Pendant plus d'une semaine, les commissaires-priseurs ouvrent leurs bureaux pour offrir des expertises gratuites à tous ceux qui le souhaitent. Alors que le monde des enchères fait régulièrement parler de lui avec des ventes spectaculaires atteignant plusieurs millions d'euros, la principale mission du commissaire-priseur reste d'évaluer un objet et de lui attribuer une juste valeur. Cet événement se déroule dans toute la France.
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NewsTranscription
00:00 Générique
00:02 -Bismarck.
00:03 -Un grand nombre de maisons de vente aux enchères
00:05 ouvrent leur porte cette semaine à l'occasion des Journées Marteaux.
00:09 Jean-Pierre Osnac est commissaire-priseur
00:12 et président du syndicat national des maisons de vente volontaires.
00:15 Le CIMEV est avec nous en visio.
00:17 Bonjour, merci d'être avec nous.
00:19 Pouvez-vous nous décrire
00:21 ce que sont les Journées Marteaux
00:23 et les événements principaux qui vont avoir lieu cette semaine ?
00:26 -Eh bien, écoutez, avec plaisir.
00:29 Alors, les Journées Marteaux,
00:30 c'est un marronnier qui dure depuis maintenant une vingtaine d'années.
00:35 En fait, ce sont des journées porte ouvertes
00:37 sur le monde des ventes aux enchères.
00:39 Pourquoi ? Parce que les gens connaissent les ventes aux enchères
00:43 et du reste, l'émission "Affaire conclue"
00:45 a permis à beaucoup de gens de comprendre
00:47 que le commissaire-priseur savait faire des expertises.
00:51 Mais en général, les journalistes partent toujours
00:54 des lots très, très importants,
00:56 des picassos très chers et des records.
00:58 Alors, il faut savoir qu'il y a 455 commissaires-priseurs en France,
01:03 450 maisons de vente,
01:06 et que le prix moyen d'un objet vendu, c'est 50 euros.
01:09 Donc, vous voyez, c'est une profession
01:11 qui s'adresse à tout ça.
01:13 -Est-ce que vous voyez au fur et à mesure...
01:15 C'est vrai que je crois que c'est les 18e Journées Marteaux.
01:18 Est-ce que vous voyez qu'il y a de plus en plus d'attraits,
01:22 de curiosités, de réflexes pour donner son objet d'art
01:26 à faire priser par des commissaires-priseurs ?
01:28 -Oui, tout à fait.
01:30 Une évolution qui est significative ces dernières années.
01:35 Autrefois, on considérait, grosso modo,
01:37 qu'une personne qui voulait vendre une commode,
01:40 un tableau, un bijou, s'adressait à 70 % à l'antiquaire
01:44 ou le mettait en vente sur le bon coin.
01:46 Eh bien, cette proportion est inversée maintenant.
01:49 C'est plus de 50 % de gens
01:51 qui vont sur les maisons de vente et les ventes aux enchères.
01:54 Ca veut dire que les maisons de vente
01:56 sont un peu démocratisées, que les gens ont compris
01:59 que c'était un accès facile et que c'était une très bonne technique
02:03 pour obtenir le meilleur prix de ces objets
02:06 et surtout, j'insiste beaucoup, sur en connaître la valeur.
02:10 C'est pas parce qu'on s'adresse à un commissaire-priseur
02:13 qu'on est obligé de passer par son intermédiaire pour vendre.
02:16 On peut déjà commencer à avoir une estimation
02:19 et savoir combien vaut l'objet qu'on a.
02:21 Après, on peut décider si on le vend de la manière que l'on veut.
02:25 -Merci beaucoup, Jean-Pierre Rossnach.
02:27 Vous êtes commissaire-priseur, président du CIMEV,
02:30 le syndicat national des maisons de vente volontaire.
02:33 Vous nous avez présenté ces Journées Marteaux
02:36 qui ont lieu cette semaine.
02:38 On passe à l'interview de la semaine.