Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale, était l'invitée de BFMTV pour évoquer la situation en Nouvelle-Calédonie.
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00:00 Quelque chose qui nous a interpellé, peut-être les personnes qui nous regardent également,
00:03 c'est la présence de membres du GIGN.
00:05 On parle d'une centaine d'hommes dans cette opération qui, je le rappelle,
00:08 concernait 600 gendarmes, si je me souviens bien, hier soir.
00:13 Quelle est la différence très concrète entre ces membres du GIGN ?
00:16 Quel est leur rôle dans ces opérations par rapport aux autres forces de l'ordre ?
00:19 Le GIGN, vous savez que ce sont des gendarmes spécialisés dans l'intervention de haut niveau,
00:25 au spectre, et des interventions qui sont d'une grande complexité et d'une grande dangerosité.
00:30 Donc ils vont venir en complément des actions qui sont déjà menées par les gendarmes départementaux,
00:35 donc les gendarmes qui sont locaux, on va dire, qui sont en permanence affectés.
00:40 Vous avez des gendarmes mobiles, un certain nombre d'escadrons de gendarmes mobiles qui sont présents,
00:44 qui vont tenir le terrain.
00:45 C'est souvent les gendarmes que vous voyez en noir et qui sont aussi aux côtés des véhicules blindés.
00:50 Eux, leur objectif, ce sont des gendarmes qui sont spécialisés dans le maintien d'ordre et le rétablissement de l'ordre.
00:54 Donc ils sont habitués à travailler en unité constituée et à mener un certain nombre d'actions.
00:59 Et vous avez ensuite le GIGN qui va avoir une action sur les missions les plus dangereuses, les plus complexes.
01:07 Ils sont formés justement à agir sous le feu, à pouvoir déminer un certain nombre d'éléments.
01:14 Donc leur action est vraiment complémentaire et très ciblée.
01:19 C'est de la précision dans leur action.
01:23 Peut-être pour être encore plus précis, est-ce que ces différentes forces se communiquent entre elles ?
01:29 Expliquez-nous un peu les coulisses, comment ça fonctionne sur des très grosses opérations comme ça ?
01:32 Évidemment, vous avez un certain nombre de PC, de postes de commandement, de zones où on a de la coordination.
01:38 Vous avez des chefs, vous avez un dispositif, comme à chaque fois qu'on a une opération.
01:43 Et plus l'opération est importante, plus on a d'acteurs qui vont être sur un centre de commandement
01:49 et qui vont se coordonner, puisqu'en fait on est dans un principe de montée en puissance déjà.
01:56 Donc on a un certain nombre de moyens qui vont arriver, qui vont venir s'ajouter à ceux déjà existants.
02:00 Et tout ça va être coordonné. On a même une coordination qui se met en place avec la métropole,
02:06 où on a aussi des points de situation qui sont faits, des directives qui sont données.
02:09 Et donc la Nouvelle-Calédonie communique avec Paris.
02:13 Et sur place aussi, on a une coordination précise, heure par heure, de ce qui est mené sur le terrain.