Européennes : le camp Macron en marche vers l’humiliation - JT du mercredi 8 mai 2024

  • il y a 5 mois
A la une de cette édition, le naufrage annoncé des élections européennes pour le parti présidentiel. Emmanuel Macron se dirige vers une correction.

Nous évoquerons ensuite les manifestations contre l’immigration qui se déroulent en ce moment en Irlande.

Et enfin, à un mois des européennes, TVLibertés vous présente les enjeux du scrutin dans différents pays. Au programme aujourd'hui : l'Espagne et le Portugal.

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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 À la une de cette édition, le naufrage annoncé des élections européennes
00:18 pour le parti présidentiel Emmanuel Macron se dirige vers une correction.
00:23 Nous évoquerons ensuite les manifestations contre l'immigration
00:26 qui se déroulent en ce moment en Irlande.
00:28 Et enfin, à un mois, des européennes TV Libertés
00:31 vous présentent les enjeux du scrutin dans différents pays au programme.
00:34 Aujourd'hui, l'Espagne et le Portugal.
00:36 [Générique]
00:41 Et pour ouvrir ce journal, la campagne électorale qui tourne au fiasco
00:44 pour le camp présidentiel.
00:45 Valérie Hayé, flanquée du Premier ministre,
00:48 ont tenté de relancer la machine mardi soir et ce n'est pas gagné.
00:52 Eh bien, nous pouvons le dire.
00:53 Nous avons su déjouer tous les pronostics les plus funestes.
00:58 On avait dit les dictatures plus fortes que les démocraties.
01:02 Ce fut l'inverse.
01:04 Nous avons vacciné.
01:05 Nous avons relancé l'économie.
01:08 Nous avons été à la hauteur de l'histoire.
01:11 D'une voix pas assurée et toujours dans un français très approximatif,
01:14 la candidate de la majorité macroniste Valérie Hayé
01:18 a tenté de relancer la machine électorale mardi soir,
01:21 à Paris, lors d'une réunion publique.
01:23 Pour l'occasion, le Premier ministre Gabriel Attal avait fait le déplacement.
01:27 Une roue de secours qui servira également à la candidate
01:31 puisque c'est le chef du gouvernement qui affrontera le candidat RN Jordan Bardella
01:35 lors d'un débat télévisé le 23 mai.
01:38 Les études d'opinion sont mauvaises pour le camp présidentiel,
01:42 mais la faiblesse de la candidate n'explique pas tout.
01:45 Il y a cinq ans, la candidate Nathalie Loiseau se trouvait à peu près aussi désastreuse,
01:50 mais l'usure du pouvoir a fait son office après sept ans de macronisme.
01:54 Difficile de faire rêver, d'autant qu'un concurrent a mis le pied dans la porte.
01:59 En effet, l'avènement du candidat de la liste socialiste Raphaël Glucksmann
02:04 pourrait bien rendre la défaite macroniste aux européennes encore plus amère.
02:08 La tête de liste coche en effet toutes les cases.
02:11 Pro-américain radical, il est très hostile à la Russie,
02:14 mais ajoute le rejet violent de la Chine à son dispositif atlantiste.
02:18 Pas gêné par les responsabilités et les limites qu'implique le pouvoir,
02:22 il est plus libre de ses propos sur ses sujets.
02:24 Problème, Emmanuel Macron a voulu faire du scrutin européen un référendum
02:28 pour ou contre le soutien à l'Ukraine.
02:30 Une large partie des électeurs sent des intérêts,
02:33 et ceux qui y sont sensibles peuvent donc voter Glucksmann.
02:37 L'écart entre la liste socialiste et celle des macronistes se rapproche à mesure que le temps passe,
02:43 et voir le parti présidentiel se retrouver en troisième position n'est plus impossible.
02:48 Le dernier mois de campagne pourrait s'avérer décisif pour éjecter la majorité de la deuxième place.
02:54 Le président, jusqu'alors considéré comme habile stratège,
02:57 pourrait connaître sa première grosse désillusion électorale.
03:01 Pour conjurer le sort, il s'agit dans tous les sens du discours de la Sorbonne sur l'Europe
03:06 aux déclarations intempestives, Emmanuel Macron se noie dans une communication incontinente.
03:11 Dernière lubie en date, le président veut faciliter l'accès à la PMA,
03:15 la procréation médicalement assistée, qui permet donc de faire des familles sans père.
03:20 Dans le même temps, le président de la République déclare vouloir créer un, je cite,
03:24 "devoir de visite des pères pour les familles monoparentales".
03:28 Nouveau gadget administratif pour répondre à un problème concret
03:31 et qui entre en contradiction avec les politiques menées jusqu'ici.
03:35 Une agitation présidentielle qui confine à la panique.
03:38 Pas une semaine sans une annonce, un vallon d'essai ou une polémique.
03:42 Le président occupe le terrain, mais son action semble inopérante pour les élections européennes.
03:48 Les Français sont lassés de cette année de macronisme
03:51 et devraient le faire savoir dans les urnes le 9 juin.
03:54 Sauf énorme surprise, le cumul des voix des partis de gauche sera supérieur à celui du parti présidentiel.
04:00 Et le cumul des voix des partis de droite également.
04:03 L'opération électorale centriste pourrait bien connaître son premier grand revers
04:08 et laisser place, progressivement, à une réorganisation des forces politiques dans le pays.
04:13 [Générique]
04:17 Direction l'Irlande maintenant,
04:19 où la crise migratoire fait descendre les habitants dans les rues.
04:21 Le point avec Renaud de Bourleuf.
04:24 Les Irlandais réagissent face à la crise migratoire.
04:26 Lundi, dans le centre de Dublin, des milliers de personnes sont descendues dans les rues
04:29 pour dire non à l'immigration illégale.
04:32 Dans la capitale où les clandestins dorment dans des tentes en pleine rue,
04:35 les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire divers slogans
04:38 tels que "l'Irlande appartient aux Irlandais",
04:41 "les migrants économiques ne sont pas des réfugiés"
04:43 ou encore "Irish lives matter",
04:45 ce qui signifie "la vie des Irlandais compte",
04:47 une forme de dirigeant du mouvement pro-noir "Black lives matter".
04:50 Plusieurs manifestations ont eu lieu au cours de l'année passée
04:52 pour dénoncer l'ouverture des vannes migratoires.
04:54 Selon les chiffres officiels, le nombre n'en traitait de 75 000 personnes début 2023,
04:58 alors qu'il était de 7 500 un an plus tôt.
05:00 L'Irlande compte seulement 5 millions d'habitants.
05:03 Dans la société irlandaise, il est communément admis
05:05 que le gouvernement a perdu le contrôle de sa politique d'asile.
05:07 Jan Valery, journaliste du média Breizh Info,
05:10 souligne que les gouvernants irlandais paient le prix de leurs choix politiques des dernières années.
05:13 Les dirigeants irlandais ont choisi d'écouter l'Union Européenne
05:18 et ils ont accueilli de plus en plus de migrants,
05:20 que ce soit d'abord des Ukrainiens,
05:22 mais ils ont accueilli aussi d'autres populations extra-européennes.
05:26 Et en fait, ce qui se passe aujourd'hui,
05:28 c'est que les parcs hôteliers irlandais sont saturés,
05:32 il y a un réel problème du logement qui vient se mettre en plus du reste,
05:36 avec les Irlandais, les autochtones qui n'arrivent pas à se loger.
05:41 Les logements sont de plus en plus chers et de plus en plus rares,
05:43 donc il y a une vraie colère qui est en train de naître,
05:45 puisque les Irlandais s'estiment lésés par le fait qu'on accueille des migrants,
05:50 d'ailleurs qui sont mal accueillis,
05:52 parce que ces migrants ne sont pas non plus bien accueillis,
05:54 et en même temps, eux-mêmes ne peuvent plus trouver de logement.
05:59 Les relations avec le Royaume-Uni n'arrangent pas la situation.
06:01 En effet, la République d'Irlande a une frontière terrestre avec l'Irlande du Nord.
06:04 Or, cette province a fait l'objet d'une dérogation au Brexit appelée "protocole nord-irlandais".
06:09 Concrètement, malgré la sortie de l'Union Européenne,
06:11 il n'y a pas de frontière réelle entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord.
06:15 Les Anglais ont décidé d'expulser vers le Rwanda les migrants qui n'avaient rien à faire au Royaume-Uni,
06:21 mais seulement une partie d'entre eux profite du fait qu'il n'y ait pas de frontière réelle
06:26 entre l'Irlande et l'Irlande du Nord pour passer en République d'Irlande,
06:29 et du coup, ils rentrent dans l'Union Européenne.
06:32 Donc, il y a un vrai imbroglio qui est en train de se poser,
06:35 puisque du coup, des gens fuient l'Irlande du Nord pour aller vers la République d'Irlande
06:39 et se retrouvent de facto dans l'Union Européenne avec les règles européennes,
06:42 donc avec des grosses difficultés pour expulser ces migrants.
06:45 Cette deuxième vague, on va dire migratoire, est en train de s'ajouter à la première,
06:49 donc on va vers une crise majeure.
06:52 Une crise que ne devraient pas résoudre les gouvernements successifs en Irlande.
06:56 Dès les premières manifestations, le projet de loi dite contre la haine,
06:59 texte le plus restrictif d'Europe en la matière, avait été remis sur la table.
07:03 Cette loi visant les discours de haine, sous couverture de réprimer les propos racistes,
07:08 y compris dans le cadre privé d'ailleurs.
07:10 En fait, c'est une loi qui vise à restreindre la liberté d'expression totalement,
07:14 puisque pourraient même être poursuivis des gens
07:16 simplement parce qu'ils ont diffusé des mèmes sur les réseaux sociaux,
07:20 ou parce qu'ils possèdent certains autocollants de certains partis politiques.
07:23 La politique vis-à-vis de la liberté d'expression en Irlande devient de plus en plus importante.
07:28 Après, à la différence de la France par exemple, et à la différence peut-être du Royaume-Uni,
07:33 c'est que c'est tout frais pour les Irlandais.
07:35 Les Irlandais n'ont pas du tout de sentiment de culpabilisation
07:38 comme peuvent l'avoir les Français ou les Anglais d'ailleurs,
07:41 par rapport à leurs anciennes colonies,
07:42 puisque les Irlandais ont eux-mêmes été une colonie de l'Empire britannique,
07:46 et ils s'en sont libérés.
07:47 Et tous les échos qu'on a sur le terrain montrent bien que là,
07:51 les Irlandais commencent à prendre conscience qu'il se passe quelque chose de grave chez eux,
07:54 et qu'au même titre qu'ils ont réussi à foutre les Anglais dehors,
07:58 ils ne se laisseront pas envahir, et ils le disent clairement.
08:01 Une page élection européenne à présent,
08:08 avec notre tour d'Europe des scrutins qui démarre avec l'Espagne et le Portugal.
08:12 Avec respectivement 61 et 21 sièges,
08:16 l'Espagne et le Portugal pèsent relativement lourd dans le jeu interne du Parlement européen,
08:21 comme souvent, ce sont les enjeux de politique intérieure qui vont dominer les débats.
08:25 En Espagne, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez
08:29 reconduit de justesse l'an dernier au prix d'une alliance controversée avec les séparatistes catalans,
08:34 et de nouveau dans la tempête, après l'ouverture d'une enquête pour corruption contre son épouse.
08:39 Une situation dont le centre-droit et la droite populiste de Vox
08:42 devraient profiter pour progresser lors des prochaines européennes.
08:46 Pedro Sánchez, qui avait annoncé prendre cinq jours de réflexion,
08:49 a finalement annoncé le lundi 29 avril
08:51 qu'il allait effectivement poursuivre sa tâche en tant que président de l'exécutif de l'Espagne.
08:57 Et il s'en prend désormais très clairement à la presse qui se montre critique avec lui,
09:02 ainsi qu'à la justice, une partie des magistrats,
09:05 qui l'accusent d'instrumentaliser le pouvoir judiciaire
09:09 pour poursuivre de façon infondée le gouvernement espagnol,
09:14 et plus largement les forces qu'il dit progressistes.
09:16 Ces événements ont accentué la polarisation
09:20 qui caractérise le panorama politique et idéologique espagnol,
09:23 et renforcé les tensions entre gauche et droite.
09:25 La plupart des sondages montrent que la droite devrait assez nettement l'emporter en Espagne
09:30 lors des élections européennes.
09:32 Le Parti Populaire, donc la droite classique et Vox,
09:35 ces deux forces devraient obtenir ensemble une majorité absolue des sièges au Parlement européen,
09:41 ce qui ferait une nette différence par rapport à la situation actuelle.
09:44 Le Parti Populaire espagnol a confirmé son intention de reconduire Urzula von der Leyen
09:50 à la tête de la Commission européenne,
09:52 en tout cas c'est ce qu'a annoncé le président du Parti Populaire.
09:54 Mais il faudra encore voir quels seront les rapports de force au sein du Parlement européen,
09:58 notamment entre la droite classique et la droite dite radicale.
10:01 L'autre sujet qui va assurément agiter l'Espagne
10:04 est la tenue d'élections régionales en Catalogne ce dimanche,
10:07 durant lesquelles les séparatistes espèrent obtenir une majorité,
10:11 parmi lesquelles l'ancien président régional catalan Carles Puigdemont,
10:15 qui depuis son exil se présente à ces élections et espère redevenir président de la région.
10:20 Carles Puigdemont, l'ancien président séparatiste catalan,
10:24 actuellement en fuite en Belgique et plus récemment encore installé dans le sud de la France,
10:29 est effectivement député européen,
10:30 mais il fait actuellement campagne pour les élections régionales catalanes qui auront lieu le 12 mai.
10:35 Il espère non seulement être élu député régional catalan,
10:38 mais surtout être élu président régional catalan pour retrouver le poste qui était le sien en 2017,
10:43 avant qu'il ne prenne la fuite et qu'il ne soit officiellement démis de ses fonctions par l'Etat espagnol.
10:48 La victoire des séparatistes à ces élections régionales catalanes du 12 mai n'est pas certaine.
10:53 Il va y avoir une forte concurrence entre d'un côté le bloc séparatiste,
10:57 représenté entre autres par le parti de Carles Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne,
11:01 et le parti des socialistes catalans, soutenu par Pedro Sánchez,
11:05 qui espère l'emporter avec une marge suffisante pour forcer une négociation avec les séparatistes catalans,
11:10 au moins avec la principale formation de gauche séparatiste catalane,
11:14 la Gauche Républicaine de Catalogne, ERC.
11:16 Enfin, il y aura au moins un sujet européen qui concerne l'Espagne et le Portugal
11:21 et intéresse bien au-delà de ses frontières, à savoir la fameuse exception ibérique,
11:25 qui a permis aux deux pays de suspendre temporairement leur participation
11:29 au marché européen de l'électricité pour leurs plus grands bénéfices.
11:33 L'Espagne et le Portugal avaient bénéficié de l'exception ibérique,
11:36 c'est-à-dire d'une sortie dérogatoire du marché européen de l'électricité,
11:40 qui permettait à ces deux pays de stabiliser les prix de la production électrique
11:45 et donc d'avoir des tarifs plus abordables pour les consommateurs et les entreprises.
11:51 Cette exception ibérique a pris fin au mois de décembre 2023,
11:55 mais en réalité, depuis le début de l'année 2024,
11:58 le prix de l'électricité est extrêmement bas en Espagne.
12:02 Il a même atteint, pour ce qui est du prix de gros de l'électricité,
12:05 des plus bas historiques.
12:07 Le consommateur final peut bénéficier de prix plutôt compétitifs
12:11 par rapport au reste de l'Union européenne.
12:14 Il faudra voir combien de temps cette situation dure,
12:16 mais elle est en partie liée au développement très rapide ces dernières années
12:21 de l'énergie solaire en Espagne, qui avait pris un peu de retard dans les années 2010.
12:25 En ce qui concerne le Portugal, le pays connaît depuis quelques années
12:28 une certaine instabilité politique, puisque les deux derniers scrutins législatifs
12:33 ont eu lieu de manière anticipée.
12:34 Et les dernières législatives, qui ont eu lieu en mars 2024,
12:37 n'ont guère apporté de clarté, étant donné que le centre-droit de l'Alliance démocratique
12:42 ne l'a emporté que d'une très courte avance devant le parti socialiste portugais,
12:46 ce qui a conduit à la formation d'un gouvernement minoritaire qui peut tomber à tout moment.
12:50 Cela s'explique en partie par l'émergence fulgurante du parti de droite populiste Chega,
12:55 qui en quelques années a atteint plus de 18% des suffrages,
12:58 et s'est très solidement installé comme la troisième force politique du Portugal.
13:02 Le refus du centre-droit de gouverner avec Chega
13:05 constitue désormais un facteur supplémentaire d'instabilité politique au Portugal.
13:09 On notera que l'émergence de Chega n'a pas échappé à Facebook,
13:12 puisque la page du parti a été, mi-avril, c'est-à-dire quelques semaines après leur percée électorale,
13:18 sans raison particulière, restreinte par le média social
13:21 pour une durée totalement inédite de 3649 jours, soit 10 années entières.
13:27 Le parti a annoncé son intention de poursuivre Facebook en justice
13:31 pour contester cette décision qui entrave gravement sa capacité à communiquer.
13:35 Aux européennes, le centre-gauche et le centre-droit portugais
13:39 devraient chacun obtenir 7 à 8 sièges,
13:41 et la nouveauté sera surtout donnée par Chega,
13:44 qui devrait obtenir selon les sondages entre 3 et 4 sièges au Parlement européen,
13:48 et constitueront ainsi un renfort précieux au groupe ID, emmené par le Rassemblement national,
13:53 avec d'une part quelques eurodéputés en plus,
13:56 et surtout un pays supplémentaire,
13:58 étant donné qu'il faut au minimum des élus de 7 pays différents pour constituer un groupe.
14:02 - On passe au présent à l'actualité en bref.
14:07 - Les Etats-Unis renoncent à un envoi d'armes en Israël.
14:14 Washington a suspendu une livraison de bombes à l'Etat hébreu,
14:17 faute de réponse aux inquiétudes quant à une éventuelle opération militaire israélienne à Rafah,
14:22 alors que Tzahal multiplie les frappes sur la bande de Gaza.
14:25 Un haut responsable de l'administration Biden a détaillé, sous couvert d'anonymat,
14:30 la suspension de la livraison d'une cargaison d'armes la semaine dernière,
14:34 composée de 1800 bombes d'environ 900 kg et de 1700 bombes d'environ 230 kg.
14:39 Un blocage rendu public qui peut s'apparenter à un rappel à l'ordre pour Tel Aviv,
14:43 ou plus cyniquement, un petit signal envoyé à l'aile pro-palestinienne de la gauche états-unienne.
14:49 Des vaccins sans danger dit-on.
14:51 Ce mercredi, le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca a annoncé
14:56 retirer son vaccin contre le Covid dans le monde entier en raison de risque de thrombose.
15:01 Actuellement, un procès collectif est en cours au Royaume-Uni contre AstraZeneca,
15:06 suite à des blessures graves et des décès.
15:08 Mais ceux qui, en 2021, refusaient de prendre des risques aveuglément, étaient vus comme des irresponsables.
15:14 Se faire piquer était alors présenté comme un acte sans risque, selon le ministre Agnès Pannier-Runacher.
15:20 Je vais d'abord dire que le vaccin AstraZeneca est un vaccin sécure et efficace.
15:25 Il est sécure et efficace dans des proportions qui sont souvent pas atteintes par des vaccins classiques.
15:31 C'était aussi le seul moyen de sortir des mesures de confinement, couvre-feu et autre privation de liberté.
15:37 Un argument repris en cœur par diverses personnalités,
15:41 telles que le passionné du transhumanisme Laurent Alexandre.
15:44 Je crois que maintenant, il faut un peu penser à l'avenir.
15:46 Si on veut limiter le confinement et en sortir le plus vite, il faut qu'on vaccine vite.
15:50 C'est pour ça que l'arrêt de la vaccination par l'AstraZeneca est catastrophique.
15:54 Sa travail dur au gouvernement.
15:56 Selon les informations du journal Marianne, le secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité,
16:01 Hervé Berville, agace ses collaborateurs par son comportement trop léger.
16:05 Cet individu, devenu ministre à 32 ans, ne renonce pas à la jeunesse et à la vie festive,
16:11 au point d'avoir des pannes de réveil le matin.
16:13 Chaque semaine, ses collaborateurs seraient contraints d'annuler un, voire deux rendez-vous,
16:18 au motif qu'ils n'ont pas de nouvelles de leur patron.
16:20 Vous savez qu'il y a beaucoup de travail, beaucoup d'expertise derrière le montage de toutes ces tribunes.
16:24 Donc au contraire, beaucoup de rassurance sur la qualité de ce chantier et la sécurité pour les spectateurs.
16:31 Le niveau en français de nos gouvernements a de quoi nous rassurer.
16:34 Il ne manquait plus que notre ministre des Sports Amélie Oudea Castera
16:37 nous parle de la bravitude des athlètes et nous dit que les installations sont sécures
16:42 et le palmarès serait complet.
16:44 Peut-être qu'Amélie Oudea Castera aurait dû rester plus longtemps à l'éducation nationale
16:47 pour améliorer son vocabulaire et ne pas faire d'erreur sur les mots les plus "alimentaires"
16:52 comme disait notre ministre des Affaires Stéphane Séjourné.
16:55 Edouard Balladur monte au créneau un peu tard.
16:58 Dans une tribune publiée dimanche, l'ancien Premier ministre a fait plusieurs propositions
17:03 pour la France et pour l'Europe, notamment en matière d'immigration.
17:07 Il a rappelé que 500 000 clandestins arrivent chaque année sur l'Hexagone.
17:11 La France doit donc reprendre le contrôle de l'immigration
17:14 et le peuple français doit être le seul à décider qui peut rentrer sur son territoire.
17:18 Il a aussi abordé la question européenne en s'opposant au fédéralisme
17:22 et en défendant la souveraineté des États.
17:24 Enfin, il s'est opposé à l'élargissement de l'Union Européenne, y compris pour l'Ukraine.
17:29 Rallyement Trotskiste pour les Insoumis.
17:32 Le NPA, le Nouveau Parti Anticapitaliste,
17:36 a décidé de soutenir la liste de Manon Aubry aux élections européennes.
17:40 Une initiative qui peut étonner,
17:42 alors que les deux formations s'opposent sur la posture à adopter vis-à-vis de l'Ukraine.
17:46 Le NPA se montrant plus favorable à un soutien de Kiev,
17:49 tout en se disant hostile à l'OTAN.
17:51 Là où cela est possible, les militants NPA sont même invités à participer à la campagne insoumise.
17:57 Ce soutien inédit s'opère alors que l'Utouvrière,
18:00 l'autre formation communiste révolutionnaire, sera bien présente le 9 juin.
18:04 Philippe Poutou, égérie du NPA, sera lui candidat sur une liste de gauche en Belgique.
18:10 Internationaliste oui, mais francophone avant tout.
18:14 Les attentats du 13 novembre font une nouvelle victime.
18:17 Mardi, l'association d'aide aux victimes Life of Paris a annoncé le suicide de Fred DeWilde,
18:23 survivant de la tuerie islamiste qui avait ensanglanté Paris il y a 9 ans.
18:27 Il s'est donné la mort dimanche après une longue dépression, hantée par le massacre.
18:31 Graphiste et dessinateur, il avait déjà réalisé plusieurs romans graphiques pour faire part de son traumatisme.
18:37 "Mon Bataclan", "Vivre encore", "La mort sûre", "Conversation avec ma mort" ou "La mort et moi".
18:44 Deux autres rescapés des attentats s'étaient déjà donné la mort en 2017 et en 2021.
18:49 Je suis la justice républicaine.
18:52 De la France, je n'ai que le rouge de son drapeau.
18:55 Rouge de l'idéologie imprégnant chacune de mes décisions.
19:00 Rouge du code pénal que je n'applique pas mes adversaires politiques.
19:04 Une manifestation contre le laxisme judiciaire qui pourrait permettre aux tribunaux de se montrer intraitables.
19:10 Depuis mardi, le militant nationaliste Jean-Eud Gana est poursuivi pour dégradation d'un bien d'autrui,
19:16 diffamation envers les magistrats, manifestation sans autorisation,
19:20 outrage à un corps constitué et même pour incitation au meurtre.
19:25 L'appareil judiciaire se met ainsi une nouvelle fois en branle contre ceux qui dénoncent son inefficacité.
19:31 Le C9M interdit par la préfecture de police.
19:34 Comme tous les ans, des militants nationalistes se sont donné rendez-vous à Paris samedi 11 mai
19:39 pour rendre hommage aux militants morts et à Sébastien Désieux,
19:42 tué lors d'une poursuite avec la police en 1994.
19:46 Pour la 30e édition qui doit avoir lieu à l'initiative du groupe Union Défense,
19:50 la préfecture de la capitale a pris un arrêté d'interdiction totale signé lundi.
19:55 Avec un cortège de 600 personnes lors de l'édition 2023 et aucun incident lors du rassemblement,
20:00 l'événement est donc interdit alors que le rassemblement antifasciste prévu place du Panthéon le même jour est maintenu.
20:06 La préfecture de police a choisi son camp.
20:09 Deux églises profanées dans l'indifférence générale.
20:12 Dans la nuit de dimanche à lundi, les hosties de l'église Sainte-Trinité de Louvroille, dans le nord, ont été dérobées.
20:19 Quelques heures plus tard, le tabernacle de l'église Notre-Dame à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis,
20:24 a été arraché et jeté à l'extérieur de l'édifice.
20:27 L'objet pèse 250 kg, ce qui laisse entendre que les malfaiteurs auraient été plusieurs.
20:32 Fait étonnant, aucune trace d'effraction n'a été constatée.
20:35 Les deux parois sont déposées plainte et cherchent une solution avec leur mairie pour renforcer la sécurité.
20:45 Ce soir, un Zoom et à partir de 20h, un nouveau numéro de Chocs du Monde.
20:49 Demain, pour le jeudi de l'Ascension, pas de JT mais un nouveau numéro d'Immédiat
20:53 et un grand angle en partenariat avec la plateforme épopée sur le cadre noir de Saumur, la mythique institution équestre.
20:59 C'est la fin de cette édition.
21:01 Merci pour votre fidélité.
21:03 Bonne fête de l'Ascension.
21:04 A vendredi.
21:05 Bonsoir.
21:06 [Générique]

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