Alors que l’évacuation de touristes français a commencé ce samedi, sur le terrain la situation « reste difficile ». Notre équipe sur place a pu rencontrer certains de ces touristes français encore coincés en Nouvelle-Calédonie. Ils racontent leur interminable attente..
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00:00 Pour de nombreux touristes français, les vacances paradisiaques ont viré au cauchemar.
00:05 Antoine est arrivé en Nouvelle-Calédonie le 25 avril pour trois semaines de vacances.
00:10 Cela fait près de deux semaines qu'il est bloqué sur le territoire, sans nouvelles d'impossible rapatriement.
00:15 Mais sur place, séjours supplémentaires ont un coût, 150 euros par jour et par personne,
00:20 et aucune prise en charge n'est prévue par les assurances.
00:23 J'ai appelé mon assureur, il m'a dit qu'il n'y avait rien qui était pris en charge à part un rapatriement médical,
00:28 donc c'est pas le cas.
00:31 Côté assurances, rien, côté carte bancaire non plus, on les a appelés,
00:34 ils nous ont dit qu'ils ne prenaient pas en charge, que c'était une émeute.
00:37 Donc là aujourd'hui, on ne sait pas comment on va pouvoir être remboursé sur l'ensemble des frais induits par ce confinement.
00:44 Même constat pour Amaury, venu avec sa compagne et trois autres amis.
00:47 Ils auraient dû rentrer ce dimanche à Paris, mais tous les vols commerciaux sont suspendus depuis le 14 mai.
00:53 On appelle tous les jours le Haut-Commissariat pour avoir des nouvelles.
00:56 On a rempli le document que tous les métropolitains ont été amenés à remplir,
01:01 donc ça a été mardi, pour nous recenser sur place.
01:04 Et depuis, on est dans l'attente.
01:06 On envoie des mails tous les jours pour savoir ce qui va se passer.
01:09 Quand on va pouvoir rentrer, on est encore dans l'inconnu pour le moment.
01:13 L'évacuation de touristes français bloqués en Nouvelle-Calédonie a débuté ce samedi, la fin d'une longue attente.
01:19 Les personnes qui ont rempli le formulaire en ligne sont contactées
01:22 et décollent à bord d'appareils militaires depuis l'aérodrome de Magenta à Nouméa, vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande,
01:28 avant de devoir prendre un vol commercial à leurs frais pour la France métropolitaine.
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