Alors que l'Assemblée nationale a adopté à son tour après le Sénat la révision constitutionnelle réformant le corps électoral du scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie, une nouvelle nuit d'émeutes a éclaté sur le territoire.
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00:00 Oui, effectivement, nous sommes isolés, donc on a eu moins de tirs, on a entendu moins de tirs de flashball ou autres déflagrations qui nous empêchaient de dormir.
00:19 Mais la tension reste extrême.
00:21 La tension reste très forte et c'est ce que Sonia Bakas nous disait également. Comment ces émeutes dans les hôpitaux désorganisent la gestion et le soin des patients ?
00:33 D'une part par un afflux de patients supplémentaires, de grandes traumatologies, et d'autre part par une gêne à la circulation des véhicules de secours.
00:47 Et à ma connaissance, il y a eu au moins une mort in utero de fœtus car la mère n'a pas pu atteindre un établissement de soins.
01:00 Vous pouvez faire face à l'afflux des patients ?
01:06 Je suis en libéral, donc je n'ai pas eu à faire face d'afflux de patients. J'étais de gardé, j'aurais dû être réquisitionné, ce n'a pas été le cas.
01:16 Car je pense que l'hôpital a pu couvrir sa mission. Si ce n'avait pas été le cas, il me aurait réquisitionné.
01:26 Qu'en pensez-vous des mesures annoncées par Gabriel Attal ? Le déploiement de l'armée dans les ports, à l'aéroport, l'état d'urgence déclaré, l'interdiction de TikTok ?
01:41 Toutes ces mesures vont dans le bon sens ? Est-ce que la population sur place attend ?
01:45 Oui, bien sûr. Je profite de passer sur une grande antenne pour remercier l'Assemblée nationale. Nous avons eu un doute. Nous n'étions pas sûrs que la loi passerait.
01:59 Le fait qu'elle soit passée, ça m'a fait pleurer de joie. Nous ne sommes pas abandonnés, au contraire. On est aidés par les autorités, par le gouvernement.
02:13 Voilà, si je peux juste dire. Merci.