conjugale, ou ont tenté.
04:43 "Mais c'est pour la bonne cause", nous explique Esther Ledroit,
04:47 parce que le "sleep divorce" évite le divorce tout court.
04:50 37% des Français se disent insatisfaits de leur sommeil,
04:54 et pour beaucoup, ce sont des femmes,
04:56 parce que 33% des hommes ronflent.
05:00 Et la preuve que ça marche pour Marie Claire,
05:02 le Canada, pays où l'on fait le plus chambre à part,
05:06 est aussi celui où les couples se séparent, le moins CQF2.
05:10 Voilà messieurs, vous voilà rassurés,
05:12 vous qui m'écoutez depuis le canapé du salon,
05:14 vous pouvez presque tenter de vous rendormir.
05:17 - Alors attendez, vous dites 33% des hommes ronflent,
05:20 vous n'avez pas donné le pourcentage des femmes qui ronflent ?
05:22 - 17% !
05:23 - Voilà, c'est bien, il faut quand même rétablir les choses,
05:25 c'est important, merci beaucoup.
05:27 - Vous pensiez que vous alliez me coincer là,
05:29 avec le "j'aime le chiffre des femmes" ?
05:31 - Mais vous savez que quand on vit chacun chez soi aussi,
05:32 on divorce beaucoup moins,
05:34 il n'y a pas que chambre à part.
05:35 - Et quand on n'habite plus du tout ensemble,
05:37 on ne divorce pas du tout.
05:38 - On ne divorce pas non plus !
05:40 - Tiens, mais quelle est cette voix que j'entends ?
05:43 Vas-y donc, c'est Emmanuel Ducroquet avec nous,
05:45 merci beaucoup Olivier Grigues de La Garde,
05:47 de la revue de presse d'Europe 1.
05:48 On va vous passer le bâton de parole Emmanuel.