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00:00 [Musique]
00:03 Bonjour à tous, je suis très ravie d'être en votre compagnie pour le temps d'information sur RTI 2.
00:08 Au sommaire de l'actualité, l'incivisme routier pose problème dans la commune d'Adjame.
00:13 Quartier Liberté où les piétons ne sont pas du tout libres de leur mouvement.
00:18 Et puis, hors de nos frontières en Afghanistan, 50 habitants de la province de Ghor ont été tués par les inondations, hier vendredi.
00:29 Encore merci à vous d'être des nôtres sur RTI 2.
00:33 Au quartier Liberté, dans la commune d'Adjame, les passants et les riverains sont obligés de cohabiter avec les automobilistes sur la chaussée, faute d'espace sur le trottoir.
00:43 Cet espace, qui dans les règlements de la circulation est dédié aux piétons, sert à d'autres fins dans ce quartier d'Adjame.
00:51 Les commerçants et les transporteurs se partagent cette partie de la route dédiée au passage des piétons.
00:58 Aux heures de pointe, les répercussions de cet acte d'incivisme notoire sont assez importantes.
01:03 Le constat d'Aboulaziz Gira et Maïssa Kogay.
01:06 Des piétons en plein cœur du bitume. Nous sommes au quartier Liberté dans la commune d'Adjame.
01:12 Une scène surréaliste qui pourtant est le quotidien des habitués de ce quartier.
01:17 Ici, les trottoirs sont partagés entre transporteurs et commerçants.
01:22 Une situation qui plonge les usagers de la route dans un inconfort indescriptible.
01:27 "Il y a trop de bouchons, c'est coincé. Les vins qui sont là, les gens sont là.
01:32 Donc c'est l'étape pour chercher un endroit où bien classer les voitures pour que nous puissions marcher dans la rue."
01:39 "C'est tellement rempli, on nous bouscule sur le gout de roi, on ne peut pas passer dans les petits voiles, on ne peut plus.
01:45 Il y a tellement de monde, les marchands aussi, vraiment ils nous fatiguent.
01:50 Quand on passe là, ils veulent forcément qu'on achète, on ne nous tue pas ici, on ne nous tue pas là, c'est compliqué."
01:55 "C'est difficile de circuler, les trottoirs sont très très occupés.
01:59 On est obligé de faufiler entre les véhicules pour traverser."
02:03 Quartier Liberté, Adjame, un carrefour incontournable pour les populations des communes du district d'Abidjan.
02:10 Ce sont des milliers de personnes qui y fourmillent chaque jour.
02:13 Difficile donc pour cette masse de circuler quand les trottoirs servent de point de vente ou encore de gare routière.
02:20 Se déplacer sur la chaussée demeure la seule option pour ces passants.
02:24 Une option bien trop risquée.
02:26 "On peut avoir des accidents, nous même là, on marche sur la voie, on est en danger.
02:32 Les voitures circulent n'importe comment, donc en tout cas l'État doit voir ce côté là."
02:37 "C'est vraiment risqué pour nous, nous sommes obligés de nous faufiler entre les véhicules.
02:41 Nous, on connaît un peu la manière de conduire des chauffeurs de Baca, donc il y a un risque aussi."
02:48 Les accusés, transporteurs et commerçants reconnaissent les faits.
02:52 "Pour garer, souvent ceux qui vont sont là, tu ne peux pas foncer sur eux, donc tu es obligé de garer.
02:57 Si tu gares aussi comme ça, les policiers viennent te prendre.
02:59 Quand on voit les passants, on est obligé de garer pour qu'ils passent.
03:03 Bon, ça nous gêne, mais comme c'est le travail, et puis eux aussi sont là, il n'y a même pas de route pour passer aussi.
03:09 Ils sont obligés de passer ici, c'est comme ça en fait."
03:11 "Les Baca aussi, ils viennent, ils viennent se servir aussi.
03:14 Donc, on est obligé de pousser, pousser leurs morts, ils nous font.
03:16 Tu vois les bus, les gros camions, ils viennent se servir.
03:19 Moi, je les gare ici quoi, avec des deux boules à panier, ils vont me prendre là."
03:22 "Mais on n'a pas le sort, c'est ça, on a l'habitude de passer avec des magasins là.
03:26 On ne peut pas prendre un magasin là.
03:28 Donc, ça compte, les savants viennent se défendre, toujours ils viennent nous chercher ici.
03:31 On va et puis on revient encore, on n'a pas le sort."
03:33 Le tourbillon incessant des passants sur la chaussée ralentit considérablement la circulation,
03:39 d'où des bouchons assez réguliers dans la zone.
03:41 Une situation qui favorise également l'insécurité dans ce quartier.
03:45 "Il y a toujours en société, à quelques semaines de la fête de la Tabaski,
03:50 des ateliers de couture, des magasins de garniture accueillent déjà les premiers clients
03:55 qui ne veulent pas faire pâtir du nombre de rétardataires.
03:59 Cependant, l'atmosphère est encore timide, c'est certes un couturier qui espère réaliser un chiffre d'affaires conséquent.
04:05 Yakouba Koulibaly, à Citanjara.
04:08 Dans cet atelier de couture, dans la commune de Trècheville,
04:12 Thiomoko Kanté a déjà bouclé les premières commandes des clients pour la Tabaski.
04:17 Uniforme et boubou, des particuliers sont aussi prêts à être emballés avant le rétrait.
04:22 Un moment propice aux affaires, selon le couturier.
04:26 "J'ai eu des commandes, aujourd'hui j'ai honoré ma parole.
04:29 Les clients m'ont appelé, ils sont sur la route présentement pour venir retirer les habits, qui sont déjà prêts.
04:34 Nous comptons respecter nos engagements, ne pas avoir de problème avec nos clients ici."
04:39 Au magasin de garniture, à l'avenue 10 rue 15, toujours dans la commune de Trècheville,
04:45 de nombreux couturiers s'activent chez Khadidia Savani.
04:49 La commerçante reçoit plusieurs commandes.
04:51 "On a beaucoup de commandes, les couturiers sont déjà débordés.
04:55 On a des couturiers qui commandent de partout, avec l'internet maintenant,
05:00 que ce soit au Mali, au Burkina, à Daloa, au Boaké, on a plein plein de clients à l'intérieur.
05:06 Il y a beaucoup beaucoup beaucoup de nouveautés actuellement, beaucoup.
05:10 On travaille pour eux, qu'ils nous fassent confiance.
05:14 Merci déjà, ils viennent chaque année ici, on dit merci à tous nos clients."
05:18 "Avec la fête qui approche là, nous sommes débordés, il y a beaucoup de commandes,
05:22 parce que nous avons beaucoup d'articles ici au magasin.
05:25 Nous avons des basins perlés, des garnitures, des dentelles, des autres ruches.
05:30 En tout cas, les clients, quand ils viennent ici, sont satisfaits."
05:33 Pour gagner du temps, ce couturier préfère s'approvisionner chez Khadidia.
05:37 Pour lui, le rapport qualité-prix est important.
05:41 "Quand je suis venu, je vois les garnitures de qualité.
05:45 Je sais que les habits sont finis, le client va aimer.
05:49 C'est comme si on faisait des créations.
05:52 Les garnitures comme ça, elles ont des modèles, elles sont très jolies.
05:55 C'est souvent aussi ce couturier qui s'est amené ici pour faire des bonnes choses, pour donner aux clients."
05:58 Si certains couturiers sont déjà débordés, ce n'est pas le cas pour Bazoumana Sogodogo,
06:03 président des couturiers de Trècheville.
06:06 "Pour le moment, on s'empare d'abord.
06:09 J'invite les clients à venir à temps.
06:13 Il ne faut pas que les derniers moments viennent et qu'ils trouvent que les couturiers donnent faux rendez-vous.
06:20 Si tu fais un faux rendez-vous, il y a un problème qui est suivi après.
06:24 Ça veut dire quoi ? Ça peut être par de l'électricité, ça peut être un truc."
06:29 Nous mettons les capes sur la commune d'Abobo.
06:32 Ici, l'atelier de couture de Fofana grouille de monde.
06:36 Tous les couturiers sont à la tâche pour honorer les rendez-vous.
06:40 "Les prêtes ne sont pas loin. Bientôt, les gens vont partir à la maison.
06:43 On a des commandes pour les gros hommes, pour vendre les prêtes à côté.
06:47 Tout ça, c'est pour les femmes mariées.
06:50 Pour le moment, on a des commandes pour la fête.
06:52 On appelle partout."
06:54 Pour éviter des désagréments, de nombreux clients préfèrent passer dès maintenant les commandes sur leurs couturiers.
07:01 Les couturiers qui ont du mal à respecter leurs rendez-vous à l'approche des fêtes.
07:06 Pour parler de l'agriculture, sachez que le conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire
07:12 a suspendu une quarantaine de coopératives qui soupçonnent de stocker illégalement des fèves de cacao
07:18 afin de les revendre à un prix plus élevé à des exportateurs qui ont du mal à remplir leurs contrats,
07:24 ont indiqué ce vendredi de source de régulateurs.
07:29 Et toujours au niveau national, le procès en appel de quatre accusés condamnés à perpétuité pour l'attentat djihadiste
07:36 de la ville bannière de Grand Bassam, qui avait fait 19 morts en 2016, a été renvoyé hier vendredi
07:42 à la rentrée judiciaire dans plusieurs mois en raison de l'absence d'avocats pour leur défense.
07:50 Au chapitre éducation, la fondation Spilling Bee Côte d'Ivoire a organisé le week-end dernier
07:55 dans la commune de Kokodi sa traditionnelle compétition nationale visant la maîtrise de la langue anglaise.
08:01 Ce rendez-vous a enregistré la participation de plusieurs écoles d'Abidjan et de l'intérieur du pays.
08:07 Le compte-rendu de Yacouba Koulibaly est à citté.
08:11 Offrir une bonne opportunité d'apprentissage des langues vivantes aux programmes scolaires
08:16 favorise l'épanouissement et le développement intellectuel des enfants.
08:20 C'est ce à quoi aspirent bon nombre de parents.
08:23 Je souhaiterais que mes enfants aient une bonne formation.
08:25 En tant que parent, si tu n'as pas pu léguer une terre ou encore une plantation,
08:29 encore une forêt à ton enfant pour que la personne puisse avoir cela comme héritage,
08:33 je dirais que c'est cette formation-là qui serait comme l'héritage de l'enfant.
08:38 Pour aider les parents d'élèves à atteindre leurs objectifs, la fondation Spilling Bee Côte d'Ivoire
08:44 a organisé une compétition nationale visant la maîtrise de la langue anglaise.
08:49 Les amener à avoir une bonne diction, une connaissance du vocabulaire et expression anglaise.
08:55 Entre autres, les exercices soumis aux différents candidats.
09:00 L'objectif de ce concours, c'est de promouvoir l'excellence en milieu scolaire
09:05 et aussi diversifier la culture.
09:08 Le niveau est ascendant.
09:10 Cette initiative est jugée d'intérêt.
09:13 Ça signifie déjà que j'ai de la valeur, parce que si je me suis retrouvée ici en finale,
09:17 ça veut dire que j'ai certaines compétences.
09:20 Et moi, vraiment, ça me fait plaisir de représenter mon école.
09:24 Ça me fait plaisir qu'on voie ce que je vaux.
09:27 Ce concours m'a apporté plus de valeur.
09:30 Ça a développé mon intelligence.
09:33 De nos jours, l'éducation est plus ou moins mise en avant et ça fait plaisir.
09:38 Donc mes sentiments-là, c'est avec beaucoup de fierté qu'on voit les enfants compétir
09:42 et nous encourageons ce genre d'initiative.
09:44 Cette année, la compétition a enregistré la participation massive
09:48 des candidats des écoles de l'intérieur.
09:51 Et toujours dans cette même atmosphère, encourager les Africains de l'Afrique de l'Ouest
09:55 à bâtir une Afrique meilleure et dynamique.
09:58 C'est l'objectif principal de deux entités africaines
10:01 qui ont organisé un dîner gala pour récompenser les 50 meilleurs bâtisseurs de l'Afrique de l'Ouest
10:06 le samedi 11 mai.
10:08 Et pour ces récipiendaires, il faut travailler en synergie
10:11 pour que le continent africain rayonne davantage.
10:14 Compte rendu signé Père Petit, Pan, Cracra et Maïsako Geya.
10:18 Des hommes d'affaires, des entrepreneurs, des élus,
10:22 ainsi que des diplomates issus de l'Afrique de l'Ouest
10:25 récompensés pour leur abnégation au travail
10:28 et pour leur contribution au développement socio-économique de leurs différents pays.
10:32 Pour les organisateurs, cette cérémonie des 50 meilleurs bâtisseurs de l'Afrique de l'Ouest
10:37 est une manière d'encourager et de reconnaître le mérite de ces personnes
10:41 qui contribuent au rayonnement du continent.
10:44 Qu'est-ce qui a milité en leur faveur ?
10:46 D'abord le secteur d'activité dans lequel ils opèrent.
10:50 Il y a également les personnes qu'ils emploient.
10:54 Aujourd'hui la jeunesse est devenue tellement nombreuse
10:56 qu'il faut absorber cette main d'oeuvre.
10:58 Ces personnes aussi, qu'est-ce qu'ils ont apporté à leurs différents pays ?
11:02 Heureux, les récipiendaires ont salué cette marque d'attention à leur égard
11:06 et ont promis d'œuvrer davantage pour une Afrique prospère, solidaire et développée.
11:12 Je dédice ce trophée à tous mes collaborateurs
11:15 qui, jour et nuit, ont vraiment bossé, travaillé dur pour qu'aujourd'hui nous soyons récompensés.
11:22 On espère que Diva nous donne la force pour que nous puissions encore travailler, travailler, travailler davantage.
11:28 Je veux remercier le président Alassane Ouattara
11:31 qui donne l'opportunité aux jeunes ouvrières qui veulent faire des choses
11:35 de pouvoir s'exprimer dans l'entrepreneuriat.
11:37 Avec le travail de nos jeunes entreprises,
11:39 plus particulièrement du ministère de la Construction et de l'Urbanisme.
11:43 Nous sommes heureux de contribuer au développement de notre pays
11:46 à travers des programmes immobiliers, à travers le pays,
11:49 et notamment dans la plus grande ville de la Côte d'Ivoire.
11:51 Cette rencontre était meublée par des conférences-débats autour de la thématique
11:55 "Entrepreneuriat et coopération Sud-Sud, quels mécanismes de financement ?"
12:00 À présent, parlons de protection de l'environnement avec les innovations géospatiales avec Clément Boko.
12:07 Université Félix Oufuette-Boigny, centre universitaire de recherche et d'application en télédétection d'Abidjan Kokodi.
12:16 Dans cette salle, étudiants et experts en environnement
12:19 prennent part à un hackathon sur la problématique d'accès aux données d'observation de la Terre
12:25 pour la gestion et le suivi de l'environnement marin et côtier africain.
12:30 Objectif, trouver des solutions adéquates pour faire face aux défis de gestion des côtes africaines.
12:37 Les données que nous prenons sur le terrain, les données, les institutions,
12:39 ce sont des données qui sont très coûteuses.
12:41 Elles sont très nécessaires, mais elles sont coûteuses.
12:43 Alors que les données d'observation de la télé, les images, les satellites,
12:45 ce sont des données qu'on peut avoir à tout moment.
12:47 Ça permet le suivi au jour le jour, mois, années.
12:52 Donc ces données-là sont vraiment une opportunité pour nous, pour l'Afrique,
12:57 de suivre notre environnement marin et côtier.
13:00 Et pour cette créativité, nous avons besoin des jeunes.
13:03 C'est pourquoi nous organisons ce hackathon.
13:05 Hackathon qui va réunir ces jeunes en deux jours,
13:08 qui vont réfléchir et nous sortir des solutions innovantes,
13:11 des solutions innovantes à partir des données d'observation de la Terre
13:14 pour la gestion de cet environnement marin et côtier.
13:17 Couratte est un partenaire qui nous aide à construire des capacités.
13:22 Il s'agit d'un projet qui aide les jeunes africains à développer des capacités
13:26 dans la gestion des zones maritimes et côtiers.
13:29 Les hackathons que nous organisons sont un moyen pour nous d'apporter
13:33 certaines connaissances techniques à ces jeunes,
13:35 afin qu'ils puissent acquérir les compétences nécessaires
13:38 pour développer des projets dans ce sens.
13:40 Et donner les données nécessaires.
13:42 Cette mission, un challenge pour ces étudiants
13:45 dont le sens de l'innovation est sollicité pour la réalisation de ce projet.
13:50 Nous sommes composés de quatre personnes.
13:52 Nos projets consistent à mettre en place des capteurs
13:55 qui vont permettre d'alerter la population en cas de danger.
13:58 En tant que jeune, apporter quelque chose de nouveau pour ce pays
14:02 est quelque chose qui nous motive.
14:05 Nous avons la chance d'avoir cinq bonnes têtes dans notre équipe
14:08 et chacun de nous a ses compétences.
14:11 Nous allons ensemble essayer de voir quels sont les problèmes
14:14 auxquels nous sommes le plus confrontés dans le milieu marin.
14:18 Nous avons des solutions que nous allons sortir
14:21 dans notre domaine par rapport au SIGE et à la télévision.
14:24 Cet atelier de réflexion est une activité du projet Mark Noah.
14:28 L'événement s'est déroulé sur deux jours.
14:31 Nous terminons cette information.
14:33 En Afghanistan, 50 habitants de la province de Gore
14:36 ont été tués par les inondations
14:39 et un certain nombre d'autres sont portés disparus.
14:43 Déclaration du porte-parole de la police de la province,
14:46 Abdulrahman Badri.
14:49 Encore merci à vous et bon dessus du programme, M. Erteid.
14:52 [Musique]