François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains pour les Européennes s'est "payé" hier soir en direct à la fois France 2 et la présentatrice Caroline Roux, leur reprochant d'avoir organisé un face à face entre Jordan Bardella et Gabriel Attal, excluant les autres représentants politique et reproduisant une nouvelle un schéma du type Macron/Le Pen.
Dès sa première prise de parole, dans l'émission qui suivait le débat, François-Xavier Bellamy a attaqué fort :
"Je dois tout d'abord vous dire que j'ai hésité à venir ce soir, car c'est une mise en scène ? Comment vous les avez choisi ? Qu'est ce qui vous permet de les avoir invité eux ? Si c'est les sondages, pourquoi ne pas avoir invité Valérie Hayer ? Qui est tête de liste de la majorité ? C'est quand même extrêmement grave ! Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat !"
Des propos qui semble agacer Caroline Roux : "Est-ce qu'on va parler du fond ? Parce que là vous êtes venu faire un happening ? C'est votre stratégie du moment ? Le happening permanent ?"
Et François-Xavier Bellamy de riposter : "Moi, je suis venu dire aux français ce qui est en train de se passer ! C'est important de leur dire les choses."
Dès sa première prise de parole, dans l'émission qui suivait le débat, François-Xavier Bellamy a attaqué fort :
"Je dois tout d'abord vous dire que j'ai hésité à venir ce soir, car c'est une mise en scène ? Comment vous les avez choisi ? Qu'est ce qui vous permet de les avoir invité eux ? Si c'est les sondages, pourquoi ne pas avoir invité Valérie Hayer ? Qui est tête de liste de la majorité ? C'est quand même extrêmement grave ! Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat !"
Des propos qui semble agacer Caroline Roux : "Est-ce qu'on va parler du fond ? Parce que là vous êtes venu faire un happening ? C'est votre stratégie du moment ? Le happening permanent ?"
Et François-Xavier Bellamy de riposter : "Moi, je suis venu dire aux français ce qui est en train de se passer ! C'est important de leur dire les choses."
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00:00Je voudrais commencer par vous dire que j'ai hésité à venir ce soir, et je crois que ce qui s'est passé est en réalité le signe d'une crise démocratique assez profonde,
00:10qui finalement se révèle dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté, parce que c'est une mise en scène.
00:16Qu'est-ce qui permet d'organiser la confrontation entre ces deux personnes, l'un est le Premier ministre, même pas la candidate...
00:24Ils s'en sont expliqués en début, ils ne nous ont pas convaincus. Ils s'en sont expliqués en début.
00:28Non mais c'est même pas eux qui devraient s'en expliquer. Comment est-ce que vous les avez choisis, comment est-ce que vous avez choisi d'organiser cette confrontation ?
00:35Qu'est-ce qui vous permet de les avoir invités eux ? Est-ce que c'est les sondages ?
00:39Les intentions de vote ?
00:40C'est les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ? Mais alors dans ce cas, vous voyez, je ne plaide pas pour moi.
00:45Je dois dire que si on regardait les sondages, il aurait fallu inviter au moins Raphaël Glucksmann.
00:50Qu'est-ce qui permet d'expliquer qu'on se retrouve tous jours...
00:52Vous allez quand même venir le 4 juin pour le grand débat sur France Télévisions.
00:54Mais bien sûr, parce que tous les candidats seront invités.
00:56Mais tous les candidats seront invités, vous voyez quand même la différence.
00:59Et tous les candidats seront là.
01:01Où est Valérie Hayé ? Moi j'ai du respect pour Valérie Hayé, elle mène cette liste, elle est courageuse.
01:06Mais qui est tête de liste de la majorité présidentielle ?
01:09Sur le fond, qu'est-ce que vous avez retenu ? Est-ce que vous avez vu deux visions de l'Europe qui se sont exprimées ?
01:13Je voudrais juste qu'on s'arrête là-dessus, parce que c'est quand même extrêmement grave.
01:15On nous a fait le coup déjà tellement de fois.
01:17En 2017, Macron le peine.
01:19En 2019, Macron le peine.
01:21En 2022, Macron le peine.
01:23En 2022, Macron le peine.
01:25En 2024, à nouveau, on va nous expliquer que c'est ça le sujet.
01:27Vous parlez de quoi ? Vous parlez du résultat des élections ?
01:29Vous parlez du résultat des élections dans ces élections-là ?
01:31Rien ne justifie que ce soir le service public mette en scène ce débat.
01:35Rien.
01:36Ni les sondages et surtout pas la réalité du débat européen.
01:39On respecte l'équité du temps de parole.
01:41Vous êtes là ce soir avec nous.
01:43Est-ce que vous avez envie d'y participer ou pas à cette soirée ?
01:45C'est très sympathique de nous inviter à commenter le débat.
01:47Je vous ai proposé de le faire, vous avez accepté de le faire.
01:49Je pense que vous avez dit ce que vous aviez à dire.
01:51Est-ce que vous avez l'intérêt de parler de votre projet ou pas ?
01:53On va en parler.
01:55Parce que c'est maintenant le happening permanent de votre campagne.
01:57Donc là, vous êtes venu faire un happening.
01:59Très bien, c'est fait, on a compris.
02:01Je suis venu essayer d'expliquer ce qui est en train de se jouer.
02:03Parce que moi, mon travail, c'est de montrer aux Français
02:05la réalité de cet enjeu européen.
02:07La vérité, c'est qu'il y a aujourd'hui plus de la moitié des Français
02:09qui ne se reconnaissent pas dans le débat, vous l'avez expliqué à l'instant,
02:11auquel on vient d'avoir lieu.
02:13Moi, je suis venu par respect pour eux.
02:15Parce qu'ils ont le droit à la parole, en effet.
02:17Ils ne sont pas invités à commenter un match qu'on a écrit à l'avance.