Comment lutter contre la délinquance ? Depuis 2017, le nombre de coups et blessures augmente fortement. L’État décide de réagir face à cette menace. Une grande consultation a été lancée. Plus de 30 villes sont concernées. Un reportage inédit réalisé par la chaîne TV78 dans les Yvelines, à retrouver dans le journal du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde et LCP.
Santé : le carnet de vaccination électronique
Et puis le Grand J.T. des Territoires est revenu sur le carnet de vaccination électronique. Est-il devenu indispensable ? Les médecins recommandent fortement ce nouvel outil qui permet une meilleure traçabilité. À Annecy, le Centre Hospitalier organisait une journée très spéciale pour l’occasion. Le public présent avait même la possibilité de se faire vacciner sur place. Un reportage réalisé par Kézia Poudou pour 8 Mont Blanc.
Armée : formation aux techniques militaires !
Le Grand J.T. des Territoires évoquait une formation au sein de la grande base navale de Toulon. Des élèves officiers ont eu le droit à une préparation exceptionnelle pour se former aux techniques militaires. Au programme : exercice de survie après un crash d’hélicoptère, tir à balles réelles, ou encore pilotage de remorqueurs … De quoi donner de nouvelles inspirations. Pour La Provence, Rudy Dahan était sur place. Une immersion exclusive dans les coulisses.
Le Mémorial Alsace-Moselle s’éclaire à Schirmeck
Un retour dans l'Histoire. Depuis près de 20 ans, le Mémorial Alsace-Moselle ouvre ses portes au public. Le musée se consacre au passé très spécial de la région, notamment marqué par la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1 an maintenant, le site propose des visites guidées à la lumière de la lampe torche. La mémoire des victimes est ainsi d’autant plus éclairée. Une visite immersive signée Élisa Wittische pour MoselleTV.
Sur les traces du père des Jeux Olympiques !
Et puis à moins de 100 jours des Jeux Olympiques, l'une des descendantes de Pierre de Coubertin, s'est rendue à Courbevoie dans cette école primaire. Sur les traces du père des Jeux Olympiques, elle est venue rencontrer ces enfants pour les motiver à faire du sport. De quoi inspirer les plus jeunes avant de repartir étudier. Un reportage réalisé par la chaîne locale 20Minutes TV
Santé : le carnet de vaccination électronique
Et puis le Grand J.T. des Territoires est revenu sur le carnet de vaccination électronique. Est-il devenu indispensable ? Les médecins recommandent fortement ce nouvel outil qui permet une meilleure traçabilité. À Annecy, le Centre Hospitalier organisait une journée très spéciale pour l’occasion. Le public présent avait même la possibilité de se faire vacciner sur place. Un reportage réalisé par Kézia Poudou pour 8 Mont Blanc.
Armée : formation aux techniques militaires !
Le Grand J.T. des Territoires évoquait une formation au sein de la grande base navale de Toulon. Des élèves officiers ont eu le droit à une préparation exceptionnelle pour se former aux techniques militaires. Au programme : exercice de survie après un crash d’hélicoptère, tir à balles réelles, ou encore pilotage de remorqueurs … De quoi donner de nouvelles inspirations. Pour La Provence, Rudy Dahan était sur place. Une immersion exclusive dans les coulisses.
Le Mémorial Alsace-Moselle s’éclaire à Schirmeck
Un retour dans l'Histoire. Depuis près de 20 ans, le Mémorial Alsace-Moselle ouvre ses portes au public. Le musée se consacre au passé très spécial de la région, notamment marqué par la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1 an maintenant, le site propose des visites guidées à la lumière de la lampe torche. La mémoire des victimes est ainsi d’autant plus éclairée. Une visite immersive signée Élisa Wittische pour MoselleTV.
Sur les traces du père des Jeux Olympiques !
Et puis à moins de 100 jours des Jeux Olympiques, l'une des descendantes de Pierre de Coubertin, s'est rendue à Courbevoie dans cette école primaire. Sur les traces du père des Jeux Olympiques, elle est venue rencontrer ces enfants pour les motiver à faire du sport. De quoi inspirer les plus jeunes avant de repartir étudier. Un reportage réalisé par la chaîne locale 20Minutes TV
Category
📺
TVTranscription
00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres du journal.
00:20 Faire face à la délinquance depuis 2017, le nombre de coups et blessures augmente fortement.
00:26 L'État décide de réagir face à cette menace.
00:29 Une grande consultation a été lancée.
00:31 Plus de 30 villes sont concernées.
00:33 Nous y reviendrons dans un reportage exclusif avec notre partenaire TV78.
00:38 Dans ce journal également, une révolution numérique dans la santé.
00:41 Le carnet de vaccination électronique est très prisé des médecins.
00:46 À Annecy, le centre hospitalier a organisé un événement spécial.
00:49 L'occasion de présenter cet outil jugé indispensable.
00:52 Nous irons sur place avec notre partenaire Huitmont Blanc.
00:56 S'engager dans l'armée à l'heure des conflits internationaux,
00:59 des élèves officiers de la marine ont été formés aux techniques militaires.
01:03 Une préparation très intense dans la base navale de Toulon.
01:07 De quoi susciter de nouvelles vocations.
01:08 Nous y reviendrons avec notre partenaire de la Provence.
01:13 À moins de 100 jours des Jeux Olympiques, un événement marquant dans cette école à Courbevoie.
01:18 La visite d'une descendante de Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques.
01:23 Ses précieux conseils inspirent les plus jeunes, peut-être de futurs médaillés d'ailleurs.
01:27 Nous y reviendrons en fin de journal avec notre partenaire 20 minutes TV.
01:32 Je vous l'annonçais dans les titres, la délinquance est en hausse alarmante.
01:35 Depuis 2017, le nombre de coups et blessures augmente.
01:39 L'an dernier, plus de 350 000 faits ont été recensés.
01:43 Un record face à cette menace.
01:45 Et suite aux émeutes urbaines de juillet dernier,
01:47 l'État lance une grande consultation dans plus de 30 villes dans le pays.
01:52 Un reportage de notre partenaire TV78.
01:55 Après les émeutes de l'été dernier et les récents événements,
01:59 l'État a décidé de mettre en place une nouvelle stratégie pour prévenir la délinquance.
02:03 La secrétaire d'État, chargée de la citoyenneté et de la ville,
02:07 va lancer une grande consultation dans 31 villes de France.
02:11 La femme politique est passée par les Yvelines pour évoquer ce sujet.
02:14 Parce que le sujet est plus que jamais d'actualité.
02:17 Parce que comment ne pas se déplacer dans une ville et dans un département
02:22 qui a été si durement touché par les émeutes urbaines.
02:26 Pour construire cette nouvelle stratégie contre la délinquance,
02:29 la secrétaire d'État souhaite notamment s'appuyer sur deux axes,
02:32 renforcer le lien entre maire et préfet, mais aussi responsabiliser les parents.
02:37 Les premiers sur lesquels la nouvelle stratégie,
02:40 la prévention de la délinquance doit s'appuyer, ce sont les parents.
02:44 De dire aux parents, reprenez confiance en vous.
02:47 Sabrina Agresti-Roubach s'est tout d'abord rendue dans la commune de Montigny-le-Bretonneux,
02:51 où elle a pu échanger avec les élus, les commerçants, les associations et la police municipale.
02:56 Nous avons proposé de mettre en place sur Montigny un dispositif
03:00 sur lequel nous avons travaillé depuis des années,
03:02 justement pour accompagner les familles et les jeunes.
03:05 La ministre a répondu positivement sur ce sujet.
03:07 Nous verrons dans les prochaines semaines et prochains mois si elle continue de nous accompagner.
03:11 Elle s'est ensuite déplacée à Guyancourt,
03:13 le quartier du pont du Routoir a été le théâtre début avril de deux actes de délinquance importants.
03:18 Elle a pu rencontrer les professionnels du centre social Yves Montand ainsi que des éducateurs spécialisés.
03:24 Ce qui était important c'est que je puisse lui expliquer et lui montrer
03:27 quelle était l'importance des acteurs locaux au travers du centre social par exemple,
03:32 des agents municipaux, des associations et l'ensemble des actions faites par les acteurs locaux.
03:38 Et en revanche du besoin que nous avons de ce soutien de l'Etat en termes de force de police.
03:44 La secrétaire d'Etat a conclu sa visite sur la place du marché.
03:47 Il y a un mois, un point de deal avait été démantelé suite à l'opération Place Net.
03:52 Sabrina Agresti-Roubach devrait restituer les résultats de cette grande consultation
03:56 le 23 mai au ministère de l'Intérieur Place Beauvau.
03:59 Et avec la montée de la délinquance, la situation est parfois très tendue
04:04 entre les policiers et les plus jeunes.
04:06 Dans la Loire, cette organisation, vous allez le voir,
04:09 cherche à favoriser le dialogue et à casser les clichés.
04:13 Pour l'occasion, les policiers ont encadré des activités sportives de dialogue et de prévention.
04:18 Un reportage signé Thibault Rivière pour notre partenaire TLCET sur place.
04:24 Policiers, jeunes, le constat de leur relation est clair.
04:27 Quand on passe sur l'atelier de dialogue, où les jeunes nous disent oui,
04:30 je leur dis quel est votre rendu sur la police, on nous dit oui la police elle est violente,
04:33 la police elle est raciste, la police si, la police si et ça.
04:36 Et pourtant, ici, Place du Forest, dans un quartier populaire de Rive-de-Gillet,
04:40 spécialement choisi, tout le monde s'amuse ensemble.
04:43 Une convivialité autour du sport comme la boxe.
04:46 Ça fait bizarre, on ne les voit pas souvent.
04:49 Et là, c'est une activité cool et dans un bon environnement.
04:54 Oui, nous, ça nous fait du bien.
04:56 Partager un moment avec les jeunes, il n'y a rien de mieux.
04:59 Surtout qu'eux, ça change leur quotidien de partager ces moments-là avec des policiers.
05:05 Comme par exemple la boxe.
05:07 Dans la boxe, il y a le fait qu'on partage un moment ensemble,
05:10 mais aussi ça leur permet d'avoir un maîtrise de soi, de la confiance et le respect des règles.
05:16 Un bon moment passé ensemble, ils sont contents.
05:19 Mais un endroit également pour parler du métier de policier en lui-même.
05:22 On peut aider des personnes et voir comment ils travaillent,
05:27 comment on utilise celles, les matraques, ils nous posaient plein de questions.
05:31 Le but principal, c'est de les mettre un petit peu dans la peau du policier.
05:34 Donc du coup, on va leur mettre le plastron dans un premier temps,
05:37 leur expliquer également à quoi ça sert, dans quelles circonstances le policier peut l'utiliser.
05:42 Et également le casque, le casque de protection.
05:46 Sans oublier, on va leur faire tenir le tonfa aussi.
05:50 Le but, casser les clichés des réseaux sociaux ou de la télévision
05:54 qu'il peut y avoir entre policiers et population.
05:56 En tant que fonctionnaire de police, dans le cadre de notre travail,
05:58 on va aller travailler naturellement avec eux.
06:01 On va essayer d'échanger avec eux, prendre contact avec eux.
06:04 Malheureusement, dans certains cas les jeunes ne veulent pas discuter avec la police.
06:08 Et du coup, c'est plus facile de prendre contact avec des policiers
06:13 qui sont en survêtement qu'en tenue.
06:15 Et en fait, les jeunes prennent conscience de certaines interventions policières
06:18 qu'ils ont pu voir à la télé ou autre.
06:20 Malheureusement, cette deuxième édition a dû être déplacée dans l'après-midi
06:25 dans le gymnase Anctil à cause du vent.
06:28 Le carnet de vaccination électronique est-il indispensable ?
06:32 Les médecins recommandent fortement ce nouvel outil qui permet une meilleure traçabilité.
06:37 A Annecy, vous allez voir le centre hospitalier organiser une journée très spéciale pour l'occasion.
06:42 Le public présent avait même la possibilité de se faire vacciner sur place.
06:46 Un reportage signé Kezia Poudou de notre partenaire 8 Pont Blanc.
06:51 Après s'être vue administrer une dose du vaccin,
06:55 cette patiente est repartie avec son carnet de vaccination complété.
06:59 Mais pas que, sa version numérique sera elle aussi mise à jour.
07:03 Le change, le centre hospitalier Annecy-Genevois accompagne ceux qui le souhaitent
07:07 dans la création de carnet de vaccination électronique.
07:11 Le nom du vaccin, son numéro de lot et sa date d'injection
07:14 seront ensuite reportés sur MonEspace Santé.
07:17 MonEspace Santé est une application disponible sur tablette, sur téléphone portable.
07:22 Et il y a un mode invité. Et je vais vous montrer dans ce compte invité
07:27 qu'il y a un espace qui s'appelle profil médical.
07:31 Nous pouvons voir ici un test Covid effectué et nous pouvons aller jusque la date,
07:36 le nom du médecin, le lot.
07:39 Et nous pouvons également voir les vaccinations à venir ou recommandées.
07:43 Ici, tuberculose et tétanos.
07:46 Un plus donc pour les patients qui peuvent avoir accès en quelques clics
07:50 à toutes leurs données de vaccination, mais également pour les professionnels de la santé
07:55 pour qui cette version numérique égage de traçabilité.
07:59 Il y a à peu près un patient sur deux qui a son carnet.
08:01 Donc un patient sur deux qui ne l'a pas et qui ne va pas le retrouver.
08:04 Donc la traçabilité permet de dire il est ou il n'est pas vacciné.
08:09 Il n'y a rien de plus compliqué qu'un patient qui arrive et qui dit je ne sais pas.
08:12 Tous les assurés peuvent activer leur espace santé qui est déjà créé depuis mai 2023.
08:17 Une action qui peut se réaliser en moins de cinq minutes,
08:20 car la démarche se veut simple et rapide.
08:23 Classé au deuxième rang des régions qui alimentent le plus de dossiers médicaux,
08:27 l'Auvergne Rhône-Alpes en comptabilise 3,7 millions
08:30 et près d'un médecin généraliste sur deux est actif sur monespace santé.
08:36 Et puis c'est un fléau chez de nombreuses femmes.
08:39 Comment lutter contre l'endométriose ?
08:41 En France, près d'une femme sur dix est touchée par cette maladie chronique.
08:45 Dans les Landes, exemple cette start-up qui développe des tests salivaires
08:49 pour détecter la maladie.
08:50 Si cette méthode est validée par la haute autorité de santé,
08:54 la maladie sera mieux diagnostiquée et nettement plus tôt.
08:57 C'est un reportage signé Philippe Lewers pour notre partenaire TV7,
09:01 la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
09:04 Dans ces tubes se trouvent quelques gouttes de salive provenant de patientes.
09:08 Dans ce laboratoire, capable d'analyser plusieurs milliers de prélèvements chaque semaine,
09:11 il est désormais possible de détecter l'endométriose en quelques jours.
09:15 On extrait donc l'ARN salivaire.
09:17 Cet ARN salivaire, on l'a amené dans cette pièce avec ces nouveaux automates
09:21 pour qu'il soit conditionné,
09:23 pour qu'après l'ARN salivaire soit lu au niveau du séquençage de haut débit,
09:29 pour transformer ces données biochimiques en données numériques
09:33 pour qu'après l'intelligence artificielle,
09:35 les algorithmes qui ont été conçus par Zewich,
09:37 soient fassent leur travail et identifient les 109 biomarqueurs
09:42 qui signent la présence ou l'absence d'endométriose.
09:44 L'endométriose est une maladie chronique qui affecte environ une femme sur dix,
09:48 soit un peu plus de deux millions en France.
09:50 Aujourd'hui encore, elle est diagnostiquée, souvent par hasard.
09:54 On en découvre de plus en plus chaque année
09:56 parce que la principale difficulté de cette problématique,
10:00 c'est d'avoir un diagnostic certain.
10:02 On a des symptômes évocateurs, ou dans certains cas, pas de symptômes,
10:07 et pourtant il y a de la maladie où il n'y en a pas.
10:09 Donc c'est toute la difficulté du parcours
10:12 qui met à peu près aujourd'hui sept à dix ans pour avoir un diagnostic.
10:15 Ce test salivaire, qui n'est donc pas du tout invasif,
10:18 qui permet un recueil rapide et un résultat en dix jours,
10:22 permettra d'éviter toutes ces chirurgies inutiles
10:25 et de réduire au maximum le délai pour le diagnostic.
10:29 C'est le début d'une nouvelle batterie de tests
10:32 qu'on est en train de développer,
10:33 qui vont s'intéresser à certains cancers,
10:36 à d'autres maladies neurologiques, comme la maladie de Charcot.
10:40 Donc c'est une nouvelle ère qui est en train de s'ouvrir.
10:43 La Haute Autorité de Santé, tout en reconnaissant l'innovation
10:46 et les performances diagnostiques de ce test,
10:48 souhaite mener une étude complémentaire à partir de juin prochain
10:50 sur plus de 3 000 patientes,
10:52 qui permettra de recueillir les données manquantes aujourd'hui
10:55 avant d'accorder un avis favorable
10:56 au remboursement de droits communs prévus pour janvier 2025.
11:01 Et puis, des coupures d'Internet se multiplient un peu partout en France,
11:04 le plus souvent en raison de phénomènes climatiques.
11:07 Mais dans la somme, c'est à cause d'un vol de cuivre,
11:10 très prisé du fait du prix de cette matière première.
11:14 Résultat, des sites sont privés d'Internet pour plusieurs semaines.
11:18 Une situation qui n'est pas sans conséquence.
11:20 Un reportage signé Jérôme Aubron pour notre partenaire Weo,
11:23 la chaîne du groupe La Voix du Nord.
11:26 C'est un début de saison bien mal embarqué pour Laurent.
11:29 Ce propriétaire de camping à Vironchaux dans la Somme
11:32 fait face à une coupure d'Internet.
11:34 On ne peut plus faire de devis, on ne peut plus envoyer les devis,
11:38 on ne peut plus...
11:39 Les gens ne peuvent plus faire de réservations,
11:41 c'est-à-dire qu'eux, ils font des réservations,
11:43 mais nous, on ne les reçoit pas, ou on les reçoit,
11:44 mais c'est très compliqué.
11:46 Et donc, à partir de là, les factures, enfin tout ce qui suit,
11:51 il y a un manque à gagner.
11:52 La panne concerne quelques 500 foyers répartis sur 4 communes
11:55 et fait suite au vol le 22 avril dernier de 3 km de câbles.
11:59 Des câbles prisés pour leur cuivre, dont le prix flambe.
12:02 Pour assurer son activité, ce restaurateur a pu s'équiper
12:05 d'un terminal de paiement connecté au réseau 4G.
12:07 Les clients peuvent bien payer par carte,
12:09 mais impossible pour le commerçant de percevoir les recettes journalières.
12:13 La télé collecte qui se fait la nuit, en fait, elle n'est plus possible
12:18 parce que le réseau n'est pas assez bon en 4G,
12:20 donc ça n'arrive pas à se connecter, à arriver au bout de la transaction.
12:23 Ce qui fait que là, depuis une semaine, il n'y a que des sorties sur notre compte pro,
12:28 aucune entrée de tout ce qui est cartes.
12:30 Et maintenant, les trois quarts des gens ont des cartes.
12:32 Une coupure Internet potentiellement dangereuse en milieu rural.
12:36 La maire de la commune s'inquiète pour ses administrés
12:38 équipés d'un système de téléassistance désormais coupé du monde.
12:42 Les chutes, c'est imprévisible.
12:44 Les problèmes de santé, c'est imprévisible.
12:46 Et si ces problèmes arrivent, malgré l'existence d'un boîtier,
12:50 le boîtier ne fonctionne pas.
12:52 Et si on n'a pas effectivement des voisins attentifs
12:56 qui peuvent éventuellement prêter un téléphone portable temporairement,
13:01 eh bien ces personnes peuvent se trouver en danger.
13:04 La commune de Vironchaux mise maintenant sur le déploiement de la fibre prévue
13:07 en cours d'année pour ne plus jamais être déconnectée.
13:12 Et puis sans transition, rendons-nous en Provence,
13:14 au sein de la grande base navale de Toulon.
13:17 Là-bas, des élèves officiers ont eu le droit à une préparation exceptionnelle
13:21 pour se former aux techniques militaires.
13:24 Alors programme, exercice de survie après un crash d'hélicoptère,
13:27 tir à balles réelles aussi, ou encore pilotage de remorqueur.
13:31 De quoi leur donner de nouvelles inspirations.
13:34 Pour la Provence, Rudi Daan était sur place.
13:36 C'est une immersion exclusive dans ses coulisses.
13:39 Regardez.
13:41 Colmater une voie d'eau après une attaque de torpille,
13:44 piloter un remorqueur militaire ou encore apprendre à tirer à l'arme lourde.
13:49 C'est ce que propose cette formation destinée aux élèves officiers de la Marine margente.
13:54 12 jours au sein de la base navale de Toulon, en immersion aux côtés de militaires.
14:00 Pour l'ensemble, à mon commandement, garde à vous, fixe.
14:04 Ça permettait de compléter la formation et de passer en Marine nationale pour 15 jours.
14:11 Je trouvais que c'était intéressant de pouvoir s'engager après dans la réserve
14:14 et de découvrir autre chose.
14:16 Déjà, on a des instructions avant,
14:17 donc on sait exactement les actions qu'on doit faire.
14:21 Les instructeurs nous aiguillent pas mal.
14:23 Et si le but premier est de renforcer la formation initiale de ses élèves marins,
14:28 l'objectif est également de susciter des vocations au sein de l'armée.
14:31 Cette formation, elle a pour objet de familiariser
14:36 des futurs officiers de la Marine marchande aux us et coutumes de la Marine nationale,
14:41 en leur présentant un petit peu tous les aspects
14:43 qu'ils seraient amenés à avoir, à rencontrer,
14:47 s'ils poursuivaient leur cursus au sein de la Marine nationale.
14:51 Au final, ces élèves pourront rester réservistes
14:54 et devront donc consacrer 30 jours de l'année à l'armée,
14:57 à moins que la formation ait fait mouche
14:58 et qu'ils ne s'engagent bientôt de manière définitive.
15:03 Et puis la frégate Auvergne a quitté la base navale de Brest.
15:08 C'est la quatrième frégate anti-sous-marine du programme
15:11 lancé par la France et l'Italie.
15:14 Pendant cinq mois, elle avait subi d'importants travaux de maintenance.
15:19 Près de 400 personnes gravitaient chaque jour autour du chantier.
15:22 Après les derniers tests d'étanchéité,
15:24 elle repart désormais en mission sur la façade atlantique et dans la mer du Nord.
15:29 Enfin, dans les prochains mois, elle poursuivra ses actions de lutte anti-sous-marine.
15:34 Voilà, et puis c'est un retour dans l'histoire.
15:36 Depuis près de 20 ans, le mémorial Alsace-Moselle
15:39 ouvre ses portes au grand public.
15:42 Le musée se consacre au passé très spécial de la région,
15:45 notamment marqué par la Seconde Guerre mondiale.
15:47 Depuis un an maintenant, le site propose des visites guidées,
15:50 vous allez le voir, à la lumière de la lampe torche.
15:53 La mémoire des victimes est ainsi d'autant plus éclairée.
15:56 Une visite immersive signée Elisa Wittich pour notre partenaire Moselle TV.
16:01 Entre 1870 et 1945, l'Alsace et la Moselle ont changé quatre fois de nationalité.
16:08 C'est cette histoire que Mélanie Alves Rolo, guide au mémorial depuis 2017,
16:12 va compter à la lumière de sa lampe torche.
16:15 Quand vous passez du centre-ville de Metz, qui est très médiéval,
16:17 et que vous allez vers la gare, vous voyez bien l'architecture allemande
16:20 de cette époque-là et le changement aussi, rien que dans la couleur de la pierre.
16:23 Le public évolue à travers 17 espaces reconstituant les époques
16:28 et les dates clés de cette histoire commune entre Alsaciens et Mosellens.
16:32 L'intensification des combats sur les territoires frontaliers semble imminente.
16:36 Dès 1939, plus de 600 000 personnes quittent la région pour rejoindre le sud-ouest.
16:42 En 1940, l'Alsace et la Moselle sont annexées par le Troisième Reich.
16:47 - Là, vous voyez la population alsacienne et mosellenne
16:49 qui s'apprête à repartir en Alsace-Moselle.
16:52 Donc là, ils sont dans le sud-ouest en train de reprendre des forces.
16:54 Vous allez bien les voir voyager dans les wagons à bestiaux.
16:56 Donc, même condition de voyage qu'au retour.
16:58 Et pour ceux qui rentrent, ça va être le choc.
17:01 Le choc, puisqu'ils reviennent dès l'été 40,
17:04 alors que l'Est de la France est occupée par le régime totalitaire.
17:07 Le cauchemar de l'incorporation de forces commence.
17:10 Pas moins de 130 000 Alsaciens et Mosellens
17:13 devront se battre sous l'uniforme nazi.
17:15 - On a l'impression d'être dans le quotidien des gens
17:18 parce qu'il y a beaucoup d'objets dont on montre des détails,
17:23 comme les bérets qui étaient interdits.
17:25 - C'était très impressionnant, effectivement,
17:28 l'architecture allemande qui nous tombe dessus.
17:31 Vraiment, on a l'impression de traverser l'histoire de la région.
17:35 Le village de Chirmek, niché au coeur de la vallée de la Bruche,
17:39 continue de livrer son histoire chahutée,
17:42 qui fut celle du territoire, entre la guerre de 1870
17:46 et les prémices de la création européenne au service de la paix.
17:50 - Et puis, comme chaque année, une journée était consacrée
17:55 à la commémoration des héros et des victimes de la déportation en Martinique.
18:00 Cette journée célèbre la mémoire de tous les déportés
18:02 et rend hommage à leurs sacrifices.
18:05 À Fort-de-France, des représentants des armées étaient notamment présents.
18:08 Ils ont rendu hommage à la quinzaine de Martiniquais
18:11 morts pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
18:14 Des gerbes de fleuront étaient déposées au pied du Monument aux Morts.
18:17 On ne les oublie pas.
18:19 - Une commémoration pour les héros et victimes de la déportation
18:23 au Monument aux Morts, place de la Savane à Fort-de-France.
18:27 Une quinzaine de Martiniquais morts pour la France
18:30 ont été ainsi honorés.
18:32 En présence de représentants des forces armées,
18:35 de la préfecture, de la ville de Fort-de-France
18:37 et de diverses associations,
18:39 des gerbes ont été déposées à l'occasion de la Journée nationale
18:43 du souvenir des victimes et des héros de la déportation.
18:47 - Aujourd'hui, on se rappelle la mémoire de ceux qui ont lutté pour la France,
18:51 la liberté de la France, nos déportés qui ont beaucoup souffert.
18:54 Nos anciens combattants, les gens qui ont vu, qui ont su,
18:57 qui ont vu, qui ont vu, qui ont vu.
18:59 - C'est important que les jeunes commencent à partir
19:02 parce que les gens prennent de l'âge.
19:04 C'est important que les nouvelles générations s'y investissent
19:07 et connaissent l'histoire qui a beaucoup marqué la population française.
19:11 - C'est dire qu'en Martinique, nous ne sommes pas étrangers à l'histoire.
19:15 Et puis c'est à nous aussi, parents, à nous présidents d'associations,
19:19 de donner l'exemple et de dire qu'il faut être présent
19:23 puisque là, c'est une situation parmi tant d'autres.
19:28 C'est un événement qui est marquant
19:31 puisqu'il y a eu tant de films, l'histoire a suffisamment raconté.
19:34 Mais on sait qu'il est nécessaire d'être présent
19:38 pour que nos enfants, pour que ceux qui nous suivent,
19:42 comprennent notre engagement aussi.
19:44 - Rendons-nous maintenant à Grenoble.
19:47 Parfois, un dessin vaut mieux qu'un long discours.
19:50 À partir d'un don du dessinateur Michel Cambon,
19:53 la bibliothèque d'études de la ville propose une exposition
19:56 sur le dessin de presse.
19:58 L'occasion également pour le dessinateur de rendre hommage à ses maîtres,
20:01 le regretté GB de Charlie Hebdo.
20:03 C'est un reportage d'ambre grossée pour notre partenaire Télé-Grenoble.
20:07 - Aborder l'actualité par l'humour.
20:10 Rire de sujets difficiles n'est pas une tâche simple.
20:13 C'est pourtant le pari gagnant du dessinateur de presse Michel Cambon.
20:17 Depuis 30 ans, il dessine.
20:19 Mais la pandémie de Covid-19 a marqué un tournant pour lui.
20:22 - J'ai fait une série sur l'histoire de l'art en temps de pandémie.
20:26 C'était le titre de cette série.
20:29 J'avais pris une distance.
20:32 Je ne faisais pas de commentaire d'actualité,
20:35 mais je faisais vraiment un commentaire de l'ambiance générale.
20:38 - Et des ambiances avec des scènes pleines de dérision.
20:41 - On voit ce petit chapeau rond-rouge qui promène le loup
20:45 pour aller faire pisser le loup.
20:48 C'était une manière de commenter cette période.
20:53 - C'est une des premières illustrations colorées qu'on va trouver.
20:56 L'objectif de cette exposition ?
20:59 Faire comprendre l'histoire du dessin de presse tout en pédagogie.
21:02 - On est parti du principe qu'une exposition, ce n'était pas un livre.
21:05 On ne voulait pas proposer une exposition scientifique,
21:09 mais on voulait montrer aux gens ce qu'on avait
21:12 et leur donner quelques billes pour regarder un dessin de presse
21:17 et arriver à le décrypter.
21:20 - Cette exposition est une opportunité pour la bibliothèque
21:23 de démocratiser le dessin de presse et de mettre en lumière
21:26 les quelques 4000 exemplaires encore conservés.
21:29 - À moins de 100 jours des Jeux olympiques,
21:32 l'une des descendantes de Pierre de Coubertin
21:35 s'est rendue à Courbevoie dans cette école primaire.
21:38 Sur les traces du père des Jeux olympiques,
21:41 on a pu rencontrer ses enfants pour les motiver à faire du sport.
21:44 De quoi inspirer les plus jeunes avant de repartir étudier.
21:47 Un reportage de notre partenaire 20 minutes sur place.
21:50 - Valoriser la paix, la résilience et le dépassement de soi,
21:53 inspirer les jeunes, leur insuffler les valeurs des JO,
21:56 c'est la mission de l'association de la famille Pierre de Coubertin.
21:59 Ce matin, une descendante du père des Jeux modernes
22:02 est allée à la rencontre des élémentaires de l'école Rouge et de Lille à Courbevoie.
22:05 - Pierre de Coubertin parlait toujours à la jeunesse.
22:08 Son audience, c'était vraiment les jeunes.
22:11 Je pense qu'il dirait quelque chose comme "je compte sur vous",
22:14 "l'avenir est en vous", "vous êtes le futur".
22:17 Il croyait à cette humanité.
22:20 C'était un grand optimiste, un humaniste.
22:23 Il était persuadé que si on créait un espace pour se rencontrer,
22:26 mieux se comprendre et créer des dialogues,
22:29 on était voué à créer de l'amitié.
22:32 - J'aimerais qu'ils comprennent que le sport est un véritable sport.
22:35 C'est un élément indispensable de l'éducation, de la formation.
22:38 Parce que ça génère de la détermination, de la volonté.
22:41 Ce sont des caractères qu'on retrouve dans la vie scolaire
22:44 et dans la vie professionnelle.
22:47 - Opération réussie pour l'association de la famille Coubertin.
22:50 Les enfants ont posé mille questions
22:53 et sont repartis avec des étoiles plein les yeux.
22:56 - Et puis, on a eu un petit déjeuner.
22:59 On a fait un petit déjeuner de pâtes,
23:02 on a fait un petit déjeuner de pâtes,
23:05 on a fait un petit déjeuner de pâtes,
23:08 et on a fait un petit déjeuner de pâtes.
23:11 - Et puis, comment former nos futurs cavaliers ?
23:14 L'Hippodrome du Mans propose des courses de poney pour les plus jeunes,
23:17 âgés de 8 à 16 ans.
23:20 Ils ont d'ailleurs pris part à 5 courses différentes,
23:23 dont une réservée aux plus aguerris.
23:26 Avec leurs parents, ils ont pris la chose très au sérieux.
23:29 - J'ai une petite pochette à blé.
23:32 - La préparation est rigoureuse.
23:35 A 12 ans, Brune est une habituée des hippodromes.
23:38 Avec plus de 100 courses à son actif,
23:41 rien n'échappe à l'oeil de la cavalière et de ses parents.
23:44 - Je la marche pour qu'elle se détende,
23:47 je la sèche, je la remarche.
23:50 Si t'as pas assez marché ton cheval,
23:53 ses articulations sont peut-être pas totalement dépliées
23:56 et ça peut être un peu difficile.
23:59 - Du côté des boxe, c'est un autre concurrent, Victor,
24:02 qui se prépare.
24:05 A 10 ans, le jeune jockey a déjà une solide expérience.
24:08 - Mon premier poney, c'était un petit poney pops.
24:11 J'ai gagné 2 courses avec.
24:14 Sinon, j'en ai un autre à cordes.
24:17 J'ai gagné 2 courses avec aussi.
24:20 Maintenant, je fais du cross.
24:23 - Victor le tient de son père, un ancien jockey,
24:26 devenu entraîneur.
24:29 Aujourd'hui, c'est sur le soutien de sa mère qu'il peut compter.
24:32 - On fait toute la saison, c'est le début.
24:35 On en a jusqu'à mi-octobre.
24:38 On part un peu dans toutes les régions.
24:41 C'est très sympa, on s'entend tous bien au niveau des parents.
24:44 On est tous hyper contents de se retrouver.
24:47 Les enfants sont super contents de se retrouver aussi.
24:50 - Au début de la course, l'amitié entre les cavaliers
24:53 est cependant un peu mise de côté.
24:56 Prune a déjà repéré les potentiels concurrents.
24:59 - Mon frère a un meilleur poney que moi.
25:02 Un autre, celui de Victor Ferland, a déjà plus le temps de bruler.
25:05 - Il faut dire que des points sont en jeu pour pouvoir participer
25:08 au championnat de France à Deauville.
25:11 Avec sa 2e place, c'est Victor qui fait la meilleure opération.
25:14 - Au revoir à tous.
25:17 Merci d'avoir suivi le Grand JT des Territoires.
25:20 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:23 Au revoir.
25:26 ...