• il y a 5 mois
« Fin de vie : un débat qui traverse les régions » dans le Grand J.T. des Territoires
Le débat sur l’aide à mourir se poursuit. À l'Assemblée Nationale, le projet de loi sur la fin de vie a été adopté lors d'une commission spéciale et sera examiné en première lecture à partir du 27 mai. Pour éclairer le public, des réunions d'information se tiennent partout en France. Une de ces rencontres captivantes a eu lieu à Troyes. L'organisation en tête de ce mouvement milite pour la légalisation du suicide assisté et le développement des soins palliatifs. Un reportage réalisé par la chaîne Canal32, à retrouver dans le journal du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde et LCP.

Inondations : l’heure du constat
Des pluies incessantes ont continué de s’abattre à l’Est du pays. La Moselle a été frappée par de violentes inondations. Certaines écoles sont devenues inaccessibles et des habitants sont même restés bloqués chez eux. Après ces violentes précipitations, l’heure est aux déblaiements et au constat des dégâts. Dans la commune de Holling, les agriculteurs et les horticulteurs constatent des pertes très importantes. Un reportage de Mattéo Philipp pour la chaîne MoselleTV sur place.

JO : Paris 2024 s'habille en luxe !
Et puis pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la maison Berluti a le privilège d’habiller la délégation française pour la cérémonie d’ouverture. Fleuron du géant de luxe LVMH, la célèbre marque est connue pour la fabrication de souliers sur-mesure haut de gamme. Cet été, dans le magazine « Territoires de France » diffusé sur TV5 Monde, vous retrouverez les coulisses de cette marque iconique. Il sera notamment question de l’histoire de la marque lancée en 1895. Le Grand J.T. des Territoires en a diffusé un extrait exclusif cette semaine.

Santé : un nouveau service de proximité ?
Comment accompagner les patients atteints de cancer ? Les traitements sont une épreuve difficile et les patients réclament souvent un moment de pause. Face à cette réalité, cet hôpital dans la Loire lance un nouveau service de soins nommé "Parenthèse". Créé il y a deux ans, ce service unique dans la région offre des soins spécialisés. Un reportage signé Marie-Lys Pariot pour la chaîne TL7.

Portrait : une scaphandrière d’exception !
Elle faisait partie des 4 seules femmes scaphandrières en France, ces plongeurs de l'extrême. Aujourd'hui Géraldine Parodi est la seule à pouvoir plonger en saturation. Un exploit qui lui permet de rentrer dans un cercle très fermé. Elle devient l'une des premières femmes au monde à obtenir cette certification. Rudy Dahan est allé à sa rencontre pour La Provence sur place.

(Le Grand J.T. des Territoires est réalisé en collaboration avec l'ensemble des chaînes de télévisions locales et les rédactions des grands groupes de la presse quotidienne régionale. Il mobilise 200 journalistes qui remontent des reportages de tous les territoires).

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Transcription
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:20 La précarité alimentaire frappe nos territoires.
00:23 Un Français sur six ne mange pas à sa faim.
00:26 Les restos du cœur connaissent une forte hausse des demandeurs
00:29 et l'association compte sur les dons des habitants et des entreprises.
00:33 Nous irons en Savoie avec notre partenaire 8 Mont Blanc sur place.
00:36 Des pluies incessantes dans l'Est du pays,
00:39 la Moselle a été frappée par de violentes inondations.
00:42 Leur aide au nettoyage et au constat des dégâts très sévères.
00:45 Les agriculteurs sont en première ligne.
00:47 Nous irons sur place dans un reportage de notre partenaire Moselle TV.
00:50 Et puis les Jeux Olympiques de Paris 2024 en grande pompe.
00:55 Berluti, le joyau du groupe LVMH,
00:57 équipera la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture.
01:01 La marque est réputée pour ses souliers sur mesure haut de gamme.
01:05 C'est un savoir-faire historique.
01:06 Eh bien, Français, nous y reviendrons dans un reportage exclusif.
01:10 Elle brise les limites des profondeurs.
01:12 En France, Géraldine Parodi est la première femme scaphandrière
01:17 à maîtriser la plongée en saturation.
01:19 Un exploit sensationnel qui la place parmi l'élite mondiale.
01:23 Nous irons à sa rencontre dans un reportage inédit de notre partenaire La Provence.
01:30 Les inondations se sont abattues sur l'est du pays.
01:33 La Moselle a été fortement touchée.
01:36 Certaines écoles sont devenues inaccessibles
01:38 et des habitants sont même restés bloqués chez eux.
01:41 Après ces violentes précipitations,
01:43 l'heure est au déblément et au constat des dégâts.
01:46 Dans la commune de Holling,
01:47 les agriculteurs et horticulteurs constatent des pertes très importantes.
01:51 Regardez ce reportage de Matteo Philippe,
01:54 de notre partenaire Moselle TV sur place.
01:58 L'heure est au nettoyage et au rangement.
02:00 Chez Pierre, les plus de 5000 plantes au sol, flottées sur l'eau.
02:05 Cet horticulteur et son équipe essayent de sauver les dernières fleurs.
02:09 On a vidé et on les replace en hauteur sur table pour les sécuriser
02:14 et pour éviter qu'ils restent sur un sol humide,
02:18 trempé pour que la mode puisse sécher.
02:20 Des dégâts pour l'instant difficiles à quantifier
02:23 et une question reste encore sans réponse.
02:26 Ces végétaux-là qui ont traîné dans l'eau vont supporter et vont rester vivantes.
02:32 Et ça, malheureusement, on ne peut pas le dire à cette heure-ci.
02:35 Une chose est certaine,
02:37 le manque à gagner par ces trois jours de fermeture est réel.
02:41 Des inondations perturbant aussi les 150 vaches de Xavier.
02:46 Il y avait de l'eau qui était montée jusque là, derrière là.
02:50 Donc impossible de les lâcher.
02:52 Donc on a dû les rentrer.
02:54 Donc là ici, les vaches, elles ont un parcours, donc elles ont l'habitude.
02:57 Donc dès qu'on est allé dans le parc, elles rentrent pour se faire traire de toute façon.
03:00 Donc elles connaissent le chemin.
03:02 Après on avait d'autres pâtures où les bêtes,
03:05 c'était des vaches tarées qui étaient dans un autre pré.
03:09 Donc celles-là, on a dû les charger dans la bétaillère,
03:10 on les a mises dans une attrape.
03:12 Donc elles tremblaient, elles étaient stressées.
03:14 Des bovins traumatisés, obligés de séjourner à l'étable,
03:18 comme pendant les périodes hivernales.
03:20 Donc là en fait on a un surcours d'alimentation
03:22 puisqu'on est obligés d'apporter du fourrage qu'on a pour le prochain hiver.
03:27 Des pertes financières, mais aussi matérielles,
03:32 comme au sous-sol de Martial.
03:34 Vous voyez, j'éponge encore le congélateur, la chaudière au fioul.
03:37 50 cm d'eau partie, laissant place à une nouvelle complication.
03:42 Tout a été chamboulé.
03:44 Ce qu'il y a c'est que c'était de l'eau mais avec un résidu de boue.
03:48 Alors tout est orange, il y a 2 cm de boue au fond partout.
03:52 Les sinistrés se tournent désormais vers leurs assurances respectives.
03:57 Voilà, et l'Hexagone est touchée par les inondations
04:00 et les Outre-mer par la sécheresse.
04:02 La Martinique est même placée dans un état de crise.
04:04 Depuis quelques jours, les coupures d'eau se multiplient sur l'île.
04:08 De plus en plus de personnes viennent chercher leur eau à la source.
04:11 D'autres habitants sont même contraints d'utiliser les rivières pour se laver.
04:14 Un reportage signé Diana-François Eudoxie pour notre partenaire Via ATV sur place.
04:20 Avec des cabars remplis de réservoirs,
04:23 depuis l'intensification de cette période de sécheresse,
04:26 de nombreuses personnes viennent se ravitailler à la source.
04:30 Comme ici, au quartier Médaille-à-Fort-de-France.
04:34 Fabrice fait le plein plusieurs fois par semaine
04:37 et ne s'inquiète pas de la qualité de l'eau.
04:39 D'autres, comme cette habitante de Saint-Joseph,
04:42 se serrent de la rivière pour se nettoyer et se rafraîchir.
04:46 Sans eau depuis près d'une semaine,
04:48 elle a maintenant ses habitudes à la rivière blanche.
04:51 Une solution moins contraignante qu'à la maison.
04:55 - Ce matin, je suis venue prendre ma petite douche
04:57 parce que j'en ai ras le bol et ras les castagnettes
05:01 de me baigner avec une casserole.
05:04 Et le matin, c'est difficile de se préparer,
05:08 surtout si on a des enfants à préparer le matin.
05:12 - Le quotidien des professionnels est aussi impacté
05:15 par les coupures d'eau.
05:16 Dans cette boulangerie et pâtisserie,
05:18 en raison d'une coupure d'alimentation de 24 heures,
05:21 la production est réduite d'environ 15 %
05:25 malgré des réserves essentielles pour les préparations.
05:28 - C'est pour se recruter de l'eau ici,
05:29 c'est pour faire nos pains spéciaux,
05:33 le blanc, les baguettes,
05:36 faire nos pâtisseries aussi.
05:38 - D'autres structures n'ont pas d'autre choix
05:40 que de rester fermées.
05:42 Dans un communiqué faisant état des mesures restrictives
05:45 de la consommation d'eau face à la situation
05:47 de sécheresse exceptionnelle, la préfecture a annoncé
05:51 l'interdiction des lavages de voitures et de bateaux,
05:54 y compris lorsqu'ils sont réalisés par des professionnels.
05:58 - Et puis l'inflation perdure, la précarité alimentaire augmente,
06:03 les Restos du Coeur constatent une très forte hausse
06:06 des bénéficiaires.
06:08 En Haute-Savoie, l'association se veut toutefois optimiste
06:10 pour l'année à venir.
06:12 En 2023, grâce aux dons généreux, elle a distribué
06:15 près de 9000 repas dans la région.
06:17 Cette année, elle compte sur le soutien des habitants,
06:20 mais aussi celui des entreprises.
06:22 Un reportage de Chloé Le Meur pour 8 Monts Blancs.
06:25 - 3 poivrons et 7 choux pour Annecy.
06:29 - C'est l'effervescence ce matin-là à l'entrepôt
06:31 des Restos du Coeur de Pringy.
06:33 Comme chaque jour de la semaine, les bénévoles s'activent
06:36 pour préparer les 10 tonnes de denrées qui vont être ensuite
06:39 envoyées dans les 8 centres de distribution de Haute-Savoie.
06:42 - On a eu des réceptions de l'entrepôt d'opportunités.
06:45 C'est une plateforme régionale qui réceptionne des dons
06:48 en grande quantité et ça va être souvent des dates courtes
06:50 à gérer, des fruits et légumes qui sont à distribuer
06:54 avant le week-end et puis des fois des yaourts
06:57 ou des choses comme ça qui sont en date très courte.
07:00 Donc j'ai une équipe de choc là qui est derrière nous
07:03 et qui est en train de travailler pour trier les légumes
07:06 et les ventiler sur tous nos centres pour que tout puisse partir
07:09 entre aujourd'hui et demain.
07:11 Le but est de ne rien gâcher et de pouvoir offrir
07:14 un maximum de diversité et de choix aux personnes accueillies.
07:18 - Ce jour-là, près de 15 palettes de produits ont été réceptionnées.
07:21 Parmi les denrées, du surgelé Dufrais,
07:24 mais aussi des produits secs.
07:26 Au total, en 2023, près de 900 000 repas ont pu être
07:29 distribués par les restos du coeur de Haute-Savoie
07:32 pour environ 10 000 personnes accueillies sur l'année.
07:35 Un chiffre en nette évolution de l'ordre de 25 % sur un an
07:38 qui s'explique en partie par la précarité grandissante.
07:41 Pour autant, l'association se veut malgré tout confiante
07:44 sur les mois à venir, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement.
07:47 - On a fait une très bonne collecte au mois de mars.
07:50 On a fait un peu plus que ce qui était prévu.
07:53 On était partis sur une collecte d'une centaine d'automnes
07:56 correspondant à nos besoins. On a fait 117 tonnes.
07:59 Donc avec des entreprises qui nous stockent gratuitement des palettes,
08:02 ce qui est plutôt bien. Et puis là, on va organiser
08:05 2-3 collectes au mois de juin pour compléter un peu sur les produits
08:08 qui nous manquent le plus souvent.
08:10 - Outre les dons des particuliers et des entreprises,
08:13 l'association s'appuie aussi sur l'aide des pouvoirs publics
08:16 pour maintenir leurs actions, avec notamment l'acquisition
08:19 ou la rénovation de locaux à venir. L'objectif est aussi
08:22 à terme de développer l'itinérance pour toucher
08:25 les publics plus isolés.
08:28 - Vivre un événement culinaire exceptionnel dans une école.
08:33 Le temps d'un service, ce célèbre chef était accueilli
08:36 par les étudiants de cette université dans le Val-de-Marne.
08:39 Il a conquis les papilles de près de 1600 convives
08:42 avec un repas très spécial. Cette opération rappelle
08:45 que manger équilibré est à la portée de tous.
08:48 Un reportage signé Mélanie Faure pour notre partenaire 20 minutes TV.
08:52 - Semoule, crumble de tomate.
08:55 - Ce midi, Jean Covillot voit les choses en grand.
08:58 Le candidat de la saison 14 de l'émission Top Chef sert
09:01 les étudiants du Crousse de Créteil, après 6 heures passées
09:04 derrière les fourneaux. Son défi, nourrir les 1600 étudiants
09:07 attendus au cours du service.
09:10 - Qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Les gens sont contents,
09:13 autant les étudiants que les gens de cuisine.
09:16 - Le plaisir est-il partagé par les étudiants?
09:19 Les repas du chef sont un peu différents des autres jours.
09:22 Il est à présent l'heure du verdict. Le repas du chef a-t-il
09:25 été validé par ses habitués de la cantine du Crousse?
09:28 - Je n'ai pas trouvé ça très bon, j'ai trouvé ça délicieux.
09:31 - Le poulet est incroyable.
09:34 - Est-ce qu'on préfère manger des frites ou équilibré?
09:37 - Des frites.
09:40 - Et si le chef n'a pas converti la totalité des étudiants
09:43 à une alimentation équilibrée? Il a donné le sourire
09:46 à la fois.
09:49 - Quand je fais un truc comme ça, je ne fais pas ça pour que
09:52 les gens me reconnaissent. Je veux dire que c'est bon,
09:55 c'est meilleur, quelque chose de saison, suffisamment
09:58 accessible en termes de goût et de saveur pour que les gens
10:01 puissent y aller naturellement.
10:04 - Avec Jean Covillot, le Crousse veut casser les clichés
10:07 autour de la restauration universitaire.
10:10 - On a peu de déchets dans les assiettes.
10:13 - On a beaucoup de déchets dans les assiettes.
10:16 - Avec des repas à 1,30 et 3 euros, la cuisine de chef
10:19 n'a jamais été autant à portée de main.
10:22 - Merci beaucoup, ça fait plaisir.
10:25 - Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la maison Berluti
10:28 a le privilège d'habiller la délégation française
10:31 pour la cérémonie d'ouverture. Fleuron du géant du luxe LVMH,
10:34 la célèbre marque est connue pour la fabrication
10:37 de souliers sur mesure haut de gamme.
10:40 Chaque paire demande plus de 250 étapes
10:43 et 80 heures de travail.
10:46 Et vous verrez, avant les Jeux olympiques, dans le magazine
10:49 Territoires de France, nous vous proposons d'entrer dans les
10:52 coulisses de cette marque iconique. Vous y découvrirez
10:55 le travail des artisans qui confectionnent ces souliers
10:58 d'exception. Il sera aussi question de l'histoire
11:01 de la marque Berluti, lancée en 1895.
11:04 Un documentaire exclusif, je vous propose d'en regarder
11:07 un extrait.
11:10 Ici, chaque client possède sa propre forme en bois
11:13 dans cette étonnante bibliothèque.
11:16 La maison, plus que centenaire, a chaussé
11:19 des clients célèbres, tous séduits
11:22 par l'élégance intemporelle de ces souliers
11:25 haut de gamme élevés au rang d'objet d'art.
11:34 Le chef d'orchestre de l'atelier, c'est Jean-Michel,
11:37 le maître beauté de la maison.
11:40 - Au-delà d'être l'héritier d'une histoire
11:45 depuis 1895, moi, par extension,
11:48 je me considère un petit peu héritier
11:51 d'un savoir-faire français.
11:54 D'un savoir-faire français qu'on transmet,
11:57 que j'ai mis des années à apprendre, que je pratique
12:00 depuis des années et que je prends vraiment plaisir
12:03 à transmettre, c'est un petit peu l'aboutissement
12:06 de toutes ces années.
12:09 - Et puis dans ce journal, une visite inédite
12:13 au château de Versailles. Depuis plusieurs années,
12:16 les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine
12:19 s'unissent pour organiser le dispositif 5000 collégiens
12:22 à Versailles. C'est son nom. Au programme, visite
12:25 du château et animation autour des thèmes, des arts
12:28 et des sports pour les plus jeunes, avec un concours
12:31 de plus de 100 participants. C'est aussi un moyen
12:34 d'attirer leur attention sur les questions climatiques.
12:37 Un reportage de notre partenaire TV78 dans les Yvelines.
12:40 - Découvrir le château de Versailles de façon ludique
12:43 et éducative, c'est ce que propose depuis 2019
12:46 le dispositif 5000 collégiens à Versailles.
12:49 Organisé par le département des Yvelines et des Hauts-de-Seine,
12:52 cette nouvelle édition a pour thème les arts et les sports.
12:55 Un clin d'œil aux Jeux Olympiques de Paris 2024
12:58 - C'est une manière vraiment agréable, originale
13:01 de partir à la découverte aussi bien du parc
13:04 que du château à travers des activités aussi bien
13:07 sportives que artistiques.
13:10 - En plus de visiter le château, les collégiens ont pu s'initier
13:13 à plusieurs disciplines artistiques et sportives,
13:16 comme ici avec les scrims.
13:19 Cette visite était également l'occasion de constater
13:22 l'avancée des travaux du parterre de midi,
13:25 qui se reflète une beauté avant les Jeux Olympiques de cet été.
13:28 Un chantier qui bénéficie du soutien financier
13:31 des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine.
13:34 - Le département du 92 et le département du 78
13:37 financent des grands projets à Versailles.
13:40 Il y a aussi les grilles de l'orangerie
13:43 qui ont été entièrement refaites.
13:46 Le département des Yvelines est aussi un grand donateur
13:49 du château. C'est environ une trentaine de millions d'euros
13:52 qui sont dépensés à Versailles.
13:55 - Depuis le début de l'opération, 15 000 collégiens ont pu profiter
13:58 de ce dispositif. Une première édition est déjà programmée
14:01 l'année prochaine.
14:04 - Comment accompagner les patients atteints de cancer ?
14:07 Les traitements sont une épreuve difficile
14:10 et les patients réclament souvent un moment de pause.
14:13 Face à cette réalité, cet hôpital dans la Loire lance
14:16 un nouveau service de soins nommé Parenthèse.
14:19 Cette région offre des soins spécialisés.
14:22 Regardez ce reportage signé Marylis Pariot pour notre partenaire
14:25 TL7 dans la Loire.
14:28 - Merci à toute l'équipe pour cette prise en charge
14:31 avec beaucoup d'humanité. Nous en avons tant besoin
14:34 pendant et après cette période où nous devenons
14:37 un malade cancéreux. Ce service contribue à nous raccrocher
14:40 à la vie, à nous relier à nous-mêmes par l'essence
14:43 et la relation verbale.
14:46 - La Loire est la première à offrir, après son passage
14:49 dans l'hôpital de jour, des soins de support.
14:52 - Quand on les voit arriver, quand ils voient repartir,
14:55 il y a un vrai changement dans leur physionomie.
14:58 On sent qu'on leur a fait du bien. C'est notre rôle de soignant
15:01 de pouvoir apporter beaucoup de choses à ces patients.
15:04 - Le Dr Gubian-Père est à l'origine de ce service
15:07 créé il y a deux ans. C'est le seul dans la Loire
15:10 à réunir tous les soins de support demandés
15:13 par l'Institut national du cancer, comme la diététique,
15:16 le traitement de la douleur, le soutien social
15:19 et le soutien psychologique.
15:22 - Ce qu'ils peuvent m'amener de l'extérieur, c'est surtout
15:25 que c'est un temps de parenthèse où ils se sentent écoutés,
15:28 ils se sentent pris en charge, coucounés,
15:31 ce qui n'est pas forcément le cas
15:34 dans tous les autres endroits.
15:37 On est dans un hôpital, mais ils oublient qu'on est dans un hôpital.
15:40 - Oublier l'hôpital, c'est aussi pourquoi les chambres
15:43 et la vaisselle sont décorées.
15:46 Tout est propice à la détente, comme cette pièce,
15:49 où les patients peuvent profiter d'un massage.
15:52 - Parfois, ils nous disent que ça les permet de se réconcilier
15:55 avec leur corps. Parfois, le patient qui a un cancer,
15:58 il est parfois en colère contre son corps,
16:01 en colère contre cette maladie,
16:04 et d'être à nouveau touché,
16:07 se réapproprier son corps, c'est important aussi.
16:10 - En 2023, 35 patients sont passés par ce centre.
16:13 Cette année, déjà 40 personnes ont bénéficié
16:16 de ce service de proximité.
16:19 - Et puis le débat sur la fin de vie se poursuit
16:22 à l'Assemblée nationale. Le projet de loi a été adopté
16:25 lors d'une commission spéciale pour éclairer le public
16:28 des réunions d'information se tiennent partout en France.
16:31 Une de ces rencontres captivantes a eu lieu à Troyes,
16:34 rassemblant une centaine de personnes
16:37 et une occasion de dialoguer sur des choix de vie essentiels.
16:40 L'organisation en tête de ce mouvement milite
16:43 pour la légalisation de l'euthanasie et le suci d'assister.
16:46 Elle soutient aussi le développement des soins palliatifs.
16:49 Le projet de loi sera désormais examiné en première lecture
16:52 dans l'hémicycle de l'Assemblée le 27 mai prochain.
16:55 Et puis direction la Bretagne dans ce journal
16:58 où un voile de silence a enfin été levé.
17:01 En 1944, une mère et sa fille ont été fusillées
17:04 par des résistants dans le village de Plumelec, dans le Morbihan.
17:07 C'est un sombre chapitre longtemps resté méconnu,
17:10 mais grâce à quatre années de recherches acharnées,
17:13 la vérité refait surface. Un reportage exclusif
17:16 de nos partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe
17:19 Le Télégramme sur place.
17:22 - Dans le cimetière de Plumelec, Eric et Caroline
17:25 se recueillent sur la tombe de Léontine et Agnès.
17:28 Ils arrivent du nord de la France et ce trajet,
17:31 aux airs de pèlerinage, ils l'ont effectué à de nombreuses reprises.
17:34 - Je venais à Plumelec avec mes parents et c'est ce que je disais
17:37 quand on est arrivés tout à l'heure, c'est qu'à chaque fois,
17:40 c'était avec le cœur lourd parce qu'il y avait un silence dans la voiture,
17:43 il n'y avait pas trop de mots et j'étais petite,
17:46 donc je ne savais pas trop ce qui se passait.
17:49 - Il y a 80 ans, en juillet 1944, leur grand-mère et arrière-grand-mère,
17:52 réfugiées à Plumelec, sont fusillées par des résistants.
17:55 Leur histoire va planer sur la commune pendant 8 décennies.
17:58 - Un ancien résistant m'a parlé d'Agnès et Léontine
18:01 et ça m'a vraiment intriguée et ça m'a aussi un peu révoltée
18:04 de savoir qu'on s'en était pris à deux femmes de cette manière.
18:07 Finalement, le but, ce n'est pas de raviver des vieilles douleurs,
18:10 mais de faire en sorte qu'un village puisse enfin guérir
18:13 de toutes ces violences qui ont été commises il y a 80 ans.
18:16 - Les deux femmes ont-elles vraiment collaboré ?
18:19 Pourquoi n'ont-elles pas eu de procès ?
18:22 - Leur histoire est un exemple de réconciliation et de souvenirs à remuer.
18:25 Avec l'appui de l'un des habitants du village,
18:28 la parole se libère peu à peu.
18:31 - On a décidé d'en parler, mais avec une situation
18:34 qui était maîtrisée en disant qu'on ne parlera jamais
18:37 de ceux qui ont fait ça.
18:40 C'est un chemin de résilience et aussi un devoir de mémoire
18:43 par rapport à la commune.
18:46 - Cette quête de vérité a permis à Eric et Caroline
18:49 de réconcilier les plaies de la famille.
18:52 - Ce qui nous soulage, c'est de savoir ce qui s'est passé
18:55 et apprendre à les connaître aussi.
18:58 On a pu avoir des témoignages qui nous ont donné plein d'éléments
19:01 sur leur mode de vie, leur caractère, leur vie à Plumelay.
19:04 Et ça, c'était réconfortant.
19:07 - Ce livre restera le témoin d'un passé trouble
19:10 à transmettre aux générations futures.
19:13 Aujourd'hui, le coeur des descendants de Léontine et Agnès
19:16 est un peu plus léger.
19:19 - C'était la 10e édition de la course de la résistance.
19:22 Chaque année, cette course célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale.
19:25 Elle est organisée dans différents territoires de l'Isère
19:28 et plonge les participants dans l'univers des maquis de la région.
19:31 C'est autant une aventure physique qu'une véritable leçon d'histoire.
19:34 Un reportage de notre partenaire Télé-Grenoble.
19:37 - Un départ de trail au pied du Mémorial des maquis de Loisan.
19:40 Voici un des cinq premiers passages
19:43 symboliques de la résistance sur le territoire
19:46 choisi par le département pour accueillir la course de la résistance.
19:49 Et les coureurs au départ du 38 km y voient une manière
19:52 d'entretenir leur devoir de mémoire.
19:55 - C'est un territoire qui a une histoire prononcée
19:58 concernant cette résistance, que ce soit dans le Vercors,
20:01 sur cette vallée de la Romanche.
20:04 - C'était l'occasion à la fois de faire une course,
20:07 parce que j'aime bien courir les petits travaux comme ça,
20:10 et vu que c'était pour une belle cause, je trouvais ça vraiment sympathique.
20:13 - Trail, course ou encore randonnée,
20:16 voilà une autre manière de commémorer la capitulation
20:19 sans condition de l'Allemagne nazie.
20:22 - C'est le jour du souvenir, le jour de l'armistice,
20:25 donc ce souvenir de ce moment est quelque chose d'essentiel.
20:28 Il faut qu'à l'époque où les témoins disparaissent,
20:31 les jeunes générations prennent le relais et se souviennent également.
20:34 - Fort de son histoire, cette année c'est le domaine de Vizil
20:37 qui a été mis à l'honneur en accueillant le village d'Animation
20:40 et certains départs et arrivés.
20:43 - Vizil est une ville qui va être assez rapidement marquée
20:46 par des actions de résistance, avec notamment une personnalité
20:49 qui est Gabrielle Giffard, dite Ariel,
20:52 qui avec Henri Duet, qui est libraire à Vizil,
20:55 vont implanter le mouvement combat.
20:58 Et puis un événement particulier a lieu au château de Vizil
21:01 avec l'organisation par les comités départementaux
21:04 de libération nationale, de l'organisation
21:07 des états généraux de la résistance, le 5 septembre 1944 au château.
21:10 - Entre sport et culture, cette manifestation
21:13 aura permis de rappeler à certains et faire connaître à d'autres
21:16 l'histoire des territoires de Loisan et de la Matésine.
21:19 - Elle faisait partie des quatre seules femmes scaphandrières de France,
21:22 ces plongeurs de l'extrême.
21:25 Aujourd'hui Géraldine Parodi est la seule à pouvoir plonger en saturation.
21:28 Un exceptionnel débat sur la nature,
21:31 mais aussi sur la nature de la plongée.
21:34 Un exploit qui lui permet de rentrer dans un cercle très fermé.
21:37 Elle devient l'une des premières femmes au monde
21:40 à obtenir cette certification.
21:43 Rudy Dahan est allée à sa rencontre pour notre partenaire La Provence.
21:46 - Une journée historique pour la plongée.
21:49 Géraldine Parodi s'apprête à devenir
21:52 la première femme scaphandrière de France
21:55 à passer la plus haute certification de plongée, le 3A.
21:58 Une descente à 80 mètres de profondeur
22:01 dans une cloche de saturation.
22:04 Un exploit qui lui imposera de rester trois jours
22:07 enfermée dans un caisson afin de permettre à son corps
22:10 de s'acclimater peu à peu à la pression sur terre.
22:13 - Moi je me sens très bien.
22:16 Là c'est la journée qu'on attend tous.
22:19 On a fait beaucoup d'exercices.
22:22 À l'INPP on a l'expertise mondiale puisque c'est l'école
22:25 principale en tout cas.
22:28 On a des maîtres système qui nous ont préparés pour pouvoir faire ça sereinement.
22:31 Je ne m'en rends pas compte d'un côté parce que c'est dans la continuité
22:34 de mon travail. Par contre le fait de réaliser
22:37 après que je serai la première française au monde
22:40 on sera à 4 en tout, de femmes dans le monde entier
22:43 c'est pour moi un moyen de dire que la femme ça y est
22:46 elle met un pied dans la plongée à saturation.
22:49 - À bord, après plus d'une heure de navigation assurée par un rômeur-coeur
22:52 tout se précipite. En quelques minutes, Géraldine se prépare
22:55 entre dans la cloche et amorce sa première plongée.
22:58 Elle en enchaînera 6 en tout.
23:01 Une fierté pour l'Institut National de Plongée
23:04 qui est l'une des seules institutions au monde à proposer cette formation.
23:07 - 3 c'est le niveau le plus élevé de la plongée professionnelle.
23:10 Ça permet de pouvoir travailler dans le monde entier
23:13 et d'être aussi reconnu par ses pairs.
23:16 Déjà on est les seuls au monde à quasiment faire cette formation
23:19 et maintenant on est la seule femme au monde à travailler à l'INPP classe 3.
23:22 - Géraldine est donc entrée dans l'histoire.
23:25 Une fois sortie du caisson, elle est entrée dans un cercle très fermé
23:28 et devient la 4e femme sur la planète à pouvoir pratiquer la plongée en saturation.
23:31 - Et puis une colonie de vacances pas comme les autres depuis la fin des années 80.
23:34 Cette institution en Sarthe offre une expérience unique pour les plus jeunes.
23:37 Une semaine de vacances centrées sur les femmes
23:40 qui sont en train de se faire plonger dans la plongée.
23:43 - C'est un peu comme la plongée de la plongée.
23:46 - Une expérience unique pour les plus jeunes.
23:49 Une semaine de vacances centrées autour de la musique.
23:52 Pour l'occasion, il prépare plusieurs spectacles lors d'un événement unique.
23:55 Une aventure musicale inoubliable pour ces étoiles montantes.
23:58 Un reportage signé Colin Ancel pour notre partenaire LMTV Sarthe.
24:01 - 4 jours et demi pour monter une comédie musicale.
24:04 Depuis une trentaine d'années, le camp musique réussit cette prouesse.
24:07 Une semaine de répétition et deux spectacles les vendredis et samedis.
24:10 - Nous tous les ans on est épaté.
24:13 On est époustouflé parce que les enfants sont capables de faire.
24:16 Il y a une capacité de mémorisation, de mise en scène, de musique
24:19 sur la semaine qui est impressionnante.
24:22 - Cette année, ils interpréteront Pinocchio.
24:25 A Bernay-en-Champagne, plus de 100 enfants répètent inlassablement
24:28 dans la bonne humeur.
24:31 - Il y a une ambiance énorme dans le camp musique.
24:34 C'est hyper amusant, on se fait tout le temps plein de copains.
24:37 J'ai découvert ça ma 1re année de musique.
24:40 - La musique, les choeurs, mais aussi certains décors sont fabriqués sur place.
24:45 Une semaine de travail, oui, mais c'est aussi une sorte de colonie de vacances.
24:49 Les enfants sont logés sur place.
24:52 - La plus grande partie du temps est consacrée à l'artistique, ça c'est sûr.
24:55 Mais il y a des pauses de réserve aux animations pour qu'ils puissent souffler un peu.
24:58 C'est déjà beaucoup de concentration qu'on leur demande.
25:01 Donc le matin, il y a une pause d'une demi-heure, l'après-midi, une pause d'une heure et demie.
25:04 Et le soir, il y a des veillées.
25:06 Et ça, ça crée aussi l'esprit collectif dont on parlait tout à l'heure
25:09 de faire les choses ensemble et de créer un spectacle à la fin de la semaine.
25:11 - Un travail d'un an mené en amont, le projet coûte cher, près de 30 000 euros.
25:15 Même si chaque année, le camp musique affiche complet,
25:17 l'association L'Émiole tente de trouver les fonds pour perpétuer cette tradition.
25:21 - C'est un événement qui ne se fait pas ailleurs dans le département ou même dans la région.
25:26 De faire un stage de comédie musicale sur 4 jours et demi
25:29 qui rassemble autant de monde, autant de bénévoles, autant d'enfants,
25:32 autant de salariés pour une production comme celle-là.
25:35 - Surtout qu'à chaque fin de semaine, les enfants repartent, des souvenirs plein la tête.
25:38 - À chaque fois, le samedi, après le spectacle, tout le monde pleure
25:42 parce qu'on est hyper triste, on attend un an avant de retrouver tout le monde après.
25:45 Mais on est fiers quand même.
25:47 - Entrée libre, tarif au chapeau.
25:49 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
25:52 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:56 Au revoir à tous.
25:57 - Au revoir à tous.
25:58 (Générique)
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