Après sa violente altercation avec Meyer Habib, David Guiraud présente ses excuses "à tous les cochons de France" sur BFMTV

  • il y a 5 mois

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00:00— David Guiraud, est-ce qu'avec un peu de recul, là, en revoyant cette séquence et en prenant le temps de l'écouter, vous referiez exactement la même chose
00:10et vous rediriez surtout exactement la même chose ?
00:13— Bah, vous savez, non. Des fois, les mots vont plus haut que notre pensée. Et c'est vrai que même pour être beau joueur, moi, je présente mes excuses
00:22à tous les cochons de France. J'en ai jamais vu un défendre un génocide. Donc c'est vrai qu'animaliser la politique, c'est pas top.
00:28Mais quand j'ai quelqu'un en face de moi... — Donc vous regrettez pas du tout, là, en fait ?
00:31— Ah non. Pourquoi je regretterais ? Quelqu'un qui parle du peuple palestinien comme étant d'un cancer. D'un cancer, madame.
00:38Quelqu'un qui, en février, lors d'une question au gouvernement sur les bombardements Arafat – je vous rappelle que le Quai d'Orsay venait
00:44de perdre un de ses agents – qui dit en pleine hémicycle « C'est pas fini ». C'est pas fini. Quelqu'un qui, depuis le début, défend la logique génocidaire.
00:53Parce que vous savez, avant les actes génocidaires, il y a les paroles génocidaires. Et ce monsieur se présente comme un ami de M. Netanyahou.
00:59— Alors effectivement, il faut préciser, Meyar Abid n'est pas n'importe qui. C'est un député apparenté Les Républicains qui est très proche de Benyamin Netanyahou,
01:06qui le conseille même, semble-t-il. Il vient vous perturber alors que vous êtes en train d'échanger avec les journalistes.
01:13Mais était-ce nécessaire de le traiter de porc ? Puisque c'est vous qui commencez.
01:17— J'ai raison de rappeler que moi, j'ai rien demandé. En fait, vous savez, je le vois quand j'arrive. Je le vois derrière. Moi, je ne l'interpelle pas.
01:23Je fais une interview. Je me fais interrompre sur une interview. Il me parle de cochon. Je réponds « cochon ». Ça, je vais vous dire, c'est rien par rapport à ce qui se passe.
01:29— Mais si, c'est rien. — Non mais on va parler évidemment du reste. Mais malgré tout, c'est pas rien. Quelle image ça donne des élus de la République ?
01:38Ça n'est pas rien, David Giraud. — Mais vous savez, madame... — Non mais répondez. Quelle image ça donne des élus de la République ?
01:44— On va en parler. — Parce que depuis 7 mois, c'est le même processus. — Non, c'est pas vrai. On parle aussi du fond. On parle aussi...
01:50— Mais pardonnez-moi de défendre mon avis. Enfin j'ai le droit, non ? Donc je vous dis ce que je sais.
01:54— C'est de la mauvaise foi de dire qu'on ne parle pas du reste. C'est de la mauvaise foi.
01:56— Vous pouvez juger ma mauvaise foi si vous voulez. Mais permettez-moi de l'exprimer quand même. On sait jamais. Peut-être que je vais convaincre des gens.

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