• il y a 6 mois
La rubrique santé de Télématin répond à toutes les interrogations des téléspectateurs concernant la santé. 

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Transcription
00:00 Vous allez répondre aux questions santé-bien-être de nos téléspectateurs.
00:04 Mathilde de 5 Maxime nous dit "Mon mari ronfle".
00:08 Eh, y'en a que lui, n'est-ce pas ?
00:10 Non, alors, je vais m'inscrire au faux. Je ne ronfle pas.
00:14 On m'a dit que cela pouvait être dangereux pour ses yeux. Est-ce vérifié ?
00:19 Eh oui, c'est une information sérieuse.
00:22 Mais ce n'est pas le ronflement qui est en cause, ce sont les apnées du sommeil.
00:25 Vous savez, ces pauses respiratoires que l'on retrouve lorsque l'on dort,
00:30 et qui concernent quand même 4 à 7% des adultes,
00:33 et 15% des plus de 70 ans font des apnées du sommeil.
00:37 Alors, 80% de ces personnes ne sont pas diagnostiquées,
00:40 ce qui peut être le cas du conjoint de Mathilde.
00:43 Eh oui, ces apnées du sommeil peuvent avoir un impact sur la santé oculaire.
00:48 Cela a été montré par plusieurs travaux.
00:50 Ils ont montré un lien entre ces apnées et le risque de glaucome.
00:54 Vous savez, c'est cette altération du nerf optique qui peut conduire à la cécité.
00:58 Alors, les mécanismes, pour l'instant, ne sont pas très bien précisés.
01:02 Mais on pense qu'en fait, ces apnées du sommeil diminuent le taux d'oxygène dans le sang
01:07 et que cela perturbe le nerf optique, cela abîme le nerf optique.
01:12 Donc, les personnes qui ronflent doivent se faire dépister
01:17 pour ne pas avoir de problème de vue plus tard,
01:20 et surtout parce que ces apnées du sommeil augmentent aussi le risque de maladies cardiovasculaires
01:25 et de maladies d'Alzheimer.
01:27 Donc, on prend ça très au sérieux. Mathilde ?
01:30 Ronflement, à ne pas confondre avec le renflement,
01:32 cher au ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.
01:34 Mais ça, c'est un autre sujet.
01:36 Violette Habitat-Privat, vous avez parlé...
01:38 Mais je lis des livres ! J'ai lu le livre de Bruno Le Maire.
01:42 Voilà. Violette Habitat-Privat, vous avez parlé cette semaine du jus d'orange.
01:46 Alors, trouve-toi encore des vitamines dans le jus du commerce.
01:49 D'après vous ?
01:51 Non.
01:52 Non ? Eh bien, oui, on en trouve.
01:54 J'ai dit la semaine dernière, enfin cette semaine,
01:56 qu'effectivement, il y a beaucoup de sucre dans le jus d'orange.
01:58 Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a aussi des vitamines.
02:01 Et il y a aussi des vitamines dans les jus que l'on trouve dans le commerce.
02:05 On parle de la vitamine C, la vitamine B9, alors c'est deux vitamines...
02:08 Mais au rayon frais, ceux qui sont au rayon frais, non ?
02:10 Alors, justement, non. En fait, oui.
02:11 Ah bon ?
02:12 Oui et non. C'est-à-dire que normalement, on se dit,
02:14 comme la vitamine C et la vitamine B9 sont des vitamines très fragiles,
02:17 lorsque l'on prend ces produits dans les rayons frais, on en a plus.
02:21 Mais nos confrères du magazine Que Choisir ont fait des comparatifs
02:25 et se sont aperçus que finalement, autant de vitamine C dans les rayons frais,
02:30 donc flash pasteurisé, que dans les rayons ambiants pasteurisés.
02:34 La perte en vitamine est de l'ordre de 20 à 40 %.
02:38 Donc vous voyez, finalement, on a quand même un rapport intéressant
02:41 de vitamine C et de vitamine B9 quand on prend ces jus dans le commerce.
02:45 Évidemment, c'est mieux de le presser à la maison,
02:47 sauf qu'il faut conserver vos oranges dans le réfrigérateur avant
02:52 et la consommer rapidement. Ce jus d'orange,
02:54 il faut le consommer rapidement, plus l'orange est acide,
02:57 moins il y aura de perte de vitamine, plus l'orange est douce,
03:00 plus il y aura de perte de vitamine C.
03:03 Très bien. Question de Jamila de Poitiers.
03:05 Mon mari et ses amis sont fans de foot.
03:07 Ils sont vraiment très excités lors des matchs.
03:09 Y a-t-il des risques pour leur santé ?
03:11 Eh bien oui !
03:12 Être supporter d'une équipe de foot, ça peut être dangereux pour votre cœur.
03:17 Je vais vivre au vieux.
03:19 Moi aussi.
03:20 Alors les premiers scientifiques à s'intéresser au sujet,
03:23 ce sont des Allemands lors de la coupe du monde 2006.
03:26 Ils ont décortiqué les registres des hôpitaux et se sont aperçus
03:30 qu'effectivement, il y avait plus d'événements vasculaires,
03:33 cardiovasculaires aigus pendant les matchs de foot
03:36 quand l'Allemagne était impliquée.
03:38 Et vous savez pourquoi ?
03:41 Non.
03:42 Parce qu'on mange n'importe quoi, on boit un peu
03:44 et surtout, on oublie de prendre les médicaments.
03:46 C'est-à-dire qu'on est tellement excité par son match
03:49 qu'on ne prend pas les médicaments.
03:51 Et les médicaments doivent être pris absolument tous les jours.
03:54 Et il y a des Français, quelques années plus tard,
03:56 qui se sont intéressés à peu près au même sujet
03:58 et qui ont analysé les aliments consommés pendant ces matchs de foot.
04:04 Les pizzas, chips, colas de jamais trouvés.
04:07 Mais surtout, ce qui était très intéressant,
04:09 c'est de savoir que quand votre équipe met des points et gagne,
04:13 vous mangez bien le lendemain.
04:14 Mais quand votre équipe perd, vous mangez n'importe quoi le lendemain.
04:18 Donc, en réalité, vous restez minces, choisissez une équipe qui gagne.
04:22 Mais ça, c'est un autre débat.
04:24 C'est plus compliqué en France.
04:26 - Bravo Christelle !

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