• il y a 14 heures
Cette semaine dans "I-Média", Michel Geoffroy et Floriane Jeannin reviennent sur une image de taille : le fauteuil sénatorial de Gérard Larcher. Près de 40 000 euros, c'est le prix de ce mobilier luxueux que s'est offert le président du Sénat en même temps qu'il recommande une réduction des dépenses publiques. Un "en même temps" de plus qui est passé dans la presse pour une petite "erreur", tel qu'il s'en est lui-même justifié.
Puis, le dossier de la semaine est consacré à nos commissaires politico-médiatiques préférés, ceux qui au nom de la démocratie réclament toujours plus de censure pour ne pas laisser de place aux opinions qui ne leur conviennent pas. Une nouvelle offensive du progressisme européen sur les espaces de liberté d'expression. La censure, c'est la démocratie, et la liberté d'expression, c'est le totalitarisme !
On n'oubliera pas les pastilles de l'information et, pour conclure, le portrait piquant du jour, en partenariat avec l’OJIM, consacré à Daphné Deschamps, journaliste d'extrême gauche délatrice.

Sommaire
+ L’image : L'info poids lourd, le fauteuil de Gérard Larcher
+ Le dossier de la semaine : Les commissaires politiques font campagne pour la censure
+ Les pastilles de l’info :
- Brigitte veut sauver le soldat Macron !
- Miss France n'est pas Charlie…
- Une journaliste du Monde tente de s’infiltrer aux obsèques de Jean-Marie Le Pen
- Trump échange avec Obama aux funérailles de Carter
- Incendies en Californie
+ Conclusion
+ Portrait piquant : Daphné Deschamps, journaliste militante d'extrême gauche

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Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22– Bonjour à tous, j'ai le plaisir cette semaine d'animer cette émission
00:26aux côtés de Michel Joffroy, bonjour Michel.
00:28– Bonjour Floriane.
00:29– On est très heureux de vous avoir pour bénéficier de vos lumières
00:33dans cette émission, place au programme, si vous le voulez bien.
00:37On va commencer avec l'image de la semaine et vous allez voir,
00:41ce sera du lourd puisqu'on va parler du fauteuil de Gérard Larcher.
00:45Et puis on enchaînera avec le dossier du jour, ce sera, vous allez le voir,
00:50les commissaires politiques et médiatiques qui font campagne actuellement pour la censure.
00:55N'oubliez pas, chers téléspectateurs, de cliquer sur le pouce en l'air
00:59pour permettre à cette émission d'exister sur YouTube, pour la favoriser.
01:04Et puis vous pouvez également commenter,
01:06c'est juste en dessous dans l'espace des commentaires sur YouTube.
01:10Et n'hésitez pas à la partager également si vous le voulez.
01:13Je ne vais pas oublier le portrait piquant de cette semaine
01:15qui sera consacré à Daphné Deschamps, une journaliste d'extrême-gauche.
01:20Immédiat numéro 523, c'est parti.
01:22Je vous avais dit, donc, l'image de la semaine, c'est le fauteuil de Gérard Larcher.
01:30Gérard Larcher, il faut le dire, Michel, a commencé son année 2025 avec des vœux
01:37invitant à la réduction de la dépense publique, à la simplification, à la décentralisation.
01:43Voilà, quelque chose de très classique.
01:44– Très original, oui.
01:45– Voilà, et évidemment, le canard enchaîné a sorti cette information.
01:52Le nouveau fauteuil du président du Sénat coûte environ 40 000 euros.
01:57Et ce qui est intéressant, c'est que cela a donné lieu
02:00à une justification médiatique de cette dépense.
02:05Et les journaux ont repris cette terminologie-là,
02:09une erreur, entre guillemets,
02:11ce que l'on sait des fauteuils à 34 000 euros de Larcher.
02:14Voilà, parce qu'en plus, paraît-il, il y en a deux.
02:17BFMTV a repris également ce terme de une erreur, entre guillemets,
02:21et puis Le Monde aussi, Gérard Larcher reconnaît que pour 34 000 euros de siège
02:28pour la présidence du Sénat, c'est une erreur.
02:30Tout le monde a repris cette terminologie, le Finton Post également.
02:34C'est en fait Gérard Larcher qui a utilisé ce terme d'erreur,
02:39qui a été repris ensuite dans les médias.
02:41Je n'en étais pas informé et j'ai demandé une enquête.
02:44On aurait dû être plus exigeant sur le prix,
02:46parce que 34 000 euros, c'est quand même le double d'une année de salaire au SMIC.
02:51– Oui, et puis c'est le prix au moins d'une voiture, d'une belle voiture quoi.
02:54– Oui, d'une belle, belle, belle voiture, ouais.
02:56Là, c'est juste un fauteuil, bon.
02:58Vous n'avez pas de fauteuil à ce prix chez vous, Michel ?
03:00– Non, je ne crois pas, non.
03:01– Moi non plus.
03:03Et je voudrais, chers téléspectateurs, avant de vous donner un peu plus la parole
03:06pour commenter ce siège, ce séant,
03:11rappeler une petite intervention de Yael Brown-Pivet.
03:15Alors elle, elle est à l'Assemblée Nationale,
03:16mais vous allez voir, elle tient des propos très intéressants également sur les dépenses.
03:20– Qu'est-ce qu'on peut bien économiser chez vous, en résumé ?
03:23– Alors, en résumé, aujourd'hui,
03:25non mais il n'y a rien à économiser à l'Assemblée Nationale.
03:27– Il n'y a rien à économiser, quoi.
03:29Bon, donc, c'est une affaire à la fois insignifiante budgétairement,
03:37parce que par rapport à un déficit annuel de 150 milliards en exécution,
03:42bon, les 40 000 euros, bon, très bien.
03:44Mais c'est en même temps très significatif du monde dans lequel ces gens vivent.
03:49– Bon, alors, moi, ce que je trouve tout à fait remarquable,
03:52il est vraiment très doué, M.Larcher,
03:55c'est qu'il réussit à se désortir de sa responsabilité.
04:03Il tient des propos extraordinaires, il dit, oui,
04:05on ne peut pas prôner la réduction des dépenses publiques
04:07et ne pas se la piquer à soi-même, ah oui,
04:10j'estime que c'est une erreur,
04:12j'attends de l'administration du Sénat un changement de pratique.
04:16Donc, vous avez compris, la faute, c'est l'administration du Sénat.
04:20Bon, alors, je veux bien que le président du Sénat ait d'autres soucis
04:24que de s'occuper du prix des fauteuils,
04:27mais enfin, ça m'étonnerait quand même qu'on ait changé le fauteuil
04:30sans qu'il soit au courant, enfin, j'espère qu'il n'était pas dessus.
04:32– Ça a été sur mesure, on n'a pas pris de ces mesures.
04:34– Oui, c'était sur mesure, des grandes mesures, bon, bref.
04:38Bon, je veux dire qu'au moment même où, à tous les instants,
04:42on nous explique que la situation budgétaire et financière de la France
04:45est catastrophique, ce genre de nouvelles
04:48n'est quand même pas fait un peu une ombre au tableau.
04:52Et je rappelle que c'est quand même le deuxième personnage de l'État,
04:54le président du Sénat.
04:57– Écoutez Michel, je vous propose qu'on passe au dossier du jour.
05:01– Le dossier du jour, vous allez le voir,
05:06c'est que les commissaires politiques et médiatiques
05:09font actuellement campagne, lancent même une grande offensive
05:14contre les réseaux sociaux, ils font une campagne pour la censure en général.
05:19On peut commencer par exemple avec cette information sur Reddit France
05:23qui est un forum utilisé tout de même par 2 millions d'utilisateurs.
05:28Et bien sur la branche française, on a décidé de bannir toutes les informations,
05:34les sources d'informations qui sont liées au groupe Bolloré.
05:38Aucun média n'en parle à ce jour, à part le grand média mainstream,
05:42je voulais dire, à part le JDD.
05:45Les titres de presse qui appartiennent à Vincent Bolloré,
05:48il y a quand même Europe 1, Europe 2, Capital, Management, Femmes Actuelles,
05:52C8, Canal+, CNews, C-Star, JDD, Jnews.
05:56Évidemment, elle a le tête d'un grand partenaire médiatique.
05:58– Et ils disent que ce n'est pas idéologique du tout.
06:00– Ils disent que ce n'est pas idéologique.
06:01– Ce n'est pas de la censure idéologique.
06:03– Ça rejoint les médias comme Valeurs Actuelles ou François,
06:07qui étaient déjà des médias qui sont interdits, point barre.
06:10On n'en sera pas plus.
06:11Voilà, c'est une censure.
06:13Libération d'ailleurs reprend cette terminologie-là,
06:18des médias de désinformation, les titres de presse de Bolloré bannis de Reddit.
06:24Alors moi, je ne pensais pas que la recette du clafoutis sur Femmes Actuelles
06:28était une désinformation particulière, ça va quand même très loin.
06:32Je vous propose qu'on continue, donc toujours dans cette grande offensive
06:35qui repart contre Elon Musk.
06:38On peut parler de la présence actuellement sur tous les plateaux
06:43de nos hauts commissaires médiatiques ou politiques,
06:46tels Thierry Breton, qui sont partout.
06:49Thierry Breton est passé sur LCI, sur RMC, sur France 5, sur France Info,
06:55pour expliquer que Musk, ce n'était pas bien.
06:59Que fait l'Europe contre Trump et Musk ?
07:02Posez la question en bandeau RMC.
07:05L'Europe face à Elon Musk, Elon Musk, des ingérences qui inquiètent l'Europe.
07:12Il est partout en ce moment, il n'y a pas que lui, bien sûr.
07:15Il est en campagne, en fait, contre Twitter notamment.
07:19Mais est-ce que vous pouvez nous rappeler un petit peu qui est Thierry Breton, Michel ?
07:24– Thierry Breton, c'est un ancien, il est ancien de tout.
07:28C'est l'ancien vice-président de Bulle, l'ancien PDG de Thomson,
07:33l'ancien PDG de France Télécom, l'ancien PDG d'Atos,
07:37et c'est aussi l'ancien ministre des Finances,
07:40et surtout l'ancien commissaire européen.
07:44Alors, je ne résiste pas au plaisir de lire la définition de sa fonction,
07:50chargée du marché intérieur, de la politique industrielle,
07:54du tourisme, de l'audiovisuel, de la défense et de l'espace.
07:59– L'Arsenie est l'au-delà.
08:00– Oui, c'est l'hôtel du cheval blanc et de la reine d'Angleterre réunis.
08:03Bon, donc voilà, il démissionne, il va démissionner en 2024.
08:07Donc aujourd'hui, monsieur Thierry Breton n'est plus rien,
08:11il est ancien quelque chose, mais ça l'empêche, il n'empêche pas…
08:15– Il est communicant de plateau, commissaire.
08:16– Oui, il est communicant de plateau, et puis surtout, on va le voir,
08:18il dit des tas de choses intéressantes sur la censure.
08:22– Alors, des choses intéressantes à l'instar de Clara Chappaz, par exemple,
08:27qui souligne régulièrement dans les médias que l'Europe pourrait décider
08:31de bannir X et que ce n'est pas à nous de quitter X.
08:35Alors, nous, c'est d'ailleurs très, très inclusif comme formule,
08:38parce que, que je sache, tout le monde n'a pas décidé d'en partir,
08:41c'est une certaine catégorie de la population.
08:44Je vous propose d'écouter, justement, cette dame qui est ministre.
08:49Elle intervenait sur l'émission C'est politique le 12 janvier dernier,
08:52on l'écoute tout de suite.
08:54– Sur la façon de faire la modération, en fait, c'est, encore une fois,
08:58un débat qui est extrêmement instrumentalisé.
09:00On a, d'un côté, la modération qu'on a connue jusqu'ici,
09:04avec le fameux programme de fact-checking que vous avez mentionné,
09:07et ce nouvel outil de modération, les fameuses community notes.
09:11Ce qu'on demande aux entreprises, aujourd'hui, je l'ai fait avec Meta,
09:15la semaine dernière, quand les changements ont été annoncés,
09:17je convoquerai les autres plateformes dans les prochains jours,
09:20ce n'est pas de pouvoir nous assurer qu'ils vont utiliser tel ou tel outil
09:24pour modérer leur contenu, c'est de nous assurer qu'on a, sur ces réseaux,
09:27sur lesquels des millions de Français se connectent tous les jours,
09:31des outils qui nous permettent de nous assurer que les opinions,
09:34qui seraient de fausses opinions, peuvent être sorties de la plateforme,
09:37que les propos qu'on a mentionnés peuvent être...
09:39– Vous avez dit quelque chose, là,
09:41qui, je suis sûr, fait réagir des gens qui regardent la télé,
09:43des fausses opinions.
09:45– Des fausses, pardon, informations.
09:48– Vous comprenez pourquoi c'est terrible de dire fausses opinions ?
09:50– Oh la boulette ! – Oui, la boulette, là, oui.
09:53– Oui, alors là, on a un festival, en ce moment,
09:58vous avez dit une offensive, oui, vous savez, à chaque fois qu'on...
10:01Là, nous avons un bombardement préparatoire à une offensive
10:05contre la liberté d'expression, une nouvelle offensive.
10:08Là, l'axe d'attaque, ce sont les réseaux sociaux,
10:12et le point d'entrée, c'est Elon Musk.
10:15Mais la vérité, c'est que ça fait des années qu'on nous explique
10:19qu'il faut réguler les réseaux sociaux,
10:22c'est-à-dire, comme vient de le dire la ministre,
10:25il faut faire la chasse aux mauvaises opinions.
10:28Donc, ça, c'est ça que... Pourquoi ?
10:31Pourquoi ? Il y a deux raisons fondamentales.
10:34D'abord, je rappelle que la gauche, c'est la censure depuis très longtemps.
10:38Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
10:40Le propos de Saint-Just, il est permanent.
10:43Et deuxièmement, aujourd'hui, en Europe,
10:47je dirais, l'oligarchie progressiste qui est au pouvoir en Europe
10:51commence à paniquer parce que la situation est en train de lui échapper.
10:57Elle lui échappe au plan politique, au plan économique et au plan géostratégique.
11:01Et donc, ces gens veulent créer une ligne maginot idéologique,
11:07c'est-à-dire qu'ils s'imaginent qu'en censurant partout l'information,
11:11on va se protéger de les évolutions du monde.
11:13Je pense que c'est une grave erreur
11:14et ça n'empêchera pas les peuples européens, comme on le voit aujourd'hui,
11:19de rejeter progressivement et de se révolter progressivement.
11:23Donc, c'est en quelque sorte un aveu de faiblesse.
11:26C'est un aveu de faiblesse.
11:27Et dans tous les régimes qui sont sur le déclin,
11:30il y a toujours une radicalisation à la fin.
11:32Nous sommes, en ce moment, dans cette période de radicalisation.
11:36– Alors, dans cette même émission, ce qui est intéressant,
11:38c'est qu'il y avait une sociologue, politologue,
11:42ça va beaucoup vous plaire, c'est donc les fameux experts, Michel.
11:46Elle déclarait ceci.
11:48Le mot de liberté d'expression est devenu une arme de guerre idéologique.
11:53La liberté d'expression suppose de diffamer, de harceler, d'insulter.
11:59On est dans 1984 de Orwell.
12:01Finalement, elle reprend un peu vos arguments, mais à l'inverse.
12:05C'est intéressant.
12:06– Oui, la liberté, c'est l'esclavage, comme disait Orwell.
12:08Donc là, on nous explique, là, c'est des arguments complètement orwelliens.
12:12On nous explique, la liberté d'expression sur les réseaux sociaux,
12:17elle est totalitaire, parce que ça permet d'insulter les gens.
12:20– Ah bon ?
12:22– Bien entendu, les médias, les autres médias n'insultent jamais personne.
12:26C'est bien connu.
12:27Et puis, deuxièmement, on nous explique que rétablir une censure,
12:31parce que c'est ça, en réalité, et bien ça, c'est la démocratie.
12:35Puisqu'on utilise l'expression remarquable de bouclier démocratique européen.
12:41Vous voyez, c'est toujours la ligne Maginot.
12:43On va se protéger des mauvaises opinions.
12:46C'est ridicule.
12:48Alors, ça, c'est vraiment le discours orwellien.
12:52On inverse les principes et, comme écrit Orwell, la liberté, c'est l'esclavage.
12:59Donc, la censure, c'est la liberté.
13:01– Mais en le citant lui-même, c'est fascinant.
13:03Je pense qu'il faudrait peut-être lui renvoyer certains ouvrages à cette dame Asma Malla,
13:08qui est politologue, donc experte.
13:09– Oui, oui, alors, on parlait tout à l'heure de Thierry Breton.
13:15Thierry Breton, c'est le père du règlement du Digital Service Act,
13:20comme on dit en franglais, en Europe, parce qu'on parle anglais en Europe,
13:26alors qu'il n'y a plus aucun pays l'anglophone en Europe, je ferme la parenthèse.
13:30Mais, donc, le DSA, c'est un système, là aussi, orwellien.
13:34Au départ, il nous a été présenté, en 2023, comme une protection du consommateur
13:40contre les contenus illicites, le fait qu'on pouvait démarcher
13:43d'une manière anormale, etc.
13:46On est passé de la protection du consommateur au bouclier démocratique européen,
13:50c'est-à-dire, en clair, le bouclier de l'oligarchie.
13:52Ce n'est pas du tout le bouclier de nos libertés.
13:57Alors, c'est un élément important, parce qu'il faut savoir,
14:00à la différence des États-Unis, chez nous, aux États-Unis,
14:06la liberté d'expression, c'est un principe constitutionnel.
14:10Premier amendement de la Constitution.
14:12Chez nous, la liberté n'est pas un principe constitutionnel,
14:16c'est un principe légal, c'est la loi.
14:18– C'est très intéressant, parce que c'est ce que rappellent Fabrice et Paul Bouin,
14:21et si je me permets, on va peut-être l'écouter, là, maintenant,
14:26et puis qu'il va nous expliquer ça.
14:27– Le revirement d'Elon Musk, il ne date absolument pas de cet attentat raté.
14:31Il date de deux ans auparavant, lors de son rachat de Twitter,
14:35et de sa découverte de ce que les démocrates avaient fait Twitter,
14:38un objet de censure, ce qui nous apparaît anodin à nous, Européens,
14:42mais qui, pour les États-Unis, viole le premier amendement.
14:45– Dans quelle mesure les démocrates avaient fait Twitter un objet de censure ?
14:48– C'est une longue histoire, il faut se repronger dans les Twitterphases.
14:50Twitter, au moment où Musk l'a repris, il y avait à peu près un tiers de Républicains
14:54pour deux tiers de Démocrates, aujourd'hui c'est moitié-moitié,
14:57tout simplement parce qu'il y avait eu une éradication des Républicains
15:00sur les réseaux sociaux dans l'absolu.
15:02Une élimination des comptes sur YouTube,
15:03une élimination des comptes sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter.
15:06– Donc vous dites, en gros, ceux qui ont pratiqué la censure
15:08et qui ont entravé la liberté d'expression,
15:10ce ne sont pas les Républicains à la Musk et Trump, mais les démocrates.
15:12– Non, non, c'est les démocrates qui ont instrumentalisé le FBI,
15:14et ça, ça représente une violation du premier amendement,
15:17ce qui, pour les Américains, est quelque chose d'excessivement grave
15:19et qu'on peine à mesurer, nous, Européens,
15:21parce que la censure est dans les mœurs de la démocratie européenne,
15:24mais pour les États-Unis, c'est quelque chose de terrifiant.
15:27– Oui, il a parfaitement raison, c'est-à-dire que chez nous,
15:31la liberté, elle est définie par la loi.
15:34Ça veut dire que la loi peut très bien vous interdire telle ou telle liberté.
15:38Ce n'est pas constitutionnel, la loi peut très bien dire,
15:40demain, je vous interdis de lire tel ou tel quotidien.
15:44Donc, si vous voulez, c'est ça la grande différence
15:46qu'il y a entre le système américain et le système européen.
15:50Comme le dit très bien, en Europe, on n'a pas du tout la même conception.
15:53Ah oui, on a une conception très restrictive de la liberté.
15:57– D'ailleurs, ça n'a pas plu aux journalistes,
15:59cette intervention de Fabrice Epelboin sur C ce soir,
16:03qui est un média de Mathieu Pigasse, on va y revenir juste après.
16:07Je vous propose d'écouter, par exemple,
16:09cette intervention d'un journaliste sur LCI,
16:12sur un plateau où il discutait, évidemment, de Twitter.
16:15– Il y a un spécialiste des réseaux sociaux assez intéressant,
16:17Fabrice Epelboin, qui a expliqué comment, en réalité,
16:20mais peut-être qu'on ne s'explique pas le contraire.
16:23– Oui, il a expliqué des tas de choses qui n'étaient pas du tout à l'heure.
16:26– On reviendra, mais c'était intéressant de voir que le gros vireillement
16:29de l'acte de Elon Musk, qu'on qualifie maintenant d'ingérence étrangère,
16:32en réalité, c'est qu'on l'a racheté Twitter et qu'il s'est aperçu
16:36qu'il y avait des mécanismes de manipulation de la part de l'homocrate.
16:38Mais c'est pour ça que je vous le dis.
16:41– On a un énorme problème avec M. Epelboin, vraiment, je vous le dis.
16:45Tout ce qu'il a dit cette semaine dans une émission de service public,
16:48et je ne comprends pas comment on le laisse dire des choses pareilles.
16:50– Franchement, je suis suicidaire.
16:51– Oui, je ne comprends pas qu'on ne le censure pas, voilà, c'est ça maintenant.
16:55– C'est la réponse de la caste, en fait, quelque part.
16:57– Voilà, il faut censurer, il faut censurer.
16:58– Ce qui est intéressant, c'est que Mathieu Pigasse a déclaré récemment
17:02qu'il voulait mettre ses médias, tous ceux qu'il contrôle du moins,
17:07dans le combat contre la droite radicale,
17:10et il dit très exactement qu'il voulait les mettre au service
17:12d'une conception ouverte du monde progressiste.
17:15Le progrès, c'est la liberté pourtant, Michel.
17:18– Non, non, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
17:21Nous sommes exactement, mais ça n'a pas changé depuis Saint-Just.
17:24C'est la même logique.
17:26Eux incarnent le bien, les autres incarnent le mal.
17:28Le mal, on le détruit.
17:31On le censure et on le détruit.
17:33– Monsieur Pigasse qui est propriétaire, donc, des C'est ce soir,
17:36C'est politique, C'est les bdos, etc.
17:37Toutes ces émissions-là qu'on cite régulièrement dans les médias, d'ailleurs.
17:42Je vous propose maintenant d'écouter une petite intervention de Nathalie Loiseau.
17:47Elle avait un message à faire passer à Elon Musk, elle aussi.
17:51– J'ai un message pour Elon Musk.
17:53En français dans le texte, occupez-vous de vos affaires.
17:56En anglais, pour qu'ils comprennent mieux, mind your own business.
18:00Ce que fait Elon Musk, aujourd'hui l'homme le plus riche du monde,
18:03c'est de dire ses préférences sur qui devrait voter pour qui en Europe
18:09et non pas aux États-Unis.
18:11Ses préférences, en plus, elles sont toujours du même côté,
18:14du côté de la droite la plus extrême,
18:16la FD en Allemagne, c'est-à-dire un parti que même Mme Le Pen trouve infréquentable.
18:25Il a été jusqu'à dire qu'il fallait que le Premier ministre britannique démissionne.
18:33Il a insulté le chancelier allemand.
18:37Mais pour qui se prend-il ? Et surtout, de quoi s'appelle-t-il ?
18:40– Ce qui va être compliqué pour eux très bientôt, Michel,
18:44c'est que, maintenant, Mark Zuckerberg s'est mis sur cette même ligne.
18:50Il a récemment accusé l'Europe, lui aussi, de censure
18:53et veut se diriger, lui aussi, dans son groupe méta, vers les notes de communauté.
18:59C'est ce qui déplait, en fait, finalement, à tous ces experts de plateau et ces politiques.
19:03– L'évolution de Mark Zuckerberg est très intéressante.
19:08D'ailleurs, cela étant, ce qu'on disait tout à l'heure
19:10sur les violations du 1er amendement ne sont sans doute pas complètement étrangères
19:15à ces déclarations mutagènes.
19:18Parce que, si un jour, quelqu'un décide de poursuivre en justice
19:23les responsables de cette censure illégale,
19:26ce n'est pas trop ce qui va se passer aux États-Unis.
19:27– Il paraît-il qu'on risque beaucoup d'années de prison.
19:29– Il faut savoir, ce qui est intéressant, en plus,
19:31c'est qu'il y a eu une étude qui a été faite par une fondation danoise
19:36qui s'appelle le futur de la liberté d'expression
19:40et qui a examiné les conditions dans lesquelles un certain nombre de pays,
19:44à savoir la France, l'Allemagne et la Suède,
19:47avaient censuré et interdit des contenus au prétexte qu'ils étaient illégaux.
19:56Or, l'étude a montré que dans plus de 80% des cas,
20:00les contenus qui ont été censurés par Facebook ou Youtube n'avaient rien d'illégal.
20:07Ce qui montre bien qu'il y avait, je dirais,
20:10une modération de plus en plus excessive.
20:13Quand on nous dit, non, il ne faut pas permettre des discours de haine,
20:18oui, effectivement, parce qu'on peut dire que c'est interdit par la loi, d'accord.
20:22Mais en réalité, on s'aperçoit que toute cette censure,
20:25toute cette modération, tout ce fact-checking, il est beaucoup plus large.
20:29Il ne s'en tient pas à ce qui est purement légal,
20:32il est, d'une manière, une approche idéologique beaucoup plus…
20:36Et ça, c'est très intéressant.
20:37Et d'ailleurs, Zuckerberg l'avait admis lui-même.
20:41Il a dit, nous avons fait une modération excessive.
20:45Alors, encore une fois, peut-être qu'il l'a dit avec…
20:48Il a peut-être des raisons de se protéger.
20:50Mais ça, c'est quand même une réalité.
20:54Et donc, on voit bien, quand on nous dit,
20:56il faut censurer les mauvais discours, les discours hors la loi,
21:00mais en vérité, on fait beaucoup plus que ça aujourd'hui.
21:03– Ce qui est intéressant, Michel, c'est aussi peut-être cette carte
21:08qui nous indique quels sont les pays qui bloquent actuellement l'accès à X.
21:14Et là, on se rend compte qu'en se dirigeant
21:18vers cette interdiction de X en France,
21:21on ne concourt pas avec les plus grands démocrates du monde.
21:24– Non, mais je suis désolé, l'Union européenne,
21:28chaque jour, démontre de plus en plus
21:31parce qu'elle est en train d'élaborer une sorte de nouveau totalitarisme.
21:35C'est vrai qu'on ne tue pas les gens encore,
21:39mais on crée des systèmes de plus en plus intrusifs.
21:43Et la carte montre que ce ne sont pas les pays les plus libéraux qui censurent X.
21:47C'est le moins qu'on puisse dire.
21:49– Nathalie Loiseau parlait des attaques tout à l'heure d'Elon Musk
21:53vis-à-vis de grands hauts responsables européens.
21:57Récemment, Elon Musk a cité Thierry Breton
22:01en disant que c'était un tyran de l'Europe.
22:05Thierry Breton lui a répondu en disant
22:07« Wow ! Est-ce que vous vous êtes perdus ?
22:11Ou est-ce que c'est une nouvelle fake news ?
22:14Je n'ai pas du tout dit ça dans cette vidéo.
22:17Je parle du DSA et de ses obligations. »
22:20Elon Musk lui a répondu
22:22« Mais qu'est-ce qui est arrivé en Roumanie alors ? »
22:24Et je vous propose d'écouter cette vidéo
22:27pour vous faire aussi votre propre opinion sur les propos de Thierry Breton.
22:31– Et faisons appliquer nos lois en Europe
22:34lorsque celles-ci risquent d'être circonvenues
22:36et qu'elles peuvent, si on ne les applique pas,
22:39conduire effectivement à des interférences.
22:41On l'a fait en Roumanie, il faudra évidemment le faire
22:43si c'est nécessaire en Allemagne.
22:45– On, moi j'aime bien le on.
22:46– On devra le faire.
22:47– C'est qui le on ?
22:49C'est monsieur Thierry Breton mais il n'est plus commissaire européen.
22:51C'est qui qui décide ?
22:53Ça montre par parenthèse que les cours constitutionnels n'ont aucune valeur
22:57puisque en Roumanie, c'est la cour constitutionnelle
22:59qui a annulé le premier tour des élections.
23:02Ce qui montre bien que l'indépendance de cette justice est un peu particulière.
23:07Alors là, il y a beaucoup de choses à dire.
23:10La boulette, la boulette.
23:12– Oups.
23:12– Oups, parce que, attendez, il dit, c'est l'Union européenne
23:17qui s'est ingérée dans les affaires intérieures de la Roumanie
23:23pour annuler le premier tour d'une élection
23:27qui voyait en tête un candidat hors système.
23:32Alors, donc ça veut dire qu'il y a la bonne et la mauvaise ingérence.
23:37En Moldavie, pour le référendum sur l'Union européenne,
23:40il y avait des drapeaux européens dans les bureaux de vote.
23:44Donc c'était une ingérence.
23:45Mais là, c'est une bonne ingérence.
23:46Donc vous avez compris qu'il y a la bonne et la mauvaise ingérence.
23:50C'est extravagant.
23:52Et moi, ce qui m'amuse, c'est que le terme de l'ingérence
23:56dont on nous évoque, c'est un concept complètement flou.
23:59Qu'est-ce que ça veut dire ?
24:01En 2017, quand tous les médias français font la promotion d'Emmanuel Macron,
24:06est-ce que ce n'est pas une ingérence médiatique ?
24:09Un dû.
24:10On a fabriqué le candidat Macron.
24:13En 2024, quand tous les médias, au deuxième tour des législatives,
24:17se sont partis en campagne contre le Rassemblement national
24:20et contre son président, là aussi, c'est une ingérence médiatique.
24:25On l'a vu tout à l'heure, quand un patron de presse dit
24:28je veux faire la guerre à ce qu'il appelle l'extrême droite,
24:31ça, c'est de l'ingérence médiatique.
24:33Et donc, on dit non, mais c'est très bien, c'est très bien.
24:36Alors, vous savez bien qu'il y a les bonnes et les mauvaises ingérences,
24:40mais il y a surtout une ingérence dont on ne parle jamais.
24:43Je vous permets de rappeler que c'est l'ingérence américaine.
24:45Il n'y a jamais de désinformation américaine.
24:48– Mais là, c'est un mauvais président, il y a des amis qui arrivent.
24:52– Mais oui, mais attendez, il n'y a pas d'ingérence américaine,
24:56il n'y a pas de désinformation américaine.
24:58En fait, tout ce discours sur l'ingérence, c'est un discours complotiste.
25:02Mais là aussi, il y a le bon et le mauvais complotiste.
25:04Parce qu'on part du principe que les électeurs sont tellement débiles
25:08qu'ils vont être mobilisés dans un sens
25:12parce qu'ils en sont allés sur TikTok ou sur X.
25:16C'est grotesque comme explication.
25:18Les raisons pour lesquelles les gens votent, c'est tout simplement leur vie.
25:21Ils voient bien ce qui se passe.
25:22Si les gens votent pour des candidats en Allemagne pour l'AFD,
25:25c'est parce qu'ils connaissent la désindustrialisation,
25:29l'appauvrissement et l'immigration.
25:31On n'a pas besoin des réseaux sociaux pour le voir.
25:36Donc si vous voulez, c'est un discours grotesque
25:39et qui montre bien que cette oligarchie, elle est quand même en phase terminale.
25:43Parce qu'elle s'imagine, encore une fois, c'est la ligne Maginot.
25:50Ce n'est pas parce qu'on va censurer les réseaux sociaux
25:52que les gens ne vont pas continuer à regarder ce qui se passe autour d'eux.
25:56Libération a publié un Check News.
25:59Thierry Breton a-t-il avoué que l'UE avait annulé l'élection en Roumanie
26:03et comptait faire de même en Allemagne ?
26:06Thierry Breton, qui a été interrogé par Check News,
26:09reconnaît un raccourci de langage et indique que...
26:13C'est une erreur, c'est une erreur.
26:14C'est une petite erreur, je ne sais pas où Gérard Larcher.
26:17Oui, c'est une erreur.
26:18Est-ce que vous pensez, de ce fait,
26:20qu'ils vont pouvoir faire quelque chose en Allemagne
26:23si les résultats des élections ne leur conviennent pas ?
26:25Je rappelle que, depuis longtemps, est évoquée l'interdiction de l'AFD,
26:32qui est sous la surveillance de la commission constitutionnelle allemande.
26:37Donc ce n'est pas du tout éclu.
26:40Je rappelle qu'en France, il y a quand même une instance judiciaire en cours
26:43contre Marine Le Pen, qui peut se terminer par une inéligibilité.
26:48Il ne l'a pas dit, monsieur Thierry Breton.
26:51Il pourrait dire, si jamais...
26:54Il a fait un tweet, le 14 janvier dernier,
26:57en disant que la censure, c'était le nouveau buzzword.
27:00Alors, c'est bien, il parle en franglais aussi dans ses tweets,
27:04de tous les complotistes dès qu'on parle du respect des lois en Europe.
27:07Ah oui, la liberté, c'est complotiste.
27:09Ah oui, rappelez-vous ce qu'on a déjà dit sur le complotiste.
27:14Les complotistes, ils sont toujours accusés,
27:16mais en fait, ils ont raison à moyen terme.
27:18C'est-à-dire que tout ce que les complotistes ont dit aujourd'hui,
27:20en général, ça a été vérifié par les faits.
27:22Là, nous avons la preuve manifeste qu'il y a une direction totalitaire,
27:28post-totalitaire, un totalitarisme avec le sourire,
27:31au nom de la démocratie, au nom du droit des individus et de l'État de droit.
27:35Mais c'est quand même une volonté de restreindre les libertés.
27:40– Et pour finir, peut-être un sous-sujet dans ce dossier,
27:43c'est la question rester ou ne pas rester sur X
27:46que beaucoup de dirigeants de partis en France, aujourd'hui, se posent.
27:51Ils se posent cette question.
27:52On doit tous quitter Twitter, déclare Marine Tondelier,
27:56qui appelle la gauche à quitter le réseau d'Elon Musk.
28:00Sandrine Rousseau qui nous tweet aussi,
28:04j'ai envoyé ce courrier à tous les députés du NFP
28:07pour les inviter à quitter l'X.
28:09On se lève et on se casse, ce qui est une formule féministe.
28:12– Ce n'est pas quitter Polytechnique, c'est quitter le réseau X.
28:15– Oui, voilà, c'est ça.
28:17Ce n'est pas d'ailleurs la première fois qu'elle essaye de quitter ce réseau
28:20puisqu'elle avait annoncé en grande compte…
28:22– Oui, ça fait cinq fois qu'elle s'en va.
28:24– Elle avait annoncé en grande compte qu'elle rejoignait Mastodon,
28:27sous-entendu définitivement.
28:28Bon, il se trouve qu'elle n'est pas très active sur ce réseau.
28:31On a cette caricature qui est faite par Intelligence Artificielle,
28:35Michel Geoffroy, mais qui est fabuleuse.
28:37Peut-être qu'elle résume tout, vous allez me dire.
28:40– Ah oui, nous allons partir vers la terre promise, on va quitter et quitter.
28:43Bon, tout ça est ridicule, je veux dire.
28:47En plus, vous voyez, je parlais de lignes maginaux,
28:49mais alors là c'est encore pire, c'est-à-dire qu'on veut se…
28:53surtout, on se retire de tout ce qui peut compromettre notre monopole.
28:57Parce que vous avez compris que derrière la censure,
29:00c'est tout simplement la volonté de maintenir un monopole que l'on maîtrise.
29:04Les médias mainstream sont au service de l'oligarchie,
29:08et là, depuis longtemps, ils ont découvert que les réseaux sociaux
29:12étaient moins maîtrisés par l'oligarchie.
29:13En plus, l'élection américaine modifie encore plus la donne.
29:18Bon, donc, c'est ça qu'ils veulent faire, ce n'est pas nouveau.
29:22Je rappelle que tout ça vient du Forum de Davos.
29:25Après l'élection de Trump, le Forum de Davos a dit
29:31que si les gens ont voté pour Trump,
29:33comme ils ont voté pour le Brexit en Grande-Bretagne,
29:35c'est qu'ils étaient désinformés, et notamment par les réseaux sociaux.
29:40Bon sang, mais c'est bien sûr, voilà.
29:42Tout ça est débile, en tout cas, notre gauche, qu'elle s'en aille.
29:47Je suis certain que tous les matins, Elon Musk doit se dire
29:51« Mon Dieu, il ne faut pas que Marine Tandelier s'en aille.
29:54Mon Dieu, que vais-je faire ?
29:56Que vais-je devenir ? »
29:57Bon, écoutez, dérisoire.
29:59Mais enfin, ça procède, c'est dérisoire,
30:01mais ça procède de cette offensive médiatique pour la censure.
30:07Voilà, c'est ça, c'est clair.
30:09– Très bien, écoutez, chers téléspectateurs, affaire à suivre,
30:12vous l'aurez compris, place maintenant aux pastilles de l'information.
30:15– Générique
30:19– Il faut sauver le soldat Macron,
30:22qui de mieux, dans ce cas, à envoyer dans les médias que Brigitte Macron.
30:27Je vous propose de l'écouter, par exemple, sur RTL,
30:30puisqu'en ce moment, elle fait la tournée de tous les médias
30:34pour l'opération pièce jaune.
30:36On l'écoute tout de suite.
30:37– Trich, il était meurtri par les politiques.
30:39– Je le sens extrêmement blessé.
30:40– Blessé ?
30:41– Je le sens.
30:42– Pourquoi ?
30:43– Vous imaginez ce taux de violence que vous prenez ?
30:47Moi, les rares fois où je vais sur les réseaux,
30:51je n'imaginais même pas qu'on arrivait à dire des phrases pareilles
30:56à des personnes dont on ne sait rien, qu'on ne connaît pas ou qu'on croit connaître.
31:00Et comment peut-on assassiner verbalement des gens comme ça ?
31:06Il faut, à un moment donné, qu'on discute,
31:08mais qu'on arrête ce taux de violence, de virulence verbale.
31:14– Gala a publié un article,
31:16« Brigitte Macron monte au créneau pour défendre Emmanuel Macron,
31:19c'est que l'heure est grave ».
31:21On a la DPH aussi qui nous dit que Brigitte Macron
31:24a fait des nouvelles confidences sur le chef de l'État
31:26à l'occasion d'une nouvelle interview.
31:29Elle s'est exprimée sur les commentaires qui visent le président et sur son avenir.
31:33Tout ce qu'Emmanuel Macron entend sur lui le meurtrit.
31:36Elle a répété les mêmes éléments de langage dans tous les médias
31:38dans lesquels elle est passée.
31:40Mais qu'Emmanuel Macron reste soucieux absolument de tout,
31:43qu'il met toute son intelligence, tout son cœur au service des Français.
31:49Michel Geoffroy, le DSA finalement, le Digital Service Act
31:53dont on parlait tout à l'heure,
31:54c'est peut-être pour protéger Emmanuel Macron ?
31:57– Oui, c'est pour protéger l'oligarchie, ça c'est sûr.
32:00Non, bon écoutez, là je crois qu'on aura tout vu.
32:04On aura tout vu dans la descente,
32:06dans la déconstruction de la fonction présidentielle française.
32:09Vous imaginez Mme de Gaulle allant à l'ORTF en 1968 pour dire
32:14vous savez, vous n'êtes pas gentil avec mon mari,
32:17vraiment il vit très mal les critiques.
32:19Mme Mitterrand qui viendrait à la télévision pour dire
32:23non, vraiment, François il n'est pas très content.
32:27Écoutez, c'est…
32:28– Il y a un côté maternel, non ?
32:29– Oui, on a l'impression que c'est la maman qui va à l'école
32:33pour sermonner les petits camarades d'Emmanuel
32:35parce que les petits camarades critiquent Emmanuel.
32:39Je veux dire, alors effectivement, Gala a raison, l'heure est grave.
32:42– L'heure est grave, et pourquoi ?
32:43Pourquoi ? Parce que la côte de confiance d'Emmanuel Macron
32:46s'effondre, nous dit Les Échos, sous les barres des 20%.
32:49– Les Français sont méchants, les Français, oui il est à 18%.
32:52– Et la première phrase de cet article des Échos est extraordinaire,
32:56c'est la chute.
32:57Il y a une petite référence pour moi au film.
33:00Vous avez sans doute un commentaire à faire sur cette formule.
33:05– Non, mais ça serait méchant, mais enfin, oui, la chute c'est…
33:08Bon, oui, ça fait penser quand même au bunker, ces gens vivent dans un bunker.
33:13Ils vivent dans un monde clos, si possible bien verrouillé au plan sanctionné.
33:18Bon, oui, les gens sont méchants, mais ce n'est pas que les gens sont méchants,
33:21c'est que les gens sont très mécontents du bilan de 7 ans de Macronie,
33:26c'est ça la vérité.
33:28Et on cite le sondage, il y a un autre sondage qui montre
33:31qu'il y a 58% des Français qui veulent qu'ils démissionnent.
33:34Ah oui, les gens sont méchants.
33:37Non, c'est pas sérieux, c'est pas sérieux.
33:40Je pense que ça ne sert à rien, ça ne sert qu'à ridiculiser encore plus.
33:44J'espère que les chefs d'État étrangers ne lisent pas Gaela et ne regardent pas RTL,
33:49parce que ça donne quand même une image de la présidence française
33:53qui n'est quand même pas formidable.
33:54J'espère que le président algérien ne regarde pas RTL, parce que là…
33:58Bon, bref.
34:01– Miss France était interrogée sur Sud Radio
34:04et on lui a demandé si elle était Charlie.
34:07Je vous propose de l'écouter.
34:09– Vous êtes Charlie ?
34:12– Je ne me prononce pas.
34:14– Non, vous pourriez dire oui, c'est-à-dire est-ce que vous pensez
34:21qu'en France, on a le droit au blasphème ?
34:23– Hum…
34:25– Ça, ça veut dire non ?
34:26– Oui, je préfère pas me prononcer.
34:28– Non, ça veut dire non ? Par rapport au blasphème ?
34:31– Je préfère pas me prononcer, vous ne voulez pas répondre, non.
34:34– Vous pourriez dire oui, elle est fabuleuse cette…
34:37– Il faut dire oui, sinon vous serez sévèrement fusillés, c'est ça.
34:42Non mais alors là, c'est vraiment extraordinaire.
34:45Alors déjà, Charlie, les mêmes qui prônent la censure partout
34:49nous expliquent que là, il faut être Charlie.
34:51Qu'est-ce que c'était que Charlie ?
34:52On nous disait qu'il fallait défendre la liberté d'expression
34:55et la liberté de caricaturer.
34:57Tiens, ça ne va pas plaire à Mme Macron d'ailleurs, ça.
34:59Bon, parce qu'on est méchant quand on caricature.
35:02Donc les mêmes qui défendent d'un côté,
35:06parce que c'est l'anniversaire effectivement des attentats contre Charlie,
35:10sont les mêmes qui défendent la censure par ailleurs.
35:12Première parenthèse.
35:13Deuxièmement, moi ce que je trouve incroyable,
35:16c'est cette espèce de questionnement inquisitoire.
35:21Il faut qu'il faut être Charlie.
35:22– Vous êtes Charlie ?
35:23– Vous n'êtes pas Charlie ?
35:24– Qu'est-ce que vous êtes Charlie ?
35:24– Comment vous n'êtes pas Charlie ?
35:25Alors déjà, je pense que si elle avait répondu ça pendant le concours,
35:30je ne suis pas sûr qu'elle aurait été élue Miss France.
35:32Parce qu'il ne suffit pas d'être belle,
35:34il faut aussi être politiquement correct.
35:35Et là, ce n'est pas une réponse politiquement correcte.
35:39C'est quand même très typique, n'est-ce pas ?
35:43Pour le politiquement correct, on n'a pas le droit d'être neutre.
35:46C'est ça la question qu'on lui dit.
35:49Comment vous n'êtes pas Charlie ?
35:51Vous n'avez pas le droit de dire, non, je réserve mon point de vue.
35:54Non, non, vous devez faire comme les autres.
35:58C'est vraiment un procédé très totalitaire.
36:01C'est ça le totalitarisme.
36:04– Les obsèques privés de Jean-Marie Le Pen ont eu lieu le week-end dernier.
36:10Et une journaliste du Monde, Yvanne Trippenbach,
36:14s'est introduite dans l'église contre le vœu de la famille
36:19qui souhaitait une cérémonie purement familiale,
36:22ce qu'on peut comprendre.
36:24Elle s'y est introduite.
36:27Yvanne Trippenbach, qui est-elle ?
36:29Il faut déjà rappeler qu'elle a quitté son poste
36:32de chef de service politique du Monde, pour rester dans le Monde,
36:37mais aller dans l'équipe des grands reporteurs du quotidien Le Monde.
36:42Mais c'est aussi, et ça c'est intéressant, la campagne de Ryan Nézard,
36:47qui est conseiller de Gabriel Attal.
36:49C'est d'ailleurs le fait que sa relation soit dévoilée
36:54et qui avait provoqué ce changement de programme.
36:58On a Caroline Parmentier qui nous explique comment ça s'est passé,
37:02quand elle a découvert qu'une des journalistes du Parterre
37:06qui assistait à ces obsèques s'était glissée dans l'église,
37:10malgré la demande d'intimité.
37:12Elle lui a dit qu'elle aurait dû avoir honte,
37:15qu'elle n'avait aucune décence et aucune dignité,
37:17un manque de respect de la famille,
37:19et qu'elle avait trouvé que les méthodes du Monde étaient choquantes,
37:22que Le Quotidien devrait s'excuser auprès de la famille Le Pen.
37:26Qu'est-ce que Le Quotidien Le Monde a fait ?
37:28Il a publié un article en expliquant que sa journaliste
37:32subissait une campagne de cyberharcèlement.
37:36Ça va même très loin, puisqu'ils disent qu'elle a été victime
37:40d'une violente campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux,
37:44nourrie par plusieurs contre-vérités.
37:46Alors, qu'est-ce que ça vous évoque, toute cette affaire,
37:48finalement, Michel Joffra ?
37:51Le témoignage de Caroline Parmentier est intéressant,
37:55parce qu'elle montre bien qu'il y a eu un contact
37:58avec tous les journalistes qui étaient présents,
38:00parce qu'il y avait quand même des journalistes présents.
38:01Tous les journalistes ont accepté de rester à l'extérieur de l'Église
38:06pour respecter le souhait de la famille.
38:08C'est quand même un principe fondamental dans notre civilisation.
38:12On respecte soit les souhaits du défunt, quand il en a fait,
38:16soit les souhaits de sa famille.
38:17Quand on dit que c'est sans fleurs ni couronnes,
38:19on n'apporte pas des fleurs et des couronnes.
38:21Quand on dit qu'il n'y aura pas de condoléances,
38:23c'est qu'il n'y a pas de condoléances.
38:25Et là, ce qu'elle explique, c'est que cette journaliste,
38:29après avoir dit, oui, oui, on respectera ce que vous demandez,
38:32s'est introduite dans l'Église.
38:35Bon, je ne veux pas faire de procès d'intention.
38:37Je ne suis pas sûr qu'elle soit introduite dans l'Église
38:39pour prier pour l'âme de Jean-Marie Le Pen.
38:41Elle avait peut-être d'autres idées.
38:43– Sans peur et que non, elle est spécialiste de l'extrême droite.
38:45– Oui, c'est ça, donc voilà, bon, très bien.
38:48– Du monde.
38:49– Parfait, mais bon, ça veut dire quoi ?
38:53Ça veut dire que quand on est journaliste au monde,
38:54on a tous les droits, on a le droit de faire ce qu'on veut.
38:57Et puis, si jamais on se permet de faire remarquer
39:00que vous n'êtes pas à votre place,
39:03alors là, c'est du harcèlement, c'est de la violence, etc.
39:08Donc, en l'occurrence, elle s'est conduite pas en journaliste,
39:10mais en paparazzi.
39:12Le monde nous dit qu'elle n'a pas pris de photo,
39:14mais c'est peut-être parce qu'elle n'a pas pu.
39:16– Aux États-Unis ont eu lieu les funérailles
39:20de l'ancien président Jimmy Carter.
39:23– Décidément.
39:24– Trump et Obama y étaient présents, ils étaient assis côte à côte,
39:29et ils se sont parlé, ils se sont même souris,
39:32l'un a fait rire l'autre, et ça a beaucoup étonné les médias.
39:36États-Unis, un rare moment complice entre Barack Obama et Donald Trump
39:39aux obsèques.
39:41Que se sont dit Trump et Obama aux funérailles de Jimmy Carter ?
39:45Ça, c'est pour vanitifier.
39:47Nous nous sommes entendus à réagir Trump
39:49aux images de son échange avec Obama aux funérailles.
39:53Il a signalé qu'ils avaient des philosophies différentes,
39:56mais qu'ils se sont bien entendus à ce moment-là.
39:59Et qu'a fait Trump juste après,
40:02puisque c'est un adepte des choses amusantes sur les réseaux sociaux,
40:06eh bien, il a publié sa version des propos
40:09qui auraient pu être tenus sur cette vidéo,
40:12en la sous-titrant, c'est ce qu'on appelle un deepfake.
40:15Faites attention, ne vous faites pas avoir.
40:17Ce sont des fausses voix, mais qui ressemblent à celles des auteurs,
40:21et des faux propos qui sont tenus, mais c'est assez drôle.
40:24Je vous propose qu'on le regarde là tout de suite.
40:42C'est bien que les adversaires politiques se parlent.
41:06Je veux dire, on n'a pas besoin d'être dans une logique de guerre civile
41:10sous prétexte qu'on est démocrate ou républicain.
41:13C'est ça qu'on voit quand même sur ces photos.
41:16La cérémonie n'a pas commencé, mais ils parlent.
41:19Oui, c'est deux anciens présidents, plus un futur président qui sont là.
41:24Il y a Bush aussi qui est là.
41:26Bon, je veux dire, ces gens se parlent.
41:29Alors là, c'est étonnant pour nos médias.
41:31Comment, vous vous rendez compte ?
41:32Ils se parlent, ils ne s'insultent pas.
41:36– Là, ce qui est mis en avant, c'est les attaques d'ailleurs particulières.
41:39– Oui, manifestement, c'était aussi l'enterrement de Kamala Harris.
41:44Mais bon, bref.
41:45– Elle avait d'ailleurs la mine qui allait avec.
41:51Et voilà, on arrive à la fin de cette émission.
41:53Merci beaucoup d'avoir été parmi nous, Michel.
41:56C'est toujours un plaisir de vous recevoir.
41:59On vous retrouvera très vite, j'imagine, lors d'un prochain immédiat.
42:05On se retrouve la semaine prochaine, nous, avec Jean-Yves.
42:08Normalement, si tout va bien.
42:10Place au portrait piquant de la semaine qui sera consacré à Daphné Deschamps.
42:15Daphné Deschamps qui est présentée sur Google
42:17comme une journaliste indépendante, couteau suisse,
42:20tendance extrême droite, radicalité, féminisme, lutte sociale
42:23et enquête tout un programme, vous allez me dire.
42:26N'oubliez pas, si cette émission vous a plu, de cliquer sur le pouce en l'air.
42:29Vous pouvez également nous laisser des commentaires juste en dessous.
42:32Et puis, si vous avez quelqu'un à qui l'envoyer,
42:35n'hésitez pas à la partager ou bien sur vos réseaux sociaux,
42:38avant qu'il ne soit censuré, peut-être.
42:40Et puis, d'ici là, portez-vous bien.
42:43On se retrouve très vite sur TVL.
42:47Le journalisme de Grand Chemin, comme il y a des bandits de Grand Chemin,
42:50prend parfois un visage féminin, comme avec Daphné Deschamps,
42:56pseudo-journaliste indépendante et vraie militante gauchiste.
43:01Après des études à Grenoble, Sciences Po,
43:03et un master à l'école de journalisme de la Ville,
43:06tous deux terminés en 2021,
43:09la jeune Daphné Deschamps, que j'appellerais familièrement Dédé,
43:13commence sa carrière à Politis.
43:16Vous ne connaissez pas Politis ?
43:17Politis est un hebdomadaire fondé en 1988 avec les fonds de Pierre Berger.
43:23En 2021, l'année où Dédé y démarre,
43:26le rédacteur en chef est Gilles Woulous,
43:29qui travaille en tandem avec son mari, Azedine Jamal.
43:34Vous mettez des guillemets où vous voulez.
43:36Azedine se présente comme avocat, un titre usurpé.
43:40Avec Gilles Woulous, ils ont confondé des sociétés aux Etats-Unis et en France.
43:45Pour quelles activités ?
43:47Escroquer les clandestins en leur proposant de leur faire obtenir
43:51leur régularisation en préfecture.
43:55Des clandestins capables de payer de 4 000 à 9 000 euros par dossier.
43:59En liquide, bien entendu.
44:01Pour cela, on recrute des immigrés, apporteurs d'affaires,
44:05en leur promettant un pourcentage qui ne sera jamais payé ou seulement partiellement.
44:11C'est le système de la pompe à finances du père Hubut.
44:16Côté cours, côté politique, j'encourage l'immigration et le grand remplacement.
44:21Côté ville, côté financier, je vis en escroquant les clandestins
44:26que j'ai contribué à faire venir.
44:28Pas de doute, pour un début de carrière, Daphné Deschamps a choisi le bon média.
44:35La suite est bien aussi.
44:36Dédé écrit successivement pour l'Humanité,
44:39Rue 89, Basta Média, Mediapart, Libération.
44:44Mais son principal employeur est le site de délation Streetpress,
44:48qui joue le rôle d'un simple auxiliaire de police.
44:51Dédé connaîtra son heure de gloire, le 15 janvier 2022,
44:55avec un tweet repris par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur.
45:01Lors d'une manifestation anti-passe sanitaire,
45:03elle voit des hommes, blancs, le visage couvert pour nombre d'entre eux,
45:08et la main levée à 70 degrés vers le ciel, bras tendus.
45:12Immédiatement, Dédé s'empresse de tweeter, je cite,
45:14environ 200 néonazis, bras tendus en pleine rue,
45:18au cœur de la manif passe, tout va bien.
45:22Fin de citation.
45:23Et là, c'est là, c'était une fake news.
45:26Dédé avait vu des salunazis,
45:28alors que les manifestants tapaient simplement en rythme dans leurs mains.
45:32Le visage de Dédé n'est pas étranger aux équipes de boulevard Voltaire.
45:37Le journaliste-reporteur Jordan Florentin a eu affaire à elle sur le terrain.
45:42Le 31 janvier 2023, il couvrait une manifestation
45:47contre la réforme des retraites à Paris.
45:50Je le cite.
45:51Elle nous a repérés dès le début de la manifestation.
45:54Puis elle est passée à côté,
45:55en donnant un coup de pied dans notre trépied,
45:58faisant tomber au sol tous les matériels.
46:01Ça ne lui plaisait pas que des journalistes de droite
46:05puissent être présents à cette manifestation.
46:09Fin de citation.
46:10Aucun média de Grand Chemin ne consacrera une ligne,
46:14une seule ligne à cette agression.
46:16Mieux, le 29 novembre 2023,
46:19dans l'émission première édition de BFM TV,
46:23Marc-Olivier Fogiel lui-même recevait Dédé en tant que,
46:27vous allez rire, journaliste indépendante
46:31spécialisée dans le suivi des extrêmes droites.
46:34Les boucles, les boucles !
46:35Du modeste Street Press au puissant BFM,
46:39avec Daphné Desjans,
46:40le journalisme de Grand Chemin se porte toujours aussi bien.

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