Claude Moniquet : «J’ai regardé la date pensant que c’était un poisson d’avril, mais non malheureusement»

  • il y a 5 mois
Un groupe de surveillants issus de plusieurs universités flamandes, en Belgique, ne sanctionnera pas la tricherie pendant la session d’examens, en signe de protestation contre la violence à Gaza. Face à cela, Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements, pensait que c’était «un poisson d’avril».

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Transcription
00:00Écoutez, quand cette information est sortie hier soir dans un journal belge,
00:06je dois dire que les bras m'en sont tombés et j'ai regardé la date parce que je me suis dit
00:10c'est pas possible, c'est un poisson d'avril, mais non, malheureusement,
00:13on n'était pas le 1er avril et ça n'a rien de drôle.
00:16Effectivement, ce ne sont pas des enseignants, ce sont des chercheurs
00:21et des doctorants ou des post-doctorants qui sont employés,
00:25c'est une partie de leur mission, à la surveillance des examens.
00:28Un certain nombre d'entre eux se sont regroupés et ont publié une pétition
00:33qui a déjà été rejointe, hier soir en tout cas, par plusieurs dizaines de leurs collègues,
00:39peut-être plus aujourd'hui.
00:41Dans cette pétition, ils disent que comme les universités refusent,
00:45ferment les yeux sur la violation des droits de l'homme par Israël
00:50et refusent de rompre avec les universités israéliennes,
00:53nous allons fermer les yeux sur les violations des règles par les étudiants
00:57et nous ne surveillerons pas, nous serons présents dans les amphithéâtres,
01:01mais nous n'interviendrons pas si nous constatons des triches.
01:04Et pour qu'on soit bien identifiés comme étant des surveillants grévistes,
01:10nous porterons un keffier ou un badge.
01:13Voilà où on en est.
01:14Ce sont des gens qui sont proches du mouvement BDS,
01:17un boycott, désinveste et sanction qui prône la rupture de toutes les relations,
01:24y compris culturelles, universitaires, scientifiques, etc. avec Israël.
01:29Et ce sont des gens qui malheureusement, c'est un mouvement qui risque de s'étendre
01:36parce que les universités belges sont toujours occupées depuis plusieurs semaines maintenant
01:40par les étudiants grévistes, par certains étudiants
01:44et surtout aussi beaucoup de non-étudiants grévistes et anti-israéliens.
01:49Et pas plus tard qu'hier, et c'est beaucoup plus grave encore,
01:53le conseil académique de l'université de Bruxelles,
01:55l'ULB qui est une des plus grandes universités du pays,
01:58a décidé de rompre toutes les relations académiques avec les universités israéliennes.
02:04Donc le chantage, ça fonctionne.
02:05Et à l'université d'Ogan, la municipalité a décidé de nommer un médiateur
02:09pour mettre fin à la grève.
02:10Et le médiateur qui a été choisi, c'est un imam.

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