• il y a 6 mois
Raphaël Glucksmann est le premier invité du Grand Oral des Européennes, présenté par Benjamin Duhamel, sur BFMTV. 

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Transcription
00:00 Au début, ils sont partis sur une stratégie me visant en expliquant "mais Glucksmann, il vote à 90% les textes avec nous, et finalement pourquoi n'est-il pas avec nous ?"
00:09 Et ça se termine par "c'est l'arbre qui cache la forêt Nupes, Glucksmann c'est Mélenchon".
00:13 À un moment, il faut accorder ses violons, vous savez.
00:15 Donc je ne peux pas être à la fois "ouh là là, il est proche de nous et il est un dangereux bolchevik".
00:21 La vérité, c'est que j'ai fixé un cap clair, un cap intransigeant et que je ne dévierai pas de ce cap.
00:26 Et que moi, je ne suis ni Jupiter, ni Robespierre.
00:30 Ça vous l'avait dit, mais quand vous parlez de fébrilité, c'est qu'au fond vous dites "ils ont peur que je passe devant la candidate de la majorité et que vous deveniez le deuxième de cette élection ?"
00:38 Ils ont surtout peur qu'il y ait une opposition qui émerge, une autre voix qui émerge et qui chamboule leur plan.
00:43 Emmanuel Macron, depuis le début, essaye de montrer aux Françaises et aux Français que c'est soit lui, soit les extrêmes.
00:49 Et nous, ce que nous montrons avec notre campagne, qui est centrée sur la question de ces élections, sur l'Europe, sur les projets qu'on porte,
00:55 ce qu'on montre, c'est qu'il y a des millions de Françaises et de Français qui aspirent à autre chose,
01:00 qui se sentent suffoqués dans ce Macron, Le Pen, Mélenchon, qui veulent une autre voix.
01:07 Et cette autre voix, c'est celle que nous sommes en train de construire et ils réagissent de manière extrêmement fébrile
01:12 parce qu'ils n'aiment pas l'idée qu'il y ait une opposition démocrate qui émerge dans ce pays.

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