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00:00 Nous sommes dimanche 2 juin. Vous êtes sur la chaîne qui rassemble. Bonjour et bienvenue dans votre journal.
00:09 Les obsèques du président Enrico Nambédier ont pris fin hier samedi.
00:14 Avant la messe de requiem, il s'est tenu un ultime hommage traditionnel sur la place publique de son village Pepresu.
00:22 Une cérémonie de remise de dons à la famille éplorée s'est tenue en présence du vice-président de la République.
00:30 En 2022, le Conseil national de sécurité a pris la décision stratégique d'éditier un processus de reconversion de 1 000 sous-officiers à des emplois au niveau de la fonction publique,
00:41 notamment dans les corps paramilitaires. Une deuxième phase est en cours. Des réflexions sont actuellement menées pour sa réussite totale.
00:50 En Afrique du Sud, le parti MK de Jacob Zuma, arrivé troisième avec près de 15 % des voix, conteste les résultats des élections générales du 29 mai dernier, soupçonnant des irrégularités.
01:03 Son porte-parole accuse la Commission électorale et l'ANC de détourner les ressources de l'État pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple.
01:17 Mardi dernier, la ministre d'État, ministre de la Fonction publique a procédé au lancement du projet de recensement biométrique des fonctionnaires,
01:26 saluant une innovation majeure dans le processus de modernisation de l'administration publique.
01:32 Selon Anne Désiré-Houloto, cette opération est un projet qui touche fondamentalement à la gestion des ressources humaines, civiles, de l'État.
01:41 Elle qui entend faire de notre administration publique un espace professionnel de référence qui promeut l'excellence, la performance, l'approbité et le sens de la responsabilité.
01:52 Nous avons souhaité en savoir un peu plus sur cette autre opération qui démarre.
01:57 Alors la ministre d'État nous a envoyé son directeur général de la fonction publique, Nien Nagafol Soro, qui va nous expliquer dans le détail ce qu'est ce recensement biométrique.
02:08 Bonjour M. Soro.
02:09 Bonjour M. Gabi.
02:10 Bienvenue sur notre plateau.
02:11 Merci de nous accueillir.
02:12 M. Soro, ce n'est pas une réforme de plus, une réforme de trop.
02:17 Non du tout. C'est dans une dynamique, vous l'avez si bien campé dans vos propos tout à l'heure, c'est dans une dynamique de modernisation de nos outils de gestion.
02:25 Et maintenant le ministre d'État a souhaité que nous passions à ce cap supplémentaire dans notre processus de modernisation en introduisant la biométrie dans la gestion de nos ressources humaines.
02:36 D'accord.
02:37 Dans la dynamique de la modernisation de notre administration.
02:39 Et le top départ a été donné mardi dernier.
02:41 On en parlera largement tout à l'heure dans le cadre du magazine du dimanche.
02:46 A tout à l'heure, M. le directeur général.
02:48 Le président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, est arrivé ce dimanche 2 juin 2024 à Séoul, où il prendra part au premier sommet Corée-Afrique prévu les 4 et 5 juin.
03:03 Ce sommet le témoignage de la forte détermination mutuelle de la Corée et du continent africain à renforcer leur partenariat et à élever leur coopération à un niveau supérieur.
03:15 Au cours des travaux, les participants réfléchiront à des solutions pour relever les défis mondiaux actuels, notamment la réponse au changement climatique, la sécurité alimentaire, la stabilité de la chaîne d'approvisionnement et la sécurité sanitaire.
03:29 Notons qu'en marche du sommet, le président Alassane Ouattara aura un entretien avec son homologue coréen sur le renforcement de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Corée, ainsi que sur plusieurs sujets d'intérêt commun.
03:42 Le chef de l'État échangera également avec plusieurs personnalités, dont l'ancien secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et des hommes d'affaires coréens.
03:52 C'est l'ultime séparation entre les Ivoiriens et Enrico Nambédié.
03:58 L'ancien président décédé le 1er août 2023 à l'âge de 89 ans a été inhumé hier samedi dans son village à Pepresso, dans le centre-est ivoirien.
04:09 Bien avant la mise en terre du sphinx de Daoukro, un dernier hommage lui a été rendu à la place publique du village et ce conformément à la tradition du peuple hakan.
04:19 Avant cela, s'est tenue la messe de Rékiem, qui elle-même était précédée d'une cérémonie de remise de dons à la famille de l'illustre disparu.
04:28 Notre arrivée à Daoukro coïncide avec un moment unique, celui de l'ultime départ du cortège funèbre portant le président Enrico Nambédié de sa résidence vers le village de Pepresso, sa terre d'origine.
04:43 8 kilomètres de distance à parcourir, 8 kilomètres d'émotion.
04:49 Les chœurs étreints, les populations des villages traversés assistent impuissantes à la force du destin.
04:57 Désormais, elles parleront au passé de celui d'entre eux qui fut président de la République de Côte d'Ivoire de 1993 à 1999.
05:06 Une fois à destination, la dépouille de l'ex-président du PDCI RDA est conduite sur la place publique de Pepresso.
05:13 Considéré comme un dignitaire hakan, l'ex-chef d'état est venu pour le dernier Nzié, cérémonie traditionnelle de dons en hommage aux défunts.
05:22 Dans cette ambiance, une délégation de haute personnalité conduite par le vice-président de la République vient s'incliner devant la mémoire de l'élu de la République de Côte d'Ivoire.
05:37 Dans cette ambiance, une délégation de haute personnalité conduite par le vice-président de la République vient s'incliner devant la mémoire de l'élu de la République de Côte d'Ivoire.
05:53 Au nom du président de la République Alassane Ouattara, Thiemokome Eliekouni est venu une fois de plus apporter le soutien et le reconfort de la nation.
06:01 Comme le veut la tradition en pays baoulé, il est procédé aux échanges de nouvelles, exercice assuré par le ministre Jacques Kona Assaoré pour le compte du gouvernement.
06:11 En ces lieux, la voix du président Alassane Ouattara sera elle portée par le ministre d'état, Jannua Osukwadio.
06:24 Au regard des hommages républicains et populaires qui ont été rendus au président Henri Conan Bédier, Monsieur le président de la République me chère d'adresser ses remerciements appuyés à toutes et à tous pour votre exceptionnelle mobilisation à toutes les étapes des hommages qui ont été organisées ici et ailleurs pour saluer la mémoire de son aîné, le président Henri Conan Bédier.
06:50 Est-il nécessaire de vous rappeler que l'annonce du décès du président Henri Conan Bédier a été un moment de grande souffrance pour le président de la République qui savait trouver auprès de son très aîné un soutien constant et une oreille attentive au service de la nation ivoirienne qui n'a jamais cessé de chérir.
07:12 C'est d'ailleurs en mémoire des nombreux et loyaux services rendus à la nation que dix jours de deuil national ont été décrétés dès la survenue du décès et que les festivités prévues pour commémorer le 63ème anniversaire de l'indépendance de notre pays ont été annulées pour laisser la place à une sorte de cérémonie de prise d'armes.
07:36 Il vous souviendra, Mesdames et Messieurs, que M. le Président de la République et son épouse, Mme la Première Dame ont régulièrement couvert Mme Henriette Conan Bédier, les enfants de notre village disparus, de leur affection et de leur soutien fraternel.
07:52 Le PDCRDA, sa famille politique, a régulièrement bénéficié de l'attention la plus soutenue du Président de la République dans le cadre des préparatifs des obsèques de son frère aîné, le Président Henri Conan Bédier.
08:08 Conformément au rite du INSIE, Jeanne Ouahoussou Kwaidio annonce une contribution personnelle du chef de l'État à ces obsèques, s'élevant à 100 millions de francs CFA.
08:18 Monsieur le Vice-président, soyez notre interprète auprès de M. le Président de la République pour lui exprimer toute la reconnaissance de la famille et du PDCRDA pour sa présence à nos côtés à ce moment historique où va être conduit à sa dernière demeure un homme qui a marqué l'histoire de notre pays.
08:44 En tant que fils, frère et père, Bédier aura été toujours un modèle, un référent moral de notre peuple et de notre jeunesse.
08:57 En effet, Bédier a montré tout au long de son passage sur Terre son attachement au principe de l'éthique africaine, dont notamment le respect des aînés et des anciens, valeur fondamentale de notre savoir-être.
09:16 C'est ainsi que dans l'adversité, il a su à tout moment garder le calme et le sang-froid des hommes qui maîtrisent leurs émotions, leur impatience et leur patience.
09:31 Sous le regard des gardiens des us et coutumes, chants et danses des ethnies du peuple Akan, emmenés par les tambours-parleurs des grands jours, étaient présents pour honorer ce rituel.
09:42 Pour la plupart aux couleurs du deuil, les invités pouvaient apprécier le décor symbolisant Zuba, l'un des célèbres sauts briqués du défunt.
09:50 Comme quoi, la traduction a tenu à honorer un de ses plus vaillants dépositaires.
09:59 Puisse Henri Conan-Bédier reposer en paix.
10:03 Il y a un moment déjà, quelques deux ans environ, le Conseil national de sécurité décidait d'initier un processus de reconversion d'un millier de sous-officiers à des emplois au niveau de la fonction publique.
10:17 Un processus qui n'avait pas atteint les objectifs fixés.
10:21 Une deuxième phase est donc en cours. La réflexion est en train d'être menée par les responsables de l'armée ivoirienne et des experts pour la mise en œuvre d'un processus plus efficace.
10:33 À terme, 2000 militaires devraient quitter les rangs de l'armée. Walter Amado Atara, Fernand Conan.
10:41 Dans le cadre de la politique de professionnalisation de l'outil de défense de la Côte d'Ivoire, il est prévu que 2000 militaires sortent des rangs de l'armée au titre de l'année 2024.
10:54 La vision de professionnalisation de l'outil de défense prévoit pour les forces armées de Côte d'Ivoire, FACI, un format dans la proportion générale de 5% d'officiers, 25% de sous-officiers et 70% de militaires de rang.
11:12 Le sur-effectif des sous-officiers supérieurs pose ainsi un problème d'employabilité qui entraîne l'oisiveté et constitue de ce fait un risque de sécurité.
11:24 Pour y rémédier, une deuxième édition de processus de départ volontaire à la retraite et la reconversion est un impératif avec un objectif de 2000 sous-officiers.
11:36 Avant ce choix, une sensibilisation au sein des troupes, les modalités d'actes administratifs, la correspondance des catégories, les rémunérations, les opportunités de nouveaux emplois sont entre autres étapes d'information nécessaire afin d'édifier les personnels sur les conditions de départ volontaires.
11:57 Cette rencontre prépare également à la réconversion de militaires aux emplois de la fonction publique.
12:05 Le bilan de cette opération inédite a incité l'état-major des armées à initier cet atelier qui a pour objectif de mieux préparer la mise en œuvre de la deuxième édition de ce processus de déflation des effectifs des armées en tirant tous les enseignements de la première édition.
12:25 Je voudrais au nom du ministre de l'État vous réitérer nos encouragements pour une préparation optimale durant ces journées de réflexion.
12:34 En 2022, un premier processus avait vu le retour à la vie civile de ces quantités militaires et la réinsertion de 249 de leurs camarades dans les emplois de la fonction publique.
12:47 Et du côté du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, on continue à se déployer partout pour être au plus près des populations.
12:56 Cette semaine, c'est Benjerville qui voyait sa nouvelle caserne CRS inaugurée.
13:02 C'est la caserne numéro 9 de la Compagnie républicaine de sécurité.
13:07 Un bonheur pour les populations qui n'aspirent qu'à vivre et à vaquer à leurs occupations en toute quiétude.
13:13 Direction Benjerville avec Jean-Marc Djadji et Joël Gomes.
13:17 Le dispositif sécuritaire dans la commune de Benjéville se renforce.
13:25 Elle vient d'être dotée d'une caserne de la Compagnie républicaine de sécurité CRS numéro 9, une unité d'intervention de la police nationale.
13:34 Initiative du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité pour maintenir ou rétablir l'ordre public et la sécurité générale.
13:42 Une satisfaction pour la municipalité de Benjéville.
13:46 Je souhaite dire merci au ministre de l'Intérieur et surtout un grand merci au général Kouyate, le directeur général de la police.
13:54 Un grand merci surtout parce que son apport, son appui, ses conseils nous ont permis de réaliser le vœu des populations de Benjéville.
14:02 L'installation de cette infrastructure de la CRS numéro 9 s'inscrit également dans le cadre de la politique de police de proximité.
14:10 Inclure les attentes et les besoins du citoyen dans les missions de la police est la priorité de l'état de Côte d'Ivoire.
14:17 Ce que nous cherchons aujourd'hui c'est la complicité entre la population et sa police.
14:22 C'est un concept qui est vraiment développé aujourd'hui par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité.
14:28 Aucun policier aussi intelligent fut-il ne peut réussir à dénouer cette affaire si il n'a la collaboration, si il ne bénéficie pas de la collaboration des populations.
14:40 La caserne de la compagnie républicaine de sécurité CRS numéro 9 comprend une dizaine de bureaux et est prête à recevoir du personnel.
14:51 Les agents de la CRS de Benjéville ont reçu des équipements, gilets pare-bâles, casques balistiques et trois véhicules d'intervention de la part du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.
15:05 Les moyens de sécurité en Côte d'Ivoire sont donc en constante progression, mais dans le domaine agricole aussi les efforts sont chaque jour un peu plus nombreux.
15:15 Justement, la Chine appuie beaucoup la Côte d'Ivoire dans le secteur du riz.
15:20 Dernier soutien en date, ce don de matériel agricole moderne de la Chine à la Côte d'Ivoire d'une valeur de 120 millions de francs CFA.
15:29 Précision, Godfroy Okambawa.
15:31 Le maïs, l'une des cultures fondamentales pour la sécurité alimentaire et économique du Grand Nord de la Côte d'Ivoire, est menacée.
15:41 Attaques régulières de rongeurs sur les plantes et recoltes, y compris la perturbation du cycle de production par les effets du changement climatique.
15:50 Conséquence, baisse considérable de la production.
15:53 Face à ces difficultés, le projet stratégie durable de production et conservation du maïs face au changement climatique à Tengrela est mis en œuvre.
16:02 C'est un projet qui vise à améliorer le système de production, à pratiquer une agriculture intelligente basée sur l'intégration des informations climatiques.
16:15 Le projet est financé par le Fonds pour la science, la technologie et l'innovation, Fondstie, à hauteur de 20,6 millions de francs CFA.
16:23 L'objectif c'est de pouvoir assurer cette sécurité alimentaire.
16:28 Pour la première phase du projet, six villages du département de Tengrela sont les premiers bénéficiaires.
16:34 Les producteurs de ces beaux gardes attendent beaucoup du projet.
16:38 Ce que nous attendons des partenaires de fonds et de l'équipe chercheur, c'est de trouver une solution pour que l'on puisse chasser ces insectes-là, ne plus venir ravager nos maïs dans les graines.
16:48 Le projet stratégie durable de production et conservation du maïs face au changement climatique à Tengrela va permettre de réduire les coûts de production.
16:57 Il va également impacter directement l'aspect économique, environnemental et social des populations de cette partie du pays.
17:06 Vous vous en êtes rendu compte en lieu de Place de Ries, on parlait de maïs.
17:11 Le Fondstie qui est en action dans le nord de la Côte d'Ivoire, à Tengrela précisément.
17:16 Fondstie qui est le Fonds pour la science, la technologie et l'innovation qui met en place un programme pour une meilleure gestion des postes récoltes du maïs.
17:25 Depuis Tengrela, donc, on entendait la voix de Davis Oyo.
17:30 On rentre à Abidjan, c'est après environ 580 kilomètres de route depuis Tengrela.
17:37 Ici donc à Abidjan, les commerçants d'eau-vins et de beaux-vins viennent de bénéficier depuis quelques jours d'un nouveau parc à bétail.
17:46 C'est dans la commune d'Adjame et vous allez le voir, il a commencé à être fréquenté.
17:51 Khalil Diomondé, reportage.
17:54 Aux encablures du pont Ferraille dans la commune d'Adjame, un parc à bétail d'une superficie d'environ 22 hectares.
18:02 Ce site à l'initiative du district autonome d'Abidjan est destiné à accueillir tous les commerçants de petits et gros ruminants de la capitale économique ivoirienne.
18:12 Ils sont déjà nombreux à avoir posé leur valise sur le nouveau parc à bétail.
18:17 Aujourd'hui nous nous retrouvons ici à Adjame, sur ce grand espace, c'est du jamais vu, c'est la première fois, donc ça nous va droit au cœur.
18:26 C'est aussi le lieu de remercier le gouvernement ivoirien qui dans sa politique de satisfaction de la population ivoirienne en matière de grands ruminants et petits ruminants
18:38 a voulu permettre au gouverneur du district de la ville d'Abidjan d'installer les acteurs de la filière viande bétail.
18:47 Au nom du président de la filière bétail et viande de Côte d'Ivoire, Ibrahim Dao félicite le district autonome d'Abidjan pour ce nouveau site et invite tous les commerçants à y converger.
18:59 Nous respectons ce que l'état de Côte d'Ivoire dit, puisque nous travaillons avec les lois et les règlements de la Côte d'Ivoire.
19:07 Nous invitons à tous les acteurs de venir ici et à la place, on va travailler.
19:14 À quelques jours de la tabaski, les acteurs de la filière bétail rassurent que le marché est suffisamment approvisionné pour faire face aux besoins des populations et surtout à des coûts raisonnables.
19:27 Justement, en rapport avec ce parc à bétail, le district autonome d'Abidjan vient de produire un communiqué suite à des actes de violence perpétré à l'abattoir de Portbouy.
19:38 On va convoquer Graskando pour nous en faire lecture.
19:42 Communiqué du district autonome d'Abidjan suite à des actes de violence perpétré à l'abattoir de Portbouy.
19:49 Dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain et en vue d'assurer une plus grande fluidité routière sur la voie ménant à Grambassam,
19:58 le district autonome d'Abidjan, après consultation avec les acteurs de la filière bétail le lundi 18 mars 2024, a entrepris la délocalisation du parc à bétail sur un nouveau site de 15 hectares entièrement aménagé à la casse d'Agyame.
20:14 Faut-il rappeler, l'occupation anarchique de la chaussée déjà rétrécie consécutivement aux travaux d'aménagement du carrefour Aqouaba génère des normes nuisances pour les voyageurs devant rallier la rue au port, ainsi que pour les travailleurs obligés d'emprunter le carrefour en travaux.
20:32 C'est dans la mise en œuvre de la mesure de délocalisation, qui est une décision concertée et judicieuse, que des agents du district et des fonctionnaires de la police ont été pris à partie ce samedi 1er juin 2024 par des acteurs opposés à ce processus qui avait déjà initié des actes de violence sur des travailleurs.
20:53 Ces actes de violence ont été commis en dépit d'une médiation entreprise par le maire d'Agyame, Farouk Ousomaoro.
21:00 De nombreux acteurs ont accepté de partir et ils sont nombreux à avoir déménagé.
21:06 Il se trouve qu'un groupe minoritaire de réfractaires a choisi de s'opposer par la violence aux accords obtenus avec la majorité.
21:14 Le bilan du choix de la violence par le groupe uscule réfractaire fait état d'une quinzaine de blessés, de deux véhicules 4x4 cambriolés et incendiés, de deux portes-chars incendiées, de deux pelles mécaniques incendiées, d'un bus de la Sotra saccagée.
21:32 Le district autonome d'Abidjan, tout en souhaitant des voeux de propre rétablissement aux blessés, condamne ces actes de violence et note que les dispositions ont été prises pour donner une suite judiciaire à cette affaire.
21:46 Le district autonome d'Abidjan voudrait rassurer les populations sur la poursuite du processus de délocalisation jusqu'à son terme. Fin le samedi 1er juin 2024, direction de la communication, district autonome d'Abidjan.
22:02 Merci à vous. Grâce Kando, on va refermer cette page bétail qu'on va certainement rouvrir dans quelques deux semaines à l'occasion de la fête de Tabaski.
22:12 Venons-en maintenant à cette cérémonie, cet atelier de présentation du référentiel MAS, le manuel d'amélioration de la sécurité des entreprises.
22:22 Il s'agit à terme de réduire les accidents et les maladies professionnelles et améliorer, entre autres, la qualité de vie au travail.
22:30 Ça ne marche pas comme délit dans un commentaire de Jean-Marc Tchengi. Un nouveau référentiel présenté pour réduire les accidents et maladies professionnelles et améliorer la qualité de vie au travail.
22:42 Manuel d'amélioration de la sécurité des entreprises, MAS, est l'intitulé de cette application qui sera intégrée au sein des entreprises en Côte d'Ivoire.
22:51 À l'origine, il y avait des problèmes en termes de sécurité, en termes de santé au travail, en termes d'implémentation d'un système de management qui permet de progresser.
23:01 Les donneurs d'ordre ont jugé utile de mettre en place ce système pour accompagner les entreprises.
23:08 Actuellement, on a plus de 250 entreprises intervenantes chez MAS et 14 entreprises utilisatrices.
23:19 En tant que président de MAS, je suis absolument certain de l'effet qu'a MAS sur les entreprises, mais les entreprises aussi.
23:27 Né en France il y a 30 ans, le référentiel MAS est une norme reconnue à l'échelle internationale.
23:33 Une innovation saluée par la tutelle du ministère de l'Environnement.
23:38 Aujourd'hui, l'expérience nous a montré que nous avons d'excellents résultats avec notre système de management qui se veut être très pratico-pratique, très terrain.
23:47 Toutes les structures qui s'inscrivent dans la valorisation, dans l'économie circulaire, doivent être outillées à utiliser MAS,
23:54 non seulement pour garantir la sécurité des employés, pour garantir la performance économique, mais aussi assurer la protection de l'environnement.
24:01 Le respect de la réglementation, le bien-être des salariés et la gestion des risques au sein des entreprises sont, entre autres, les avantages du référentiel MAS.
24:12 ID for Africa 2024. L'Assemblée générale annuelle aborde encore cette année les questions d'identité en Afrique.
24:20 La réunion du 21 au 24 mai dernier marquait le dixième anniversaire de la création d'ID for Africa.
24:28 C'était à Cape Town et 2 000 experts et praticiens de près de 100 pays qui se consacrent au développement de l'identité y étaient réunis.
24:37 La Côte d'Ivoire y était représentée par le directeur général de l'ONSI M. Moussa Konaté y représentait RTI1.
24:45 Dixième Assemblée générale annuelle du Forum ID for Africa à Cape Town en Afrique du Sud.
24:52 Une rencontre internationale dédiée à la transformation numérique de l'identité en Afrique.
24:56 L'édition 2024 a réuni plus de 2 000 experts venus de 100 pays.
25:01 Les travaux ont porté sur les innovations en matière de gouvernance de l'identité numérique.
25:06 La Côte d'Ivoire a pris part à cette session du partage d'expérience.
25:09 Le directeur général de l'ONSI, Office national de l'état civil et de l'identification a conduit la délégation ivoirienne.
25:16 Les représentants de la Côte d'Ivoire ont participé quasiment à toutes les activités, à toutes les sessions.
25:21 Et à chacune des sessions, nous avons pu aborder avec un spécialiste de la Côte d'Ivoire sur une thématique,
25:27 les questions liées à la couverture maladie universelle, comment l'identification sert à la mise en oeuvre de la couverture maladie universelle
25:34 et à quel niveau nous sommes, quelles sont les perspectives.
25:36 Nous sommes revenus sur les questions d'apathridie, comment est-ce que le RMPP gère la question de l'apathridie et des réfugiés.
25:44 Et ensuite, nous avons pu, avec un représentant du ministère de la justice, un conseiller technique du ministère de la justice,
25:51 nous avons pu faire le lien lors de ce panel-là particulièrement, de ce que le RMPP apporte comme solution à la gestion des questions d'apathridie.
25:59 Ce 10e Forum ID4Africa s'est tenu sur quatre jours du 21 au 24 mai.
26:04 La délégation de la Côte d'Ivoire était composée de parlementaires, des organisations de la société civile et des acteurs des médias.
26:12 Et ici en Côte d'Ivoire, les examens à grand tirage ont démarré il y a quelques jours déjà avec le CEPE et l'entrée en 6e, suivi du BEPC.
26:21 En attendant, ces résultats qui commenceront à être connus dès demain lundi pour les élèves en cours moyen deuxième année,
26:28 l'on a assisté à une cérémonie de récompense des meilleurs élèves au Collège moderne autoroute de Trècheville.
26:35 Et la particularité de cette cérémonie est qu'elle a été organisée par les alumnes de l'établissement.
26:41 Mariam Sangaré, Sephora Zegui, Franck Coadjo.
26:44 Avec 17,36 de moyenne générale, Ansada est le meilleur élève du Collège moderne de Trècheville, avec lui une trentaine d'élèves récompensés ce jour.
26:55 J'ai beaucoup travaillé, les matins et les soirs, s'il n'y a pas de cours, je prends un cahier ou un livre et j'étudie.
27:00 Je peux dire à mes amis, c'est de travailler encore plus, car il n'y a pas de secret pour l'agriculture, le travail paye.
27:04 Une journée d'excellence, la troisième du genre.
27:07 C'est l'occasion pour les anciens de l'établissement d'encourager leur cadet à toujours prôner le travail bien fait.
27:13 Et cette année, fort heureusement, l'école a été obligée de mettre la barre à 15 de moyenne minimum pour qu'on puisse avoir cette fête-là.
27:21 Donc avec 15 de moyenne, nous avons quand même 40 majors qui ont été récompensés.
27:27 Donc nous pensons que, humblement, nous avons permis à nos enfants, qui sont aujourd'hui nos cadets ici, d'améliorer leur niveau et puis de s'engager vers la voie du succès.
27:39 Les lauréats sont repartis avec des enveloppes et des kits scolaires.
27:43 Et bonne chance à tous ces milliers d'élèves concernés par les examens à grand tirage cette année.
27:50 Nous sommes dimanche, un mot de religion donc dans ce 13 heures.
27:53 Et on va démarrer par cette messe d'action de grâce qui a été dite cette semaine à l'intention du chef de l'État, le président à la Sanwatara.
28:02 C'est Éric Goré qui était sur place pour nous.
28:04 Ces fidèles chrétiens rassemblés élèvent leur prière vers le Père Céleste pour notre pays, la Côte d'Ivoire.
28:12 Ils sont de la paroisse Saint-Jacques des deux plateaux.
28:14 Parmi eux, Éric Tabat, chef de protocole du président de la République et 4e vice-gouverneur du district autonome d'Abidjan.
28:22 Ce proche collaborateur du président de la République est à l'initiative de cette messe d'action de grâce.
28:27 Afin que le Seigneur Jésus-Christ puisse toujours protéger le président de la République à la Sanwatara dans le creux de ses saintes mains.
28:36 Tout ce que l'on fait dans la vie, on le doit au Seigneur.
28:40 Et après la nomination que j'ai reçue par le président de la République, j'ai estimé logique.
28:48 Et c'est en cela que je suis venu voir le Père Abékan qui est mon frère.
28:51 Depuis près de 50 ans, nos familles se côtoient.
28:54 Je lui ai dit "Père, c'est toi qui feras la prière". Et il l'a fait.
28:56 De beaux cantiques et également une homélie qui invite les fidèles chrétiens à accomplir leurs tâches avec dévouement.
29:04 C'est une occasion pour nous de prier justement pour nos gouvernants.
29:09 Vous savez, dans l'église, le vendredi saint, il y a une grande prière qui est faite pour les gouvernants.
29:15 Profiter de l'occasion pour dire merci au président de la République, à la Sanwatara.
29:19 Donc c'est une grâce.
29:21 Ces instants particuliers, célébrés avec amour et surtout fidélité au Seigneur Jésus-Christ.
29:28 Souvenez-vous du 23 avril au 3 mai dernier aux Etats-Unis d'Amérique,
29:34 une conférence générale de l'église méthodiste unie autorisait le mariage pour tous.
29:40 Quelques semaines plus tard, l'église méthodiste unie de Côte d'Ivoire adopte une position contraire qu'elle a fait connaître hier aux journalistes.
29:48 Reportage Constant Kokora.
29:51 Suite aux conclusions de la conférence générale de l'église méthodiste unie tenue aux Etats-Unis du 23 avril au 3 mai 2024,
29:59 autorisant le mariage pour tous, l'église méthodiste de Côte d'Ivoire décide de se désolidariser de cette décision
30:06 qui selon elle ne repose sur aucune valeur biblique et disciplinaire.
30:10 En conséquence, la conférence annuelle de Côte d'Ivoire a, à l'unanimité des délégués, adopté la résolution suivante.
30:27 Que le nouveau profil de l'église méthodiste unie, issu de la conférence générale de Charlotte, qui se démarque des saintes écritures,
30:41 ne convient plus à la conférence annuelle de Côte d'Ivoire.
30:47 Par conséquent, la conférence annuelle de l'église méthodiste unie Côte d'Ivoire décide de sortir de la dénomination église méthodiste unie.
31:02 Le très révérend Isaac Gossé a fait savoir qu'une notification sera transmise aux autorités concernées.
31:09 Un reportage de Kokora Constant qui a été commenté, vous l'avez entendu, par Sephora Zegui.
31:16 En Afrique du Sud, la chute de l'ANC au pouvoir depuis 30 ans a fait place à un nouveau venu sur la scène politique,
31:23 le parti Nkonto Wesiswe, abrégé en MK, mais derrière cette formation créée il y a six mois,
31:31 se trouve quelqu'un loin d'être un novice en politique puisqu'il s'agit de Jacob Zuma, ancien président tombé pour corruption en 2018.
31:38 Le parti MK, arrivé troisième avec près de 15% des voix, conteste les résultats des élections générales du 29 mai,
31:46 soupçonnant des irrégularités. 25 petits partis l'ont rejoint dans ses réclamations.
31:51 Le porte-parole du MK accuse la commission électorale et l'ANC de détourner les ressources de l'État
31:57 pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple et réclame un recontage.
32:02 Voilà qui nous conduit directement au magazine du dimanche.
32:07 Notre invité est installé et nous a rejoint en plateau, c'est le directeur général de la fonction publique.
32:13 Merci encore monsieur Soroh, merci d'être venu.
32:16 On va suivre cet élément de Graskando, Graskando qui est notre spécialiste de la question.
32:22 Le recensement biométrique vise entre autres à renforcer la sécurité et la fiabilité de la base de données des fonctionnaires et agents de l'État
32:32 et par la même occasion à apporter une réponse efficace à l'absentéisme constaté dans l'administration publique.
32:39 Il permettra aussi de connaître avec exatitude le nombre de fonctionnaires et agents de l'État et de mieux maîtriser la masse salariale.
32:48 Selon la ministre d'État, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Anne Desirée Ouloto,
32:56 le projet de recensement biométrique des fonctionnaires et agents de l'État est une innovation majeure dans le processus de modernisation de l'administration publique.
33:06 Ce projet se décline en trois phases. La phase pilote est l'étape test du projet.
33:11 Elle consiste à recenser tous les agents du ministère d'État, ministère de la fonction publique et de la modernisation de l'administration.
33:20 La phase d'évaluation et enfin la phase de généralisation qui consiste à recenser tous les fonctionnaires et agents de l'État sur l'ensemble du territoire national.
33:32 Elle se déroulera du 24 juin au 25 octobre 2024.
33:37 On va dire à M. le directeur général que ce délai est à titre indicatif.
33:41 On pourrait aller au-delà, on va dire à minima jusqu'au 25 octobre comme Grace l'a dit.
33:47 Merci beaucoup M. Diaby. Je voudrais avant tout remercier la direction générale de la RTI pour l'occasion qu'elle offre à Mme le ministre d'État Anne Desiré-Ouloto,
33:59 ministre de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, de communiquer à nouveau sur une opération essentielle dans notre processus de modernisation des outils de gestion de nos ressources humaines.
34:10 Donc comme vous l'avez dit, effectivement les dates qui ont été indiquées dans l'élément tout à l'heure sont des dates indicatives.
34:16 Le plus important c'est que c'est un processus que nous avons démarré et nous nous donnons les moyens de le poursuivre jusqu'à terme pour disposer au final d'un fichier biométrique des fonctionnaires du Côte d'Ivoire. Voici l'objectif.
34:28 Mais il n'y a pas très très longtemps le ministère d'État a mis en place le système de pointage électronique.
34:35 Aujourd'hui on parle de recensement biométrique. Qu'est-ce que c'est exactement et puis c'est quoi la différence entre les deux opérations ?
34:42 Merci beaucoup pour l'occasion que vous me donnez d'apporter des précisions. On a toujours fait les opérations de recensement dans l'administration.
34:50 Il y avait les recensements on va dire classiques qui consistaient donc à remplir des formulaires et donc à se considérer recensé à partir du formulaire.
34:58 En 2015, l'État de Côte d'Ivoire s'est doté d'un outil. Donc le ministère de la Fonction publique a développé ce qu'on appelle le SIGFAE, le système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l'État.
35:10 Et donc depuis cette date, donc depuis 2015, on est passé à une autre étape du recensement qu'on a appelé le recensement on va dire électronique.
35:19 Électronique parce qu'il s'est fait dans le système et il est en général couplé à un contrôle qui consiste pour le chef de service à pointer dans le système la présence ou l'absence de ses collaborateurs.
35:32 C'est une évolution mais qui a montré quelques limites dans la mesure où c'était à un chef de procéder de manière en toute responsabilité au pointage.
35:44 Vous pensez qu'il pouvait y avoir connivence entre lui et d'autres ?
35:48 Il y a eu des distorsions puisque nous avons expérimenté le contrôle électronique pendant trois années et chaque fois on a eu des situations d'anomalies et qu'il était important d'adresser.
36:05 N'empêche que ça vous a permis, M. le directeur général, de sortir ou alors de vérifier qu'ils étaient près de 1800, près de 2000 fonctionnaires fictifs dans vos rangs ?
36:17 Fictifs disons qui ne sont pas à leur poste.
36:19 Qui ne sont pas à leur poste.
36:20 Qui ne sont pas à leur poste et le dernier contrôle électronique que nous avons fait en 2023, l'année dernière donc, nous a permis de faire ressortir avec certitude 601 personnes pointées absentes.
36:32 Cela veut dire que les chefs de service ont certifié que ces 601 personnes n'étaient pas là et à côté il y a eu un autre lot de 1684 personnes pour lesquelles les chefs n'ont rien dit, ni présents ni absents.
36:47 Donc non contrôlés, ce que nous appelons dans notre jargon non contrôlés.
36:50 Et dans ce cas-là, vous faites quoi de ceux-là, de ces 1600 ?
36:53 Depuis la fin du mois de mai 2024, ces 1600 plus ces 600, donc un peu plus de 1200 personnes, les salaires ont été mis sous contrôle.
37:07 Donc depuis la fin du mois de mai, ces personnes seront obligées de se présenter physiquement au ministère en charge de la fonction publique pour justifier de leur position ou de leur situation.
37:16 Les salaires mis sous contrôle, on parle de combien là ? C'est quoi le chiffre ? Combien là l'État va pouvoir retrouver avec ce...
37:25 Bon, ça se chiffre toujours en milliards. Lorsqu'on fait ce type d'opération, ça se chiffre en milliards parce que plus de 2000 personnes, même si vous prenez une moyenne de salaire de 200 000, vous voyez déjà...
37:38 Sur l'année, ça fait...
37:39 Si l'année s'écrit, ça vous donne.
37:40 Ça fait... Allez-y, je vous interromps plus.
37:42 Voilà pourquoi les insuffisances de ce contrôle électronique ont amené à passer le cap et à mettre en place ce qu'on appelle la biométrie.
37:52 La biométrie qui, elle, renvoie à l'individu lui-même parce que c'est un élément de sa morphologie qui est pris en compte, soit les empreintes, soit les yeux, soit le visage.
38:01 En tout cas, c'est un élément propre à l'individu.
38:03 Et donc, c'est cette opération qui a été lancée le mardi et qui consistera pour nous à recenser l'ensemble des fonctionnaires et à faire basculer notre fichier, notre base de données actuelle en une base de données biométrique.
38:16 Et ce système-là, vous pensez qu'il est infaillible, inviolable ?
38:20 En tout cas, en l'état actuel de la technologie connue, il est infaillible, il est inviolable parce qu'il est lié à un élément propre à l'individu et même les jumeaux n'ont pas la même biométrie.
38:34 Donc, en temps normal, seul le fonctionnaire tel qu'il sera recensé dans nos fichiers pourra donc se faire contrôler éventuellement lors des opérations.
38:43 Et à travers cette opération, M. le directeur général, quel est le problème ou les problèmes que vous êtes en train de régler ?
38:50 Alors, plusieurs problèmes. D'abord, comme je l'ai dit en entrée de nos propos, c'est d'abord une mesure qui rentre dans la modernisation de notre administration.
39:00 Ça, il ne faut pas le perdre de vue. C'est une dynamique dans laquelle le maire de Meseta, un des élus d'autres, est engagé depuis trois ans.
39:07 Et cette modernisation concerne aussi bien nos procédures, nos outils, mais aussi notre gestion de nos ressources humaines.
39:17 Donc, la biométrie vient pour moderniser la manière dont nous gérons nos outils.
39:24 Mais en plus, ça va permettre de fiabiliser notre fichier. Il y a un fichier qui existe aujourd'hui. Tous les fonctionnaires sont dans un fichier, une base de données que nous avons.
39:31 Vous êtes à peu près à date, hein ? 292, 293 000 fonctionnaires.
39:35 C'est évolutif, mais actuellement, on est autour de 293 000 fonctionnaires dans notre base.
39:41 Donc, ça va fiabiliser cette base et ça va la sécuriser. La sécuriser parce que, comme je l'ai dit, la biométrie étant unique à chaque individu, il n'y aura plus les problèmes de doublons.
39:50 Il n'y aura plus les problèmes de détournements d'identité, parce que c'est un problème qu'on a rencontré par le passé, ou des quidams.
39:58 Prenez le contrôle des identités de certains fonctionnaires, ou faites main basse sur leur salaire, leur appel, et qui se volatilisent dans la nature.
40:07 Donc, avec la biométrie, tous ces phénomènes vont disparaître et on va pouvoir faire des fichiers fiables.
40:12 Il y a aussi un phénomène dont on entend parler, c'est qu'il y aurait des fonctionnaires qui ne sont plus en service, qui sont peut-être à l'extérieur ou qui ne sont même plus sur Terre,
40:20 qui ont perdu la vie, mais qui malheureusement continuent de percevoir des salaires.
40:24 Oui, c'est malheureusement une situation que nous constatons lorsque nous faisons justement les contrôles.
40:29 L'un des objectifs du recensement biométrique, c'est qu'à terme, on doit pouvoir faire des contrôles biométriques.
40:37 Et à partir de cet instant, celui qui est hors du pays et qui bénéficie de couverture, parce qu'en fait, cette situation-là prospère parce qu'il y a des complicités internes.
40:46 Le contrôle biométrique ne pourra plus permettre à ces personnes de couvrir les fonctionnaires indélicats qui sont hors du pays et qui continuent d'être payés sur les déniers publics de l'État, ce qui est inacceptable.
40:59 Un cas pratique, M. le directeur général. Je suis fonctionnaire, je me présente au lieu de recensement. De quels documents je dois disposer ? Je dois me munir de quoi pour venir vous voir ?
41:09 D'accord. Alors, lorsque l'opération va commencer, enfin va se généraliser, on ne va pas demander une fultitude de documents aux fonctionnaires.
41:18 Le fonctionnaire, il se présentera seulement avec son matricule, puisque je dis que ça va se faire à partir de la base qui existe déjà.
41:24 Donc son matricule et sa pièce d'identité, sa carte nationale d'identité. Et lui-même, bien sûr, physiquement, puisqu'on va la rouler avec ses empreintes digitales et sa photo.
41:35 Sa photo qui va être prise sur place. Donc voici tout ce qu'on va lui demander. C'est sa présence physique et la carte nationale d'identité.
41:42 Et qui est concerné, M. le directeur général ? Est-ce que ce sont tous les fonctionnaires et agents de l'État ?
41:47 Oui. Tous ceux qui sont dans notre base de données actuellement. Tous ceux qui sont fonctionnaires régis par le statut général de la fonction publique.
41:55 Tous ceux qui ont un matricule attribué par le ministère de la fonction publique, même lorsqu'ils sont contractuels, ils sont concernés.
42:02 Notamment les préfets, les diplomates ?
42:04 Les préfets sont concernés. Les membres du corps diplomatique également sont concernés. Et ils seront tous enrôlés.
42:10 Mais les magistrats ?
42:11 Les magistrats ne sont pas concernés.
42:13 Voilà. Les greffiers ?
42:14 Voilà. Compte tenu du fait qu'ils ont une situation particulière, vous le savez, à la séparation.
42:19 Les magistrats et les greffiers sont gérés par la chancellerie, notamment le ministère en charge de la justice.
42:25 Mais à part cela, l'ensemble des personnels civils...
42:29 Les militaires, vous avez précisé un civil.
42:32 Les militaires ne sont pas gérés par le ministère en charge de la fonction publique.
42:35 La fonction publique, bien entendu.
42:36 Et quelle est la durée de l'opération, M. le directeur général ? On sait que la phase pilote, elle, elle a démarré le 24 juin ?
42:44 Mai.
42:45 24 mai.
42:46 C'est ça. 24 mai. Elle va se poursuivre jusqu'au 7 juin.
42:50 Elle concerne uniquement le ministère de la fonction publique, le ministère en charge de la fonction publique.
42:56 Et après, il va y avoir une phase d'évaluation.
42:58 Qui, elle, va durer une dizaine de jours.
43:00 Et on va passer à la phase de généralisation qui va concerner, donc, les autres ministères,
43:04 selon un chronogramme que nous allons communiquer à l'ensemble des fonctionnaires.
43:08 D'accord. Et après le recensement, après l'opération, ce sera quoi la suite ?
43:12 Alors, après le recensement, évidemment, on va faire un croisement entre le fichier qui va être dorénavant le fichier biométrique,
43:19 qu'on va croiser avec le fichier qu'on a actuellement, pour voir les écarts.
43:23 Et les personnes qui ne se seraient pas fait recenser de manière biométrique
43:27 seront invitées à se présenter dans une phase qu'on va appeler une phase de contentieux.
43:31 Et passer ce délai qui va leur être communiqué.
43:35 Évidemment, ils seront sortis des effectifs.
43:37 Ça voudrait dire qu'ils ne sont pas sur le territoire national et ils ne sont pas à leur poste de travail.
43:41 C'est ça. Et ensuite, on va passer à l'opération de contrôle biométrique.
43:46 Ce qui va permettre à nos équipes de se déployer sur le territoire
43:49 et d'aller dans les services avec des tablettes numériques
43:53 qui permettront sous place de s'assurer de la présence de chaque fonctionnaire à son poste de travail.
43:58 Donc voici un peu dans le séquencement ce qui va se passer.
44:01 Mais ça va faire l'objet de communication.
44:03 Bien sûr.
44:04 Parce que ça va se faire en toute transparence.
44:06 Et chaque fonctionnaire saura à chaque étape ce qu'il y a à faire.
44:09 Est-ce que, M. le directeur général, pour une raison ou pour une autre,
44:12 si je me présente, je peux, pour mon recensement, je peux échouer ?
44:17 La seule raison que vous pourriez avoir un échec, c'est que le matricule n'est pas connu dans nos fichiers.
44:26 Sinon, si le matricule est effectivement dans nos fichiers, il n'y a pas de problème.
44:30 Avec le matricule, on appelle votre situation telle qu'elle se trouve dans notre base.
44:34 Et puis, il vous appartiendra de confirmer ces informations
44:38 ou donc d'apporter des rectificatifs s'il y a des erreurs.
44:40 Et pour tous ceux qui n'auront pas pu se faire enrôler, quel sera leur sort ?
44:44 Ils seront sortis. Parce que, comme je l'ai dit, il y aura des périodes.
44:48 Il y aura une période de contention où ils seront appelés encore une fois à venir se faire enrôler.
44:52 Mais s'ils ne le font pas, à un moment, ils seront sortis de nos effectifs
44:55 parce que le fichier va être géré sur la base de ce fichier biométrique qui sera certifié à terme.
45:02 Et il faut dire, c'est une opération que vous menez avec la collaboration de l'ONESI.
45:07 Tout à fait.
45:08 Et quel rôle ils jouent concrètement ?
45:10 Vous savez que l'ONESI est chargée de gérer tout ce qui est biométrie du point de vue national.
45:15 Donc, dans l'opération de recensement, il y a un moment où il y a une communication
45:20 entre notre base et la base de l'ONESI, surtout pour le numéro national d'identification.
45:25 C'est ce qu'on appelle le NNI.
45:27 Et donc, les deux bases vont se parler pour s'assurer que nous avons les mêmes données
45:32 du point de vue de la fonction publique et du point de vue de l'ONESI.
45:36 Donc, les techniciens ont déjà travaillé sur ces questions et ça va se faire de manière automatique.
45:41 Et cette opération est totalement obligatoire ?
45:44 Elle est obligatoire puisque, comme je l'ai dit à terme, c'est la base de données biométriques
45:48 qui va servir de base de gestion de nos ressources humaines.
45:52 Donc, celui qui ne vient pas, il s'exclut des faits lui-même.
45:56 Donc, tous les fonctionnaires que j'ai cités, c'est-à-dire emploi, civils,
46:01 y compris diplomats et corps préfectoraux, sont concernés.
46:05 Et donc, nécessairement et obligatoirement, se présenter au moment et au lieu
46:10 qu'ils leur seront indiqués pour se faire recenser biométriquement.
46:14 Dernier élément, M. le directeur général, avant de vous laisser partir.
46:17 Vous savez qu'on est en Afrique et puis très souvent, des jeunes, des enfants,
46:21 peuvent avoir utilisé des documents de leurs frères, de leurs parents pour...
46:26 Et ils sont là aujourd'hui, ils sont devenus des fonctionnaires.
46:29 Il y en a même de très hauts cadres dans ce pays, mais qui fonctionnent avec l'âge ou l'identité d'un frère.
46:34 Est-ce que toutes ces données biométriques et autres que vous comparez avec le NNI et tout ça,
46:38 est-ce que ça ne va pas poser un problème?
46:40 Oui. En principe, l'objectif n'est pas de poser un problème,
46:43 mais même d'aider et d'accompagner les fonctionnaires à se mettre en règle.
46:48 Alors, beaucoup de personnes ne le savent pas, mais l'État du Quai de Gavea s'est doté d'une loi
46:52 qui permet de reprendre son identité, si vous voulez, sa vraie identité.
46:56 Sa vraie identité.
46:57 Voilà. Et sans préjudice de ce que vous avez pu avoir comme diplôme ou emploi avec l'identité...
47:03 C'est-à-dire que tous les diplômes, vous les gardez...
47:06 ...sont toujours valables et sont reconnus comme tels.
47:09 D'accord. Si vous appelez Moussa Konaté aujourd'hui et que c'était Kofi Jean,
47:14 vous pouvez reprendre Kofi Jean normalement.
47:16 C'est ça.
47:17 Et vos diplômes que vous avez acquis sous Moussa Konaté...
47:19 Demeurent.
47:20 Demeurent.
47:21 Et y compris les emplois, les concours auxquels vous avez été admis.
47:25 Ce n'est pas remis en cause.
47:26 Et donc, le croisement avec la base de l'ONESI à partir du NNI
47:32 va permettre à certains de nos fonctionnaires de peut-être découvrir des décalages
47:36 dans leur situation chez nous, c'est-à-dire dans la fonction publique et dans la base de l'ONESI.
47:40 En ce moment, ils pourraient s'appuyer sur la loi qui existe et qui produit encore ses effets
47:45 pour aller reprendre leur identité pour que les données soient cohérentes
47:49 aussi bien au niveau de la fonction publique qu'au niveau de l'ONESI.
47:51 Merci.
47:52 Monsieur le Directeur Général, et cette loi, c'est la loi numéro 2018-863 du 19 novembre 2018,
47:59 instituant donc une procédure spéciale de déclaration de naissance,
48:03 de rétablissement d'identité et de transcription d'actes de naissance.
48:07 Et bien cela.
48:08 Merci, Monsieur le Directeur Général.
48:09 C'est vous-même, c'est moi qui...
48:10 Monsieur Ninaga Fol Soro, Directeur Général de la fonction publique,
48:14 il est venu nous instruire beaucoup plus sur ce qu'est le recensement biométrique.
48:19 Merci encore à vous.
48:20 Bon retour chez vous. Bien de choses à la ministre d'État, à vous aussi, chers téléspectateurs.
48:25 Très bon dimanche et à demain lundi, 13 heures.
48:28 ...