Ce mercredi 22 mai, plusieurs États européens ont annoncé vouloir reconnaître l'existence d'un État palestinien à compter du mardi 28 mai. Dans un premier temps, c'est le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre qui en a fait l'annonce, avant d'être rejoint par les Premiers ministres irlandais et espagnols, Simon Harris et Pedro Sanchez.
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00:00 Alors Pedro Sánchez a cité trois motifs, en trois mots, pour justifier cette reconnaissance.
00:04 Paix, justice et cohérence.
00:06 Paix d'abord, seule une solution à deux États qui vivent ensemble avec leur sécurité garantie permettra la paix,
00:13 a-t-il dit le chef du gouvernement espagnol.
00:15 Et pour y arriver, les deux parties doivent s'asseoir en égalité de conditions, fin de citation.
00:20 Ça veut dire que l'Espagne veut renforcer la Palestine pour établir un certain équilibre à la table des négociations.
00:26 La justice, deuxième argument, parce que Sánchez considère que la communauté internationale a une dette historique envers les Palestiniens,
00:33 notamment parce que les résolutions de l'ONU sont rarement ou jamais suivies d'effet.
00:37 La troisième explication, c'est la cohérence.
00:40 Le chef de l'exécutif a illustré par un parallèle avec l'autre grand conflit international en cours.
00:46 Nous défendons la même position en Ukraine qu'en Palestine, a-t-il dit.
00:51 Ajoutons que Pedro Sánchez a bien regard de différencier l'autorité palestinienne du Hamas.
00:56 Ce dernier, je cite, est un groupe terroriste qui n'a pas sa place dans l'avenir de la Palestine.
01:00 Hamas veut la disparition de l'autorité palestinienne, a-t-il dit.
01:03 L'autorité palestinienne est notre partenaire pour la paix, fin de citation.
01:08 Des précautions oratoires qui ne sont pas nouvelles.
01:09 Sánchez n'a jamais eu la moindre ambigüité à l'égard du Hamas.
01:13 Des précautions habituelles, mais aussi vaines.
01:15 Israël a déjà annoncé que la mesure espagnole aurait des conséquences sur la relation bilatérale.