Olivier Richefou, le président du Conseil Départemental, invité de France Bleu Mayenne
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00:00 La flamme olympique passant Mayenne aujourd'hui.
00:04 Sept communes traversées, le top départ sera donné à 9h15.
00:08 Et ce passage, un événement voulu par un homme,
00:11 le président du conseil départemental de la Mayenne.
00:13 Et il est avec nous ce matin, Stéphanie Denevaux.
00:15 Bonjour Olivier Richefou.
00:17 Bonjour Stéphanie.
00:18 Le passage de cette flamme, vos détracteurs parlent de fait du prince.
00:23 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
00:24 Le prince de Monaco, sans doute.
00:26 J'imagine qu'il nous faisait l'honneur d'être Mayenne.
00:30 Non, c'est le choix d'une équipe départementale qui parie sur le sport comme une valeur partagée.
00:36 Vous savez, nous sommes le premier département le plus sportif de France
00:39 par le nombre de licenciés ramenés à la population.
00:42 Nous sommes le deuxième département qui a le plus de communes terre de jeu
00:45 qui se sont engagées dans cette démarche olympique.
00:48 Et donc il était normal que ce retour soit vis-à-vis des Mayennais, d'accueillir la flamme.
00:54 Moi j'observe que dans les départements où elle ne passe pas, les critiques sont assez nombreuses.
00:59 Et donc je suis fier d'avoir fait ce choix.
01:01 Quand on regarde les commentaires sur notre page Facebook depuis plusieurs jours,
01:05 il y a quand même pas mal de Mayennais qui parlent d'argent dépensé inutilement,
01:09 on ferait mieux de mettre cet argent pour la santé ou les écoles.
01:13 Ça ne nous empêche pas de le faire.
01:14 Je rappelle que sur les questions de la santé, alors que c'est une question qui relève de la compétence de l'État,
01:19 nous avons plus de 3 millions d'euros par an engagés sur une politique sur laquelle nous ne devrions pas agir.
01:25 Donc que les Mayennais se rassurent, ça n'empêche pas de mener nos autres politiques.
01:29 Et puis je rappelle que ce budget de la flamme, très franchement...
01:31 - C'est plus de 350 000 euros pour le département ?
01:33 - Oui c'est plus près de 400, même étalé sur 4 ans, ça fait 100 000 euros par an.
01:37 Je rappelle que nous avons un budget de 400 millions d'euros.
01:40 Donc il faut mesurer les choses.
01:42 Et puis, moi je vous donne rendez-vous ce soir,
01:45 parce que malgré la météo, qui n'est pas la plus favorable qui soit,
01:49 il y aura des dizaines de milliers de Mayennais dans les rues.
01:52 - Et ça comment vous pouvez le savoir ?
01:53 - Bien, parce que partout où elle est passée, nous sommes la 19ème étape.
01:56 Je vous encourage à regarder vos collègues,
01:59 à interroger vos collègues des autres radios du réseau France Bleu,
02:02 et vous verrez un peu les commentaires.
02:04 Partout où elle est passée, c'est un grand succès,
02:06 et ça le sera aussi en Mayenne comme ça l'est partout,
02:08 parce que nous sommes un département sportif,
02:10 et c'est une façon de rendre hommage aussi à nos sportifs.
02:13 - Et vous comptez sur des retombées économiques ?
02:16 - Non, très franchement, ne pas.
02:18 - Oui, c'est pas comme le Tour de France.
02:20 - Non, il y aura très peu de nuits d'hôtel,
02:22 mis à part nos amis des forces de sécurité,
02:25 à qui il faut rendre hommage,
02:27 parce qu'il y a eu aussi une très forte mobilisation.
02:29 Vous avez accueilli Madame la Préfète hier.
02:31 - Oui, 550 forces de l'ordre.
02:33 - Et oui, et donc une grosse mobilisation
02:35 pour faire en sorte que cette manifestation se passe
02:37 dans les meilleures conditions possibles.
02:39 Et ça sera le cas, parce que les Mayennais sont accueillants.
02:42 Et puis moi je mesure l'enthousiasme.
02:44 À nouveau, en arrivant ici dans vos studios,
02:47 j'ai croisé les personnes qui m'ont dit
02:49 "Super, on va accueillir la flamme".
02:51 Une fois par siècle on accueille cette flamme.
02:53 Alors franchement, il y a toujours des grincheux,
02:56 mais il y a tellement de gens heureux
02:58 qu'il faut plutôt positiver sur les gens heureux.
03:00 - Alors justement cet événement, vous le disiez,
03:02 historique pour la Mayenne,
03:05 vous ne vous voyez pas passer à côté de cet événement ?
03:08 - Non, non, comme 60 autres départements.
03:11 J'observe d'ailleurs que dans certains départements,
03:13 je pense à la Loire-Atlantique,
03:15 où le Conseil départemental n'a pas fait le choix,
03:17 ce sont les villes qui se sont mobilisées
03:19 elles-mêmes pour accueillir la flamme.
03:21 Donc l'engouement, il est national, il est mondial.
03:25 On ne se rend pas compte encore aujourd'hui,
03:27 mais nous allons être sous les feux du regard du monde entier.
03:30 Et cette trêve olympique qu'on appelle "de nos yeux",
03:33 ça va être un moment, je l'espère,
03:35 de respiration pour l'autre pays.
03:37 Alors soyons heureux, profitons de ce moment.
03:39 - Vous allez partir à Châteaugontier
03:42 pour vivre le départ de cette flamme ?
03:45 - Oui, nous accueillons nos amis allemands
03:47 qui sont arrivés hier soir,
03:49 parce qu'ils n'ont pas cette chance, eux,
03:51 d'accueillir en ce moment les Jeux olympiques,
03:53 qui vont à la Soibe, avec qui nous sommes jumelés.
03:56 Et donc nous allons avec eux,
03:58 ils sont une délégation de 9 personnes,
04:00 parcourir 5 villes, nous ne pouvons pas faire les 7 villes,
04:03 c'est trop compliqué, mais nous allons parcourir
04:05 avec cette délégation allemande.
04:07 Et le premier département olympique et sportif
04:09 qui va être présenté avec nous,
04:11 qui a été un partenaire de grande qualité,
04:13 comme il est toujours,
04:15 on va parcourir 5 villes sur les 7 villes.
04:17 - Merci Olivier Richefou,
04:19 président du conseil départemental,
04:21 d'avoir été avec nous ce matin.
04:23 On vous laisse partir, puisque vous rejoignez
04:25 Châteaugontier-sur-Mayenne.
04:27 - Et oui, vous pourriez être à Neuveur ce matin.
04:29 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin.
04:31 - Et un lancement du relais !