Nouvelle-Calédonie: "Cette réforme [sur le dégel du corps électoral] a une légitimité démocratique" assure Emmanuel Macron

  • il y a 5 mois
En visite en Nouvelle-Calédonie depuis hier, le président de la République Emmanuel Macron s'est entretenu ce jeudi 23 mai avec les composantes loyalistes et indépendantistes. Une visite politique et sécuritaire sous tension, le retour au calme étant fragile.

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Transcription
00:00 Ces violences sont multifactorielles, pour partis politiques.
00:04 Elles sont aussi appuyées par des délinquants qui ont parfois dépassé leur commanditaire.
00:10 Ça a été dit ce matin d'ailleurs très clairement dans le débat par plusieurs responsables.
00:14 Et puis une délinquance, je dirais opportuniste, qui s'est agrégée sur ces derniers.
00:20 Et donc les facteurs sont multiples.
00:22 Mais il y a un désaccord politique qui s'est cristallisé, qu'il faut regarder en face,
00:27 en sous-jacent celui du dégel du corps électoral pris comme un élément séparé du reste.
00:32 Cette réforme, je veux ici le rappeler, j'en ai parlé en juillet dernier quand j'étais ici,
00:41 en indiquant ma préférence pour un accord global, mais la nécessité, conformément aux accords précités,
00:47 et au chemin qui avait été prévu par les signataires même,
00:51 de la nécessité de passer les trois référendums d'un dégel du corps, avec des critères et des restrictions,
00:57 qui préservent d'ailleurs la solidité, la continuité de l'île et la reconnaissance pleine et entière du peuple kanak.
01:05 J'avais donc dit que ma préférence allait à un accord complet,
01:10 mais que si celui-ci n'était pas trouvé, dans un délai raisonnable,
01:13 nous devrions au moins aller, en vue des provinciales, vers ce dégel.
01:17 Cette réforme ensuite, même si elle a fait l'objet d'un rejet par certains ici,
01:24 et a pu nourrir les violences, elle a une légitimité démocratique.
01:28 Le texte proposé par le gouvernement a été voté avec une majorité claire,
01:34 et à l'Assemblée et au Sénat.
01:36 Je le dis en tant que président de la République,
01:39 on ne dispose pas de la souveraineté populaire comme d'un simple papier.
01:44 Néanmoins, dans le contexte actuel,
01:48 j'ai appelé ce soir tous les responsables à une forme d'engagement collectif,
01:54 et volonté d'aller de l'avant pour tenir cet équilibre que j'évoquais,
01:59 ne rien céder à la violence, mais ouvrir le dialogue et l'apaisement.

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