Jordan Bardella: "Je ne comprends pas la plus-value d'accueillir des Afghans en France"

  • il y a 4 mois
Valérie Hayer, tête de liste "Renaissance" aux élections européennes, tentera de relancer une campagne sans dynamique. Jordan Bardella, tête de liste RN, profitera de l'événement pour caractériser un peu plus son récit de campagne basé autour d'un vote sanction contre Emmanuel Macron. Les deux candidats débattent pour la première fois ce jeudi soir sur BFMTV. Parmi les thématiques prévues, la guerre en Ukraine, l'immigration, l'agriculture et le pouvoir d'achat.

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00:00Avant même que j'ai parlé, les français qui nous regardent ont bien compris que sur l'immigration, j'aurai pas la main qui tremble, contrairement à vous, lorsque demain nous serons au pouvoir.
00:08Pardon, je ne comprends pas moi la plus-value d'accueillir des Afghans en France.
00:12Donc ça veut dire que les femmes afghanes qui risquent leur vie en Afghanistan, pas de droit d'asile ?
00:19Mais le droit d'asile a été... Attendez, l'Afghanistan est-il un pays en guerre ?
00:27Sous le régime des talibans, je ne suis pas sûr que ce soit une sorte de grande démocratie en paix pour lesquelles les femmes peuvent vivre en toute liberté.
00:35L'Afghanistan est-il un pays en guerre ?
00:37Non. L'Afghanistan est un pays aux mains des talibans, dont une très grande partie de la population partage l'idéologie islamiste.
00:44Je ne souhaite pas que cette idéologie islamiste, qui se développe aujourd'hui sur notre sol, qui fracture la société française, qui fait du mal aux femmes,
00:52qui ne veulent plus seulement se séparer, mais qui veulent imposer à l'ensemble de la société française tous ces interdits, conquiert demain l'intégralité de mon pays, la France.
01:01Je veux que la France reste la France.
01:03Par conséquent, quand j'ai des responsables politiques aux manettes, qui, dans le temps qui vient, où les vagues migratoires n'ont pas démarré,
01:09parce que la démographie du continent africain va doubler d'ici à 2050 pour passer d'un milliard de cent millions d'habitants à deux milliards cinq cents millions d'habitants,
01:17voudront venir sur le sol européen.
01:19On a des responsables politiques chargés de protéger les Français, après le drame de Châteauroux avec des Afghans qui n'avaient rien à faire en France,
01:25qui viennent nous dire, je ne vois pas le problème entre l'insécurité, le terrorisme et l'immigration, mais vous êtes, madame, sur une autre planète.
01:31Moi, je vais vous dire, face à l'immigration légale et illégale, d'abord, je défends le principe de la double frontière.
01:37Je pense qu'il faut restreindre la libre circulation dans l'espace Schengen, au sol ressortissant de l'Union européenne.
01:43Le fait d'arriver en Italie, d'obtenir un titre de séjour quelconque ne doit pas vous donner un droit à circuler dans tous les pays européens, premièrement.
01:51Deuxièmement, madame, je souhaite que l'agence de garde frontière Frontex, dont l'ancien patron qui a été débarqué par vos amis à la Commission européenne
01:59parce qu'il renvoyait les bateaux après les avoir mis en sécurité dans leur pays de départ, est aujourd'hui candidat à mes côtés, sur ma liste, à une troisième position.
02:06Fabrice Leggeri, préfet français, persécuté par les ONG pro-migrants qui font les taxis en mer Méditerranée parce qu'il a protégé nos frontières.
02:13Je souhaite qu'on puisse refouler les bateaux qui arrivent. Aujourd'hui, vous savez pertinemment, madame, que ce droit au refoulement, il est interdit.
02:19Et donc, quand on a un migrant ou un bateau qui arrive sur le sol européen, accompagné par les ONG que vous financez par ailleurs, c'est une immigration de fait à contrôler.
02:27Sur ces propositions, attendez, on ne va pas tout faire.
02:29Deuxièmement.
02:29Juste, Valérie Ayé répond.
02:30Attendez, vous me dites que je...
02:31Non, mais attendez, là, vous venez de faire une proposition.
02:32Vous dites la double frontière.
02:34Dix secondes, comme ça.
02:35Valérie Ayé répond.
02:36Dix secondes.
02:37Deuxièmement, je pense qu'il faut traiter les demandes d'asile, puisqu'on en parlait dans les ambassades et consulats des pays de départ non plus depuis l'administration en France sur le territoire de la métropole.
02:46Et troisièmement, il faut évidemment que notre pays ne soit plus un cliché social où tous les migrants qui posent le pire en Europe soient tentés de venir.

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