• il y a 9 mois
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Transcription
00:00 Ouverte officiellement à la circulation depuis début janvier, la nouvelle autoroute Abidjan-Dabou
00:10 paye déjà les frais de l'insévissement des populations.
00:14 Et oui, cette nouvelle autoroute est mal barrée.
00:19 Cette nouvelle autoroute a mal.
00:22 Cette nouvelle autoroute souffre et vit un cauchemar inexplicable et indescriptible.
00:30 Regardez vous-même ces barres de fer qui ont été installées sur les gares foules le long de la voie.
00:38 Regardez comment elles sont arrachées par endroits, par les populations.
00:43 Regardez.
00:45 [Musique]
01:00 Conséquence de ces barres de fer arrachées.
01:03 Pour la traversée de la chaussée, véhicules et populations malheureusement se bousculent,
01:09 se battent et se disputent le passage.
01:12 Quel dommage.
01:14 [Musique]
01:43 Comme si cela ne suffisait pas, ils justifient même leur décivissement.
01:56 Pour eux, l'insuffisance de parcerailles ou de pompiers-tombs est la cause de tous ces comportements étrangers.
02:04 Les gens ont fait ça au front là-bas.
02:07 Ici, c'est une grande voie.
02:13 Si on voit, il y a deux ponts ici, pompiers-tombs là-bas.
02:16 On oublie de traverser et on oublie d'enlever les grilles pour pouvoir passer.
02:20 On a préféré enlever les grilles pour passer.
02:26 On souhaite qu'on vienne faire un pompier-tomb comme la GESCO.
02:30 La GESCO, ils ont juste deux pompiers-tombs.
02:32 Si on en fait un ici, ça va dépasser la population.
02:35 Notre école est de l'autre côté de la route.
02:38 Les voitures, elles roulent vite.
02:41 Quand on veut passer, on a besoin d'attendre une minute d'abord.
02:44 Si on veut passer, on a besoin de sauter.
02:46 Même les gens, leurs robes, ça se déchire.
02:49 Et pourtant, les quelques pompiers-tombs construits le long de la voie sont moins fréquentés.
02:56 [Musique]
03:08 Ces rivérés indisciplinés préfèrent la traversée directe avec tous les risques qu'ils encourrent.
03:16 En vérité, ils s'en foutent éperdument de leur vie.
03:20 Le pompier-tomb, quand tu meurs, à l'enfant, on dort.
03:23 Souvent, ça fatigue les jambes, ça te fait mal.
03:25 Ici, il faut monter et redescendre, monter et redescendre, ça fatigue beaucoup les jambes.
03:29 Comme on m'a descendu après le pont, j'ai vu qu'il n'y avait pas trop d'influence.
03:33 Donc c'est pour cela que j'ai pris la traversée sans le pont.
03:37 Parce qu'on était un peu pressés.
03:39 À cet inséviscement, il faut ajouter les dépôts sauvages d'ordues sur cette nouvelle route.
03:45 Dites-nous, comment pouvez-vous utiliser cette nouvelle voie,
03:49 cette belle voie, cette voie sublime et admirable pour déverser vos ordues?
03:54 Comment? Comment est-ce possible?
03:57 Ce comportement irresponsable, insensé, absurde,
04:04 dénoncé par le coordonnateur du projet du train urbain,
04:08 structue en charge de la supervision et l'évolution des travaux de cette route.
04:14 Dans le contexte initial, dans le passage de ces zones,
04:17 on a identifié des zones préférentielles du passage des piétons.
04:21 Donc c'est sur la base de cela que certains points ont été retenus
04:25 pour pouvoir construire les différentes passerelles.
04:28 Donc à l'Agesco, quand on regarde le premier ouvrage de la passerelle,
04:32 c'est pratiquement au niveau de la zone où il y avait un marché,
04:35 justement à l'Agesco.
04:36 Donc on se disait qu'il y avait une forte traversée des populations de part et d'autre.
04:39 Donc ainsi de suite, on a fait cette analyse-là qui nous a permis
04:42 de pouvoir installer un ensemble de passerelles le long du projet, déjà en 2020.
04:47 Aujourd'hui, force est de constater que l'urbanisation a été vraiment rapide
04:53 au regard des infrastructures qui étaient en cours.
04:55 Donc du coup, il y a eu d'autres zones préférentielles encore de passage des piétons.
05:00 Donc ce qui veut dire qu'aujourd'hui, certainement, il y a d'autres besoins
05:03 d'installation des passerelles additionnelles.
05:05 C'est ce qui a fait l'objet de discussions entre le projet lui-même avec le BAIEUR
05:11 pour pouvoir étudier de nouvelles passerelles qu'on va pouvoir installer au fur et à mesure.
05:16 Dans tout état des causes, pour moi, il faut que la population soit sensibilisée
05:21 sur l'intérêt de ces infrastructures pour lesquelles l'État consente
05:26 des efforts importants pour pouvoir réaliser.
05:29 Long de 19 kilomètres, cette terre-là qui était en deux fois deux voies
05:34 a été élargie en deux fois trois voies et deux fois quatre voies par endroit
05:39 pour le bonheur des populations.
05:41 Que dis-je?
05:42 Pour votre bonheur, vous qui salissez, vous qui arrachez les barres de fer
05:47 le long de cette nouvelle autoroute, savez-vous que votre mauvais comportement,
05:52 votre comportement insidique, votre comportement dommageable
05:56 finira par détruire cette belle infrastructure routière
06:00 dont le coût est évalué à 50 milliards de francs CFA.
06:04 Vous avez bien entendu, 50 milliards de nos francs.
06:07 À un moment donné, il faut arrêter et prendre conscience surtout de la nécessité
06:13 qu'il y a à préserver les infrastructures routières pour le bonheur de tous.
06:18 Alors, carton rouge, carton rouge, carton rouge et encore carton rouge
06:24 attribué à toutes ces populations qui, de par leur comportement malsain et infectant,
06:29 leur manque de responsabilité, leur inséviscence, leur indiscipline et leur insouciance
06:35 mettent en danger leur propre sécurité et celle des autres usagers.
06:40 [bruit de moteur]
06:42 [Bruit de moteur]

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