• il y a 6 mois

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Transcription
00:00 Alors Kuro Emara, c'est vous les artistes là qui avez eu cette tâche magnifique,
00:03 cette mission magnifique de taguer tout en détaguant un peu l'abbaye en fait ?
00:07 C'est un peu ça, c'est un peu ça l'idée, donc on a été contacté pour réaliser cette fresque
00:13 dans l'abbaye. L'idée c'était de s'inspirer un peu du lieu, de son histoire et de proposer
00:19 on va dire une retranscription en autre sauce de ce lieu.
00:23 Et alors qu'est-ce que vous avez vu comme première idée et comme dernière idée finalement ? Vous
00:28 avez que vous avez retenu, vous avez que vous avez rejeté ?
00:31 En fait ça a été assez rapide, déjà nous dès qu'on a pu visiter le lieu et voir le mur,
00:35 on a eu un coup de cœur qui a été commun, on en a parlé directement et on a commencé à réfléchir
00:40 sur des idées de manière séparée et quand on a voulu mettre nos idées en commun, on s'est
00:43 rendu compte qu'en fait finalement ce qui a été produit, on avait exactement la même idée,
00:46 même sans en être parlé, ça allait très très vite. Cette idée de combat pour aller vers cette
00:52 liberté c'est venu assez naturellement.
00:54 Alors si vous deviez la résumer en une phrase, votre fresque, vous diriez quoi ?
01:00 En une phrase, je pense que la phrase que vient de dire Couraud c'est un peu ça, c'est se battre
01:04 pour la liberté, se battre pour avoir cette paix, pour avoir cette liberté. Donc se battre dans
01:09 plein de manières différentes mais c'est vraiment cette volonté justement que la liberté, que la
01:14 paix, que ça se mérite mais il faut se battre pour l'acquérir.
01:17 On peut penser à la liberté dans le sens spirituel du terme vu qu'on est dans une abbaye et après il
01:22 y a aussi cet aspect de combat, de combativité par rapport à ce que les jeunes qui ont été
01:28 emprisonnés ici malheureusement ont vécu. Donc c'était important de mêler tout ça,
01:32 donc des sentiments qui peuvent être un peu différents de tristesse et d'autres plus joyeux.
01:37 On a vraiment voulu retranscrire tout ça tout en mettant une touche de modernité pour montrer que
01:42 le lieu peut être intemporel et que c'est un lieu qui évolue et qui va être encore amené à évoluer.
01:46 !

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