• il y a 5 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 -Dans la soirée du 28 avril dernier dans la Meuse,
00:02 60 jeunes se sont invités par les réseaux sociaux
00:05 chez Virginie et Eric et leurs 3 enfants
00:08 pour finalement saccager leur maison excrément,
00:11 tag, projections diverses.
00:12 Les dégâts s'élèvent à plus de 50 000 euros.
00:15 L'agression serait l'engagement politique
00:17 du fils des propriétaires.
00:19 Virginie est avec nous et son fils Maxence
00:22 vont nous livrer leurs témoignages.
00:24 Merci d'être avec nous. Merci beaucoup, Virginie.
00:27 Merci beaucoup, Maxence.
00:29 L'ampleur des dégâts sur ces images fournies par la famille,
00:32 c'est impressionnant. Regardez.
00:35 -Il y a un homme écrasé !
00:37 -Oh, mon Dieu !
00:38 -Il faut qu'on attaque les mouettes !
00:40 Rires
00:42 ...
00:45 -Vas-y, vas-y.
00:47 ...
00:50 -Je suis pas arrivé tard.
00:51 -On va abattre les numéros 1.
00:53 -C'est moi !
00:55 -Une portion de...
00:56 -Ah ouais, c'est à moi ?
00:58 -Visuellement l'état de la baroque.
01:00 Ca, c'est une dengrive, frère.
01:03 C'est une dengrive.
01:06 -Il a fait des poses.
01:07 -Pas d'applaudissements, bien entendu.
01:10 On va pas plonir ces bêtises.
01:11 C'est un truc de fou.
01:13 Plus de 50 000 euros de dégâts.
01:15 On voit l'état de la maison.
01:17 Vous êtes la propriétaire ? -Oui.
01:19 -Vous étiez où ?
01:20 -On était absents. On était partis le week-end.
01:23 -D'accord.
01:24 -On est partis le week-end
01:26 et la fille était restée à la maison toute seule.
01:28 On lui fait confiance.
01:30 Elle a 16 ans. On lui dit qu'il y a pas de souci.
01:33 C'est déjà arrivé, même pour le grand,
01:35 de laisser tout seul le week-end.
01:37 Elle était chez sa copine le samedi soir
01:39 et m'a demandé si elle pouvait revenir
01:41 à la maison dimanche avec une copine.
01:44 -Hm ? -Deux copines.
01:46 On a dit oui.
01:47 On a dit oui,
01:48 parce qu'on lui fait confiance. Elle est sérieuse.
01:51 Et là, le carnage...
01:54 Je pense qu'il y a eu...
01:55 Ils ont mis une photo sur Insta.
01:58 -Elle était où ?
01:59 -Elle est à la maison.
02:00 Elle est revenue le dimanche, en début d'après-midi.
02:03 -C'est pas ça...
02:04 -Elle m'a demandé de revenir à la maison avec ses copines.
02:08 -C'est elle qui a organisé ça ?
02:09 -Non, elle est revenue avec deux copines.
02:12 C'était prévu qu'elle revienne à la maison avec ses copines.
02:15 -C'est quoi, Gilles ?
02:17 -Elles sont entre trois copines
02:19 et elles décident de poster une photo sur Insta.
02:22 Le problème, c'est que cette photo est vue par des jeunes
02:25 qu'elles connaissent,
02:26 car certains ont fait une fête de Nouvel An à la maison.
02:29 4 ou 5 copains disent qu'ils vont passer.
02:32 Et la fille de madame dit non, non, non,
02:34 mais ils insistent.
02:36 -Les parents ne sont pas là.
02:37 -Ils insistent, ils finissent par passer.
02:40 Le problème, c'est qu'ils arrivent à 5,
02:42 font un appel sur les réseaux sociaux,
02:44 et plusieurs dizaines de jeunes arrivent.
02:47 -Un projet X. -Exactement.
02:49 -C'est ça. -La même scène.
02:51 -Et donc, là, combien de personnes se sont retrouvées chez vous ?
02:54 -Au début, on dirait 40, après, on a 10, 60.
02:58 Et puis, plus ça avance,
03:00 on se dit qu'il y a plus de monde que ça.
03:02 On sait pas savoir combien il y a de personnes.
03:05 On est dans le fou, là-dessus.
03:06 C'est complètement...
03:08 C'est un film, je vous le dis franchement.
03:10 -C'est faux. Quand vous rentrez, c'est quoi, votre réaction ?
03:14 -Mon mari est rentré, il m'a dit...
03:16 Parce que lui est rentré avant moi.
03:18 Il est rentré vers 11h du matin.
03:20 Il m'a dit "rentre" parce qu'il m'a dit "c'est le carnage".
03:23 -Il m'a appelé en vidéo.
03:24 -Et je lui ai dit "le carnage"...
03:26 Je lui ai dit "t'exagères".
03:28 "Le carnage", j'ai dit...
03:30 Il y avait juste Elouah avec 2 copines et 2-3 copains.
03:33 Il me dit "non, il faut que tu rentres".
03:35 "Ils ont saccagé toute la maison".
03:37 -Et la petite, elle était où ?
03:39 -Votre fille, elle était où ?
03:40 -Elle était partout et nulle part.
03:42 On a appris qu'ils ont essayé de se cacher dans la voiture à 4,
03:46 parce qu'elle a été menacée,
03:48 en disant que ça l'appelait quelqu'un.
03:50 On ne comprenait pas pourquoi.
03:52 Quand on est arrivés sur place,
03:53 elle ne savait même pas répondre aux questions.
03:56 Elle pleurait. -Elle n'a pas parlé pour 2 jours.
03:59 -Seulement qu'elle a des petits flashs de temps en temps
04:02 et qu'elle se rappelle.
04:03 "Ils ont fait ci, ça, oui, j'étais là."
04:05 Elle se cachait un peu et au fur et à mesure,
04:08 elle courait dans la maison pour limiter la casse.
04:11 Elle a retiré les clés de la cave, les clés du grenier.
04:14 Ils ont forcé les portes.
04:16 -Elle a retiré nos PC de travail, nos photos,
04:18 la photo de nous cinq, elle l'a retirée.
04:20 Elle s'est dit "ouh là là".
04:22 Elle courait un peu partout pour nettoyer la maison.
04:25 -Quelle est la raison pour laquelle ils ont tout saccagé ?
04:28 On dit que c'est parce que Maxence serait engagé politiquement.
04:32 -Ce n'est pas la raison de ce qui s'est passé.
04:34 Non, non. Ce n'est pas un ciblage politique,
04:37 mais quand ils ont commencé à faire la fête,
04:39 à je ne sais pas combien de personnes,
04:42 et quand ils ont constaté que j'avais un petit stock de tracts
04:45 ou d'affiches, c'est là qu'ils ont saccagé la chambre.
04:48 Dans le reste de la maison, les dégâts sont là,
04:51 mais ma chambre a particulièrement souffert.
04:53 Vous avez vu les croix gammées partout.
04:56 Ils repeignent le mur, ce qu'ils ont repeint.
04:58 Ils ont fait du plâtre.
05:00 Je sais pas où je me demande.
05:01 C'est vraiment un film.
05:03 -C'est caché le désastre.
05:04 -Vous, quand vous revenez, donc, vous, Maxence,
05:07 vous voyez votre chambre comme ça, c'est quoi votre réaction ?
05:10 -C'est un choc. Vous imaginez ?
05:13 C'est vos effets personnels, vos souvenirs.
05:15 Dans ma chambre, j'ai plus rien.
05:17 Elle est vide. Je peux même pas garder un stylo.
05:20 Tout a été cassé, volé, saccagé,
05:21 où tout a été trempé d'urine ou d'excréments,
05:24 parce qu'ils ont uriné et défequé partout,
05:27 dans les lits, dans le sac d'école de mon petit frère.
05:30 Je ne comprends pas comment des personnes,
05:32 personne normalement constituée, ne peut faire une chose pareille.
05:36 Apparemment, je ne comprends pas.
05:38 -Les prises électriques sont arrachées des murs,
05:41 les lits de Maxence sont brisés,
05:43 votre chambre est retournée, taguée à la peinture noire,
05:46 la voiture familiale ne fonctionne plus,
05:48 un arbre a été tronçonné.
05:50 -C'est de fou.
05:51 -Ils ont pris la tronçonneuse.
05:53 -Ils ont pris la tronçonneuse, oui. Pourquoi pas ?
05:56 -Ils ont pris la tronçonneuse, mais ils sont restés combien de temps ?
06:00 -Celui qui peint, il peint à 7h30.
06:03 Donc, je pense qu'ils sont restés une partie de la nuit.
06:07 Ma fille est incapable de dire quand ils sont arrivés.
06:10 Elle a essayé de les faire sortir de la maison, mais il n'y a pas...
06:13 -Imaginez, une gamine de 16 ans avec 60 personnes,
06:16 tous des mecs de 18-22 ans, c'est complètement...
06:19 Oui, Gilles ?
06:20 -Les menaces étaient précises sur votre fille.
06:23 "Si tu préviens, nous allons te retrouver en Belgique."
06:26 C'est dans la Meuse, pas loin de la Belgique.
06:28 "Nous allons te retrouver en citant des villes
06:31 "dans lesquelles elle est susceptible de se déplacer."
06:34 La jeune ado de 16 ans, terrifiée, ils l'ont totalement dissuadée.
06:38 C'est vrai qu'à 7h30 du matin,
06:39 ils ont repeint d'une autre couleur les trois gamins.
06:42 Le fait d'avoir trouvé les tracts, puisqu'il est adhérent au RN,
06:46 le fait d'avoir trouvé les tracts du RN
06:48 a fait redoubler de violence ces gens-là,
06:51 qui sont pour certains venus de Belgique.
06:53 Il y a des plaques d'immatriculation belge
06:55 qui ont été identifiées.
06:57 C'est un vrai groupe organisé. -Oui.
06:59 -M. Fou, oui, Guillaume.
07:01 -Pour l'argument politique, comment vous expliquez
07:03 qu'il y ait marqué "Le Pen" ?
07:05 Vous aviez l'air de dire que c'était pas ça,
07:07 mais il y a ce motif.
07:09 -Justement, je l'explique.
07:10 Quand ils ont découvert les tracts, il y a Marine dessus, Jordan,
07:14 il faut pas sortir de Saint-Cyr pour comprendre.
07:16 C'est là qu'ils ont tagué les trois gamins, Le Pen, etc.
07:20 C'est à partir de là qu'ils ont...
07:22 Dans la maison, on le voit bien, la chambre,
07:24 dans la maison, c'est des dégâts quand même,
07:26 mais le mur troué, c'est déjà très grave,
07:29 mais on est loin de ce qui s'est passé dans la chambre.
07:32 Enfin, c'est plus une chambre, c'est un désastre.
07:35 -Vous avez porté plainte ? -Oui, évidemment.
07:37 -Ca en est où ?
07:38 -C'est bien compliqué quand même,
07:40 parce qu'on trouve ça quand même un peu choquant.
07:43 On est en enquête préliminaire.
07:45 Pour ce qui se passe en enquête préliminaire,
07:48 il faudrait une instruction.
07:49 On ne comprend pas pourquoi au début,
07:52 il n'y a pas eu une enquête de flagrance.
07:54 On était sur le lieu d'une infraction.
07:56 Il aurait fallu interpeller,
07:58 peut-être faire des perquisitions.
08:00 On aurait pu retrouver ce qui a été volé
08:02 et en déduire qu'un tel ou un tel était présent.
08:05 Là, en enquête préliminaire, vous imaginez,
08:08 on casse un téléphone,
08:09 on fout un coup de poing à quelqu'un,
08:11 c'est en enquête préliminaire.
08:13 Qu'est-ce qu'il faut pour être en instruction ?
08:16 -Il y a eu 10 000 euros de vols.
08:18 Des stylos, des montres, des vêtements,
08:20 des chaussures de marque, de l'argent liquide.
08:23 Il y a également 40 000 euros de dégâts.
08:25 -Sans compter la voiture.
08:27 -Une enquête préliminaire a été ouverte.
08:29 "Nous suivons cette affaire de près."
08:31 Une information judiciaire doit être ouverte.
08:34 Pour l'instant, il n'y a pas d'information judiciaire.
08:37 Il y a juste une enquête préliminaire.
08:39 -Oui, une enquête de voisinage pour voir
08:41 s'il y a des plaques ou des identités,
08:44 des visages qui ont été repérés, traces ADN, empreintes.
08:47 C'est vrai que pour le moment, on en est là.
08:49 Le procureur, comme vous le soulignez,
08:52 suit l'affaire de près,
08:53 mais pour le moment, on attend, je dirais,
08:56 la phase supérieure d'une instruction
08:58 parce que c'est grave ce qui s'est passé.
09:00 -Les enfants dorment pas à la maison.
09:02 -Votre fille, elle ne pleure pas.
09:04 -Vous dormez où ?
09:06 -Nous, on dort dans le clic-clac, dans la chambre d'amis.
09:09 On était en travaux, on avait des tapissés,
09:11 c'est la seule pièce qu'ils n'ont pas touchée.
09:14 -Et vous, Maxence ?
09:15 -Chez mes grands-parents, avec ma copine.
09:18 Mes frères dorment chez la famille.
09:20 Il y a cette peur d'un jour de rentrer le soir,
09:22 tu me le disais la fois dernière,
09:24 et de retrouver des jeunes encore là,
09:27 en train de tout saccager.
09:28 -Ca produit ce site d'anxiété.
09:30 -Si je peux me permettre, je trouve que cette affaire
09:33 a été prise avec un peu de légèreté.
09:35 Excusez-moi de dire ça.
09:37 De ce que vous me dites, je trouve que c'est...
09:40 Parce que je trouve que c'est quand même assez traumatisant
09:43 pour votre soeur, pour vous.
09:44 -Imaginez, vous, vous trouvez ça limite, et nous...
09:47 -C'est étonnant, les vidéos que vous nous avez fournies
09:50 sont des vidéos qu'on voit sur les réseaux sociaux
09:53 parce qu'ils se sont filmés.
09:55 Les personnes qui se sont filmées, on sait bien qu'ils existent.
09:58 A la limite, ils seraient belges, on pourrait dire
10:01 coopération transfrontalière, ce qui est en place.
10:04 Je comprends que ça prenne un peu de temps,
10:06 mais là, ils habitent en France, ils sont localisés,
10:09 identifiés, identifiables.
10:11 C'est un peu injuste, on pourrait se dire.
10:13 -En plus, Eric, papa et mère du village,
10:16 de 157 habitants,
10:17 Tonel, il est sans étiquette politique.
10:20 C'est vrai que...
10:21 Donc, on voit bien que même lui, il a été porté plainte,
10:24 avec vous, et ça ne va pas bouger plus que ça.
10:27 -Non. On attend même d'ailleurs toutes les assurances,
10:30 parce que l'expert est passé, mais on a des nouvelles
10:33 de personnes. L'assurance devait me rappeler,
10:35 je n'ai pas de nouvelles. -Il y a eu
10:37 plusieurs dizaines de personnes qui ont nettoyé pendant 3 jours.
10:41 -Ma famille est venue... -Je suis d'accord avec vous.
10:44 On a l'impression que le préjudice n'est pas tout à fait estimé
10:47 à sa juste valeur. Je ne parle pas de préjudice financier.
10:51 Votre fille est déscolarisée, traumatisée.
10:53 La justice est très lente.
10:55 La question que tout le monde se pose,
10:57 on est en direct à 20h57 ce soir,
10:59 il n'y a personne qui vous a prévenu ?
11:01 Il n'y a pas un voisin, un passant,
11:03 quelqu'un qui s'est dit qu'il se passait quelque chose ?
11:06 Même les copines de votre fille,
11:08 elles ont pas essayé de prévenir quelqu'un ?
11:11 -Les 2 copines de ma fille étaient dans le même état
11:14 que notre fille. Elles ont couru partout,
11:16 nettoyaient la maison, elles étaient un peu dépassées.
11:19 Sur une vidéo, on entend "sortez de la maison,
11:22 vous n'avez rien à faire ici",
11:24 elles étaient un peu dépassées,
11:26 elles ont voulu ranger avant qu'on arrive.
11:28 Elle était complètement dépassée.
11:30 -Les voisins... La gendarmerie a été appelée une fois
11:33 le soir-là. On est dans la Meuse,
11:35 c'est la ruralie totale.
11:36 Il y a 7 000 habitants pour une trentaine de gendarmes
11:39 qui sont sur plusieurs départements.
11:42 Les voisins ont relevé plusieurs plaques de matriculation.
11:45 Grâce à ça, on a pu avancer,
11:47 remonter vers quelques personnes.
11:49 -Les voisins s'en veulent,
11:50 parce qu'ils se sont dit qu'on aurait dû insister
11:53 auprès de la police.
11:55 On aurait dû vraiment insister en disant "c'est pas normal".
11:58 -On va revoir les images.
12:00 Regardez, alors, les images de la maison.
12:04 On va voir ça.
12:05 Parce que voilà, ça, c'est le bureau.
12:08 Voilà.
12:09 Ca, c'est votre chambre, Maxence. -Ouais, c'était.
12:12 -C'était votre chambre.
12:14 Donc là, oui, c'est...
12:15 Aujourd'hui, ouais, aujourd'hui, c'est...
12:18 -C'est rien. Y a plus rien dedans.
12:20 Tous les meubles sont dehors.
12:22 -Il y a du carrelage qui est potable.
12:24 -Ouais.
12:25 On espère que ça va s'arranger pour vous, en tout cas.
12:28 -Votre fille a été entendue par la police ?
12:30 -Oui. Oui, oui.
12:32 Le lendemain, comme nous, en même temps que nous.
12:35 -Ils ont pas été violents avec elle ?
12:37 -Non. Non, non, non.
12:38 On lui a demandé tout de suite, c'était ma crainte,
12:42 en me disant "ouh là là",
12:43 et on a fait analyse d'urine, on a fait...
12:46 -Pour la drogue, le viol, tout ça.
12:48 -On avait peur, parce qu'elle parlait plus.
12:50 Pendant deux jours, y a rien qui sortait de sa bouche,
12:53 elle se rappelait plus de rien.
12:55 Donc...
12:56 -Merci.
12:57 -Merci d'avoir été avec nous. -Merci à vous.
13:00 -On espère aussi.
13:01 -Vraiment, c'est...
13:02 Vraiment, c'est une affaire folle.
13:04 Merci d'avoir été avec nous ce soir et bon retour.
13:07 -Merci.
13:08 [Musique]

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