Le journaliste Patrice Arditti était l’invité de Midi News week-end, ce dimanche 5 mai, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur la conférence de presse de Michel Onfray interrompu par des militants : «Le fait qu’il ne puisse plus y avoir de liberté d’expression est une catastrophe, cela nous range à des pays qui avaient la connotation tiers-monde».
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00:00 - Vous avez prononcé le mot le plus important, intolérance.
00:03 Intolérance, mais auparavant il y a surtout incompréhension.
00:06 À partir du moment où nous avons un pays qui est quand même relativement évolué,
00:11 très évolué, le fait qu'il puisse y avoir dans certains cas de liberté d'expression,
00:16 c'est une catastrophe.
00:18 Ça nous range à des pays qui avant avaient la connotation tiers-monde.
00:23 Moi je suis désolé, on n'est pas un pays du tiers-monde.
00:26 Qu'est-ce qu'on entend ?
00:27 Le mot "facho" là, parce que pour Onfray ou pour Zemmour, c'est "facho, casse-toi".
00:31 Le mot "facho", il signifiait quelque chose que tout le monde connaît avant
00:35 et qui était lié très souvent à l'extrême droite et ça a complètement été modifié.
00:39 Maintenant, le mot "facho" c'est un extrémiste.
00:42 C'est un extrémiste, donc c'est quelqu'un qui n'est pas du tout d'accord avec ce que l'on peut penser.
00:47 Pour Onfray, on l'a traité de "facho", mais franchement, en cours de récréation,
00:52 si nous avions des gens, probablement de LFI, en train de crier à Onfray "facho",
00:58 franchement, Onfray pourra répéter "c'est celui qui dit qui est".
01:04 Voilà, on en est là.
01:05 [Générique]
01:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]