• il y a 5 mois
C’est un secteur en forte tension. Manque de personnel et salaires jugés trop faibles : les professionnels de la protection de l'enfance manifestent partout en France. Devant la préfecture de la Sarthe, des éducateurs spécialisés, des assistants sociaux et des psychologues se sont rassemblés. Ils exigent reconnaissance et soutien immédiat. Un reportage inédit réalisé par la chaîne LMtv Sarthe, à retrouver dans le journal du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde et LCP.

Des lycéens récompensés à… l'Élysée !

Une cérémonie de remise des prix sur le harcèlement s'est tenue en présence du Président de la République. Parmi les lauréats, deux classes d'un lycée des Yvelines ont brillé. Les élèves ont réalisé un court métrage poignant sur le harcèlement. Cette reconnaissance est le résultat d’un travail de longue haleine. Un reportage réalisé par Mickael Elmidoro pour la chaîne TV78.

Les pompiers se préparent pour l'été !

Éviter les feux de forêt à l'approche de l'été : c’est l’objectif de nos territoires. Après une année 2023 dévastatrice, en Moselle une opération spectaculaire est lancée pour préparer les équipes de secours. Une centaine de pompiers se sont rassemblés pour un exercice grandeur nature. Ils ont simulé un incendie couvrant des centaines d’hectares afin de se préparer à tous les risques. Un reportage réalisé par MoselleTV.

La Martinique dans l'oeil du cyclone !

Avec plus d’une vingtaine de phénomènes attendus, cette saison cyclonique est considérée comme l'une des plus actives dans l'Atlantique Nord. L’île se prépare à tous les scénarios et notamment des ouragans. Ces prévisions alarmantes sont dues à plusieurs facteurs, dont la condition compliquée des océans. Un reportage réalisé par Loïc Régis pour la chaîne viàATV sur place.

Intempéries : protéger les vignes !

C’est une grande nouveauté dans le monde viticole ! Un viti-tunnel permet de préserver les vignes face aux intempéries. Ce dispositif unique au monde a été inauguré à Libourne en Gironde après des années de recherche. Les viticulteurs, souvent exposés aux aléas climatiques, y voient une lueur d'espoir. Ce tunnel protège aussi les vignes de nombreuses maladies. Un reportage réalisé par Juliette Huard pour la chaîne TV7 - la chaîne du groupe Sud-Ouest.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres du journal.
00:21 La protection de l'enfance traverse une crise, pénurie de personnel et salaire jugé trop faible.
00:26 La colère gronde, les professionnels du secteur manifestent partout en France.
00:30 Ils exigent reconnaissance et soutien immédiat.
00:34 Nous irons dans la Sarthe avec ce reportage de notre partenaire LMTV Sarthe.
00:38 Dans ce journal également, une cérémonie prestigieuse au palais de l'Elysée.
00:43 Deux classes d'un lycée des Yvelines récompensées pour leur lutte contre le harcèlement.
00:47 Le président de la République les a accueillies sur place.
00:50 C'est une reconnaissance exceptionnelle pour ces étudiants.
00:53 Nous y reviendrons avec notre partenaire TV78.
00:57 Comment éviter les feux de forêt à l'approche de l'été ?
00:59 Les pompiers se préparent avec des exercices grandeur nature.
01:03 En Moselle, une simulation spectaculaire a lieu chaque année.
01:07 Nous irons sur place dans un reportage de notre partenaire Moselle TV.
01:12 C'est une grande nouveauté dans le monde viticole.
01:14 Un dispositif unique au monde a été dévoilé après des années de recherche.
01:18 Il protège les vignes des intempéries et des maladies.
01:21 C'est une avancée inédite pour l'avenir du vin.
01:23 Nous y reviendrons dans un reportage de notre partenaire TV7,
01:26 la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:28 Je vous l'annonçais, manque de personnel et salaire bas.
01:31 Les professionnels de la protection de l'enfance manifestent partout en France.
01:36 Devant la préfecture de la Sarthe,
01:38 des assistants sociaux et des psychologues se sont rassemblés.
01:41 Ils réclament plus de reconnaissance et de soutien.
01:44 Dans le département, des centaines d'enfants n'ont pas accès à un éducateur spécialisé.
01:49 Un reportage d'Alexandre Ferrer pour notre partenaire LM TV Sarthe.
01:53 La protection de l'enfance en danger.
01:58 Le syndicat appelle à une manifestation devant la préfecture de la Sarthe
02:01 pour une meilleure considération du secteur.
02:03 Faute de personnel, 400 adolescents confiés à la protection sociale
02:07 seraient privés d'éducateurs spécialisés.
02:10 Certains services connaissent une nette augmentation du nombre de jeunes accompagnés.
02:13 Par ailleurs, une part importante de jeunes est confrontée à une expulsion chronique
02:17 durant leur enfance et pendant leur placement.
02:19 Une situation qui concerne beaucoup les jeunes majeurs.
02:22 Le département considère aujourd'hui qu'à 18 ans, les jeunes doivent s'occuper d'eux-mêmes.
02:25 Donc ça veut dire financièrement, au niveau de l'insertion, etc.
02:28 L'accès au logement.
02:29 Et on sait bien que c'est très très compliqué.
02:30 Les professionnels protestent aussi pour leurs salaires peu valorisés.
02:34 Compris à 50 euros au-dessus du SMIC pour le plus haut niveau de diplôme dans ce secteur,
02:38 les professionnels et syndicats dénoncent un manque d'attractivité du métier.
02:41 Les plus bas salaires qui vont être des agents administratifs,
02:43 agents de services intérieurs,
02:45 eux ils sont payés sous le SMIC,
02:47 ils ont une prime de rattrapage
02:49 et ils vont mettre 10 ans à pouvoir rattraper et à augmenter leur salaire.
02:54 Et en fait on se dit c'est pas possible.
02:56 On se retrouve à faire des études, à s'occuper de personnes en difficulté
03:00 avec une charge mentale importante
03:01 et en fait on est payé à ras les pâquerettes.
03:03 Aujourd'hui, près de 50 000 postes sont vacants en France.
03:06 Un effet qui impacte directement les professionnels actifs.
03:09 Une délégation s'est tenue à la préfecture
03:11 entre des représentants du CGT Santé Action sociale 72 et le cabinet du préfet.
03:15 C'est une visite exceptionnelle sur ce site en haute marne.
03:21 Plus de 100 civils et militaires veillent à l'approvisionnement
03:25 des armées en matériel médical.
03:27 Pour la première fois, cette activité stratégique ouvre ses portes aux visiteurs.
03:32 Les élèves de cette école primaire ont eu le privilège de découvrir,
03:34 vous allez le voir, ce lieu essentiel.
03:37 Un reportage de Philippe Guelthaz pour notre partenaire Puissance TV sur place.
03:41 Ce sont les invités d'honneur pour la traditionnelle levée de drapeau.
03:46 Les élèves de l'école primaire de Marolles
03:51 sont les premiers à visiter l'établissement de ravitaillement sanitaire des armées,
03:55 basé sur la commune.
03:56 L'objectif de cette rencontre, c'est assez simple,
03:58 c'est d'associer au cours de la séquence de montée des couleurs,
04:03 comme on dit, de pouvoir associer une classe qui puisse participer
04:07 à cette séquence patriotique et de transmission des valeurs républicaines.
04:13 Une visite républicaine, mais aussi historique.
04:16 Ici, c'était un dépôt médical et de l'autre côté, on avait un hôpital de réserve.
04:20 Et en 1968, le ministère des Armées a récupéré le site
04:25 et il l'a transféré au service de santé des armées.
04:28 Des établissements comme celui-ci, il n'en existe qu'un seul autre en France.
04:32 Les visites de ces sites sont extrêmement rares, car leurs missions sont stratégiques.
04:37 La première, c'est de réceptionner, stocker et distribuer les produits de santé
04:41 à l'ensemble des professionnels du service de santé des armées,
04:44 où qu'ils soient à travers le monde.
04:46 On a ensuite une seconde mission très importante,
04:48 qui est la constitution et l'entretien des unités médicales opérationnelles
04:52 pour répondre aux contrats opérationnels.
04:54 Et la troisième mission, c'est la maintenance biomédicale de nos matériels de santé.
04:59 Dans les prochaines années, le site va s'agrandir
05:01 et accueillir un bâtiment de nouvelle génération
05:04 afin de répondre aux exigences des lois de programmation militaire.
05:07 Partiellement automatisé avec une capacité de stockage multipliée par 4
05:12 qui nous permettra de répondre aux défis des engagements
05:16 et des hypothèses d'engagement des années 2030.
05:18 Une armée qui ne prépare pas que ses équipements au futur,
05:22 espère peut-être fuciter des vocations.
05:25 C'est déjà acté, les autres écoles des environs visiteront également cet établissement.
05:31 Et puis des étudiants au palais de l'Elysée,
05:35 une cérémonie de remise des prix sur le harcèlement
05:39 s'est tenue en présence du président de la République Emmanuel Macron.
05:43 Parmi les lauréats, deux classes d'un lycée des Yvelines ont brillé.
05:47 Les élèves ont réalisé un court métrage poignant sur le harcèlement.
05:50 Cette reconnaissance est le résultat d'un travail de très longue haleine.
05:54 Un reportage signé Mickaël Elmidoro pour notre partenaire TV78.
06:00 Des élèves yvelinois à l'Elysée,
06:01 deux classes de second du lycée Évariste-Galois de Sartreville
06:04 ont été récompensés pour leur travail sur le harcèlement
06:07 à l'occasion d'une remise de prix sur cette thématique.
06:09 Ils ont pu rencontrer à cette occasion le président de la République Emmanuel Macron
06:13 et sa femme Brigitte, ainsi que la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet.
06:17 Je suis très fière parce que c'est une opportunité un peu unique.
06:22 Ça n'arrive pas tous les jours ni à tout le monde.
06:24 Du coup, je suis plutôt fière.
06:25 C'était vraiment super impressionnant.
06:29 Je pense que j'en garderai un souvenir.
06:32 C'est super de voir que la cause est vraiment prise en compte
06:36 et qu'on soit tous réunis ici.
06:38 Ça montre un engagement qui est vraiment chouette.
06:41 Au total, 51 élèves du lycée yvelinois ont travaillé sur ce projet pendant un an.
06:45 Ils ont écrit un scénario sur un mystérieux virus du harcèlement
06:48 pour sensibiliser le grand public sur cette thématique.
06:51 Le virus du harcèlement envahit les lycées du pays.
06:56 Pour le moment, plusieurs cas positifs déjà recensés.
06:59 On sortait du Covid, on s'est dit que le harcèlement peut toucher tout le monde.
07:05 Tout le monde peut être témoin, tout le monde peut être harcelé.
07:07 Finalement aussi, ce qui est venu avec la discussion des élèves,
07:11 c'était qu'on peut rapidement tomber dans un groupe de harceleurs.
07:15 Et donc finalement, tout le monde pouvait être touché,
07:17 comme tout le monde avait pu être touché par ce virus.
07:20 Le lycée Evariste-Galois ne compte pas s'arrêter là sur cette thématique.
07:23 Un nouveau projet contre le harcèlement est déjà en cours d'élaboration dans l'instructure.
07:28 Et puis, le stage de seconde devient une obligation dans l'éducation nationale.
07:33 Cette année, les élèves sont plongés dans le monde du travail.
07:36 Et du 17 au 28 juin, nos lycéens devront effectuer un stage obligatoire.
07:41 Mais beaucoup ne trouvent pas d'entreprise pour les accueillir.
07:44 C'est un vrai problème et ces difficultés suscitent l'indignation,
07:48 notamment, vous allez le voir à Saint-Étienne,
07:50 où les parents et les enseignants tirent la sonnette d'alarme.
07:53 Un reportage d'Anthony Verpillon pour notre partenaire TL7, sur place dans la Loire.
07:58 Malgré les apparences, les portes se ferment de plus en plus
08:00 pour les futurs stagiaires de seconde.
08:02 Annoncée dès le mois de novembre, mais parue seulement en mars au bulletin officiel,
08:06 la recherche de ce stage s'apparente plus à une galère qu'autre chose.
08:10 Il y a beaucoup d'entreprises qui ne nous prennent pas.
08:12 Et puis souvent, ils nous prennent une semaine.
08:14 Du coup, ça nous fait faire deux conventions.
08:16 J'ai essayé de trouver des stages.
08:18 J'ai fait trois ou quatre entreprises,
08:20 mais elles m'ont toutes dit qu'elles ne recherchaient pas de stage géral,
08:23 que ce n'était pas possible.
08:24 C'est compliqué, parce que j'ai cherché...
08:26 Hier, j'avais un rendez-vous, mais je n'ai pas réussi, ça n'a pas marché.
08:30 Du coup, là, je n'en ai pas.
08:31 Il a donc fallu se reposer sur le réseau familial pour trouver un point de chute,
08:36 quitte à revoir ses plans sur les métiers à découvrir.
08:38 Des connaissances, parce que c'est compliqué, sinon.
08:41 Mon stage de troisième aussi, j'avais fait le stage avec ma sœur.
08:45 Et là, du coup, je l'ai fait avec ma cousine.
08:47 J'aurais bien aimé faire un truc avec les avocats ou quoi,
08:49 mais du coup, ils ne prennent pas.
08:51 Du coup, je suis allée faire le stage avec ma maman.
08:54 Des difficultés qu'avait anticipées la communauté éducative,
08:57 notamment les représentants des parents d'élèves.
08:59 Pour la FCPE, il était évident que 500 000 élèves de seconde
09:02 en recherche de stage en même temps allaient créer des embouteillages.
09:06 Et si vous n'avez toujours pas trouvé votre stage,
09:08 vous pouvez vous connecter sur ingeneunesolutions.gouv.fr.
09:12 Sachez aussi que le Service National Universel, le SNU,
09:15 pourra remplacer votre stage si vous ne trouvez pas d'entreprise.
09:19 - Et puis, Paris dévoile la tenue officielle des bénévoles
09:23 pour les Jeux olympiques.
09:25 Lors d'une cérémonie, la ministre des Sports, Amélie Oudea Castera,
09:28 accompagnait les premiers venus récupérer leur panoplie.
09:32 Le kit unique est composé de 15 pièces identiques pour tous
09:36 et en grande partie made in France, bien sûr.
09:38 Cette tenue incarne l'esprit, le savoir-faire français.
09:41 C'est un reportage de Mélanie Fourre pour notre partenaire 20 Minutes TV.
09:46 - C'est la ministre des Sports en personne qui a coupé le cordon.
09:50 Amélie Oudea Castera a inauguré le centre de distribution
09:53 des uniformes des bénévoles des Jeux de Paris 2024.
09:56 Ce mercredi matin, les 500 tout premiers bénévoles
09:59 ont découvert leur tenue signée Décathlon.
10:01 - Le haut, une jolie veste, le pantalon et les baskets.
10:07 - Les bénévoles essayent les vêtements pour déterminer leur taille
10:10 et l'inscrivent ensuite sur une fiche en papier.
10:13 Et s'ils ne peuvent pas choisir leur tenue, qui est unique,
10:16 ils semblent toutefois très satisfaits.
10:18 - Est-ce que c'est à votre goût ?
10:20 - Oui, oui, oui, moi j'adore le vert, donc tout va bien.
10:22 - J'adore le t-shirt, je trouve les couleurs,
10:24 et tout est bien et puis on est bien dedans.
10:26 - Mais le bob, là, il n'y a pas trop de soleil aujourd'hui.
10:28 - Oui, mais là, il faut prendre la photo, là, on est prêt.
10:31 Et si les bénévoles savourent le moment, dans la salle à côté,
10:34 ça s'active pour remplir les sacs des 15 pièces qui composent l'uniforme.
10:38 - Je m'occupe de la distribution des panoplies pour les volontaires.
10:42 Travail d'équipe, travail de groupe, c'est notre petite famille.
10:45 2 XL pour vous.
10:46 - De la tête aux pièces, si on fait le récap, on a un bob,
10:49 ensuite t-shirt, veste, pantalon, chaussettes, chaussures,
10:53 et le sac et la banane pour venir parfaire la panoplie.
10:55 - Des centaines de bénévoles sont répartis quotidiennement jusqu'au début des Jeux,
10:59 même si le centre restera ouvert jusqu'au 8 septembre.
11:03 - En tout, du coup, sur la distribution,
11:04 nous, Global France, c'est 45 000 tenues,
11:06 et à peu près 35 000 tenues ici à Paris.
11:09 - Et pour cette commande un peu spéciale, Décathlon a tenu à faire du local.
11:13 - Son Made in France a plus de 50 %, notamment le t-shirt et les chaussettes.
11:19 On nous avait demandé 30 % de Made in France, c'était déjà dans notre contrat,
11:22 donc le cojo était exigeant sur ce Made in France.
11:26 - Mais pour les porter, les bénévoles devront s'armer de patience jusqu'au 26 juillet prochain.
11:32 - C'est l'une de nos stars olympiques, Cyril Jonard, judoka d'exception
11:36 et champion paralympique et 10 fois champion du monde.
11:40 Alors qu'il pensait en avoir fini avec le sport de haut niveau,
11:43 il veut remporter un nouveau titre mondial.
11:46 Son objectif ? Décrocher la médaille d'or.
11:49 Un reportage de notre partenaire Cet Ali Moj.
11:53 - Avoir un rendez-vous avec Cyril Jonard, c'est toujours impressionnant.
11:57 Il y a certes le palmarès incroyable du judoka,
12:01 mais avoir en face de soi cet homme déterminé, puissant et fin à la fois
12:06 est un moment rare, toujours.
12:09 - Les particularités pour Cyril, c'est celle d'avoir un palmarès énorme,
12:15 mais dans un contexte du double handicap.
12:17 Le double handicap, personne n'arrive réellement à se représenter
12:21 la difficulté que ça représente d'être simultanément malentendant et aveugle aujourd'hui.
12:27 - Trois mois, il faut cacher un des traits dans la tête.
12:31 Bien un peu tard, les yeux.
12:33 - En gros, il y a trois mois des jeux, là il veut se cacher,
12:36 il ne veut plus se montrer.
12:37 En fait, tu sais les sorties, on a fait une compétition en Géorgie ce week-end.
12:41 Et là, l'idée c'est de maintenant tout garder pour lui.
12:45 Pour Cyril Jonard, l'échec n'est pas envisageable.
12:47 Et pour lui, le verre est au moins à moitié plein.
12:50 - C'est vraiment une caractéristique particulière de Cyril
12:53 de toujours chercher à progresser, que ce soit sur le plan du sport en tant que tel,
12:57 mais sur le sport plus largement de sa façon d'aborder la vie.
13:01 - J-O.
13:03 Un, deux, trois, etc.
13:06 Premier, la médaille.
13:09 Premier, deuxième, troisième.
13:11 - Je veux la finale, je veux être premier, être père, mais d'adore.
13:15 C'est un objectif ferme et définitif pour le judoka
13:18 qui vient tout juste de publier avec le journaliste Kevin Cao
13:22 le récit de sa vie, une flamme pour sortir de l'ombre.
13:27 - Éviter les feux de forêt à l'approche de l'été, c'est l'objectif.
13:30 Et après une année 2023 dévastatrice,
13:33 en Moselle, une opération spectaculaire est lancée
13:36 pour préparer les équipes de secours.
13:38 Une centaine de pompiers se sont rassemblés pour un exercice grandeur nature.
13:42 Ils ont simulé un incendie couvrant des centaines d'hectares
13:45 afin de se préparer à tous les risques.
13:47 Un reportage de notre partenaire Moselle TV sur place.
13:52 - Une fois par an, l'ESDI 57 mène une manœuvre d'envergure
13:55 pour entraîner les équipes en conditions presque réelles.
13:59 - On a symbolisé l'origine du feu, on a un axe de propagation théorique
14:02 qui est principalement pris en compte avec le sens et l'intensité du vent.
14:08 Donc on a un axe de propagation parce qu'on a un vent de nord-est,
14:10 on l'estime à une trentaine de kilomètres par heure,
14:12 ce qui nous fait une vitesse de propagation de 500 mètres par heure.
14:15 On va déployer différentes tactiques sur un estimatif horaire d'un feu
14:20 qui a progressé à 30 minutes, 1 heure, 2 heures et 3 heures.
14:23 - Plus d'une centaine de pompiers volontaires et professionnels sont mobilisés.
14:27 25 engins sont dépêchés dans la forêt de Hombourau.
14:31 - Là, ce que vous avez ici, par exemple, vous avez sur le côté
14:33 deux camions qui ont été positionnés et qui sont, à mon sens,
14:37 positionnés pour la défense de points sensibles.
14:39 - La simulation concerne un feu étendu sur 250 hectares,
14:43 une envergure encore jamais atteinte en Moselle.
14:46 - Trois tuyaux à partir de la division.
14:48 - Plus de 100 mètres de tuyaux ont été déroulés.
14:51 - Une manoeuvre qui demande force et adresse.
14:54 - C'est très physique.
14:56 On nous apprend justement dans les feux de forêt
14:58 qu'il ne faut surtout pas courir.
15:00 Alors, il faut faire les choses de manière rapide et de manière efficace.
15:04 - Dans le cas où le feu encerclerait les pompiers,
15:07 les équipes ont fait la démonstration d'une technique d'autodéfense
15:10 consistant à se protéger grâce à une bulle d'eau formée autour des engins.
15:16 Les équipiers sur le terrain sont dirigés par un poste de commandement
15:20 où se trouve le préfet qui endosse, lors des accidents d'envergure,
15:24 le rôle de directeur des opérations.
15:27 - Je suis chargé de faire les choix,
15:29 de savoir quelles priorités je donne aux sapeurs-pompiers
15:33 dans leur lutte contre l'incendie.
15:35 Est-ce qu'il y a certains bâtiments qui vaut mieux préserver ?
15:38 Est-ce qu'il y a des éléments naturels qui sont plus fragiles ?
15:42 - Ce type d'exercice annuel participe à la formation continue des soldats du feu
15:47 et permet aux différents acteurs d'affiner leur coordination
15:50 en prévention d'événements similaires.
15:54 - Et puis la Martinique dans l'œil du cyclone,
15:56 avec plus d'une vingtaine de phénomènes attendus,
15:59 cette saison cyclonique est considérée comme l'une des plus actives dans l'Atlantique Nord.
16:04 L'île se prépare à tous les scénarios et notamment à celui des ouragans.
16:09 Ces prévisions alarmantes sont dues à plusieurs facteurs
16:11 dont la condition complexe dans les océans.
16:14 Un reportage signé Loïc Régis pour notre partenaire via ATV Martinique.
16:19 - Avec une vingtaine de phénomènes annoncés pour 2024,
16:23 cette saison cyclonique est présentée par de nombreux experts
16:26 comme l'une des plus actives dans l'Atlantique Nord.
16:29 Une activité intense synonyme d'inquiétude ?
16:32 Pas forcément.
16:33 - Je me dis bon, je verrai bien quand ça arrivera.
16:36 - On va apprendre les choses comme elles arrivent.
16:39 Les prévisions sont quand même relativement fiables.
16:43 - Effectivement, ça allait recommencer tôt.
16:45 23 systèmes cycloniques pourraient être nommés,
16:48 dont 12 suffisamment puissants pour devenir des ouragans.
16:51 Des prévisions qui s'expliquent à cause de plusieurs facteurs au-dessus des océans.
16:55 - Un phénomène l'aninio, ça réduit l'activité cyclonique.
16:58 Le l'aninia au contraire, ça augmente la capacité des cyclones à naître et à s'intensifier.
17:05 Pourquoi ? Parce qu'il y a moins de cisaillements,
17:07 c'est-à-dire moins de vent qui empêche justement leur développement.
17:10 Il y a plus d'humidité aussi.
17:11 Et c'est ce qu'il faut pour le cycle d'énergie du cyclone.
17:15 Donc des éléments favorables.
17:17 Autre élément favorable, les températures de surface de l'océan.
17:20 Ça aussi, vous le savez, vous l'avez noté,
17:22 on a quasiment depuis les dernières des records de températures sur l'Atlantique
17:26 et notamment sur la zone entre l'Afrique et les Antilles.
17:29 - Dans l'immédiat, c'est une onde tropicale qui menace la Martinique.
17:33 La deuxième en une semaine.
17:35 - Nous avons à faire un épisode qui va durer.
17:37 On risque d'avoir des pluies très importantes.
17:40 Et donc nous surveillons éventuellement le passage à une vigilance au niveau supérieur.
17:45 - La Martinique est placée en vigilance jaune pour fortes pluies et orages.
17:50 Le retour du beau temps est attendu entre mercredi et jeudi prochain.
17:55 - Et puis dans ce journal, une révolution dans le monde viticole.
17:58 Un vititunnel permet de préserver les vignes face aux intempéries.
18:03 Ce dispositif unique au monde a été inauguré à Libourne en Gironde
18:07 après des années de recherche.
18:09 Les viticulteurs souvent exposés aux aléas climatiques y voient une lueur d'espoir.
18:14 Ce tunnel protège aussi les vignes de nombreuses maladies.
18:17 Un reportage signé Juliette Huard pour notre partenaire TV7,
18:22 la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
18:25 Sur des dizaines de mètres, les vignes seront couvertes de bâches blanches commandées à distance.
18:30 Le vignoble du château Kino-Lancelot à Libourne s'est procuré ce nouvel équipement.
18:35 Son directeur Pierre-Olivier Clouet s'en réjouit.
18:39 On avait expérimenté déjà ce dispositif au sein du château Cheval Blanc de 2019 à 2023
18:44 sur trois rangs expérimentaux et on avait constaté que sans aucun traitement sur ces trois rangs-là,
18:48 on n'avait aucune pression midiou et on avait une récolte parfaite.
18:52 Limiter les pertes de récolte dues à l'échaudage, au gel ou aux maladies
18:57 et réduire l'utilisation des produits phytosanitaires,
19:00 c'est justement l'objectif de ce vititunnel escamotable.
19:03 Vous avez un capteur de puits qui est derrière là-bas,
19:07 qui dès qu'il détecte l'arrivée de la pluie donne l'ordre à des moteurs
19:11 de dérouler des bâches qui se déroulent au-dessus de la vigne pendant le temps de la pluie.
19:16 Et quand la pluie s'en va, le capteur détecte le départ de la pluie
19:19 et donne l'ordre au moteur de tourner dans le sens inverse
19:22 et de ré-enrouler les bâches sur leur tube pour remettre les vignes à l'air libre.
19:26 Tout est automatique, le viticulteur n'a pas besoin d'intervenir.
19:30 Chaque fois qu'il pleut, on couvre, chaque fois que la pluie s'en va, on découvre
19:33 et ainsi de suite, autant de fois qu'il y a une pluie dans l'année.
19:35 Cette innovation unique au monde a été testée durant 5 ans
19:39 sur une dizaine de propriétés en Gironde.
19:41 Désormais, 4 vignobles en sont équipés,
19:44 Cheval Blanc, Lafite, Montrose et Quino L'Enclos.
19:48 On se pose toujours la question quand on ne traite pas loin d'un endroit
19:51 où des gens habitent ou des gens vivent,
19:54 de la pollution de leur habitat par les produits phytosanitaires.
19:58 Notre objectif dans un premier temps, c'est ça, c'est les vignes
20:01 qui sont juste à côté d'endroits où des gens vivent et passent du temps.
20:07 La société Conceptrix Modèle a récemment annoncé une levée de fonds
20:11 de 2 millions d'euros auprès de l'investisseur Déméter.
20:14 De cette façon, elle envisage de créer une usine de production
20:18 pour commercialiser le vititunnel sur l'ensemble du territoire français d'ici 2025.
20:25 Voilà, et puis les fraises sont bel et bien de retour dans nos assiettes cet été.
20:28 À Crissol dans l'Oise, un producteur local nous a ouvert les portes de son exploitation
20:34 pour découvrir ce fruit.
20:36 Grâce à des techniques innovantes, ce producteur garantit des fraises prêtes à ravir nos papilles.
20:41 Un reportage de notre partenaire OéoTV, la chaîne du groupe La Voix du Nord, regardez.
20:47 De l'or rouge, prêt à être cueilli.
20:51 Entre ces jardinières suspendues, les saisonniers s'activent depuis presque un mois
20:54 pour récolter les fraises, fruits de printemps par excellence.
20:58 Ça va durer deux mois vraiment en plein boum, et puis jusqu'au mois d'octobre en fait.
21:04 Alors on est un peu tenté d'y goûter quand même ?
21:07 Tout à fait, surtout quand elles sont belles et bien rouges comme ça, elles sont très savoureuses.
21:11 Dans cette ferme du nord de l'Oise, Paul-Henri Carlu cultive une dizaine de variétés de fraises.
21:16 De la mara des bois, à la cire affine, en passant par la classique Charlotte,
21:20 sa préférée porte bien son nom.
21:22 Donc là on a la variété favori, c'est une fraise qui a un rouge brillant.
21:28 Elle est délicieuse, avec un parfum assez extraordinaire cette année.
21:32 Elle a un petit goût de bonbon quand on la mange, qui reste en bouche, donc très sympa.
21:37 Une diversité de variétés qui permet au cultivateur d'assurer une production régulière
21:41 tout au long de la saison.
21:43 On utilise des variétés précoces, comme la flair ici.
21:45 On a d'autres variétés remontantes qui arrivent un petit peu après,
21:49 mais par contre qui va s'étaler tout au long de l'année.
21:51 Donc il y a un double enjeu, il y a l'enjeu de sécuriser le revenu avec plusieurs variétés
21:58 et l'enjeu d'avoir de la régularité, mais aussi du choix pour le client.
22:03 Des fraises vendues entre 9 et 11 euros le kilo selon la saison et la variété.
22:07 Un prix en légère hausse d'environ 10 centimes,
22:10 conséquence d'une augmentation du coût de la main d'œuvre.
22:13 Depuis 2020, c'est à peu près 16% d'augmentation sur le SMIC.
22:19 Donc nous sommes obligés d'impacter cette augmentation aux consommateurs.
22:26 Des consommateurs finalement peu rancuniers.
22:28 En boutique, la clientèle défile, attirée par le parfum fruité des barquettes.
22:33 Elles ne sont pas beaucoup plus chères que dans le commerce,
22:36 donc la qualité vaut le prix.
22:38 Je me suis laissée tenter par les fraises, simplement parce qu'elles sont excellentes.
22:42 Entre mai et octobre, près de 50 tonnes de fraises sortent de cette ferme.
22:46 Qu'elles soient acidulées, juteuses ou plus sucrées,
22:49 sûrs qu'elles raviront les papilles des grands comme des petits.
22:54 Direction la Savoie dans ce journal avec cet avion exceptionnel.
22:58 L'aéroport d'Annecy a accueilli un événement unique
23:01 autour de l'un des premiers avions électriques.
23:04 L'objectif, mettre en avant la décarbonisation du secteur aérien
23:08 et la réduction des nuisances sonores.
23:11 Plusieurs vols de démonstration ont eu lieu.
23:13 Un reportage de Chloé Le Meur pour notre partenaire 8 Mont-Blanc en Haute-Savoie.
23:17 La ceinture est bouclée, le moteur est en route, c'est l'heure de décoller.
23:24 Il ne s'agit pourtant pas d'un vol comme les autres à l'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc.
23:29 Pour la première fois, la piste accueille un événement particulier, l'Electric Tour.
23:34 Organisé par Vinci Airports en partenariat avec la Fédération française de l'aviation,
23:39 il doit permettre de promouvoir un modèle aérien plus propre
23:42 à travers des vols de démonstration sur 4 aéroports de la région.
23:46 Au total, près d'une dizaine de vols sont réalisés pour faire découvrir aux élus
23:50 et aux riverains le modèle Pipistrel Vélis Electro.
23:54 Seul avion électrique à être certifié par l'Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne,
23:59 son autre atout est aussi celui d'une nuisance sonore plus réduite de 60 décibels,
24:04 soit 14 fois moins qu'un avion thermique.
24:06 Côté autonomie, deux batteries d'environ 24 kWh chacune équipent l'appareil.
24:11 C'est un avion qui a une autonomie de 40 à 50 minutes,
24:14 on est sur les premières générations de batteries,
24:16 donc effectivement ce n'est pas un avion qui est utilisé pour l'intégralité de la formation des pilotes privés,
24:21 on va l'utiliser surtout pour le tour de piste, pour les phases de début,
24:25 puisque c'est là où on va pouvoir l'utiliser facilement du fait de son autonomie.
24:30 Alors cette autonomie aussi va être appelée à se développer bien sûr,
24:35 puisque il y aura de nouvelles générations de batteries,
24:37 donc on estime que d'ici 5-10 ans, on aura des autonomies de 1h, 2h,
24:41 voire peut-être 3h d'autonomie,
24:43 et avec ce type d'avion, ce V-6 drone pourrait faire l'intégralité de la formation de pilotes privés.
24:47 Une expérience que Vinci Airports n'écarte pas de renouveler à l'avenir dans une autre région de France.
24:54 - Voilà, et réunir plusieurs genres musicaux,
24:57 c'était le thème dans cette ambiance du village de Lama, en Haute-Corse.
25:01 Sur l'île, le groupe de choristes du Centre d'Art a partagé la scène avec un musicien cubain
25:07 et toute son équipe. Leur projet, c'était de mêler les rythmes corses
25:11 aux cadences enflammées des Caraïbes.
25:14 Sous la chaleur de l'île, tout le village s'est laissé emporter pour cette soirée unique.
25:18 Des pas de salsa aux éclats d'applaudissements, des sourires radieux aux regards émerveillés.
25:23 Chaque instant raisonnait la bonne humeur.
25:26 Un véritable moment de partage, quelques jours avant la fête de la Musique du 21 juin prochain.
25:32 Voilà, c'est la fin de cette édition, merci à vous de l'avoir suivie.
25:34 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:38 Au revoir à tous.
25:39 Musique
25:40 ...

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