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00:00 Joseph Vilfayou, vous êtes le directeur communication et marketing du Fizzworld et du groupe Urikay,
00:05 organisateur du Fizz Montpellier, et qui est revenu dans un format différent qui semble faire ses preuves.
00:10 Alors oui, un nouveau format, le Fizz Montpellier cette année, 27e édition,
00:16 un festival qu'on essaye de faire innover, de faire progresser chaque année,
00:21 mais aussi pour mener ses défis, des vrais enjeux économiques.
00:26 Et on a eu des difficultés en 2022, en 2023, à la sortie de cette pandémie, pour relancer cette grosse machine à Montpellier,
00:35 qui accueille 1500 athlètes, des centaines de milliers de festivaliers,
00:39 et des difficultés pour boucler le budget.
00:43 Un événement gratuit pour le public, uniquement financé sur les partenariats, ça ne tenait plus.
00:48 Donc il a fallu qu'on se mette autour de la table cet hiver et qu'on se réinvente,
00:52 pour pouvoir continuer à proposer chaque année des nouvelles disciplines, des nouvelles activités, des nouveaux sports.
00:58 Et c'est le cas cette année, avec l'arrivée du Basket 3-3, avec l'arrivée de plein d'animations, plein d'expériences.
01:03 Donc voilà, on est jeudi, deuxième jour de festival, les berges sont remplies de monde.
01:09 Et donc on est en train d'opérer cette transition définitivement vers ce nouveau Fizz.
01:15 Et alors le Fizz se termine dimanche, lundi ce sont les regards du monde entier qui vont se tourner vers Montpellier,
01:19 vers Sept aussi, où vous serez en tant que porteur de la flamme olympique.
01:22 J'ai en effet la chance lundi d'être porteur de la flamme, c'est un moment vraiment unique,
01:31 pour plusieurs raisons, parce qu'on parle évidemment beaucoup des Jeux cette année,
01:36 et nous on est vraiment très impliqués là-dedans, puisque ces disciplines vont faire leur entrée à Paris.
01:41 Alors certaines d'entre elles étaient déjà à Tokyo, on aura des nouveaux sports à Paris,
01:44 tous ces sports urbains sur la place de la Concorde, c'est quelque chose d'incroyable.
01:49 Donc on parle beaucoup de sports urbains, c'est ce sport urbain qui engage la jeunesse,
01:53 donc forcément ce moment symbolique de porter la flamme cette année en 2024.
01:57 Et puis moi j'ai un petit côté émotion parce que je me souviens de mes parents qui m'avaient emmené
02:02 quand j'avais 8 ans en 1992 aux Jeux olympiques d'hiver d'Alberville,
02:07 découvrir ce relais de la flamme, et donc c'est des souvenirs qui reviennent et beaucoup d'émotions.
02:12 Oui parce que l'effort physique il est assez court, parce qu'il y a beaucoup de relayeurs,
02:16 mais c'est quand même fort en intensité, comment on se prépare à un événement qui se vit qu'une seule fois dans une vie ?
02:21 On ne se prépare pas, on attend vraiment de vivre ce moment à 200%
02:28 et de se mettre pleinement dans dès lundi, ce sera le lendemain du fizz,
02:31 après une semaine qui va être assez dense, mais c'est un moment que j'attends avec impatience bien sûr.
02:38 [Musique]