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00:00 [Musique]
00:04 Alors franchement je ne les connais pas personnellement, c'est compliqué, on va voir qui c'est, mais je suis sûr que c'est qu'il y a une rapport de parti politique,
00:10 il y a une rapport de révolution permanente et de la France insoumise.
00:13 Donc voilà, c'est leur conception du débat démocratique, c'est pas la nôtre.
00:20 Nous on est des démocrates de combat, des démocrates jusqu'au bout des ongles,
00:24 on exclut a priori toute forme de violence physique et verbale de la confrontation politique qui fait vivre la démocratie.
00:31 Donc voilà, ils ont décidé de faire une campagne qui électrisait tout.
00:35 Ils ont décidé que, alors qu'on a une extrême droite à 40%, 80% de leurs tweets à la FI sont consacrés à Raphaël Gutzman et à la liste socialiste place publique.
00:46 Donc à un moment, ils ont choisi leur adversaire, nous notre adversaire ça reste Jordan Bardella, nous notre adversaire ça reste la Montéfièque sur droite.
00:54 Il y a 3000 personnes, nous on pense à ces gens là, il y a 3000 personnes du groupe Casino qui sont menacées de licenciement.
01:03 Nous on est là aujourd'hui avec Raphaël Gutzman, pour ça, pour défendre ces gens là, qui sont dans la vraie rue,
01:08 qui sont en attente après le plan de licenciement chez Casino de voir s'ils seront reclassés pour la fin de leur mois.
01:14 Avec les difficultés à pouvoir se nourrir à ce jour, nous on est là dans ce combat là, dans cette défense là, pour apporter des réponses à nos solutions politiques.
01:21 C'est pour ça que vous avez choisi le parti ?
01:23 C'est pour ça, c'est pour soutenir les travailleurs qui sont en attente, dans l'angoisse, et aussi parce que c'est une lutte qui a été le berceau du syndicalisme, le berceau du mutualisme.
01:33 Et donc ça nous semblait important de venir celui-ci, il y a des luttes sociales qui s'exercent, ça nous semblait important de marquer notre solidarité.
01:40 Et effectivement, c'est frustrant que des petits groupes de troupes qui n'ont pas plus de 200 personnes en masse sur toute la ville,
01:48 et bien, ils ont décidé de courir à la Bianche Ville, mais on les connaît, et au fond, ces gens là sont finis.
01:56 C'est terminé, et ça se tranchera dans les yeux. C'est ça qui est important, c'est la démonstration.
02:03 C'est la première fois que ça vous arrive ?
02:05 C'est la première fois que ça m'arrive, oui. Mais je n'étais pas partout ailleurs, quand il n'y a pas ces groupes-ci.
02:12 L'accueil est extrêmement chaleureux, et il y a le monde qui est en tête. Il y a un espace qui grandit à gauche, qui grandit, qui grandit,
02:20 et qui justement exclut ces gens et qui génère ces frustrations. Moi, ce que je vois là, c'est une réaction de frustration aussi,
02:27 de la défise qui est chez nous, que la dynamique n'est pas dans les mouvements externes, et qu'on offre, nous, une véritable alternative.
02:34 Nous, on s'adresse aux travailleurs. Nous, on va dans les usines. Nous, on ne fait pas de l'agitation. En fait, c'est ça.
02:40 Nous, on développe des projets, des projets pour le logement, des projets pour l'industrie, des projets pour la réindustrialisation de notre nation,
02:47 pour transformer les triches industrielles, héritées de 40 années de délocalisation et de globalisation, en véritables projets d'avenir.
02:53 Et donc, c'est ça qui compte. Et au fond, je pense qu'il se trompe. Donc, ça, c'est complètement contre-productif.
02:59 Et ils verront le 9 juin que l'écrasante majorité des gens de gauche en France est profondément démocrate, profondément attachée à la construction.
03:09 – Est-ce que vous pensez que l'audition de...