• il y a 6 mois
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00:00 C'est la question commerciale au centre de déplacement en Europe du président chinois.
00:05 L'Union doit-elle utiliser ces outils pour défendre son industrie automobile électrique face à Pékin ?
00:11 L'étape de Xi Jinping en Hongrie n'est d'ailleurs pas anodine.
00:15 Budapest est considérée comme la porte d'entrée de la Chine dans l'Union
00:19 et où l'empire du milieu investit massivement dans des usines de véhicules électriques.
00:25 La Chine a vraiment investi dans cette amitié avec l'Union.
00:33 Ils ont maintenant construit leur connexion et leur infrastructure.
00:37 Il y a de gros investissements chinois dans les entreprises de batteries d'automobiles en Hongrie.
00:44 La Hongrie est positionnée comme une nation le plus présente en Europe, par exemple, pour la production de voitures électriques.
00:54 Les voitures électriques chinoises représentaient en 2022 un peu moins de 4% du marché européen,
01:00 contre 0,4% en 2019.
01:03 Cette percée pourrait être le résultat d'un avantage injuste.
01:06 C'est pourquoi la Commission européenne a lancé à l'automne dernier une enquête
01:10 sur d'éventuelles subventions dont bénéficieraient les constructeurs chinois.
01:15 Les véhicules venus de Chine seraient 20% moins chers que les modèles européens.
01:19 L'entreprise Allianz estime à plus de 7 milliards d'euros la perte annuelle potentielle des bénéfices nets de l'industrie automobile de l'Union
01:26 dues à la concurrence chinoise d'ici 2030.
01:29 Mais derrière cette bataille se cachent d'autres enjeux.
01:47 Toutefois, le lancement des investigations ne signifie pas la mise en place automatique de droits de douane supplémentaires.
01:53 Depuis 2008, la Commission a lancé 342 enquêtes sur les subventions accordées aux importations en provenance de Chine,
01:59 dont 101 n'ont donné lieu à aucun droit compensateur.
02:03 Le résultat de ces recherches est attendu dans les prochaines semaines.
02:08 La Chine, la Chine
02:12 Située dans la région de Kiev, ce village a été visé par des frappes russes dans la nuit de mardi à mercredi.
02:23 De ces maisons touchées, il ne reste plus rien ou presque.
02:27 Ces attaques, qui ont fait au moins un mort et une dizaine de blessés à travers l'Ukraine,
02:31 ont surtout visé le réseau énergétique dans plusieurs régions du pays,
02:35 comme Zaporizhia dans le sud ou encore Vinnitsia à l'ouest.
02:39 A Kersonne, la population a été partiellement privée d'électricité, selon le gouverneur de la région.
02:45 Quelques heures après ces frappes, certains habitants s'activent pour réparer les dégâts matériels.
02:50 Mais le pays s'attend encore à d'importantes coupures de courant.
02:54 La Compagnie nationale d'électricité a demandé à ses clients d'utiliser l'électricité avec parcimonie,
02:59 pour faire face à une situation qu'elle qualifie de particulièrement difficile.
03:03 Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir mené ces frappes en réponse à des attaques de l'armée ukrainienne
03:09 contre des installations énergétiques russes.
03:13 C'est une nouvelle étape concernant les sanctions économiques à l'égard de la Russie.
03:21 Il y a quelques mois, la Commission européenne avait proposé d'utiliser les avoirs russes gelés pour financer l'armée ukrainienne.
03:27 Un accord a été trouvé par les ambassadeurs des 27 membres de l'Union européenne.
03:32 Au total, ce sont 200 milliards d'euros d'actifs russes gelés dans les pays européens, dont principalement la Belgique.
03:38 L'objectif est de ne pas toucher à ces avoirs, mais de s'approprier les revenus générés par ces sommes.
03:44 Une somme comprise d'entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an.
03:48 Les 90 % seront consacrés à l'assistance militaire à l'Ukraine,
03:52 et les 10 % restants serviront à la reconstruction du pays, déchiré par la guerre.
03:57 Depuis plusieurs mois, le pays est en déroute face à la Russie,
04:01 dont les troupes ont gagné du terrain.
04:03 Les soldats ukrainiens sont contraints de rationner leurs munitions.
04:07 La première tranche d'aide devrait être livrée au gouvernement de Kiev au mois de juillet prochain.
04:13 Pour la première fois, sanctionner le gaz russe est à l'ordre du jour de l'Union européenne.
04:24 Mais le périmètre des mesures sera limité.
04:26 Les États pourront continuer à acheter du gaz naturel liquéfié, mais ils ne pourront pas le réexporter après l'avoir transformé.
04:33 Après le charbon et le pétrole, le gaz est la prochaine étape majeure des sanctions européennes.
04:38 L'impact d'une telle décision sur l'économie de l'Union a longtemps entravé cette initiative.
04:44 Les 27 semblent avoir attendu les bonnes conditions pour envisager cette mesure.
04:48 Selon certains experts, le choc des prix semble désormais assez faible et contenu.
04:53 Avec le stockage en place, et les nouveaux acheteurs et les nouveaux contrats, l'Union européenne a l'impression d'être capable de sanctionner le gaz russe.
05:08 Je pense que le rationale pour toutes ces sanctions, c'est que nous voulons faire plus de mal à la Russie que à nous-mêmes.
05:21 C'est pourquoi le gaz naturel n'a jamais été sanctionné.
05:26 L'Union est parvenue à réduire sa dépendance à l'égard du gaz russe transporté par Gazoduc.
05:31 Les importations sont passées de 40% en 2021 à 8% l'année dernière.
05:36 En revanche, le commerce du gaz naturel liquéfié a lui progressé.
05:40 La réexportation, également connue sous le nom de transbordement, reste un élément important de ce marché.
05:46 La Russie produit environ 8 à 9 millions d'euros par an en exportation de gaz naturel liquéfié à l'ONU.
05:56 Je pense que c'était 8 millions d'euros en 2023.
06:02 Le transbordement est toujours une partie considérable.
06:09 C'est 10 à 15% de l'exportation totale de gaz naturel liquéfié à l'ONU.
06:17 Cela a donc le potentiel d'affecter ces entreprises.
06:22 Les discussions sur un 14e paquet de sanctions contre Moscou ont débuté mercredi au niveau des 27 ambassadeurs.
06:28 L'objectif est d'approuver ce projet avant que la Hongrie n'occupe la présidence semestrielle du Conseil de l'Union au 1er juillet.
06:34 Budapest s'est opposé au train de mesure précédent.
06:39 Dans les mains de ces manifestants, des mannequins enveloppés de draps blancs symbolisant les nombreuses victimes de la guerre en cours dans la bande de Gaza.
06:52 Ce mercredi, devant les institutions européennes à Bruxelles, ils étaient quelques centaines à manifester, des fonctionnaires de l'UE pour la plupart.
07:01 Nous devons faire plus. Nous savons que nous devons faire plus.
07:10 Nous sommes ici, entre la Commission et le Conseil, à quelques mètres de la parlementaire.
07:16 Nous demandons de faire plus. Nous vous demandons de faire plus.
07:21 Lors de ce rassemblement, les protestataires ont organisé une cérémonie funéraire symbolique.
07:26 Pour dénoncer, disent-ils, la mort du droit international et européen face à la tragédie que vivent les Gazaouis.
07:33 Nous sommes ici pour nous tenir compte de ces valeurs et de ces principes que nous tous tenons très cher.
07:39 Et que nous sentons ne pas être tenus au moment où l'enslaut continue à Rafah, à Gaza, dans le Bloc Ouest.
07:47 Nous sommes ici pour la paix. Nous sommes ici parce que nous sommes une institution qui a été fondée sur la construction de la paix.
07:55 Cette manifestation a lieu quelques semaines avant les élections européennes, prévues le 9 juin.
08:02 La scène est presque quotidienne.
08:08 Depuis plus d'un an, les services de secours débarquent des dizaines de migrants au Canari,
08:12 qui tentent d'atteindre le sol européen depuis l'Afrique.
08:15 Un voyage de plus en plus entrepris par des mineurs d'à peine 15 ans, voyagent en seul.
08:20 Babacar est arrivé aux îles Canaries en provenance du Sénégal.
08:24 Beaucoup de ses compagnons de voyage n'ont pas atteint la côte.
08:27 Nous sommes venus du Sénégal. Le voyage était un peu mauvais.
08:33 Il y a eu beaucoup de personnes qui sont mortes.
08:37 Avec d'autres garçons, Babacar tente de surmonter les traumatismes dans ce centre d'accueil à Tenerife,
08:43 où ils apprennent la langue et étudient avec le rêve de pouvoir travailler à l'âge adulte.
08:48 C'est un des nombreux centres qui ont été créés ici, dans les Canaries, pour s'assurer des mineurs non accompagnés.
08:55 Jusqu'à 5 000 sont maintenant sous la tutelle du gouvernement canarien.
09:00 Les autorités ont dû doubler le nombre de centres d'accueil pour faire face à l'afflux de mineurs.
09:05 La moitié d'entre eux sera transférée sur le continent,
09:08 mais la frontière sud se tourne vers l'Europe pour trouver des solutions.
09:11 Nous avons proposé un programme d'accueil familial à la hauteur de l'Union Européenne,
09:20 pour que les États soient impliqués.
09:25 Le nouveau pacte migratoire prévoit la répartition des migrants vers les pays tiers de l'UE,
09:29 mais le parti espagnol du groupe des conservateurs et des réformistes s'oppose à la mesure et appelle à la fermeture totale des frontières.
09:36 Pour Vox, la souveraineté des États est fondamentale.
09:40 Si les États veulent avoir des frontières sûres, il faut bloquer ces frontières.
09:45 Nous pouvons donc utiliser nos forces armées pour, par exemple, proposer un blocage naval.
09:51 Le candidat de la coalition Canary exige des actions pour s'attaquer aux causes de l'immigration illégale à sa source
09:57 et pour que les îles deviennent une plateforme de coopération au développement.
10:01 Il s'agit de l'origine et de l'utilisation des régions comme Canaries,
10:05 pas seulement comme une plateforme pour contenir le phénomène migratoire et donner des ressources pour gérer ce problème,
10:11 mais aussi pour aider le développement.
10:14 Le pacte européen sur la migration et l'asile a été approuvé quelques mois avant le renouvellement du Parlement européen,
10:20 mais sa mise en œuvre sera conditionnée par le résultat des élections de juin.
10:25 Pendant ce temps, la frontière sud devrait battre des records cette année,
10:28 avec l'arrivée de 70 000 migrants sur les côtes canariennes.
10:33 Le Parlement européen a-t-il des objectifs ?
10:37 Le Parlement européen a-t-il des objectifs ?
10:44 Bonjour, je suis Julian. La démocratie dans l'économie est un thème de cœur pour moi.
10:49 J'ai travaillé dans des entreprises qui n'ont jamais eu de co-détermination d'entreprise.
10:54 Je veux donc changer cela.
10:56 En tant qu'adjoint d'UE, je me ferais de la direction qui créera des associations de travail dans toute l'UE,
11:03 qui ne peuvent pas seulement être écoutées, mais qui doivent aussi être co-déterminées.
11:08 Car en tant qu'employé, on ne peut pas choisir comment ou pourquoi on travaille,
11:13 ni ce qu'on produit.
11:15 C'est pourquoi je veux créer plus de co-détermination, plutôt que de co-détermination.
11:19 Je m'appelle Fabio De Masi,
11:28 je suis candidat à l'élection du Parlement européen,
11:31 et je suis le premier candidat de la Fondation Sarah Wagenknecht.
11:33 Je veux me battre pour que l'Europe prenne fin aux grandes entreprises de la technologie comme Amazon,
11:39 qu'elles payent leurs taxes et ne pas souvent réduire les taxes de moins de 1 % à leurs revenus.
11:44 L'Europe doit donc fournir des taxes de prison à des flux financiers dans le ménage.
11:49 [Musique]
11:51 [SILENCE]

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