Le sit-in des manifestants pro-palestiniens à Sciences Po Paris s'est bel et bien transformé en blocus de l'école parisienne. La direction de l'école a demandé à la soixantaine étudiants d'évacués les salles de classe puisque des partiels devraient commencer dans quelques jours.
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00:00 C'est exactement ça et depuis ce matin on avait la rue Saint-Guillaume qui était encore accessible avec un dispositif de gendarmerie conséquent autour.
00:07 Désormais la rue Saint-Guillaume n'est plus accessible sauf bien évidemment aux riverains.
00:11 Alors ce que l'on peut vous raconter de ce qui se passe à l'intérieur actuellement, de certaines sources que nous avons, c'est qu'il y a eu une proposition de négociation.
00:19 C'est cette atmosphère-là à laquelle on assiste depuis ce matin.
00:22 Négociation pour ne pas envoyer, comprenez, les forces de l'ordre à l'intérieur de l'établissement évacuer les élèves.
00:28 Ces négociations a priori portent notamment sur l'occupation des salles de classe, les salles dans lesquelles se trouvent dans les étages les manifestants réunis depuis ce matin.
00:39 Et donc il y a la parole qui est extrêmement importante du comité palestine.
00:43 Deux membres sont sortis de ce dispositif et ne pourront plus rentrer à l'intérieur pour s'adresser à la presse.
00:49 Je vous laisse les écouter.
00:52 Cette réponse est disproportionnée et sécuritaire. Elle marque encore une fois la répression des voix pro-palestinienne au sein de notre établissement.
00:59 Non, le combat pour la Palestine n'est pas porté par une minorité.
01:03 La défense des droits du peuple palestinien et la dénonciation des violations du droit international perpétré à leur encontre par le gouvernement israélien
01:09 sont des revendications portées par une majorité de la comitée académique de Sciences Po.
01:14 Sur le campus de Poitiers, Menton, Paris, Le Havre, Reims, mais aussi sur les Sciences Po de province.
01:21 Ce qu'il faut comprendre maintenant, c'est qu'il y a des partiels qui commencent à partir de lundi pour un certain nombre d'étudiants,
01:26 qu'il y a donc cette situation de blocage. Il faut préparer bien évidemment ces partiels.
01:30 C'est pourquoi la direction demande aux étudiants d'évacuer les salles de classe à l'heure qu'il est.
01:36 On ne peut pas vous confirmer que ça a été accepté par la soixantaine d'étudiants à peu près mobilisés à l'intérieur de l'établissement.
01:43 Depuis, vous l'avez dit, ce sitting qui a commencé hier à 14 heures, qui n'était pas présenté comme un blocus,
01:48 mais qui est bel et bien devenu au soir et pendant la nuit une occupation de Sciences Po très concrète,
01:54 si bien que vous le voyez, il y a ce dispositif de gendarmerie désormais autour de l'établissement.