Souvent critiqué par Daniel Riolo au cours de la saison pour sa jeunesse, et son manque d'expérience, Bradley Barcola a livré une interview à Fabien Lévêque dans Tout le Sport et a répondu, expliquant que ça l'avait piqué dans son orgueil, et poussé à se dépasser. Une réponse qui a plu à Daniel Riolo.
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00:00 Barcolam a dit merci publiquement.
00:02 - Mais là aussi t'as fait une petite leçon de diet training.
00:04 Il t'a dit "ça me motive pour aller plus haut".
00:06 - Mais attends, ça m'a totalement échappé.
00:08 - Mais il a pas dit qu'il avait raté sa saison, là, c'était dans tout le sport avec Fabien Lévesque.
00:11 - Exactement. - Ce soir là ?
00:12 - Oui. - Ah donc c'est tout récent là.
00:13 - Il a dit qu'en temps de l'agneau, ça l'a fait progresser, ça lui a donné envie de se battre et de me faire taire.
00:17 Moi je dis juste un truc.
00:19 Il rate un match, il est trop jeune, je continue de penser que si on n'a pas pris Therrier,
00:24 le prendre, je comprends pas comment avec une poignée de merde si on intègre déjà l'équipe de France, ok en 86, Papin a intégré l'équipe de France,
00:31 mais après quand même une saison complète, réussis et beaucoup de buts, les temps ont changé, je trouve qu'on va trop vite.
00:37 J'ai le droit de penser qu'on va trop vite.
00:39 Mais lui ce qu'il dit, c'est que mine de rien il est fouetté dans son orgueil quand il entend ça.
00:43 Quand je dis l'agneau, machin, si cela...
00:47 Nous on est pas là pour dire "il faut le soutenir", et d'ailleurs quand Flo le fait, il le fait pas pour le soutenir.
00:52 Il le fait parce que lui voit des qualités que moi je vois moins, ou il défend un point de vue.
00:58 Mais il le fait pas pour soutenir, on est pas là pour ça.
01:01 C'est pas notre métier de soutenir.
01:03 Flo défend son point de vue, d'ailleurs dès l'année dernière il trouvait que c'est un mec qui avait un truc particulier,
01:08 moi je suis moins d'accord là-dessus.
01:10 Le gars répond, je trouve que c'est beaucoup plus constructif dans un débat sur le foot de faire ça,
01:17 que d'être sur un plateau et de tirer les pompes à longueur de temps.
01:20 Donc nous ne serons jamais des siroirs de pompe, on peut avoir un avis,
01:23 on peut parfois se tromper, rarement d'ailleurs, mais on peut parfois se tromper, et puis on y va !
01:28 C'est vrai que j'ai envoyé Nolandro un peu dans le mur.
01:31 Mais je ne pense pas faire des choses avec Marcola.
01:36 En plus on était un peu d'accord...
01:38 Mais voilà, moi je trouve qu'on va très vite aujourd'hui.
01:41 Je suis d'accord avec ça évidemment, surtout, y compris sur les joueurs auxquels je ne croyais pas,
01:47 et l'histoire Boateng, dans les deux sens, et je me suis trompé, je viens de le dire, j'ai un exemple aussi.
01:52 Mais sur Marcola néanmoins, en dehors de tout ce que j'ai dit,
01:56 parce que je pense qu'effectivement, je pense qu'il y avait un truc en plus,
01:59 et certains me disaient "mais comment tu peux savoir ?"
02:01 Oui mais si on ne prend pas le risque de dire vraiment qu'on le croit quand on voit quelque chose de différent,
02:06 je le dis aussi parce que mentalement je vois quelque chose de différent,
02:08 parce qu'en fait l'histoire c'est ça, c'est est-ce que ce gars sera capable de tout intégrer,
02:11 d'intégrer la pression, regarde, c'est en ce sens que je te dis qu'il fait une saison exceptionnelle.
02:15 Non pas parce que c'est le meilleur joueur du monde, parce que je t'ai déjà dit, j'ai jamais dit que c'était un crack,
02:19 mais parce que...
02:20 - Non déjà si tu dis pas que c'est un crack, je serais plaisé.
02:22 - Non, c'est toi qui l'as dit, moi je n'ai pas dit le mot "crack", tu as dit "vous dites que",
02:25 bon ça on va pas revenir là-dessus.
02:26 En revanche, ce qui est très intéressant mentalement, et même dans la réponse de ce soir dans "Tout le sport",
02:30 c'est que oui, quand tu prends les jets de pression...
02:33 - Mais là en l'occurrence je le trouve intelligent.
02:35 - Mais oui, mais je ne cesse de te dire ça, je veux dire quand tu prends les jets de pression,
02:38 quand tu es dans le vestiaire du PSG, quand tu as des stars autour de toi, quand Louis-Henriquet te fait confiance, etc.
02:43 C'est une pression phénoménale, et le fait qu'il y ait répondu déjà,
02:46 ne serait-ce que comme ça pour une première saison à Paris, je voulais te signifier ça aussi dans ma défense de Barcola.
02:52 - Ça m'a beaucoup plu que tu le fasses.
02:53 - Pas seulement dans son jeu que j'adore, mais je suis en train de voir, par exemple par rapport à Hawaii,
02:59 que j'avais aussi enceinte l'an dernier, il y en a un qui ne prend pas le bon chemin, qui n'y arrive pas pour l'instant.
03:04 - Pour l'instant.
03:05 - Peut-être, j'espère, pour lui, mais bon, je n'ai pas la même sensation et le même feeling quand même.
03:10 Et là, la réponse, regarde, je l'ai écoutée, en plus elle est d'un calme total, ce n'est pas une revanche.
03:15 Il dit "écoute, j'ai pris ça comme l'occasion de montrer que je pouvais".
03:19 Il n'a pas dit "j'ai fermé des bouches", il n'a pas dit ça, il n'a pas parlé comme ça.
03:22 - C'est pour ça que je te dis que j'ai beaucoup aimé.
03:23 - Toi, je me la mets de ranger sur Barcola.
03:25 - Barcola, j'étais comme Daniel au départ. De Lyon, je me disais "qu'est-ce qu'il vient faire à Paris ?"
03:30 - Oui. Et pourtant, j'ai toujours entendu Florian dire "c'est un bon joueur, depuis à Lyon".
03:39 N'empêche qu'il a encore raison, comme il disait pour Giroud.
03:44 - Daniel, on était d'accord, Giroud.
03:46 - Mais c'est lui qui le disait tout le temps.
03:49 - Ah, il l'a dit en premier, mais t'inquiète, Giroud, je l'ai toujours kiffé.
03:52 - Mais la différence, c'est que je n'aurais dû faire comme Daniel en disant "je vous l'avais dit".
03:58 - J'ai pas pris ce truc-là. J'ai pris tout du bémol.
04:01 - Daniel, c'est moi qui pense ça.
04:03 Daniel, je pense que pour le PSG, des fois, tu es très exigeant. C'est très bien.
04:08 - C'est normal.
04:09 - Oui, c'est ton club.
04:10 Mais Barcola, tu ne le voulais pas au PSG, parce que tu ne le voyais pas au PSG.
04:15 - Non.
04:16 - Mais n'empêche qu'il nous montre qu'il peut réussir au PSG.
04:19 - On verra. Pour l'instant, je n'ai pas vu grand-chose.
04:21 - Il a déjà montré des choses.
04:22 - Il a déjà montré.
04:23 - Je ne te dis pas qu'il va faire 5 ans et qu'il va être à Londres.
04:26 - On n'en est pas là. Et d'ailleurs, il va y avoir un élément très important.
04:30 C'est que l'année prochaine, puisqu'au départ, il arrive un peu comme doublure de Mbappé sur ce poste-là.
04:36 Après, il y a eu des changements.
04:37 Qu'est-ce que le club va faire à ce poste-là ?
04:40 - Je pense qu'il va…
04:41 - Est-ce qu'ils vont prendre un joueur de renommée mondiale, auquel cas Barcola,
04:45 qu'est-ce qu'il devient ? Un joueur de turnover ? Un joueur de rotation ?
04:49 Ou est-ce qu'il est titulaire au début de la saison ?
04:51 Même si cette donnée ne veut pas dire grand-chose avec cet entraîneur.
04:54 - On est d'accord. Ça veut dire que je pense qu'il ne sera pas titulaire,
04:57 parce qu'avec Lucien Wicke, et encore je suis d'accord avec Lucien Wicke,
05:01 être titulaire toute une saison, être sûr qu'on est titulaire, je ne suis pas pour cela.
05:06 - Pour moi, sans hiérarchie, un club de foot n'avance pas.
05:08 Il doit y avoir une hiérarchie.
05:09 Le tous au même niveau, ça n'a marché jamais.
05:12 - Daniel, on a l'extrait, du coup, pour que tout le monde suive bien tout ce qu'on raconte là.
05:17 L'extrait de Barcola, de Bradley Barcola, tout à l'heure, dans "Tout le sport" sur France Télé.
05:22 On écoute la question et la réponse.
05:23 - On se rappelle que durant l'hiver, les critiques ont parfois été violentes.
05:26 On se rappelle que certains observateurs ont parlé même d'agneau
05:30 qui n'avait pas le niveau pour la Ligue des champions.
05:32 Comment vous avez encaissé tout ça ?
05:34 - Honnêtement, ça peut te faire grandir.
05:37 Quand on tombe sur toi comme ça, ça peut te pousser à te donner à fond,
05:43 à montrer que tu n'es pas un agneau, comme j'ai pu l'entendre,
05:50 de montrer que tu vaux mieux que ça, que tu es un bon joueur,
05:55 que tu sais ce que tu fais et que tu sais ce que tu veux.
05:58 Je n'ai pas douté dans ces moments-là.
06:00 Même dans ces moments-là où on a voulu m'enterrer, je continue à croire en moi.
06:06 - Un bar, un cola, l'addition.
06:08 - Juste le truc, "enterrer", c'est le seul mot qu'il a.
06:12 - Son intervention est très bonne.
06:14 - Mais "enterrer", non.
06:15 - Il n'a enterré personne.
06:16 - Et bien, ton ancien confrère Fabien Lévesque, d'Ataleste-Tirrasse,
06:20 bravo Fabien Lévesque, bel échange, j'ai bien aimé cet échange.
06:23 - Merci.
06:24 [SILENCE]