• l’année dernière
Transcription
00:00 (Générique)
00:07 Bonjour cher Blablaute, bienvenue dans votre espace littéraire sur Abidjan.net.
00:13 Nous recevons pour ce numéro de votre émission l'auteur Kaoum Bito Kalo qui a écrit
00:19 "Comprendre la loi relative à l'état civil de la Côte d'Ivoire. Découvrons ensemble cette peluche."
00:25 Bonjour M. Kaoum, bienvenue à Abidjan.net, un plaisir de vous recevoir.
00:29 Bonjour Madame.
00:31 "Comprendre la loi relative à l'état civil de la Côte d'Ivoire", c'est le titre de votre oeuvre.
00:37 Qu'est-ce qui vous a amené à écrire sur l'état civil de la Côte d'Ivoire ?
00:41 Au sorti de l'indépendance, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'une loi pour régir son état civil,
00:50 l'état civil de ses citoyens. C'est la loi numéro 64-374 du 7 octobre 1964.
01:04 Depuis 1964 donc, cette loi a montré ses limites parce que l'état civil s'adapte à l'évolution de la société.
01:23 Et de 1964 jusqu'aux années 2000-2010, la Côte d'Ivoire s'est rendue compte que la population ayant évolué
01:36 sur tous les plans, sur le plan idéologique, sur le plan sociologique, sur le plan démographique,
01:45 il fallait adapter son système d'état civil à cette évolution.
01:51 Et c'est ce qui a donné en 2018 la nouvelle loi relative à l'état civil,
01:59 qui est la loi numéro 2018-862 du 19 novembre 2018.
02:09 Comment et pourquoi déclarer un décès à l'état civil ? Enregistrement de naissance ou quel état civil en Côte d'Ivoire ?
02:17 Et comprendre la loi relative à l'état civil de la Côte d'Ivoire ?
02:21 Nous constatons que dans vos trois œuvres, un thème revient, c'est bien l'état civil.
02:26 Pour des personnes d'AMDA, comment pouvez-vous définir l'état civil en français facile ?
02:32 L'état civil, je le définis comme étant un ensemble d'informations propres à une personne physique
02:46 en vue de l'identifier et de l'individualiser.
02:52 Ça c'est très important. L'état civil nous individualise, l'état civil nous rend particuliers dans la société.
02:59 Parce qu'une personne dispose d'un certain nombre d'informations qui se rapprochent, qui se rapportent à sa personne.
03:10 Depuis sa naissance, la date de la naissance, le jour de la naissance, l'heure de la naissance, même les minutes de sa naissance,
03:17 le nom de ses parents biologiques, de ses géniteurs.
03:21 Et puis, auparavant, on faisait mentionner des signes particuliers.
03:27 Lorsque celui qui est né avait une cicatrice à gauche, on précisait sur la carte d'identité. Avant c'était comme ça.
03:35 Donc c'est tout un ensemble d'informations qui peuvent permettre à l'état et aux personnes, les voisins, les parents,
03:45 de savoir que telle personne, elle s'appelle tant, elle est ceci, elle est cela.
03:50 Elle a un certain nombre de traits, de caractéristiques qui sont propres à elle seule.
03:57 C'est ça l'état civil, si on l'aime.
04:01 À la fin de votre décryptage dans l'œuvre, vous avez invité toutes les organisations internationales, notamment l'UNICEF, l'OMS, le PNUD,
04:11 le FNUAP, Save the Children et la Société Civile Nationale à appuyer la Côte d'Ivoire.
04:20 À l'effet de rendre cette loi accessible à toutes les personnes vivant sur le sol ivoirien, notamment au milieu rural
04:26 et dans les quartiers précaires ou défavorisés des grandes villes.
04:30 À quel point cela vous tient à cœur ?
04:33 Cette collaboration est très importante.
04:37 C'est pourquoi les organisations internationales qui militent pour les droits de l'homme, pour les droits de l'enfant,
04:45 je les ai invitées à s'intéresser à la sensibilisation.
04:51 Parce qu'ils peuvent appuyer des organisations non gouvernementales locales, donc la société civile locale,
05:01 par des financements en vue de la sensibilisation et de l'explication de cette loi dans toutes les contrées.
05:11 Au niveau de la société civile, je ne veux pas qu'on ait seulement une société civile qui ne s'intéresse qu'à la politique.
05:25 Ce sont les hommes qui font la politique.
05:28 Et ces hommes qui font la politique doivent être identifiés.
05:32 Quand on n'a pas de carte d'identité, on ne peut pas faire une politique profitable à l'État, à son pays et à son parti politique.
05:42 C'est pourquoi j'ai interpellé toutes ces entités pour appuyer l'État dans la sensibilisation sur cette loi.
05:53 L'État a mis le dispositif en place.
05:57 Ça se trouve dans notre main.
05:59 Moi, si je vais dans mon village, je suis censé expliquer à mes parents.
06:04 Je suis censé les orienter vers un bureau d'État civil ou le centre d'État civil en ville.
06:12 Je suis censé les encourager à aller déclarer les naissances des enfants et les décès qui surviennent dans ma famille ou dans mon village.
06:22 Je peux expliquer à tout le monde. Il faut que chacun prenne cela comme une priorité.
06:29 On ne peut pas être heureux parce qu'on a une carte d'identité.
06:35 Et quand on arrive dans son village, on a des parents qui n'ont même pas d'adresse, comme à la date de naissance.
06:44 Les enfants n'ont pas de date de naissance.
06:47 On rit avec les parents, on mange avec eux, on joue avec eux, on danse avec eux.
06:52 Quand on retourne, c'est le petit frère ou le grand frère qui appelle.
06:57 Je voulais aller mettre mon enfant à l'école mais l'enfant n'a pas de papier.
07:01 Voilà comment on s'exprime.
07:04 Il faut éviter qu'on tombe dans les déclarations tardives.
07:09 Merci M. Kaopi Tokaleu d'être passé dans l'espace de derrière sur Abidjan Pénèze.
07:16 Ami d'amis nôtres, procurez-vous le plus de savoir sur la loi sur l'état civil.
07:22 A bientôt pour une nouvelle édition.
07:25 Merci, je vous remercie.
07:27 Vous en tant que médias, votre rôle c'est de relayer ce que nous autres nous faisons.
07:35 Et cette invitation a été la bienvenue.
07:42 Si nous pouvons en avoir plus ou au-delà de vous, moi je suis disposé à me mettre à vos côtés.
07:53 Je vous remercie, je remercie votre direction et je suis à votre disposition.
08:00 Merci beaucoup.
08:02 [Musique]

Recommandations